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SOMMAIRE
DEDICACE ......................................................................... 2
RESUME ............................................................................................ 4
Introduction générale ......................................................................... 4
CONTEXTE DE LA DIRECTION .................................................... 8
1
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
DEDICACE
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes sans qui ce travail n’aurait pas été réalisé. Il s’agit
particulièrement de :
Mes encadreurs, pour leur disponibilité, leurs orientations et les moyens mis à notre
disposition.
A Mr. Andy SANDZOU NZAMBA, pour son soutien professionnel et moral. Ainsi que
l’ensemble des collaborateurs de la Direction de l’audit interne et l’Inspection Général, pour
les conseils et les encouragements;
A tout le personnel de l’Agence Océan, qui a facilité mes investigations. Je pense
spécialement à Mme Aline YONTA, Directeur d’Agence, Denise DUBE ODOUKA, Chef de
Département du back office et Mr NGUEMA Fernand et Mme Diane MOUEMBA
respectivement Chef de service tri et chef de service Guichet ;
J’exprime ma profonde gratitude.
A tous mes collègues de la 2ème Promotion de la Formation Diplômante de BBS, surtout ceux
avec qui j’ai passé le stage de fin de formation :clovis, Gildas et Laeticia. Merci pour l’esprit
d’équipe qui a prévalu pendant cette phase décisive de notre parcours à BBS.
A toi ma chérie Laurette, merci pour ton soutien inconditionnel, ainsi qu’à tous ceux
qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce mémoire.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
RESUME
La recherche des meilleures performances commerciales, l’impératif de rentabilité et le
respect des normes réglementaires ont guidé les principes de la nouvelle organisation du
Groupe BGFIBank. Une organisation adaptée à sa stratégie de croissance dans un contexte
concurrentiel. C’est ainsi qu’au niveau des agences, les contrôles permanents des opérations
bancaires ou commerciale sont désormais effectués par les opérationnels et la hiérarchie.
Après analyse des informations collectées par le canal des entretiens et d’une enquête nous
avons pu identifier les besoins et les critiques de ces derniers. Ce qui nous a permis de
proposer deux principales solutions applicables séparément: la création d’un poste de
contrôleur permanent à l’agence Océan et le maintien à l’agence le système de contrôle
appliqué actuellement.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Introduction générale
Toute entreprise cherche à devenir la plus performante possible sur les marchés devenus de
plus en plus concurrentiels et un environnement constamment exposé aux risques. Dans un tel
contexte, plusieurs exigences s’imposent aux entreprises. Il s’agit du respect scrupuleux de la
réglementation en vigueur et des dispositifs pouvant leur garantir la maitrise des activités et
des risques et la réalisation de leurs objectifs.
Dans son nouveau projet « CAP 20151 », le Groupe BGFIBank traduit sa volonté
d’être définitivement un acteur de premier rang au cœur du système bancaire africain. Cela
nécessite de relever plusieurs défis parmi lesquels le renforcement du dynamisme
commercial, la professionnalisation des équipes, l’internationalisation de la culture
d’entreprise, le renforcement des contrôles, la modernisation de la gouvernance etc.
En effet, d’une part, BGFIBank s’inscrit dans le développement d’un réseau performant au
service d’une clientèle diversifiée. Que ce soit au Gabon, dans d’autres pays où il est installé
ou en phase d’installation, ce réseau est appelé à se développer par l’ouverture de plusieurs
agences. Les activités exercées dans ces agences se rapportent aux opérations bancaires : les
versements et retraits d’espèces, le change manuel, l’achat et la vente de devises etc.
D’autre part, au vu de son expansion, le Groupe BGFIBank s’attèle à renforcer les contrôles.
Conformément au règlement COBAC R 2007/01, l’organisation des contrôles s’articule sur le
contrôle de premier niveau ou contrôle permanent et le contrôle de second niveau ou contrôle
périodique.
Ainsi, face à l’extension de ces nombreuses agences qui se veulent performantes, il est
nécessaire de s’interroger sur la manière dont l’on pourrait effectuer les contrôles dans ces
agences tout en maintenant ou en améliorant leur performance. Ce qui nous incite à mener
une étude sur le thème: « Le contrôle des opérations bancaires en agence : cas de l’agence
Océan »
1
Nouveau Projet d’Entreprise du Groupe BGFIBank qui traduit de manière opérationnelle sa volonté d’être
définitivement un acteur de premier rang au cœur du système bancaire africain. Notamment, être présent au
moins dans 15 pays avant 2015.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Les contrôles dont il est question ici concernent le contrôle permanent assuré par les
opérationnels et la hiérarchie et le contrôle périodique assuré par l’audit interne. Et notre
étude portera sur le cas de l’agence Océan.
Les contrôleurs permanents ont été affectés dans certaines Directions opérationnelles
auxquelles elles sont subordonnées. Avant cette réorganisation, l’une des missions des
contrôleurs permanents était de s’assurer du bon déroulement des opérations dans les
différentes agences du Groupe, au minimum une fois par mois. Aujourd’hui ce n’est plus le
cas, désormais les contrôles sont assurés par les opérationnels et la hiérarchie de chaque
agence. D’où notre interrogation sur « l’efficacité des contrôles des opérations bancaires
dans le cadre de cette organisation des contrôles en agence. »
Les contrôles des opérations effectués uniquement par les opérationnels et les chefs
hiérarchiques d’une agence sont elles efficaces ? Quel est le système de contrôle adéquat dans
une agence ? Faut-il affecter un contrôleur permanent dans les différentes agences ou
maintenir simplement le système de contrôle actuel ? Telles sont autant de questions
auxquelles nous allons tenter de répondre au cours notre étude.
Pour ce faire, nous verrons dans une première partie, le cadre référentiel et la mise en œuvre
des contrôles au sein du Groupe BGFIBank ; pour cela nous exposerons d’abord le cadre des
contrôles dans les établissements de crédits (Chapitre 1) puis le système de contrôle des
opérations bancaires de l’agence Océan après présenté l’Agence Océan. (Chapitre 2). Dans
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Société de portefeuille qui détient et gère des participations dans plusieurs entreprises afin d’orienter leur
activité en fonction de la stratégie du Groupe.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
une seconde partie, nous ferons une analyse critique du système de contrôle en agence. Ce
qui nous amènera à effectuer un diagnostic de ce système (Chapitre 3) suivi des tests sur la
validité des propositions que nous aurons proposé (Chapitre 4).
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
CONTEXTE DE LA DIRECTION
Conformément au principe de fin de formation à BGFI Business School, nous avons
effectué notre stage à la Direction de l’Audit Interne(DAI) de BGFIBank Gabon.
La Direction de l’audit interne est composée d’un Département de l’audit interne. L’équipe de
la direction est constituée d’une Directrice, d’un chef de Département, de deux chefs de
mission et de cinq auditeurs confirmés. Soit un effectif de neufs employés.
La DAI est directement rattachée à la Direction Générale de BGFIBank Gabon. Elle a pour
principales missions :
1- d’effectuer à posteriori, sur place et sur pièce, tous contrôles, toutes investigations et
toutes constatations dans le but de s’assurer :
-du respect des règles destinées à la protection et à la sécurité des opérations, des biens, des
personnes ou de celles ayant trait aux obligations professionnelles (surveillance des risques de
contrepartie, déontologie, blanchiment, etc.),
-de la conformité des processus de management, opérationnel et support relatifs à l’exercice
des métiers et activités du Groupe, de la fiabilité du système d’information de ce dernier,
-de l’efficacité et de la cohérence du système de contrôle interne mis en place et d’apporter
son assistance dans l’organisation du dispositif de Contrôle Interne.
Une fois par an au moins, le Directeur de l’Audit Interne est tenu de rendre compte en toute
indépendance, aux organes exécutifs et Délibérants et au comité d’Audit et des Risques de
BGFIBANK SA de l’exercice de sa mission.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Avant de mener notre étude sur le système de contrôle en agence, il convient de faire
une revue générale sur tout ce qui se rapporte au domaine du contrôle dans le secteur bancaire
d’une part. D’autre part, un exposé sur le système de contrôle du Groupe BGFI est nécessaire
pour comprendre celui qui est appliqué dans les agences. Ainsi dans cette première partie,
nous présentons les éléments de référence en matière de contrôle dans les établissements de
crédits (chapitre 1),puis le dispositif de contrôles de BGFIBank applicable dans toutes les
entités du Groupe, particulièrement à l’Agence Océan qui est le cadre de notre étude (chapitre
2)
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
L’activité bancaire est très réglementée. Cela se manifeste par l’existence d’une multitude
d’organes et de fonctions de contrôle. Dans ce chapitre, nous exposons les généralités sur la
notion de contrôle (section 1), les exigences de la réglementation en matière de contrôle
(section 2) ; enfin à la section 3 nous présentons le système de contrôle du Groupe BGFIBank.
1.1 Definitions
Le contrôle est un de ces vocables français dont l’interprétation ne respecte pas toujours
fidèlement l’esprit anglo- saxon. En effet, le terme anglo-saxon « controll » n’est pas
seulement cette action de vérification à finalité plus ou moins coercitive. C’est aussi
la « maitrise », le « pilotage » de quelque chose comme dans le « self controll » (maitrise de
soi) où l’individu doit se prémunir contre tout dérapage malheureux.
Le contrôle vise à mesurer les résultats d’une action et à comparer ces résultats avec les
objectifs fixés à priori pour savoir s’il y a concordances ou divergences. Le contrôle doit
aboutir, si nécessaire, à un retour sur l’amont pour rectifier la décision et les actions
entreprises.
L’évolution des rôles dans la firme explique en partie l’avènement du contrôle dans les
organisations.
En effet, jusqu’au premier quart du 20ème siècle, la petite entreprise est la forme d’entreprise
dominante, avec pour acteur focal l’entrepreneur individuel. Ce personnage résume à lui seul
l’entreprise, puisqu’il en détient la propriété et en assure la gestion. A cet état de choses se
substitue une nouvelle donne. La petite entreprise cède sa place à la grande. Devant l’ampleur
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Au total , dans la grande entreprise, les propriétaires se sont trouvés dans la nécessité de
décentraliser6, d’octroyer aux managers des pouvoirs qu’ils ne pouvaient assumer vu leur
grands nombre. Seule cette décentralisation était garante de l’efficacité et du dynamisme des
entreprises. Quand on délègue à autrui, il faut que l’on puisse, par « le contrôle » suivre ses
activités pour s’assurer qu’elles vont dans le bon sens.
Les activités de contrôle effectuées dans les organisations et particulièrement dans les
banques visent à s’assurer du bon déroulement des opérations conformément aux objectifs
fixés par la Direction Générale. Ces activités de contrôle sont organisées sous plusieurs
formes.
« Le contrôle interne est l’ensemble des dispositions décidées par l’Organe Délibérant et mis
en œuvre par l’Organe Exécutif et l’ensemble du personnel d’un établissement de crédit en
vue de s’assurer que ses activités sont convenablement maitrisées à tous les niveaux pour lui
permettre d’atteindre ses objectifs. Il est constitué d’un contrôle permanent de premier niveau
ou contrôle opérationnel subdivisé, s’il ya lieu, en plusieurs échelons et d’un contrôle de
deuxième niveau constitué par la fonction d’audit interne »
3
A.A. BERLE & G.C MEANS, The modern corporationand Private Property, New-York, Mac Millan, 1932.
4
J.K GALBRATH, Le nouvel état industriel,Paris, Gallimard, 1968.
5
R.MARRIS, L’entreprise capitaliste moderne, Paris, Dunod, 1971.
6
On peut consulter avec profit la travail d’analyse historique par A.D CHANDLER sur l’avènement de la grande
entreprise aux Etats-unis.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Les grandes orientations en matière de contrôle interne sont déterminées en fonction des
objectifs de la société. Ces objectifs doivent être déclinés au niveau des différentes unités de
l'entité et clairement communiquées aux collaborateurs afin que ces derniers comprennent et
adhèrent à la politique de l'organisation en matière de risques et de contrôle.
Le dispositif de contrôle interne comprend cinq composantes étroitement liées. Bien que ces
composantes soient applicables à toutes les sociétés, leur mise en œuvre peut être faite de
façon différente selon la taille et le secteur d'activité des sociétés.
❑ Une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s'appuyant sur des systèmes
d'information, sur des procédures ou modes opératoires, des outils et des pratiques
appropriés
La mise en œuvre d'un dispositif de contrôle interne doit reposer sur des principes
fondamentaux mais aussi sur :
✓ une organisation appropriée qui fournit le cadre dans lequel les activités nécessaires
à la réalisation des objectifs sont planifiées, exécutées, suivies et contrôlées ;
✓ des responsabilités et pouvoirs clairement définis qui doivent être accordés aux
personnes appropriées en fonction des objectifs de la société. Ils peuvent être
formalisés et communiqués au moyen de descriptions de tâches ou de fonctions,
d'organigrammes hiérarchiques et fonctionnels, de délégations de pouvoirs et
devraient respecter le principe de séparation des tâches ;
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L’Ordre des Experts Comptables, le contrôle interne, 1977, page 8
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
✓ une politique de gestion des ressources humaines qui devrait permettre de recruter
des personnes possédant les connaissances et compétences nécessaires à l'exercice de
leur responsabilité et à l'atteinte des objectifs actuels et futurs de la société ;
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Les activités de contrôle sont présentes partout dans l'organisation, à tout niveau et dans toute
fonction qu'il s'agisse de contrôles orientés vers la prévention ou la détection, de contrôles
manuels ou informatiques ou encore de contrôles hiérarchiques. En tout état de cause, les
activités de contrôle doivent être déterminées en fonction de la nature des objectifs auxquels
elles se rapportent et être proportionnées aux enjeux de chaque processus. Dans ce cadre, une
attention toute particulière devrait être portée aux contrôles des processus de construction et
de fonctionnement des systèmes d'information.
Comme tout système, le dispositif de contrôle interne doit faire l'objet d'une surveillance
permanente. Il s'agit de vérifier sa pertinence et son adéquation aux objectifs de la société.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribuer à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique
et méthodologique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement
d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité »
L’audit interne joue un rôle de conseil auprès de la direction générale et des directions
opérationnelles et fonctionnelles, qui s’exerce dans le cadre de normes particulièrement
exigeantes ; il contribue grandement à créer de la valeur ajoutée.(formulation des
recommandations et suivi de leur mise en œuvre)
L’audit interne contribue à l’optimisation des processus et des activités en apportant une vue
critique sur les dispositifs et les systèmes existants. Il permet d’améliorer les méthodes et les
procédures existantes.
L’audit interne prévient les fraudes en identifiant les zones de risques (celles où les dispositifs
de contrôle et de maitrise des risques sont insuffisants ou inexistants). Il analyse également
l’organisation des entités, la réalisation des activités et l’utilisation des ressources (humaines,
matérielles et financières) afin de détecter les fraudes éventuelles ou avérées.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Elle a été mise en place en janvier 1993 au sortir de la crise des années 80. Elle comprend un
organe de décision qui est le Commission Bancaire et un organe d'exécution qui est le
Secrétariat Général dont le personnel et les moyens sont fournis par la BEAC. La convention
portant création de la COBAC lui attribue 5 pouvoirs qui sont :
a- Pouvoir administratif
Les autorités monétaires nationales de chaque pays qui délivrent les agréments des
établissements et de leurs dirigeants mais après avis conforme (cf. art .8 al. 1 Annexe à la
convention portant création de la COBAC. Elle donne également son autorisation préalable
sur tous les actes essentiels de ces établissements. A titre d’exemples: fusion BGFIBAIL -
FINATRA, réorganisation du groupe BGFIBANK)
b- Pouvoir réglementaire
Elle définie le plan comptable et les procédures applicables aux établissements de crédit et les
normes prudentielles de gestion( ratios de solvabilité ,de liquidité, de division de risques, de
transformation, de couverture des immobilisations par les ressources permanentes ).Elle est
aussi habilitée à établir la liste , la teneur et les délais de transmission reportings ( le CERBER
permettant l' établissement du SYSCO, le rapport annuel du Controle Interne, rapport
LAB/LFT)
c- Pouvoir de contrôle
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Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
La COBAC procède aux contrôles sur pièces et sur place (fréquence tous les 2 ans...cf cas de
l’inspection de BGFIBANK) elle diligente les vérifications suivant planning(en général tous
les 2 ans ...) ou des missions spéciales. Le secret professionnel ne lui est pas opposable.
d- Pouvoir de sanction
Comme tout organisme juridictionnel, la COBAC dispose d’un pouvoir de sanction. Elle
sanctionne en cas de manquements constatés : sur règles de bonne conduite, équilibre
financier compromis.
✓ Avertissement,
✓ Blame,
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Suivant l’article 10, R-2001/07 les établissements de crédit doivent organiser leur
système de contrôle interne de premier niveau (autocontrôles et contrôles hiérarchiques )
de façon à se doter de dispositifs qui permettent un contrôle régulier et permanent au
niveau des unités opérationnelles pour grandir :
Suivant l’article 10, R-2001/07 les établissements de crédit doivent se doter d’un système
de contrôle de deuxième niveau ou d’audit interne. L’organisation de la fonction d’audit
interne doit permettre de vérifier, selon une périodicité adaptée :
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
« Vérifier que les opérations réalisées par l’établissement ainsi que l’organisation et les
procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur,
aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations de l’organe exécutif
»
« Vérifier que les limites fixées en matière de risques, notamment de contrepartie, de change,
de taux d’intérêt ainsi que d’autres risques de marché, sont strictement respectées »
➢ Le règlement 97-02 du CRBF (dont plusieurs articles ont été modifié et mise à jour
régulièrement par des arrêtés ministériels) ont structuré l’organisation du dispositif de
contrôle interne des établissements bancaires. Parmi les principaux points:
✓ Stricte indépendance entre les unités chargées de l’engagement des opérations et les
unités chargées de leur validation, de leur règlement et de leur contrôle (article 7)
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
En marge des textes directement liés à la problématique du contrôle interne, les accords de
Bâle et notamment BALE II viennent apporter un éclairage complémentaire au cadrage
réglementaire en matière de contrôles. En effet, l’un des objectifs du contrôle interne étant de
prévenir et de maîtriser les risques résultant de l'activité de l'entreprise, notamment les risques
d'erreurs ou de fraudes, en particulier dans les domaines comptable et financier, il y a donc
matière à avoir connaissance de grands principes de ce texte de référence.
Le ratio Mac Donough, ou ratio de solvabilité bancaire, fixe une limite à l'encours pondéré
des prêts accordés par un établissement financier en fonction de ses capitaux propres. Le
niveau d'engagement des banques est ainsi limité par leur propre solidité financière. Le nouvel
accord, Bâle II, concerne donc la réforme du ratio international de solvabilité et comporte
trois volets complémentaires et interdépendants. Par ce biais, le dispositif prudentiel Bâle II
vise à une couverture plus fine et plus complète des risques bancaires.
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D’après le nom de l’ancien président du comité de Bale, Peter Cooke.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Par rapport au ratio de solvabilité de Bâle I, Bâle II considère donc un éventail plus élargi de
risques couverts dont le risque opérationnel et donne la possibilité aux établissements
bancaires de choisir différents niveaux de calculs des exigences en fonds propres.
a) Le « SOX », ou Sarbane Oxley Act, instauré dès 2002, précise dans son article 404
en particulier, l’exigence que la Direction Générale engage sa responsabilité sur la
mise en place d’une structure de contrôle interne comptable et financier et qu’elle
évalue annuellement l’efficacité au regard d’un modèle de contrôle interne reconnu.
Notons qu’il s’agit d’une réponse à des scandales financiers qui ont agité des
entreprises américaines ; lesquelles devaient alors chercher à se prémunir et surtout à
anticiper ce type de situations.
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Il est utilisé notamment dans le cadre de la mise en place des dispositions relevant des lois
Sarbanes-Oxley ou LSF pour les entreprises assujetties respectivement aux lois américaines
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Le contrôle interne est le dispositif permanent, mis en œuvre par l’organe délibérant (le
Conseil d’administration), l’organe exécutif (la Direction Générale) et le personnel de
BGFIBANK SA, destiné à fournir l'assurance raisonnable que les activités du Groupe
BGFIBANK sont convenablement maîtrisées à tous les niveaux en vue de lui permettre
d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé.
ou françaises. Le référentiel initial appelé COSO 1 a évolué depuis 2002 vers un second
corpus dénommé COSO 2
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Il est constitué d’un contrôle permanent de premier niveau divisé en plusieurs échelons (auto
contrôle, contrôles hiérarchiques, corps de contrôleurs permanents) et d’un contrôle de
deuxième niveau constitué par la Direction de l’Audit Interne et l’Inspection Générale.
Ce sont les contrôles réalisés par les opérationnels, les responsables hiérarchiques, le
Département du contrôle Permanent et la Direction des risques.
❑ Premier niveau échelon 3 : ce sont les contrôles réalisés par les directions ou les
départements du contrôle permanent. Les contrôles permanents ont pour rôle de
garantir la sécurité, et la validité des opérations réalisées et le respect des procédures.
Le contrôle permanent s’assure aussi de la bonne maitrise des risques à savoir risques
opérationnels, risques de crédits etc.……
❑ premier niveau échelon 4 : c’est la Direction des risques (DDR) qui a en charge de
coordonner les actions du contrôle permanent et d’analyser le niveau de maitrise des
différents risques pouvant interférer avec la réalisation des objectifs de BGFIBank.
Les principales missions de la DDR sont de définir la politique et les procédures pour
la gestion des risques, de piloter le dispositif « cartographie », « base incidents »,
« indicateurs », « plans d’améliorations opérationnels ou PAO », « plans
d’améliorations stratégiques ou PAS ».
Les contrôles périodiques ou contrôles de deuxième niveau sont assurés par l’audit interne et
par l’inspection générale comprend 2 échelons.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
❑ Le système de reporting,
Le contrôle interne est l'affaire de tous, des organes délibérant et exécutif à l'ensemble des
collaborateurs du Groupe.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Ces différentes composantes ainsi que les acteurs du contrôle interne sont développées
dans la charte 11 du contrôle interne du Groupe BGFIBank disponible sur le SGD.
11
MAF 207 DG 01, version N°01 du 01/03/2006
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
doit à tous les niveaux, identifier minutieusement les risques et prendre adéquates afin de
les limiter.
Le Groupe BGFIBANK s’est doté depuis le 1er Janvier 2009 d’une Direction Du Ris que
inspirée des normes Bâle II en cohérence avec sa politique de croissance à l’international
fondée sur l’excellence et la pérennité des activités. La maitrise des risques s’inscrit
comme l’un des piliers des quatre lignes directrices du Groupe au cœur du projet CAP
2015.
✓ Intervenir en tant que partie prenante dans la résolution d’incidents majeurs ou sur
des projets à caractère transversal multi métiers ayant trait aux risques opérationnels.
Par une méthodologie propre au Groupe BGFIBank, le projet SGR (système de gestion
du risque) a été déployé durant toute l’année 2009 en mettant l’accent sur des aspects et
objets propres à la gestion des risques.
Dans cette démarche, nous pouvons noter les points importants suivants :
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
❑ La hiérarchisation des risques par famille a été faite. Il en ressort les familles de
risques de Bale, ainsi que les dix risques à suivre au sens de l’organisation interne de
BGFIBank (juridique, informatique, crédit, commercial, fraude, sécurité et logistique,
environnemental, comptable, financier et ressources humaines). Une évaluation de ces
risques permet de notifier de façon permanente à la Direction Générale le niveau de
maitrise des risques à l’échelle du Groupe.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Il existe un système de contrôle interne propre au Groupe, applicable dans chaque entité
agrégé de quelques spécificités. Ainsi, après l’exposé dans le chapitre précédent du système
de Groupe d’une façon générale, nous verrons dans celui-ci le système de contrôle à l’agence
Océan. Et nous présentons les cas de contrôles effectués à Océan.
Située entre la zone industrielle et le centre ville, l’agence Océan est la deuxième
agence du réseau de BGFIBank Gabon, avec près de 2300 clients en 2010 et un
PNB(produit net bancaire) qui dépasse les 5 milliards de XAF. Selon la segmentation
propre au réseau de BGFIBank, elle appartient au réseau des grandes Agences.
L’agence Océan est organisée en deux grands départements :
Le département Back Office est divisé en deux services : le Service Administratif et le
Service Gestion de guichet.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Ces deux départements sont supervisés par le Directeur d’Agence, assisté par une
Assistante de Direction et d’une chargée d’accueil. Voir organigramme (Annexe 1)
Le Directeur d’Agence joue un rôle de manager des équipes, c’est à lui de valider ou non
certaines décisions que doivent prendre ses chargés de relation clientèle. En somme, il
veille au quotidien à la bonne prestation de ses équipes, corolaire de la crédibilité de
l’agence.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Autocontrôles Contrôles
hiérarchiques Contrôles
faits du Directeur
Faits par les chefs de d’agence
par les opérationnels services et chefs de
départements
L’autocontrôle, fait par l’opérationnel (contrôle de premier niveau 1 er échelon) : voir les
procédures.
Les contrôles hiérarchiques, contrôle de premier niveau 2ème échelon faits par les
chefs de service et le chef de département du back-office.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Suivant la nouvelle organisation de BGFIBank, les contrôles dans les agences relèvent de
la responsabilité de chaque agence. Le Groupe étant entrain de s’étendre, il est plus
judicieux que les contrôles soient effectués par les agents chargés des différentes
opérations dans ces agences. C’est ainsi que les contrôles sont faits par l’agent qui
s’occupe de l’opération, puis les chefs de services et chefs de département et enfin par le
directeur d’agence.
Le contrôle périodique, fait par la Direction de l’audit interne. Chaque année une
mission d’audit est effectuée à l’agence Océan dans le cadre du programme annuel des
missions 2010 de la Direction de l’audit interne.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Compte tenu de l’exhaustivité des contrôles effectués en agence et dans un souci de bien
cerner les contrôles choisis, nous avons opté de présenter uniquement 4 types de
contrôles: les caisses, les ouvertures de comptes et le compte SAD (somme à
disposition).
a) Les caisses
La caisse a constitué et constitue de nos jours le point central des opérations bancaires,
puisque plusieurs opérations s’effectuent par retraits ou encaissements d’espèces. Les
contrôleurs sont invités à contrôler en permanence les opérations de caisse.
Pour des raisons de sécurité, le contrôleur doit vérifier que le principe d’encaisse
minimum est respecté. Il doit aussi s’assurer que les caisses secondaires contiennent le
strict nécessaire pour les opérations de la journée. Dans notre étude nous prenons
essentiellement le cas des contrôles inopinés.
Le contrôleur (chef de guichets) procède à un contrôle inopiné d’une caisse qui a été
programmée pour le contrôle ; pour cela il procède au comptage des fonds billets par
billets et pièces par pièces.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Le caissier doit répondre dans les 24 heures à la demande d’explication, il doit joindre
sa réponse au deuxième exemplaire de la demande d’explication et remet le tout au
chef de service.
Le contrôle des ouvertures de comptes permet aux contrôleurs de vérifier que toute
rentrée en relation est conforme à la stratégie commerciale de la banque. Elle doit se
faire dans le strict respect des principales diligences en matière de lutte contre le
blanchiment des capitaux et contre le financement du terrorisme.
Vérifier que toute rentrée en relation a été autorisée par le Directeur d’agence et
vérifier que le dossier d’entrée en relation a été crée …
Vérifier que convention d’ouverture de compte a été datée et signé par le client et le
gestionnaire et qu’elle porte bien la mention « lu et approuvé » rédigé par le client.
Vérifier que les doubles de convention d’ouverture de compte ont été remis au client et
ne sont pas classés dans le dossier
Vérifier que le dossier du client comporte tous les documents juridiques et administratifs
(Fiche d’entré en relation, fiche KYC 12 (Annexe 7) correspondant au statut juridique du
client, pièces d’identité, Photos et signatures sur le carton de signature)
Vérifier que tous les dossiers des ouvertures de comptes sont enregistrés dans un
chrono ou dans un fichier Excel
Vérifier que les pièces d’identité classées dans les dossiers sont valides et ne sont pas
expirés (carte de séjour, passeport etc..) et vérifier que pour la procuration, les noms des
12
Know Your Customer, fiche de connaissance du client
34
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Vérifier que les CRC et les Directeurs d’agence tiennent et consultent des personnes
liées aux talibans (disponibles sur le SGD)
Vérifier que l’ensemble des dossiers d’entrée en relation sont classés dans les dossiers
commerciaux détenus par les CRC sont correctement archivés.
La masse des écritures saisies dans les comptes sensibles ( comptes de liaison , comptes
fournisseurs, virement émis, virements reçus, comptes d’anomalie, comptes de
régularisation ou comptes de passage) nécessitent de la part de tous les acteurs du
contrôle une maitrise totale de techniques de contrôle ( analyses des comptes, recherche
des support ou justificatifs des écritures, Vérification de la réalité des écritures
comptables dans les comptes appropriés ,pointages réguliers afin d’y déceler des suspens
qui devront être régularisés immédiatement).
Vérifier que le compte est lettré automatiquement ou fait l’objet d’un lettrage
manuel
13
Opérations à régulariser
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Vérifier que chaque écriture de retrait au débit ou paiement en faveur des clients
est précédée d’abord d’une écriture correspondante enregistré au crédit du
compte SAD avec les mêmes références .
Vérifier que les écritures en suspens au crédit du compte SAD de plus de trois
mois ont fait l’objet des lettres de relance ou de demande de retour en faveur du
donneur d’ordre.
Vérifier que le compte Somme à disposition ne présente pas de solde anormal (les
soldes des comptes sommes à disposition doivent être créditeurs ou nuls).
Vérifier que les suspens décelés dans les comptes sommes à disposition ont fait
l’objet d’une demande de régularisation
Dans la phase réalisation d’une mission d’audit en agence, un certain nombre de tests
sont effectués pour vérifier l’efficacité du dispositif de contrôle. Ces tests portent sur
plusieurs aspects de l’agence auditée. Le tableau suivant nous permet de voir quelques
contrôles et tests qui sont sur certaines opérations bancaires.
Dans le cadre de la mission d’audit interne de l’agence océan en 2010, les contrôles ont
porté sur les rubriques suivantes :
36
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
37
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Le contrôle des opérations dans les établissements de crédit est régi par une
réglementation bien structuré. Dans la sous-régoin, et donc au Gabon, C’est la COBAC,
doté de pouvoirs, qui est chargé de réguler l’activité bancaire à l’aide de plusieurs de ses
lois et règlements(R-2001/07, R-2005/01 etc.). Sur le plan international, nous avons par
le règlement CRBF14 90-08 relatif au contrôle interne dans les établissements de crédits.
Il existe également plusieurs dispositions en matière de contrôle bancaire, regroupé sous
le vocable de « best practices », telles que les recommandations de Bale II ou le COSO 15.
14
Comité de la Réglementation Bancaire et Financière
15
Comittee of Sponsoring Organizations
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Pour trouver des solutions adéquates à un problème, il est important de commencer par
l’analyser afin d’identifier les besoins qui sous-tendent ce problème. Ce chapitre a pour
but d’exposer la méthode utilisée pour le diagnostic du système de contrôle (section 1), la
présentation et l’analyse des résultats (section 2) et la formulation des suggestions
(section 3).
Pour mener une étude, il convient de décrire les sources d’informations utilisées, la
manière d’aboutir aux résultats et leur interprétation.
Les agents utilisent le registre des réclamations pour enregistrer toutes les réclamations
que les clients viennent formulées au niveau de l’agence Océan. Nous précisons que le
traitement des réclamations est centralisé au service réclamations et suivies avec la
collaboration de l’agence. Ce registre permet d’avoir toutes les informations nécessaires
41
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
1.2 Le questionnaire
Notre analyse va consister à faire une comparaison entre le niveau des réclamations et
des incidents avant et après la réorganisation. Si le niveau est plus élevé après la
réorganisation, cela signifie que le système actuel présente des insuffisances. Dans le cas
contraire, les contrôles favorisent un bon déroulement des opérations. Le système est
donc efficace. Concernant le questionnaire notre jugement sera fonction du pourcentage
obtenu sur un point donné.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Dépassement d'encaisse 17 1O
Retraits 3 8
Forçage tardif 18 23
Versements 10 21
Total 48 52
Nous constatons une augmentation des incidents après la réorganisation. Cette hausse
révèle une réduction de la qualité des prestations à l’agence et donc du nouveau système
de contrôle. Il se traduit par une augmentation d’erreurs dans le dénouement des
opérations. Cependant, nous notons que l’échantillon et la période ne sont pas
43
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Avant la Après la
réorganisation réorganisation
Opérations 45 67
Autres16 41 34
Total 86 101
Nous notons également une hausse des réclamations se rapportant aux opérations.
Ce qui corrobore le constat fait à partir du cahier d’incidents, le niveau d’erreurs
sur les opérations est passé 86 à 101 soit une progression de 17%.
16
Réclamations concernant les engagements, la monétique, la DIF, la logistique, produits et services bancaires
44
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Question 1 : quelle est l’idée • 50% trouvent que le système est 50% ne trouvent pas que le
que vous avez du dispositif efficace, dispositif est efficace. Or le niveau
de contrôle des opérations de satisfaction exigé au sein du
mis en place à l’agence • 40% pensent qu’il est perfectible, Groupe est de 85%. Cela signifie
Océan ? que ce système doit être changé ou
• 10% le trouvent insuffisant. améliorer.
45
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Par analogie à certaines Directions telles que la Direction des Opérations ou celle de la
logistique, des achats et de la sécurité, le contrôleur permanent de l’agence Océan sera
hiérarchiquement rattaché au Directeur d’agence.
Ses principales missions, ses responsabilités opérationnelles ainsi que ses activités et
principales taches sont indiquées dans le tableau ci-après :
Missions
− Assurer les contrôles permanents de 1er niveau, 2 ème échelon au sens du R-
2001/07
Responsabilités opérationnelles
Il a pour rôle de garantir :
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
dire que mener déjà une étude sur la portée du nouveau système de contrôle en agence
peut être qualifié de précoce. Mais l’avis des collaborateurs de l’agence Océan nous
donne déjà une appréciation qui mérite d’être prise en compte. Car leur jugement
découle de leurs impressions dans l’exercice de ces contrôles.
Au niveau du contrôle des opérations, nous avons relevé des écueils aussi bien d’ordre
matériel qu’humain. En effet, l’enregistrement des réclamations, des incidents et des
impayés se fait manuellement. Ce qui rend ces données difficilement exploitables, alors
que les statistiques sur ces éléments peuvent permettre d’apprécier l’efficacité de leur
travail. Il en est de même s’agissant des compétences nécessaires pour mieux effectuer
leurs contrôles. Enfin, il est nécessaire de mettre en œuvre une liste de contrôles faits
pour chaque agent.
Lors d’une mission d’audit en agence, les contrôles sont faits sur la base d’un programme
de travail indiquant l’ensemble des tests à effectuer sur les différentes activités de
l’agence. Nous l’avons illustré dans le chapitre 2 de la première partie. S’agissant des
opérations de banques effectuées au back office, et notamment les opérations de caisse, il
ressort que les auditeurs internes ont du mal à effectuer leurs tests de façon efficace. Cela
est dû à un important volume de transactions à contrôler. Le choix de l’échantillon se fait
toujours sur la base de la norme AFNOR 17. Ce qui ne permet pas de toujours détecter
certaines anomalies. Nous avons relevé le cas d’un chèque invalide (durée supérieur à un
an et huit jours) qui a été payé à l’agence océan, mais l’audit n’a pas détecté cette
anomalie lors de sa mission. Il existe bien d’autres situations de cette nature qui ne
peuvent pas être détectées par l’audit interne du fait d’effectuer les tests sur un
échantillon. La solution que nous proposons est l’automatisation des contrôles de second
niveau afin d’effectuer les tests sur l’ensemble des transactions effectuées sur une
période donnée. C’est dans cette optique que le Groupe BGFIBank s’inscrit dans le projet
MEGA18
17
Association française de normalisation
18
Projet d’automatisation du dispositif de contrôle
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Suite à la formulation des solutions envisageables par rapport au système de contrôle des
opérations en agence, il convient de tester la validité de ces propositions sur le terrain.
Pour ce faire, nous en expliquons la démarche méthodologique (section 1) et la
présentation et interprétation des résultats (section 2).
Nous avons élaboré un questionnaire que nous avons soumis aux collaborateurs en charge
des opérations dans l’agence océan. Notre questionnaire a été administré en version
papier avec les questions fermées. Ce mode d’administration facilite la réponse des
questionnés.
49
LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
L’intérêt de ce mode de collecte d’informations est qu’il est simple, direct et permet
d’atteindre le plus grand nombre de personnes. De plus,l’interlocuteur est assez détendu.
L’inconvénient réside dans le laxisme des questionnés qui se matérialise par le faible
taux de réponses et la confusion qui peut se manifester dans l’esprit de ces lorsqu’ils ne
perçoivent pas bien le but du questionnaire.
Il nous a fallu constituer une certaine documentation interne et externe de nature à nous
orienter dans notre étude. A la Direction de l’audit interne, nous avons pu consulter les
rapports de mission de l’agence Océan de 2010, la charte du contrôle interne du Groupe
BGFIBank, la charte de l’audit interne et plusieurs procédures, instructions et modes
opératoires en rapport avec les opérations bancaires disponibles sur le SGD. Les
documents externes, quant à eux, sont constitués d’ouvrages, revues spécialisés, articles
de presse, articles sur internet. Ils nous ont édifiés sur le contrôle interne d’une banque,
des opérations bancaires et de la gestion des risques.
Dans notre démarche, nous avons eu des entretiens avec des collaborateurs de l’agence
Océan. Notamment le Directeur d’agence, le chef de Département du Back office et les
chefs de service Guichet et Tri . Ces derniers nous ont apportés leur point de vue sur la
manière dont s’effectuent actuellement les contrôles en agence. Nous avons également
obtenu des explications sur le fonctionnement des opérations (retraits et versements
d’espèces, opérations sur chèques, le change manuel etc.) et les différents contrôles qui
sont effectués.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
L’avantage de cette méthode réside dans le fait qu’elle permet le filtrage des informations
collectées précédemment, d’une part ; et d’autre part, elle permet aux questionnés d’aller
au fond de leurs pensées, toute chose qui leur a été impossible de faire en répondant
simplement au questionnaire.
Ici il s’agit de déterminer quelles sont les recommandations pour lesquelles les
collaborateurs sont favorables.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Nombre Pourcentage
Problèmes Solutions proposées d’avis
%
favorables
2- L’expansion du
groupe impose la Maintenir le système
responsabilisation des d’autocontrôle fait par les
8 40%
collaborateurs en opérationnels et les
agence dans les contrôles hiérarchiques.
activités de contrôles.
TOTAL 20 100%
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
TOTAL 20 100%
2.2 Interprétation
2.2.1 Le système de contrôle en agence
Au regard des statistiques obtenues sur les tests effectués au moyen d’un questionnaire, il
ressort que 60% des questionnés sont favorables pour un système de contrôle dans lequel
un contrôleur permanent est affecté à l’agence Océan. Ce résultat s’accorde avec celui
révélé par le diagnostic que effectué. Comparativement à la période de 5 mois qui a
précédé la réorganisation des contrôles dans les agences, nous avons noté une hausse des
irrégularités, sur les cinq mois suivants, au niveau des opérations effectuées à l’agence
Océan. Le nombre d’incidents est passé de 45 à 52 soit une hausse de 13,46%. Quant
aux réclamations, le nombre passe de 86 à 101, soit une hausse de 17%. Ce qui signifie
que la proposition de créer un poste de contrôleur permanent à l’agence Océan est
plausible.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
La vérification de la validité sur le terrain, des solutions que nous avons proposées,
révèle que les collaborateurs ont un besoin réel d’améliorations dans l’exercice des
contrôles. En effet, 40% des collaborateurs souhaitent renforcer leurs compétence en
matière de contrôle, 35% sollicitent les moyens matériels adéquats afin d’assurer la
bonne exécution des opérations et 25% estiment qu’une liste de contrôles doit être
élaborée pour chaque collaborateur concerné .
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Pour vérifier la validité de nos suggestions sur le terrain, nous avons procédé à une
enquête à travers un questionnaire (Annexe 2). Sur un échantillon de 23 collaborateurs de
l’agence Océan, nous avons recueilli des réponses. Après dépouillement, il ressort que :
− 60% des questionnés sont favorables pour un système de contrôle dans lequel un
contrôleur permanent est affecté à l’agence Océan ;
− Quant aux actions d’amélioration sur les contrôles, tous les types d’améliorations
sont pris en compte par les collaborateurs : le renforcement des compétences en
matière de contrôle (40% des questionnés), le besoin des moyens matériels
adéquats (35%) et l’élaboration d’une liste de contrôles pour chaque collaborateur
concerné (25%)
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Conclusion Générale
Au terme de notre étude, nous pouvons retenir que dans les agences de BGFIBank Gabon, et
particulièrement l’agence Océan, les contrôleurs permanents n’y effectuent plus leurs
interventions. Par contre, les contrôleurs permanents sont affectés dans certaines directions et
départements. C’est le cas de la Direction des Opérations. A l’agence Océan, le système
appliqué est l’auto contrôle faits par les opérationnels et les contrôles hiérarchiques faits par
les chefs de service et chef de département. Il ya aussi une mission d’audit annuel.
D’après notre enquête, l’efficacité du contrôle de premier niveau, appliqué à l’Agence Océan
est moyenne car 50% des collaborateurs interrogés pensent qu’il est efficace contre 40% qui
le trouvent perfectible et les 10% affirment qu’il est insuffisant. Face à cette situation, nous
avons vérifié quelle était, parmi nos propositions, celle qui suscite l’adhésion de la majorité.
Ainsi entre nos deux suggestions à savoir maintenir l’organisation actuelle des contrôles et
affecter un contrôleur permanent à l’Agence Océan, 60% des collaborateurs sont favorables
pour l’affectation d’un contrôleur permanent à l’agence Océan contre 40% pour le maintien
du système de contrôle actuel. Nous notons que dans les deux cas, un renforcement des
compétences des agents en matière de contrôle et une meilleure organisation des contrôles
sont nécessaires pour assurer le bon déroulement des contrôles des opérations bancaires à
l’agence Océan.
Toutefois, nous reconnaissons qu’il est encore trop tôt pour mener une telle évaluation. De
plus, cette étude aurait pu être étendue à l’ensemble des agences de BGFIBank Gabon de
façon à pouvoir en juger l’efficacité de manière globale. Ce qui pourrait constituer pour le
management un paramètre sur la décision à prendre concernant ce mode d’organisation des
contrôles en agences.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Durant ce stage, nous avons effectivement exécuté des taches se rapportant proprement à la
fonction d’audit, et également celles relatives au fonctionnement courant d’une entité de la
banque.
Nous pouvons citer, d’une part, la participation à quatre missions d’audit dans divers
domaines : la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la
gestion de patrimoine de BGFIBank Gabon, les moyens de paiement nationaux et
internationaux et les ressources humaines. Ce qui nous a permis de comprendre réellement les
trois phases de la conduite d’une mission d’audit, partant de la préparation, à la réalisation et à
la clôture de la mission.
Aussi, sur le plan humain cette immersion a renforcé notre rigueur au travail, la ponctualité.
Nous avons appris à nous insérer dans le milieu professionnel.
Ce stage a parfaitement répondu à mes attentes. Mieux encore, nous dirions qu’il nous a
apporté plus que ce nous espérions pour la simple raison que nous continuons ce stage jusqu’à
présent. C’est vraiment une expérience intéressante et exaltante.
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Bibliographie
❑ Ouvrages généraux
− Desmicht.F(2007), « Pratique de l’activité bancaire »,2eme édition,Dunod,p.27-30
❑ Documents internes
❑ Sites internet
− www.beac.int_cobac.html
− www.bis.org/publ/bcbsa.htm
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Annexes
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
Remerciements ................................................................................... 2
Introduction générale ......................................................................... 4
RESUME ............................................................................................ 7
CONTEXTE DE LA DIRECTION .................................................... 8
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LE CONTROLE DES OPERATIONS BANCAIRES EN AGENCE: CAS DE L’AGENCE OCEAN
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