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Abstract
Jean-Claude Beacco : Les savoirs linguistiques « ordinaires » en didactique des langues : des idiotismes
This article bears upon the necessity, as regards foreign language learning and teaching, to identify and characterise ordinary
(as opposed to academic) knowledge, a specific and important component of learning /teaching situations and contexts. In this
respect, idiomatic expressions, which come under grammar and /or lexicon and /or discourse, may be considered as a specific
type of ordinary knowledge, on account of their diversity and of the cross-linguistic perceptions and representations associated.
Contrastive bilingual inventories of idiomatic expressions, on an extensive and structured basis, are suggested. Not only they
are useful for learning /teaching at advanced levels, but they also contribute to an understanding of the morphosyntactic image
of the foreign language, such as it is perceived by the non-native learners, as a part of of a wider body of representations.
Beacco Jean-Claude. Les savoirs linguistiques « ordinaires » en didactique des langues : des idiotismes. In: Langue française,
n°131, 2001. Grammaires d'enseignants et grammaires d'apprenants de langue étrangère. pp. 89-105;
doi : https://doi.org/10.3406/lfr.2001.1038
https://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_2001_num_131_1_1038
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du fait de son ancrage universitaire récent. Cette institutionnalisation a
produit une certaine forme de décantation relativement aux fonctions de cette
discipline et au statut des connaissances qu'elle produit. Une telle évolution
n'a évidemment pas été sans influencer les connaissances produites, car elle
a rendu plus perceptible la distinction entre des savoirs académiques ou
savants, produits au sein d'équipes de recherche labellisées, épistémologi-
quement contrôlables et des savoirs d'intervention, constitués autour de la
mise en œuvre stratégique de certaines de ces connaissances savantes dans
des conditions concrètes : les « terrains » de la classe, de l'institution éducative
ou des politiques linguistiques éducatives.
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analyses de « brouillons » intermédiaires pour la production écrite,
questionnaires en langue maternelle sur le choix des langues, les locuteurs de la
langue étrangère choisie ou les formes de l'enseignement, entretiens ou
enquêtes d'allure ethnographique, récits de vie (d'enseignants, par exemple),
centrés ou non sur les langues, préfaces de manuels de langues, formes ico-
niques de représentation des régularités morpho-syntaxiques, programmes
officiels d'enseignement, discours de presse sur les langues et la politique des
langues...
1. Voir, par exemple : Quelles langues apprendre en Suisse pendant la scolarité obligatoire ? Rapport d'un
groupe d'experts mandaté par la Commission Formation générale pour élaborer un « Concept
général pour l'enseignement des langues », Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'Instruction
publique, Berne (15 juillet 1998) ou : A National Language Plan for South Africa, Final Report, Language
Plan Task Group, Clarkes Books, Pretoria (1996).
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Cette diversité serait probablement plus grande si l'on prenait en compte
les relations entre les communautés de didacticiens des langues : entre
didactiques de langues différentes dans un même espace national, entre
communautés de chercheurs en didactique de la même langue d'un pays à l'autre,
entre didactique d'une langue comme langue première ou comme langue
étrangère, entre didactiques de langues différentes au niveau international...
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de l'identité partagée constitutive d'une communauté politique, idéologie
« économique », par laquelle on prétend limiter les coûts de la pluralité des
langues et assurer la libre circulation des personnes et des marchandises par
l'emploi d'une langue commune, qui se trouve cependant être souvent une
langue d'empire...
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sera souvent brut. Il prendra notamment la forme d'un jugement
d'appartenance communautaire : "Jamais, dira le sujet, quelqu'un de mon groupe ne
dira cela." Et, sollicité d'expliquer, il en sera souvent incapable » (1989, p. 54).
La possibilité de construire une connaissance scientifique des langues et du
langage repose sur cette capacité du sujet parlant à évaluer de la sorte
certaines données de cette langue. Cette connaissance pré-scientifique peut
trouver à s'exprimer, de manière plus articulée, au moyen du métalexique d'usage
ou ordinaire de cette langue : celui-ci est potentiellement constitué des unités
lexicales, dont on aura établi l'origine non savante, qui permettent de dire la
langue même à laquelle ils appartiennent. C'est de lui que la linguistique
cherche à se déprendre même si : «... le plus souvent, l'intrication entre
terminologie et langue d'usage est telle que le linguiste se trouve pris au piège
dont il voulait décrire le fonctionnement » (Culioli 1968, p. 108). On
considérera que ce savoir métalinguistique, fondé sur le lexique d'usage, doit être
caractérisé, car il n'est pas dépourvu de toute pertinence dans le domaine de
la didactique dans la mesure où il peut être sollicité par enseignants et
apprenants, dans la langue première et /ou dans la langue cible.
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être « considérés comme des expressions naturelles [...] désignant ou se
référant à des phénomènes langagiers ou fonctionnant au niveau de la métacom-
munication [...]. [Elle] s'entend comme une pratique sociale qui d'une part,
traite des phénomènes du langage, mais qui, en même temps, utilise ce
traitement dans des buts sociaux » (Brekle 1989, pp. 39-40). Les lieux privilégiés
de l'étude de cette « pensée linguistique ordinaire » sont surtout constitués
par des objets ethnologiques comme l'usage magique de la langue, les mythes
de création du langage...
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3. Savoirs métalinguistiques ordinaires et grammaires
pédagogiques : le cas des idiotismes
Nous ne nous interrogerons donc pas ici sur les effets, pour l'appropriation
d'une langue, des activités fondées sur des descriptions de la langue-cible
dans l'enseignement/apprentissage. Nous souhaiterions proposer des
éléments de caractérisation de la « compétence descriptive » des enseignants,
telle qu'ils la mobilisent dans l'interaction didactique, constituée d'échanges
impromptus, dans lesquels ils sont amenés à donner des « explications d'un
phénomène langagier ». Celle-ci se manifeste aussi dans les activités de
systématisation métalinguistique (ou à composante métalinguistique), comme les
« exercices de grammaire » ou la transmission d'informations sur les
régularités formelles et discursives à acquérir et à propos des activités des
apprenants, telles qu'ils peuvent être amenés à les verbaliser. Elle peut enfin se
déposer, de manière plus facile à observer, dans certaines grammaires,
entendues comme ouvrages de référence pour la description de la langue cible.
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qui traversent les oppositions précédentes. Ces amalgames, plus ou moins
stabilisés, même s'ils sont constitués de préjugés, stéréotypes ou jugements
idéologiques (pour reprendre les termes mêmes de H. Besse, 1984, p. 109), n'en
constituent pas moins des savoirs actifs, en ce qu'ils peuvent être sollicités
pour établir une communication efficace ou du moins se situant à une
distance proximale assurant, au moins, de bonnes conditions de réception.
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- amélioration des modes de transmission des descriptions savantes
impliquées dans l'enseignement par un meilleur des formes de manuélisation
(lisibilité interne des discours expositifs, des représentations iconiques utilisées
pour figurer les régularités langagières...) ;
- adaptation de la terminologie grammaticale de la langue cible à la
terminologie utilisée pour décrire la langue première des apprenants (par ex. :
homogénéisation des dénominations des catégories équivalentes d'une
langue à l'autre : passé simple en français et passato remoto en italien) ;
- création de catégorisations communes aux langues en contact ou, plus
radicalement, de catégorisations qui prennent en compte la diversité des langues,
dans une perspective « interlinguistique » (Béguelin, de Pietro et Nàf 1999) ;
- activités pédagogiques de systématisation (formelle, discursive,...)
effectuées essentiellement en relation avec des productions « fautives » des
apprenants, considérées comme caractéristiques des états de l'évolution de
leur interlangue ;
- prise en compte des représentations grammaticales des apprenants, telles
qu'elles se manifestent dans leurs « commentaires » métalinguistiques, qui
sont probablement structurés par leur culture grammaticale, ou dans leurs
productions.
Cette dernière forme d'ajustement peut se caractériser par le fait qu'elle est
susceptible de donner naissance à création de nouvelles formes de «
descriptions grammaticales », fondées sur la plasticité des savoirs non savants et sur
leur caractère partagé (entre enseignants et apprenants de même langue
première) mais sans doute divergentes d'avec les descriptions scientifiques/
linguistiques. Nous nommerons pédagogiques ces descriptions des régularités
de la langue cible (quelle qu'en soit la nature, du plan discursif à celui de la
combinatoire de niveau infra-syntagmatique) utilisées ou produites par les
enseignants dans le contexte même de l'enseignement. Il nous a déjà été
donné d'attirer l'attention sur ces descriptions (Beacco 1997) procédant d'une
volonté d'adaptation à une culture éducative spécifique : nous avons indiqué
qu'elles étaient observables dans certaines grammaires d'usage scolaire et
universitaire produites par des auteurs ayant une expérience de l'enseignement
d'une langue étrangère donnée à des locuteurs de la même langue maternelle
qu'eux, c'est-à-dire partageant avec ceux-ci certaines des représentations
métalinguistiques constitutives de la culture grammaticale.
Cette spécification par un adjectif aussi convoité que pédagogique (garant
d'on ne sait quelle efficacité) semble pouvoir se justifier si l'on est en mesure
d'établir que ces descriptions ne se confondent ni avec celles ayant pour
origine la linguistique comme discipline académique, ni avec les formes
divulguées de celles-ci par les « grammaires » d'usage, qui relèvent d'un discours
encyclopédique consensuel et moyen, à cadrage théorique présenté comme
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non problématique. Si ces formes de description, peu orthodoxes au regard
des canons académiques, se révélaient stables pour deux langues mises au
contact ou pour la même langue enseignée en tant que langue étrangère, par
les éléments linguistiques sur lesquelles elles portent et /ou par les
descriptions élaborées pour rendre ces phénomènes plus traduisibles dans la culture
des apprenants, elles pourraient être considérées comme une forme de savoir
situé, au bout de la chaîne de diffusion des savoirs linguistiques savants, au
contact des savoirs ordinaires des enseignants et des apprenants. C'est ce
positionnement dans la topologie des savoirs métalinguistiques qui lui
assurerait son caractère original et qui pourrait justifier des recherches plus
systématiques : celles-ci devraient permettre de mettre au jour ces descriptions
non savantes mais adaptées aux représentations métalinguistiques communes
à des groupes d'apprenants partageant la même culture éducative.
5. Par exemple : Ansalone M. R. et Félix P. (1997) : Ifrancesismi in italiano, Liguori Editore, Naples.
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cible décrite : gallicismes, anglicismes, hispanismes.... Celles-ci se présentent sous
forme d'annexé (généralement en fin d'ouvrage) ; elles sont dépourvues de
commentaires autres qu'introductifs ; on y répertorie, sous forme de liste
alphabétique, des mots isolés, des syntagmes ou des énoncés de la langue
cible, accompagnés d'une traduction dans la langue de l'apprenant. On se
propose de sonder ces inventaires pour caractériser, en première
approximation, ce qu'ils peuvent révéler de la compétence « non savante » des
enseignants à décrire la langue cible pour des apprenants qu'ils connaissent, en ce
sens qu'ils sont en mesure de s'adapter à leurs compétences langagières en
cours de constitution : on fera l'hypothèse que les idiotismes ont bien partie
liée avec la didactique des langues en ce qu'ils ne sont pas à appréhender
comme une forme de description pédagogique des langues. Nous fonderons
nos observations sur deux ouvrages :
- la Grammatica francese del XX secolo de Luciano Bosisio (citée dans sa
quatrième édition, précédée d'une préface datée de 1947, réédition datée de 1967,
Edizioni scholastiche Mondadori ; Appendice 2a : Alcuni idiotismi piu comuni,
pp. 211-15 6 ; désormais LB ; environ 450 entrées, classement à partir de
l'italien ; par exemple : è roba scarto : c'est de la pacotille (p. 214)
- la Nuova grammatica teorico pratica délia lingua francese, de Ferdinando Bassi
(1970, Edizioni Canova, Treviso,) : section : Gallicismes, désormais FB, elle
comporte une introduction (p. 480) et répertorie environ 80 termes (pp. 461-
70), classement à partir du français avec un mot vedette ; par exemple :
Langue, s ; f. (lingua) jeter sa langue aux chiens : rinunziare a indovinare una cosa ;
avoir la langue bien pendue : aver lo scilinguagnolo sciolto (p. 466)
3.2.1. Intuitions
6. Dans cette grammaire, cette annexe est suivie d'une liste de proverbes, non classés donc parmi les
idiotismes.
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constituer des « idiotismes propres à la langue française, dits gallicismes »
(d'après FB 460).
Cependant, on peut admettre que sont à l'œuvre, dans ces relevés, des
intuitions descriptives nées de la pratique de l'enseignement. Il est probable
que cette lecture est biaisée par les connaissances linguistiques acquises
depuis. Mais on note que tout élément linguistique n'est pas acceptable dans
ces listes et qu'un filtrage, même composite, semble intervenir. On soulignera
ainsi le fait que, dans LB, l'essentiel des entrées est constitué par des syn-
tagmes verbaux (pagar le spese, 214 ; mordere il freno, 215 ; perder d'occhio, 215),
comme si les enseignants de langue étaient particulièrement sensibles à la
fonction organisatrice du verbe, créateur d'espaces syntaxiques, par la
maîtrise desquels passe l'appropriation d'une langue inconnue, alors que la
description traditionnelle standard tend à accorder la prééminence au substantif,
plus plein ontologiquement et assumant des fonctions distinctes.
Dans le même ordre d'idées, les descriptions des gallicismes accordent une
attention particulière à certaines formes de quantification, lexicalement
discordantes d'une langue à l'autre, qui ne sont pas sans rappeler la fonction
Magnum de I. Mel'cuk (1993) : guardar pel sottile /regarder de trop près (LB 214) ;
essere carissimo/être hors de prix (LB 214) ; a gonfie vele/ à pleines voiles (LB 211) ;
de plus belle/più forte, più prima (FB 461) ; parler haut/parlare ad alta voce
(LB 465)... Enfin, semble particulièrement identifiée, même si le nombre
d'occurrences est faible, la catégorie des fonctions discursives, en tant qu'elles
reçoivent des actualisations conventionnelles partagées dans une
communauté de communication donnée : les expressions figurant dans ces annexes,
qui sont données aux premières ou secondes personnes (et non sous forme de
verbe à l'infinitif), relèvent de cette catégorie : je m'y connais/те ne intendo
(FB 463) ; jamais de la vie/mai e poi mai (FB 465) ; fate pure/à votre aise (LB 211) ;
avete indivinato/vous y êtes (LB 213 et FB 470) ; dite su/dites donc (à interpréter
comme : racontez donc ; alors raconte, LB 214).
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Sous réserve d'inventaire, il apparaît que ces recensements de gallicismes,
tout désordonnés qu'ils sont, peuvent laisser transparaître des classifications,
certes informées par des concepts linguistiques récents, mais comme latentes
dans ces relevés où elles sont facilement mises en évidence : ces relevés sont
homogènes, pourrait-on dire, à la sous-catégorisation près.
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mesure où il n'existe pas d'équivalent dans l'autre langue : je vais quitter
Florence/sto per lasciare Firenze (FB 461), il vient de sortir /è uscito da poco (FB 469).
En ce sens, les locutions et ces autres phénomènes constituent des idiotismes,
à savoir des spécificités, dont le degré est variable, soit au sein de la langue
cible soit entre les deux langues. En effet, ce mot, construit sur la racine
grecque idio, réfère à un trait spécifique d'un individu, à un caractère propre à
quelqu'un. Et idioma qui en est tiré désigne une particularité de style (une sorte
de parler individuel, un idiolecte, irions-nous jusqu'à dire). Notons au passage
le fait assez significatif que c'est la parole (prononciation, habitudes lexicales...)
qui semble constituer la caractéristique identitaire la plus forte de la personne.
Idiome, passé du grec au latin puis au français, désigne une langue particulière
à une région et a fini par prendre une valeur hyperonymique, désignant les
langues et d'autres variétés linguistiques de statut sociolinguistique inférieur
(dialecte, parler, patois...). Idiotisme désigne une forme, une locution propre non
plus à un individu mais à une langue, impossible à traduire dans une autre langue
même de structure analogue 7. On remarquera que « impossible à traduire » doit
sans doute s'interpréter comme « impossible à traduire par un signe
linguistique équivalent», puisqu'une périphrase descriptive ou définitionnelle est
toujours possible pour expliciter une signification : on est renvoyé ici à
l'idéologie du « mot propre » comme désignation exacte, et donc non substituable
par d'autres signes, du réfèrent.
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valides pour des catégories constituées d'éléments non déductibles et relevant
de domaines fermés. Ces sortes d'inventaires dessineraient ainsi une image
lexico-morpho-syntaxique de « l'identité » d'une langue telle qu'elle est
perçue par des allophones, laquelle peut être à l'origine d'autres
représentations de celles-ci : facilité d'apprentissage, qualités esthétiques, aptitude à dire
la modernité...
Les répertoires de gallicismes sont probablement issus d'une expérience
contrastive ancrée dans la pratique de la traduction de textes écrits. Cette
connaissance non objectivée des interlangues des apprenants, qui se déploie
ailleurs dans ces grammaires pédagogiques, constitue comme une théorie
ordinaire de l'acquisition, qu'il conviendrait de rapporter aux études menées
dans le cadre des caractérisations scientifiquement contrôlées des formes de
l'acquisition langagière. Quoi qu'il en soit, il semble légitime de faire
l'hypothèse que, si des enseignements explicitement « grammaticaux » se trouvaient
avoir une quelconque fonction dans une situation éducative donnée, ils
pourraient sans doute acquérir une lisibilité accrue à condition que l'on tienne
compte des représentations de nature métalinguistique des apprenants et des
enseignants, telles qu'on les entrevoit à travers ces relevés d'idiotismes. Il
semble néanmoins clair que l'enseignement des langues continue à alimenter
la recherche linguistique, en ce qu'il met en évidence des points aveugles de
la description, difficultés de systématisation auxquels se heurtent les
apprenants et qui ne sont pas catégorisées dans les descriptions savantes.
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