Année académique 2020 – 2021

La classe inversée et les TICE

Vincenzo MAROTTA

2e CAP
 Sommaire

Contenu
1. Introduction........................................................................................................... 3

2. Partie théorique.....................................................................................................3

2.1. Les origines de la classe inversée..................................................................3

2.2. Les principes de la classe inversée................................................................3

2.3. Les plateformes de travail collaboratif............................................................4

2.4. Les différents outils et ressources numériques...............................................4

3. Présentation de deux applications........................................................................5

3.1. Première application : Wooclap......................................................................5

3.2. Deuxième application : Google Classroom.....................................................6

4. Synthèse............................................................................................................... 7

5. Conclusion personnelle.........................................................................................8

6. Bibliographie......................................................................................................... 9

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 1. Introduction

Dans ce travail, j’aborderai d’abord deux grands points théoriques basés sur trois
sources : la classe inversée et l’espace de travail numérique. Ensuite, je présenterai
également deux applications que j’ai eues l’occasion soit de tester dans mes cours
(Wooclap), soit de voir mes collègues l’utiliser (Google Classroom), en expliquant
leur fonctionnement global et en présentant les avantages et inconvénients de celles-
ci. Enfin, je conclurai sur base des apports précédents.

2. Partie théorique

2.1. Les origines de la classe inversée

Le concept de classe inversée a été initié aux Etats-Unis par un professeur de
physique (Erik Masur) dans les années 1990 pour répondre à la demande de ses
étudiants.

En 2007, grâce à deux enseignants de chimie américains, le terme « flipped

classrooms » apparaît.

2.2. Les principes de la classe inversée

Le principe est le suivant : utiliser le temps de classe pour interagir et travailler
ensemble plutôt que de le passer à un cours magistral.

Il s’agit davantage d’une philosophie que d’une méthode. En effet, il n’y a pas de
méthode proprement dite puisque l’enseignant choisit ses ressources en fonction de
ses élèves et de ses objectifs.

Le but principal est de se centrer sur les élèves et leurs besoins individuels en leur
proposant la théorie à apprendre chez eux sous forme de documents écrits, de
vidéos afin d’avoir plus de temps en classe pour pratiquer et répondre à leurs
questions.

Ce fonctionnement permettrait d’individualiser l’apprentissage étant donné que

l’élève peut prendre autant de temps dont il a besoin sur la théorie.

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Selon plusieurs chercheurs, dont notamment Dufour, cette méthode favoriserait le
travail entre pairs, le tutorat et développerait l’autonomie vu que l’apprenant choisirait
de s’engager dans son apprentissage. Toutefois, les recherches menées sur les
gains de la classe inversée pour les élèves apportent des résultats mitigés : les
élèves plus faibles face à l’enseignement traditionnel augmenteraient leurs
performances tandis que ce n’est pas avéré pour ceux performants dans ce type
d’enseignement.

2.3. Les plateformes de travail collaboratif

C’est « un espace de travail virtuel dans lequel divers outils sont centralisés et
permettent la gestion globale d’un projet par un groupe d’individus »
(Enseignement.be).

On les appelle aussi : espace numérique de travail, environnement numérique de

travail, bureau virtuel, cartable en ligne.

Cela permet, via un accès simple et sécurisé, une amélioration de la communication,

l’organisation et l’apprentissage au sein d’une école, selon le site Enseignement.be.

Généralement, on y retrouve trois grandes parties : les réalisations de l’apprenant,

les ressources et un espace de communication.

2.4. Les différents outils et ressources numériques

Il faut prévoir un accès à un ordinateur et à Internet ou une clé USB/DVD. On peut
aussi utiliser, bien sûr, les cours et manuels qui ne nécessitent aucune technologie.

Le premier outil est la capsule vidéo. Elle demande à l’enseignant beaucoup de

temps, le matériel adéquat, la connaissance de certains logiciels. Elle rend, pour
l’élève, les savoirs accessibles à tout instant.

Le deuxième outil est l’espace numérique de travail (ENT) ou plateforme

d’apprentissage qui permet une mutualisation des ressources, des échanges et une
entraide via les forums. Dans ce cas, l’enseignant devra développer d’autres
compétences comme gérer un agenda, informer, questionner.

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 3. Présentation de deux applications

3.1. Première application : Wooclap

Il s’agit d’une application en ligne, ne nécessitant aucun téléchargement, qui permet
de créer des questionnaires et d’y répondre grâce à son smartphone. Cette
application est gratuite pour les enseignants à condition d’être vigilant lors de
l’inscription (il ne faut pas se tromper avec la version test).

Il permet de créer des questions de différentes formes : questions à choix multiples,

appariement, questions ouvertes, textes à trous, hiérarchisation…

L’enseignant peut choisir de laisser l’accès aux questionnaires à domicile (« à son

rythme) ou uniquement en classe (« vote »). On peut également garder une trace
des réponses et des résultats des élèves en version PDF ou Excel.

Les avantages de cette application sont :

 Une utilisation efficace du smartphone en classe et à domicile.

 Une animation ludique pour aborder une matière en insérant des diapositives
entre les questions.
 Une utilisation facilitée via des liens qui peuvent s’intégrer à n’importe quelle
plateforme.
 Le niveau de maîtrise des points de matière rapidement identifiable grâce aux
statistiques de chaque question.

Les inconvénients sont :

 La difficulté d’adapter la formulation des questions par rapport aux

propositions de l’application.
 Un temps de préparation augmenté.
 Il faut veiller à paramétrer convenablement chaque questionnaire.
 Il faut impérativement un accès Internet.

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 3.2. Deuxième application : Google Classroom
Il s’agit d’une classe virtuelle sous la forme d’une application gratuite, créée par
Google, à télécharger gratuitement sur son smartphone, mais utilisable en ligne sur
l’ordinateur.

Elle permet de créer des devoirs (qui peuvent être complétés sur smartphone), des
questionnaires (via GoogleForms), des documents collaboratifs, d’insérer de la
documentation.

Elle contient aussi un espace d’échanges et un agenda qui se crée automatiquement

pour les rappels des devoirs ou que l’on peut créer manuellement (par exemple,
« Apporter ses chaussures de sécurité »).

Les avantages sont :

 Une communication facilitée et directe entre l’enseignant et les apprenants ou

entre apprenants.
 Un accès aisé aux ressources nécessaires à l’apprenant.
 Un feedback individualisé via les commentaires dans les corrections.
 Une utilisation possible entièrement sur smartphone.
 Une vue globale et individuelle des résultats des élèves.
 Une attribution des devoirs à la classe ou seulement à certains élèves
(dépassement, remédiation).

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Les inconvénients sont :

 Elle requiert obligatoirement une adresse « gmail ».

 Une difficulté à garder une séparation entre vie privée et vie professionnelle.
 Un travail supplémentaire pour organiser les apprentissages à long terme.
 La gestion de la multitude de fonctionnalités.
 La présence de certains bugs dans l’envoi des notifications.
 Un temps de prise en main qui peut être plus long pour les élèves qui n’ont
pas l’habitude de ce genre d’application.

4. Synthèse

La classe inversée propose un principe d’enseignement différent du « traditionnel »

en permettant aux apprenants de voir la théorie chez eux, à leur rythme et en
privilégiant les interactions en classe pour pratiquer ou améliorer la compréhension.

Ce principe est également facilité, à l’heure actuelle, par la diversité des outils
numériques disponibles même si cela requiert au minimum un accès à un ordinateur
et une connexion Internet.

Les deux outils présentés (Wooclap et Classroom) sont des exemples, parmi tant
d’autres, qui permettent de créer un espace numérique de travail, favorisant les
échanges collaboratifs et la différenciation.

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 5. Conclusion personnelle

La classe inversée est un principe très intéressant, surtout à l’heure actuelle, avec la
crise sanitaire qui demandent de rentabiliser efficacement le peu de temps en
présentiel que nous avons.

Néanmoins, cela demande une refonte totale de mes cours et donc, un temps
encore plus grand passé à la préparation et à la gestion des outils numériques,
domaine dans lequel je suis le moins à l’aise. Je sais qu’il ne s’agit pas de tout
changer radicalement, du jour au lendemain, mais que la classe inversée soit une
plus-value.

D’un point de vue enseignant, il apparait que cette méthode et que les outils
numériques permettent, selon moi, d’être à l’écoute des élèves et de leurs besoins et
ce, quelle que soit la discipline. En effet, dans mes cours théoriques, je pourrais
fonctionner en utilisant ces procédés : les élèves prendraient connaissance de la
théorie chez eux, sur base de schémas, vidéos que je montre en classe d’habitude.
Ensuite, ils pourraient répondre à un questionnaire qui leur permettrait de s’auto-
évaluer et qui m’aiderait à cibler les points à retravailler.

Le gain pour les élèves est aussi intéressant : ils voient la matière à leur rythme et
pourront soit m’interpeller directement en privé pour les timides, soit en parler avec
les autres de la classe.

Il faudra également être vigilant aux élèves moins autonomes pour ne pas les perdre.

Je conclurai en disant que c’est vraiment intéressant et réalisable, mais en le testant

d’abord avec une classe.

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6. Bibliographie

 Classe inversée. Présentation. Mis en ligne en 2021, consulté le 18 février

2021. URL : https://www.classeinversee.com/presentation/

 Nono Tchatouo, Louis-Pascal et Baque Nathalie. Innovations pédagogiques :

pédagogie de la classe inversée. Mis en ligne le 30 avril 2017, consulté le 18
février 2021. URL : https://www.innovation-pedagogique.fr/article1999.html

 Fédération Wallonie-Bruxelles (Enseignement.be). Les plateformes de travail

collaboratif. Consulté le 18 février 2021. URL :
http://www.enseignement.be/index.php?page=27843&navi=4363

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