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I- Définition des termes :

1. Rhéobase : L'intensité minimale de courant électrique nécessaire pour stimuler un


neurone ou une fibre musculaire pendant une durée infinie.

2. Chronaxie : Le temps minimal nécessaire pour stimuler un neurone ou une fibre


musculaire avec un courant électrique deux fois supérieur à l'intensité de la rhéobase.

3. Neurone : Une cellule nerveuse fondamentale du système nerveux, responsable de la


transmission et du traitement des informations dans le cerveau et le système nerveux.

4. Soma : Aussi appelé "corps cellulaire", il s'agit de la partie principale du neurone qui
contient le noyau et d'autres organites cellulaires.

II- Potentiel de repos :

Le potentiel de repos est le niveau électrique constant d'un neurone ou d'une cellule
excitable lorsqu'il n'est pas actif. En général, il est maintenu autour de -70 millivolts à
l'intérieur de la cellule par rapport à l'extérieur. Il est dû à la différence de concentration
des ions à travers la membrane cellulaire et à l'activité de pompes ioniques.

Pour mettre en évidence le potentiel de repos, on peut utiliser une micro-électrode pour
enregistrer le potentiel électrique à l'intérieur d'un neurone ou d'une cellule musculaire
lorsqu'il n'est pas stimulé. Cette mesure révèle le niveau de polarisation électrique au
repos.

III- Tétanos parfait et tétanos imparfait :

Le tétanos parfait et le tétanos imparfait sont des types de contractions musculaires qui
se produisent lors d'une stimulation répétitive soutenue.

- Tétanos parfait : C'est une contraction musculaire continue et soutenue provoquée par
une stimulation répétitive à une fréquence élevée, de sorte que les contractions
individuelles se fusionnent en une seule contraction lisse sans relaxation entre les
stimuli.

- Tétanos imparfait : C'est une contraction musculaire soutenue, mais avec une
relaxation partielle entre les stimuli. Les contractions individuelles ne se fusionnent pas
complètement, et il reste une légère relaxation entre les contractions successives.

La différence entre les deux dépend de la fréquence de stimulation et de la capacité du


muscle à se relâcher complètement entre les stimulations.

IV- Modèle du neurone de l'écrevisse comme récepteur d'étirement :

Le modèle du neurone de l'écrevisse comme récepteur d'étirement est une approche


expérimentale utilisée pour étudier les propriétés sensorielles du neurone d'élongation
de l'écrevisse, également appelé neurone de Pacinien. Ce neurone détecte et répond aux
changements rapides d'étirement ou de compression dans l'exosquelette de l'écrevisse.

Le neurone de Pacinien est sensible aux déformations mécaniques, ce qui en fait un


excellent modèle pour étudier les mécanismes de transduction sensorielle et la manière
dont les neurones détectent les stimuli mécaniques et les transforment en signaux
électriques transmissibles au système nerveux central.

Ce modèle a été largement étudié pour comprendre les mécanismes de sensibilité


tactile et de perception de

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