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Groupe 5

Liste des membres du groupe

1- NDASDEGAÏ Jeanne (Chef de groupe)


2- MAIMOUNATOU BOUBA Yasmine
3- BOUKAMI HASSANA Parfait
4- TERTEBA Fidèle
5- DIAM MOSSON Elise
6- CHARIFA Bassoro
7- AVETISSA SAFIA DIAMANT Laure
8- EFFA’A JUNIOR Fred
9- BAHDE Clizon
10- AKONO MENKADA LOÏC JASON
11- DIRBETINI Luc
12- ALI MOUSSA Banna
13- HADIDJA
14- AGUY KAMY Michaël
15- NDJIANA MEMTI Ismaël
16- KALSINBE BOUFINE CHAUDRIN Buxin
17- BREY BOUBA Christian

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GROUPE 5

Plan du travail

QUESTION 1 : Définition et exemples des concepts suivant

QUESTION 2 : les lois de la thermodynamique qui s’applique à la biologie

QUESTION 3 : Mutations et conséquences sur la transmission de l’information génétique

QUESTION 4 : Fonction biochimique de la cellule acineuse pancréatique et de ses

organites cellulaires.

QUESTION 5 : Les différentes liaisons entre les molécules du vivant

QUESTION 6 : structures des protéines, leurs rôles et leurs formes

QUESTION 7 : Mise en évidence des grands groupes chimique

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QUESTION 1 : Définitions et exemples des concepts suivants

 Cellule acaryote : est une cellule dépourvue de noyau, d’organites et de métabolisme (Ex :
cellule sanguine ou hématie, virus).
 Être autotrophe : organisme capable d’élaborer sa propre substance nutritive à partir des
minéraux (Ex : les végétaux chlorophylliens) ;
 Hétérotrophe : qui utilise pour se nourrir les matières organiques constituant ou ayant
constituées d’autre organisme (Ex : tous les animaux sont hétérotrophes) ;
 Organotrophes : ce sont des organismes qui obtiennent leurs énergies en dégradant des
composés organiques obtenue à partir d’autre organisme. Ils utilisent généralement la respiration
cellulaire pour libérer l’énergie contenues dans ces composés. (Ex : bactéries lactiques, animaux,
humain)
 Lithotrophes : ce sont des organismes qui tirent leurs énergies métaboliques de la réduction ou
de l’oxydation des composés minéraux inorganiques (Ex : bactéries et archées).

QUESTION 2 : les lois de la thermodynamique qui s’applique à la biologie


La thermodynamique est l’étude de l’énergie et du transfert d’énergie dans la matière physique. Un
système est un ensemble constituer de la matière et de son environnement pertinent. Il existe deux types
de système : les systèmes ouverts sont des systèmes dans lequel l’énergie et la matière peuvent être
transférer entre le système et son environnement ; les systèmes fermés sont des systèmes qui peuvent
transférer de l’énergie, mais pas de la matière à son environnement. Les organismes biologiques sont
des systèmes ouverts. En effet, ils échangent l’énergie entre eux et leurs environnements. Tout comme
en physique, ces échanges d’énergies sont soumis aux lois de la physique : la thermodynamique.
 La première loi de la thermodynamique : loi de conservation d’énergie
Enoncé : « Au cours d‘une transformation l’énergie n’est ni créée ni détruite : elle peut être convertis
d’une forme a une autre (travail, chaleur), mais la quantité d’énergie total reste invariable ».
La première loi de la thermodynamique traite de la quantité totale d’énergie dans l’univers. Elle
indique que cette quantité totale d’énergie est constante. En d’autres termes il a eu et y aura toujours la
même quantité d’énergie dans l’univers. Selon la thermodynamique, l’énergie existant sous différentes

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formes peut être transférer d’un endroit à un autre, peut être transformée en différentes formes, mais ne
peut être ni crée ni détruite
Exemple : les plantes convertir l’énergie solaire en énergie chimique stocker dans les molécules
organiques ; l’énergie chimique stocker dans les molécules organiques telles que les sucres et les
graisses sont transformées par une série de réaction chimiques en énergie utilisable (les molécules
d’ATP).
 La deuxième loi de la thermodynamique
Enoncé : « Toute transformation d’un système thermodynamique s’effectue avec augmentation de
l’entropie globale incluant l’entropie du système et du milieu extérieur. On dit alors qu’il y’a création
d’entropie »
Les taches principales d’une cellule vivante, à savoir l’obtention, la transformation et l’utilisation de
l’énergie peuvent sembler simples. La Thermodynamique explique pourquoi ces taches sont plus
difficiles qu’ils ne paraissent. En effet, dans chaque transfert d’énergie, une certaine quantité d’énergie
est perdue sous une forme inutilisable. Dans la plupart des cas il s’agit d’énergie thermique. D’un point
de vue thermodynamique, les scientifiques définissent l’énergie thermique comme l’énergie qui se
transfère d’un système à un autre sans effectuer de travaille. Au sens strict, aucun transfert d’énergie
n’est totalement efficace, car une partie est perdue sous forme inutilisable (énergie thermique). On
appelle entropie la mesure du caractère aléatoire ou désordonné d’un système. Plus un système perd
d’énergie moins il est ordonné et plus il est aléatoire. Une entropie élevée signifie un désordre important
et une faible énergie. Ainsi, tout transfert ou transformation augmente l’entropie de l’environnement
Exemple : au cours des réactions métaboliques cellulaire, une partie de l’énergie est perdue sous
forme d’énergie thermique. Ce processus augmente l’entropie de l’environnement.
 La troisième loi de la thermodynamique
Enoncé : « A la température de 0 kelvin, l’entropie de tout corps pur, parfaitement cristallisé dans sa
forme stable, est nulle ». Elle ne s’applique pas en biologie.

QUESTION 3 : Mutations et conséquences sur la transmission de l’information génétique


Une mutation est une modification rare, accidentelle ou provoquée de la séquence nucléotidique de
l’ADN dans le génome. On distingue plusieurs types de mutation :
I- Mutations géniques
Elle est dite génique lorsqu’elle touche un ou plusieurs nucléotides d’un même gène.

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1- Mutations par substitution


 Mutations faux sens
Cette mutation génique se traduit par le remplacement d’un nucléotide par un autre. Cette
modification entraine le plus souvent une modification de l’acide aminé. Cela peut avoir une
répercussion sur la fonction de la protéine produite par le gène. Lorsqu’il y’a substitution d’une base
purique à une autre base purique (ou d’une base pyrimidique a une autre base pyrimidique) on parle de
mutation de transition. Au contraire, une mutation de traversions est une mutation causée par la
substitution d’une base purique par une base pyrimidique (et vis versa).
 Mutations non-sens
Le changement d’un nucléotide provoque le remplacement d’un codon spécifiant un acide aminé par
un codon-stop. Cela entraine la production d’une protéine tronquer.
 Mutations silencieuses
Ce sont des mutations qui ne modifie pas la séquence d’une protéine, à cause de la redondance du
code génétique. Mais, cette mutation peut avoir de grave conséquence sur le phénotype. En effet, le
changement d’un seul nucléotide peut changer le site donneur d’épissage sans pour autant changer la
séquence d’acide aminé. L’exon n’étant pas reconnue par le site d’épissage car elle a muté, il y’aura
délétion entière d’un exon de la séquence de la protéine
2- Insertions et délétions
Les insertions et les délétions sont des mutations décalantes. Une addition ou une suppression de
nucléotide non multiple de 3 provoqueras un changement dans le cas de la lecture du code génétique.

II- Mutations chromosomiques

Les mutations chromosomiques affectent le nombre ou la structure des chromosomes

1- Les réarrangements chromosomiques

Les réarrangements sont des mutations qui changent la structure des chromosomes individuels.

Il en existe quatre types :

• Les duplications

Dans une duplication chromosomique, une partie d’un chromosome existe en double.

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Figure 2 : Duplication en tandem

- Lorsque la région dupliquée est adjacente au segment d’origine, on parle de duplication en


tandem.
- Si le segment dupliqué se trouve à une certaine distance du segment original, on parle d’une
duplication déplacée.
- Une duplication peut se trouver dans la même orientation que la séquence d’origine ou dans
l’orientation inverse (duplication inverse).
 Les délétions chromosomiques

Les délétions correspondent à la perte d’un segment de chromosome. Une grande délétion est
facile à déceler parce que le chromosome est raccourci de façon visible.

Figure 3 : Délétion d’un segment


chromosomique

 Les inversions chromosomiques


Dans une inversion, un fragment de chromosome est mis en sens inverse (rotation de 180°).
- Des inversions qui ne comprennent pas le centromère sont des inversions paracentriques.
- Des inversions qui englobent le centromère sont des inversions péricentriques.

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Figure 4 : En haut : Inversion paracentriques


En bas : inversion péricentriques

• Les translocations
Une translocation consiste en un déplacement de matériel génétique entre 2 chromosomes non
homologues.

- Dans une translocation non réciproque, du matériel génétique se déplace d’un chromosome à
un autre sans que l’échange ne soit réciproque.
- Dans une translocation réciproque, il se produit un double échange de segments entre
chromosomes non homologues.

Figure 5 : Translocation réciproque

Dans une translocation Robertsonienne, les bras longs de deux chromosomes acrocentriques se
retrouvent joints à un centromère commun, créant un chromosome métacentrique avec deux bras longs
et un autre chromosome avec deux bras courts.

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Figure 6 : Translocation Robertsonienne

2- L’aneuploïdies

On parle d’aneuploïdie lorsque le nombre de chromosomes est modifié, un ou plusieurs


chromosomes sont ajoutés ou manquants. Elle peut apparaître de différentes façons :

- Un chromosome peut être perdu à la mitose ou à la méiose, si son centromère est manquant ; le
chromosome ne migre pas vers l’un des pôles de la cellule
- Le petit chromosome généré par une translocation Robertsonienne peut être perdu

- La non disjonction (non séparation de chromosomes ou de chromatides sœurs) à la méiose ou à


la mitose produit des gamètes ou des cellules qui contiennent un chromosome surnuméraire et d’autres
auxquels il manque un chromosome.

Figure 7 : Non-disjonction des chromosomes en méiose

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Il existe plusieurs types d’aneuploïdie :

• La nullisomie : perte d’une paire de chromosomes homologues (2n–2).

• La monosomie : perte d’un seul chromosome (2n-1).

• La trisomie : gain d’un chromosome (2n+1).

• La tétrasomie : gain de deux chromosomes homologues (2n+2)

• La double trisomie : un exemplaire supplémentaire de deux chromosomes différents (2n+1+1).


• La double monosomie : deux chromosomes non homologues de moins (2n-1-1).

• La double tétrasomie : gain de deux paires de chromosomes homologues (2n+2+2).

▪ L’aneuploïdie chez l’être humain

- Aneuploïdie des chromosomes sexuels : C’est la forme la plus courante d’aneuploïdie


rencontrée chez l’homme. Elle est plus tolérée que l’aneuploïdie d’autosomes. Exemples : syndromes de
Turner (45, X) et de Klinefelter (47, XXY).
- Aneuploïdies autosomiques : La plupart des aneuploïdes autosomiques avortent spontanément,
à l’exception d’aneuploïdes pour certains des petits autosomes. L’aneuploïdie autosomique la plus
répandue chez l’homme est la trisomie 21 (syndrome de Down).

Figure 8 : Caryotype d’un individu atteint de


trisomie 21
A part les trisomiques 21, peu d’aneuploïdes humains naissent vivants : la trisomie 18

(Syndrome d’Edwards), la trisomie 13 (syndrome de Patau), la trisomie 8 (plus rare).

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3- La polyploïdie (euploïdie)

La polyploïdie désigne un nombre de chromosomes supérieur à 2 lots. Les polyploïdes peuvent


être triploïdes (3n), tétraploïdes (4n), pentaploïdes (5n) et davantage.
- Chez les plantes : La polyploïdie est courante chez les plantes. L’augmentation du nombre de
chromosomes chez les polyploïdes est souvent accompagnée de l’augmentation de la taille des cellules,
et nombreux d’entre eux sont physiquement plus grands que les diploïdes. Les éleveurs et les
agriculteurs ont exploité cet effet pour produire des plantes avec des feuilles, des fleurs, des fruits et des
graines de plus grande taille.
Exemple 1 : les bananes diploïdes de type sauvage (2n=22) ont des graines qui sont dures et
immangeables, mais les bananes triploïdes (3n=33) sont stériles et ne produisent pas de graines – ce sont
les bananes vendues dans le commerce.

Exemple 2 : on a créé des pastèques triploïdes dépourvues de graines qui sont à présent largement
commercialisées.

- Chez l’homme et les animaux : Très peu de bébés humains polyploïdes ont été signalés, et la
plupart sont morts quelques jours après la naissance. La polyploïdie – généralement la triploïdie – est
observée chez quelque 10% des fœtus humains avortés spontanément. La polyploïdie est moins
répandue chez les animaux, mais on la rencontre chez certains invertébrés, chez les poissons, les
grenouilles et les lézards. Un mammifère polyploïde (un rat d’Argentine) a été signalé.
La polyploïdie comprend deux catégories : l’autopolyploïdie et l’allopolyploïdie :

• L’autopolyploïdie

L’autopolyploïdie correspond à la multiplication de la garniture chromosomique d’une même


espèce. Les cas suivants sont possibles :

- La non-disjonction de tous les chromosomes à la mitose chez un embryon (2n) double le nombre
de chromosomes et produit un autotétraploïde (4n).
- Un autotriploïde (3n) peut se former quand une non disjonction à la méiose produit un gamète
diploïde qui fusionne avec un gamète haploïde normal
- Des triploïdes peuvent aussi être produits par un croisement entre un autotétraploïde qui produit
des gamètes 2n et un diploïde qui produit des gamètes 1n.

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Exemples de plantes autopolypoïdes : pomme de terre (4n), banane (3n), cacahuète (4n), patate
douce (6n).

• L’allopolyploïdie

L’allopolyploïdie résulte de la multiplication des garnitures chromosomiques de deux espèces


différentes.
Exemples de plantes allopolyploïdes : Tabac (4n), blé (6n), canne à sucre (8n), fraise (8n).

III- Mutations dynamiques

Ces mutations évoluent d’une génération à une autre, elles correspondent à des répétitions
importantes de certains triplet au niveau de l’ADN (CAG et GGG). Elles sont rencontrées dans certaines
maladies génétiques (syndrome de l’x fragile, dystrophie myotonique de Steinert, maladie de
Huntington.

IV- Mutation somatique ou germinale

On parle de mutation germinale lorsque la mutation porte sur l’ADN des cellules souches d’un
gamète. Ce type de mutation survient lors de la formation des gamètes d’un des parents (ovule ou
spermatozoïde). Les mutations somatiques ne touchent pas les cellules destinées à la reproduction, elles
ne sont donc jamais héréditaires :

- Les mutations post-zygotiques : sont des mutations qui apparaissent dans l’œuf après sa
fécondation. Elles sont rares et s’exprime de façon mosaïque chez l’individus concerné.

CONSÉQUENCES DES MUTATIONS

Les mutations peuvent avoir plus ou moins de conséquence phénotypique (certaines d’entre elle
peuvent avoir des conséquences grave, conduisant à des maladies génétiques. Les mutations peuvent
être neutres, bénéfiques ou nuisibles. Si une mutation est neutre elle n’a pas d’impact notable ; la
modification du génotype n’entraine pas de changement dans le phénotype. Les mutations nuisibles
comme celle qui provoque l’anémie falciforme ou les mutations associer au cancer, entrainent des
changements nuisibles dans la cellule ou dans l‘organisme. Les mutations peuvent également être
bénéfique, comme les mutations des allèles qui assurent le brassage génétique.

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QUESTION 4 : Fonction biochimique de la cellule acineuse pancréatique et de ses organites


cellulaires.

La cellule acineuse pancréatique est une cellule eucaryote spécialisée dans la sécrétion de
proenzymes inactives, les zymogènes. Cette cellule appartient à un tissu spécialisé qui exerce sa
fonction spécifique au sein d’un organe, le pancréas. Toutes les cellules d’un tissu sont physiquement et
fonctionnellement liées les unes aux autres. Leurs fonctionnement est coordonné par voie nerveuse et/ou
humorale.

I- Fonction biochimique de la cellule acineuse pancréatique

La fonction exocrine du pancréas est supportée par les cellules d’acineuses. C’est la partie la plus
importante car il sécrète le suc pancréatique.

 Les secrétions pancréatiques


o Le suc pancréatique

Le suc pancréatique est un liquide (qui est secrété a environ 1.5l /jr) qui contient des électrolytes
(cation en concentration proche du plasma et des anions) et des substances organique (enzymes).

o Les enzymes pancréatiques

Elles sont de nature diverse et participe à la digestion des aliments. Les principales sont :

- Les enzymes protéolytiques : trypsinogènes, chymotrypsinogène, pro-élastase, pro-


carboxypeptidase A et B ;
- Les enzymes lipolytiques : lipase, pro-phospholipase A1-A2, estérases non spécifiques ;
- Une enzyme amylolytique (métabolismes de l’amylase) : l’alpha-amylase ;
- Des enzymes nucléasique : désoxyribonucléase et ribonucléase.

Les sécrétions exocrines du pancréas ont deux grandes fonctions :

- Elles neutralisent l’acidité gastrique par production du suc pancréatique alcalin


- Elles produisent des enzymes majeures de la digestion des aliments, protéases, lipases, amylases
et des nucléases.

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II- Les organites de la cellule acineuse pancréatique

En coupe, la cellule acineuse pancréatique se présente sous forme trapézoïdale ; elle possède :
 Un gros noyau en position basale et une très forte compartimentation liée à l’existence d’un
réseau membranaire,
 Le réticulum endoplasmique : qui se développe à partir de la membrane nucléaire externe. Ce
réticulum est recouvert de très nombreux ribosomes (réticulum endoplasmique rugueux, RER) qui
sont le siège d’une importante synthèse protéique. Le réticulum non recouvert de ribosomes
(réticulum endoplasmique lisse) est le siège de la synthèse des lipides. Ces deux réticulums semblent
en continuité. Les ribosomes accrochés au RER transloquent les chaînes polypeptidiques qu’ils
synthétisent dans la lumière du réticulum où elles passent par une maturation qui se poursuit dans les
dictyosomes avant d’être excrétées, dirigées vers des organites ou inclus dans la membrane plasmique.
 Les ribosomes libres : synthétisent les protéines hyaloplasmiques.
 Les membranes qui délimitent les compartiments cellulaires et la membrane plasmique sont
constituées d’une bicouche lipidique dans laquelle les protéines diffusent latéralement. Ces membranes
ont les propriétés d’une mosaïque fluide dont les composants se déplacent avec plus ou moins de
liberté les uns par rapport aux autres.
 L’appareil de Golgi : spécialisé dans la distribution des différentes vésicules dans les
différentes régions de la cellule.
 Les mitochondries : dans la mitochondrie les nutriments (oses, acides aminés, acides gras)
l’eau, le dioxygène et les ions sont dégradés pour produire l’ATP.
 Les granules de zymogènes : ce sont de petites vésicules contenant les enzymes digestives.

QUESTION 5 : Les différentes liaisons entre les molécules du vivant

Les molécules du vivant sont les glucides, les lipides, les protides, les acides nucléique, les
vitamines. Entre ces molécules il existe plusieurs liaisons. En effet, les liaisons chimiques sont dues aux
propriétés des atomes. Le nuage électronique autour des noyaux tend à acquérir de l’énergie. Une liaison
chimique est donc une forme d’énergie qui retient les atomes entre eux pour former des molécules
1- La liaison covalente
La liaison covalente est une liaison dans lequel les atomes mettent en commun des électrons de leurs
couches électronique externe. Ils forment alors un nuage électronique qui englobe les deux atomes.

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Chaque atome possède une capacité de liaison c’est-à-dire qu’il doit former un certain nombre de liaison
covalente pour compléter son dernier niveau d’énergie.
Elles peuvent être de deux types :
- Liaison covalente non polaire : elles relisent deux atomes dont l’attirance des électrons est
également repartie.
- Liaison covalente polaire : elles relisent deux atomes dont l’attirance des électrons est
inégalement répartie.

2- Liaison ionique
Dans les liaisons ioniques ce sont des ions qui interagissent. Les atomes ont cédé où capter un ou
plusieurs électrons. On a alors interaction électromagnétique entre les ions de charge de signe opposé. Il
y’a oxydation lorsque l’atome perd des électrons (pour former un cation) et réduction lorsqu’il en
gagne (pour former un anion). En raison de leurs charges opposées les cations et les anions s’attirent
l’un de l’autre : c’est la liaison ionique.

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3- Liaison d’hydrogène
La liaison d’hydrogène se forme lorsqu’un atome d’hydrogène déjà liés par covalence subit
l’attraction d’un autre atome.

4- Liaison ion-dipôle
C’est une interaction entre un ion et une molécule polaire. Elle est présente dans les solutions
ioniques où interagissent avec des molécules polaires du solvant.

5- Liaison de van der Waals


Ce sont des interactions faibles entre des molécules non polaires ou partiellement polaire. Elles
comprennent les forces de London (force de dispersion) et les interaction dipôle-dipôle.

QUESTION 6 : structures des protéines, leurs rôles et leurs formes

Les protéines sont des macromolécules biologiques complexe, composée de monomère d’acide aminés,
qui peut avoir une grande variété de forme et de fonction.

I- Structures des protéines

Les protéines adoptent 4 structures :

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1- Structure primaire

La structure primaire d’une protéine est la séquence d’acides aminés reliés dans une chaine
polypeptidique. Les acides aminés sont maintenus en place par des liaisons peptidiques.

Exemple : l’insuline possède deux chaine polypeptidique A et B relié entre elle par des ponts disulfures.
La chaine A est la glycine et la chaine B est l’asparagine. La séquence de ces chaines est unique à l’insuline.

2- Structures secondaires

Les structures secondaires sont constituées par les formes d’hélices alpha et de feuillet bêta prise par une
chaine polypeptidique. La structure secondaire est maintenue en place par des liaison d’hydrogène.

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3- Structure tertiaire

La structure tertiaire est le motif selon lequel les hélices alpha et les feuillets bêta se replient, ce qui donne au
polypeptide une forme tridimensionnelle. Elles sont maintenues en places par des liaison covalentes et non
covalentes.

4- Structure quaternaire

La structure quaternaire d’une protéine est constituée de plusieurs polypeptides replis dans leurs structure
tertiaire et lis. Elle est maintenue en place par différent liaison covalente et non covalente.

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II- Rôles des protéines

Elles jouent plusieurs rôles :

- Rôles structuraux : les protéines participent au renouvellement des tissus musculaires, des phanères
(les cheveux, les ongles, les poils), la matrice osseuse et la peau. Elles entrent également dans la
composition de la membrane cellulaire ;
- Elles participent a de nombreux processus physiologique : elles sont des enzymes, l’hémoglobine, les
hormones, les récepteurs et les immunoglobulines (anticorps) ;

III- Formes des protéines

Les formes des protéines peuvent varier en fonction de leurs structures tridimensionnelles, allant de
globulaire à fibreuses. Certaines protéines peuvent adopter des formes particulières, telles que des hélices,
des boucles ou des feuillets plissés, en fonction de leur séquence d’acide aminés et de leurs interactions.

QUESTION 7 : Mise en évidence des grands groupes chimique

Les groupes chimiques sont des molécules qui constitue le vivant. Ce sont les glucides, les lipides, les
protides, les acides nucléique et les vitamines. La mise en évidence de ces groupes se fait par des tests.

1- Mise en évidence des glucides

Les glucides sont des hydrates de carbone de formule Cn(H2O)n. ils sont composés de carbone,
d’hydrogène et d’oxygène. Les glucides donnent un précipité rouge brique avec la liqueur de Fehling. Par
ailleurs l’eau iodée colore l’amidon en bleu violacé et les glycogènes en brun acajou.

2- Mise en évidence des lipides

Les lipides sont des molécules des structures variées qui constituent les huiles les beurres et les graisses.
Ils ne sont pas solubles dans l’eau, ont dit qu’ils sont hydrophobes. La mise en évidence des lipides peut se
faire de façon physique : les lipides laissent une tache translucide sur du papier ; ils créent une émulsion
instable avec de l’eau. Par ailleurs, en présence du rouge soudan III, ils se colore en rouge.

3- Mise en évidence des protides

Les protides sont des corps quaternaires qui regroupe les acides aminés, les peptides, et les protéines. En
présence de la ninhydrine les protéines et les acides aminés se colorent en bleu poudre pour l’intense. Les

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acides aminés son négatif pour le test de biuret. En présence d’une liaison peptidique, la réaction de biuret
donne une coloration violette.

4- Mise en évidence des acides nucléiques

Les acides nucléiques sont constitués d’un enchainement de nucléotides reliés par des liaisons
phosphodiesters. La mise en évidences des acides aminés se fait à l’aide de deux colorant l’un Vert et l’autre
rouge. Le colorant présente une affinité particulière avec les molécules sur lequel ils se fixeront. En effet, le
nucléoplasme est coloré en vert et le nucléole en rouge.

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