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Évidence empirique de la croissance de la productivité


de l'agriculture tunisienne : 1961 ­ 2000

Boubaker DHEHIBI et Lassaad LACHAAL1

Résumé : Cet article analyse les tendances de la productivité globale des facteurs (PGF) de
l'agriculture tunisienne pendant la période 1961 –2000. Les résultats empiriques montrent que
la croissance de la production agricole a été positive et soutenue durant toute la période. Au
cours de la période 1981 –1990, la croissance moyenne de la production agricole a augmenté
à un taux impressionnant, dépassant les 6%. Aussi, pendant la période de l'étude et
Contrairement au facteur travail, le capital a été le plus important facteur à contribuer à la
croissance de la production agricole en Tunisie. La contribution de la PGF à cette croissance
diminué d'un peu plus de 4% durant les périodes 1961 –1970 et 1981­1990 à moins de 3%
durant les périodes 1971 –1980 et 1991­2000. Finalement, la croissance de la productivité a
augmenté, en moyenne, à un taux annuel de l'ordre de 3,6%.

Mots­clés : Agriculture, Tunisie, fonction de production Translog, PGF.


JEL : C8, O13, O14.

Évidence empirique de la croissance de productivité dans


l'agriculture tunisienne : 1961 ­ 2000

1. Introduction

En Tunisie, l'agriculture conserve une importance sociale et économique importante dans


l'économie nationale. Elle représente une source importante d'emploi (28 % de la population
active) et contribue environ 14 % au PIB. Son importance se distingue par ses effets
d'entraînement non seulement en aval mais aussi en amont vis­à­vis du secteur non agricole ;
la croissance du secteur agricole continuera à constituer le facteur fondamental dans la
croissance économique du pays. Un défi majeur affronte cependant ce secteur : commentaire
augmenter la production agricole pour répondre aux changements dans les besoins en
nourriture, sans dégrader la base des ressources naturelles. Un facteur clé pour soutenir la

1
Boubaker Dhehibi, Laboratoire de Recherches en Economie Rurale, Institut National de Recherche Agronomique de Tunisie
(INRAT), Rue Hédi Karray, 2049 Ariana, Tunisie. Tél. : (+216) 71 230­024 ; télécopie : (+216) 71 752­897.
Lassaad Lachaal, économiste de recherche principal ; Département de recherche pour le développement (EDRE), EPI Tour C,
Salle 7B3, Banque africaine de développement ; BP 323, 1002 Tunis, Tunisie ; tél.: (+216) 71 103 487; télécopie : (+216) 71
103 779 ; e­mail : l.lachaal@afdb.org – site Internet : http://www.afdb.org/. Aucune affectation de paternité d'œuvre.
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la croissance de la production agricole consiste en l'amélioration de la productivité réalisée soit

par des modifications au niveau technique, soit par une efficacité plus élevée. C'est dans ce

cadre d'idées que les responsables des politiques agricoles en Tunisie ont recherché des

stratégies et mis des mesures en place, destinées à atteindre de plus hauts de niveaux

croissance de la productivité.

En fait, au cours des trios des dernières décennies, le secteur agricole de la Tunisie a subi des

modifications structurelles substantielles ; un nouveau paradigme de développement, basé sur

un changement de direction, par le secteur privé plutôt que par l'État, est apparu dans le pays.

Les programmes de subventionnement des entrants, qui n'encouragent que faiblement la

conservation des ressources, les programmes de soutien des prix qui déforment l'affectation

des ressources sur les marchés et la protection accentuée des frontières qui augmentent le prix

des produits alimentaires pour les consommateurs étaient de plus en plus reconnus constituer

des façons inefficaces pour atteindre des niveaux de productivité élevée et, par conséquent, la

sécurité au point de vue alimentaire. Un jalon essentiel, pendant cette période, est représenté

par le Programme d'ajustement du secteur agricole (ASAP) – Programme d'ajustement du secteur

agricole – établi par le gouvernement en 1986 pour: (i) éliminer les sources majeures de

distorsion des prix qui ont un effet préjudiciable sur l'efficacité et la productivité ; (ii)

transférer au secteur privé les fonctions de marketing actuellement contrôlées par l'état ; et

(iii) améliorer la gestion du secteur public, ce qui implique une privatisation plus étendue.

Au vu des réformes majeures mises en oeuvre au cours des dernières décennies,

particulièrement le désengagement progressif de la fixation des prix et l'élimination des

subventionnements des entrants, l'on pourrait s'attendre à ce que des résultats positifs se

matérialisent en termes de productivité. L'absence d'évidence empirique concernant la croissance de la

productivité totale du secteur agricole tunisien est pourtant surprenante. À la

connaissance des auteurs de ce document, aucune tentative n'a été faite pour établir un

modèle de production d'ensemble de l'agriculture tunisienne, qui identifierait simultanément

les élasticités de substitution, les élasticités de demande des intrants et le taux de croissance

de la productivité.

Cet article a pour objet d'étudier la croissance de la productivité dans le secteur agricole

tunisien pendant la période 1961­2000. L'analyse emploie la fonction de production translog.

Cette fonction fournit un cadre adapté à l'analyse du comportement de la production.


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La partie restante du document est structurée de la façon suivante : la section 2 présente le


cadre théorique et les spécifications du modèle ; la section 3 décrit les sources des données et
le processus d'estimation ; la section 4 décrit les résultats empiriques et contient des
discussions ; la dernière section résume les déterminations et conclusions principales.

2. Examen de la documentation

La croissance de la productivité est souvent citée parmi les principaux facteurs contribuant
à la croissance économique soutenue d'un pays (Huffman, 1993). Par conséquent, les mesures
et analyses des changements affectant la productivité ont constitué un domaine de grand
intérêt pour les économistes aussi bien que pour les responsables des politiques, ceci pour au
moins deux raisons. Premièrement, les mesures de la productivité peuvent être utilisées dans
des buts de comparaison (Hayami et Ruttan, 1985 ; Ball, 1985). Deuxièmement, elles peuvent
servir à expliquer les différentes sources de croissance relativement aux divers changements
dans le processus de production, y compris l'efficacité technique, les économies d'échelle et
les changements technologiques (Fan, 1991; Capalbo, 1988).
Le concept fondamental dans la mesure de la productivité est la Productivité globale des
facteurs (PGF), le rapport entre un indice de rendement d'ensemble et un indice de
l'ensemble des entrants. La documentation contient deux méthodes officielles permettant de
calculer les indices de productivité globale des facteurs : la méthode du calcul de la croissance
(indice) et la méthode économétrique2 .

La recherche sur la croissance de la productivité est passée par trois stades (Ruttan, 2002).
Au cours du premier stade, la recherche s'est concentrée sur la mesure des indices de
productivité partielle, telle que le rendement par ouvrier ou hectare. Le deuxième stade à contenu
l'évaluation des fonctions de production pour l'ensemble du pays, ainsi que des évaluations
de la productivité plurifactorielle basée principalement sur la spécification Cobb Douglas.
Hayami et Ruttan (1985) et Lau et Youtopulus (1989) font appel à la fonction de méta­
production pour l'ensemble du pays afin d'éviter l'hétérogénéité internationale et pour
expliquer les sources d'écarts dans les productivités de la terre et du travail.

2 Pour un examen de la documentation sur les méthodes actuelles relatives à la mesure de la croissance de la
productivité et aux explications, voir Lachaal, 1998.
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Plus récemment, les analyses de la productivité ont testé la convergence des taux de
croissance et des productivités plurifactorielles par des méthodes non paramétriques.
L'utilisation de l'indice Malmquiest est largement citée dans cette documentation. Cette
la recherche a généralement démontré un élargissement de l'écart de productivité agricole entre
les pays développés et ceux en voie de développement, au moins pour la période entre les
années 60 et le début des années 90. En fait, les études portant sur la croissance de la
productivité dans les pays en voie de développement fournissant des résultats quelque peu
alarmants. Fulginiti et Perrin (1998) ont relevé une croissance de productivité de négative dans
un groupe de 18 pays en voie de développement, confirmant les résultats obtenus
précédemment par Kawagoe, Hayami, et Ruttan (1985) dans une étude qui a indiqué une
régression de la productivité dans 22 pays en voie de développement. Par ailleurs, les analyses
réalisé par Lau et Yotopoulos (1989) relevant aussi un déclin de la productivité agricole
pendant les années 70, bien qu'ils basent leurs résultats sur l'utilisation de formes
fonctionnelles et données différentes. Plus récemment, Suhuriyanto, Lusigi et Thirtle (2001)
ont découvert des taux de croissance négatifs de la productivité agricole en Asie entre 1965 et
1980 et en Afrique entre 1971 et 1981.

3. Cadre théorique et spécification du modèle

Pour étudier la croissance de la productivité dans l'agriculture tunisienne, nous adoptons


la méthode de la fonction de production. La fonction logarithmique transcendante (translog),
introduite par Christensen et al., (1973), en particulier, a été employée pour analyseur, entre
autres, les demandes en apports factoriels, la substitution entre les facteurs de production, les
rendements à l'échelle et le taux de croissance et le biais des progrès technologiques actuels.
La fonction de production translog est utilisée pour éviter les restrictions prononcées sur la
technologie, la spécification étant comme indiquée ci­dessous :

   
   
LnY α0  α LnX α LnK α LnL α T 1/ 2 β LnX 2

    
X K L T XX
β LnX LnK β LnX LnL β LnX T 1/ 2 β Ln K 2 (1)
XK XL XT KK
β LnK Ln L β LnK T 1/ 2 β Ln L 2 β LnLT 1/ 2 β T 2
KL KT LL LT TT

Où Y est la production ; X représente les entrants intermédiaires ; Kest la capitale ; L est le


travail ; T représente le substitut à l'évolution chronologique Ln est le logarithme naturel. La

fonction est symétrique, de sorte que je ji . Nous présumons aussi que la production est

caractérisé par des rendements à l'échelle constantes. Dans ces conditions, la part en fonction
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de la valeur pour chaque entrant dans la valeur de la production est égale à l'élasticité de la
production en ce qui concerne cet entrant et les pièces en fonction de la valeur s'ajoutent pour
anciennement l'unité.

En nous basant sur la forme fonctionnelle décrite dans l'équation 1, nous définissons
les parties en fonction de la valeur de la façon suivante :

S
X XXX
 Ln X Ln K Ln L  
XK
 XL XT
T
S
K K XK
 Ln X Ln K Ln L  
KK
 KL KT
T (2)
S
L L
 XL
Ln X Ln K Ln L  
KL
 LL LT
T

Nous présumons également que la technologie de la production se signale par des


rendements à l'échelle constantes sous laquelle les paramètres satisfont les conditions :

XK
 L
1 et ,

XX
 XK XL XK
 KK
 KL
0 (3)

XL
 KL
 LL XT
 KT
 LT
0

4. Sources des données et procédure d'estimation

Les données annuelles du secteur agricole tunisien de 1961 à 2000 servent à établir le
modèle indiqué ci­dessus. En particulier, les données concernant la production, les entrants
intermédiaires, le capital et le travail sont analysés à partir de plusieurs sources. La
production agricole provient de la banque de données en ligne de l'Organisation de
l'alimentation et de l'agriculture. Les valeurs actuelles et réelles (exprimées en prix de 1990)
du travail et des entrants intermédiaires provenant des publications de l'Institut national de
la statistique (INS). Enfin, la variable du capital agricole (machines, installations et
bâtiments), construit en employant la méthode de l'inventaire perpétuel, provenant des
publications de l'Institut d'économie quantitative (IEQ).

Le modèle de production décrit ci­dessus consiste en l'équation de la production (1) et les


trois équations indiquant chaque partie (2) présentées de façon à être résolues en tant que
système d'équations simultanées. Le groupe d'équations apparemment non apparentées (1 et
2) est résolu en utilisant la procédure de Zellner pour la régression itérative apparemment sans
rapport (ITSUR).
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Il faut noter que, la somme des parties en fonction de la valeur étant toujours égale à un,

seulement les n­1 des pièces en fonction de la valeur sont linéairement séparables. Céci sous­

entendez que la perturbation de la matrice des covariances est singulière et non diagonale

(Berndt, 1991). Pour résoudre le problème de la singularité, l'équation du travail (SL) est

arbitrairement éliminée de l'estimation. Le paramètre des estimations et de leurs variances de

l'équation éliminée peut être calculée par la méthode d'estimation indirecte.

Notre processus d'estimation comprend le test d'auto­corrélation en premier. Les statistiques

Durbin–Watson (DW) qui ont résultat des estimations préliminaires ont révélé l'absence

d'auto­corrélation. La spécification du modèle a ensuite été testée au niveau de la séparabilité,

la séparabilité linéaire et non linéaire globale et par morceaux entre deux paires d'intrants. La

la séparabilité concerne la question de savoir si les taux de substitution marginaux entre entrants

i et j sont indépendants de la quantité de l'intrant k (Berndt et Christensen, 1973). Les

résultats des tests, sur le tableau 1, indiquant que tous les types de séparabilité (linéaire et non

linéaire) sont rejetés au niveau de 5 %.

Tableau 1 : Tests de restriction des paramètres

2
LR – statistiques des df (0,05)
essais
Neutralité Hicks 8,80 2 5,99
Séparabilité 17,72 3 7,81
Séparabilité par morceaux XK­L 8,93 2 5,99
Séparabilité par morceaux KL­X 15,21 2 5,99
Séparabilité par morceaux XL­K 12,43 2 5,99
Séparabilité non linéaire par morceaux XK­L 17,87 3 7,81
Séparabilité non linéaire par morceaux KL­X 21,65 3 7,81
Séparabilité non linéaire par morceaux XL­K Source : 13,25 3 7,81
Élaboration personnelle de l'auteur.

Une partie importante de l'estimation consiste à calculer les élasticités par rapport aux

prix. Celles­ci fournissent une mesure des effets produits par un changement du pourcentage

sur le prix de l'intrant i sur la demande pour l'intrant j. Les élasticités par rapport aux prix

sont désignées sous la forme je S j ij , où S j est la part estimée en fonction de la valeur

pour l'intrant jth et je est l'élasticité de substitution partielle Allen. L'élasticité Allen est

exprimé de la façon suivante :


n

ij hh ij FXF XiX _ j F (4)


heure 1
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Où F est le facteur déterminant de Hessian bordé, et Fij est le cofacteur de Fij dans F . Les

les élasticités par rapport aux prix sont d'importance critique pour l'analyse des effets produits

par les changements de prix sur la demande en entrants, particulièrement si les politiques

les publiques contiennent des réglementations sur les prix.


3

Enfin, un problème se pose concernant la mesure de la croissance de la PGF

(productivité globale des facteurs) basée sur l'indice divisia, la méthode d'agrégation la plus

largement acceptée pour l'analyse de la productivité car il ne convient qu'aux données

produites de façon continue (Diewert, 1976). Une rapprochement séparée est nécessaire pour

rendre cet indice fonctionnel. L'approximation séparée le plus généralement utilisée est fournie par

l'indice Törnqvist3 . Mathématiquement l'indice Törnqvist est calculé (sous forme

logarithmique) entre deux périodes consécutives quelconques, t et t+1, comme :

TFpt ,t1  LnX (5)


LnYt1  LnYt  1 / 2 Si,t1  Si,t Ln X je,t 1 il
je

Où Si représente les parties en fonction de la valeur des entrants respectifs. L'indice Törnqvist

exigence que les parties forment une agrégation parfaite. Ceci est assuré par la présomption du
rendement à l'échelle constante.

5. Résultats et discussions

Les résultats de l'estimation des paramètres sont présentés sur le tableau 2. Les coefficients

d'ajustement (R2 ) sont 0,94 pour l'équation de production avec un facteur

Durbin­Watson de 1,64 ; 0,46 pour l'équation du capital indiquant chaque partie avec un

facteur Durbin­Watson de 1,88 et 0,52 pour l'équation intermédiaire indiquant chaque partie
des entrants avec un facteur Durbin­Watson de 1,96.

3
Pendant longtemps, l'approximation à l'indice des entrants divisia était réalisée de façon improvisée.
Cependant, dans son article fondamental, Diewert (1976) a pu identifier les présomptions économiques liées aux
fonctions d'agrégation de base, qui sont implicites dans le choix d'un indice. Par exemple, l'utilisation de
l'indice de Laspeyres sous­entend la présomption de soit une fonction de production linéaire dans laquelle tous
les entrants sont des substituts, soit d'une fonction de production Leontief, dans laquelle tous les entrants sont
utilisés en corrections de proportions. L'indice géométrique sous­entend une spécification de base Cobb­Douglas
pour la fonction de production. Enfin, l'indice Tornqvist­Theil a été démontré être exact pour une fonction de
production translog homogène.
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Tableau 2 : Estimations des paramètres de la fonction de l'agrégat de production pour


l'agriculture tunisienne, 1961­2000.

Paramètres Estimation Type d'erreur Paramètres Estimation Type d'erreur


X 0,395 0,0022 XT ­0,0046 0,0000
K 0,037 0,0003 KK 0,0084 0,0000
L 0,567 0,0025 KT 0,0005 0,0001
T 0,00009 0,0034 LK 0,0781 0,0008
­0,514 0,0058 LL ­0,0773 0,0007
XX 0,0007 XK LX
­0,087
0,0066 Source : LT 0,0052 0,0000
0,601
Élaboration personnelle de l'auteur. TT ­0,0001 0,0001

Les coefficients évaluent la croissance de la productivité et son

les accélérations étaient neutres, tenant compte du fait que T peut être interprété en tant

qu'estimation ponctuelle de la croissance de la productivité et TT en tant que l'accélération de

la croissance de la productivité. En outre, les paramètres il indiquant les biais de la

croissance de la productivité ; la croissance de la productivité agricole tunisienne indiquait

une économie des entrants intermédiaires ainsi que l'utilisation du capital et du travail.

L'un des paramètres clés de cette étude est l'estimation des élasticités­prix et des

élasticités croisées des prix. Le tableau 3 présente les valeurs moyennes des élasticités­prix et

des élasticités croisées des prix pour la période totale et pour les sous­périodes sélectionnées.

L'élasticité des prix croisés moyenne pour les intrants intermédiaires était élevée, ­1,39. La

la valeur de cette élasticité diminue avec le temps pour atteindre 1,23 pour la période 1991­

2000. Par contre, les élasticités croisées des prix du travail et du capital étaient relativement

faibles et se sont conservés pendant toute la période de l'étude.

Tableau 3 : Valeurs moyennes des élasticités­prix de la fonction agrégat de la production


pour l'agriculture tunisienne, 1961­2000.

Paramètres Moyenne 1961­1970 1971­1980 1981­1990 1991­2000


XX ­1,39 ­1,59 ­1,46 ­1,31 ­1,23
KK ­0,81 ­0,80 ­0,81 ­0,81 ­0,81
LL ­0,68 ­0,69 ­0,68 ­0,68 ­0,68
XK ­0,08 ­1,10 ­0,08 ­0,06 ­0,05
KX ­0,65 ­0,90 ­0,69 ­0,53 ­0,45
XL 1,57 1,73 1,63 1,52 1,46
LX 1,81 1,75 1,78 1,84 1,86
KL 1,63 1,81 1,65 1,55 1,52
LK 0,23 0,22 0,23 0,23 0,23
Source : Élaboration personnelle de l'auteur.
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Les élasticités croisées des prix entraînent qu'une variation dans le pourcentage du prix

de l'intrant intermédiaire aurait un effet positif prononcé sur la demande de travail et

seulement un effet négatif modeste sur la demande de capital. Les faibles élasticités croisées

des prix pour le travail et pour le capital permettent de faibles possibilités de substitution pour

ces deux entrants. Les réponses de la demande à une variation des prix du capital étaient

particulièrement élevées pour le travail, aux environs de 1,6. Il peut également être observé

que l'élasticité élevée de l'intrant intermédiaire pourrait, dans un certain sens, être surprenante

car l'on s'attendrait normalement à ce que les intermédiaires tels que les engrais, graines etc.

… soient des éléments essentiels dans l'agriculture et ne puissent pas être facilement
substitués.

Les taux de croissance annuels moyens de la production, les taux de croissance

pondérés des entrants intermédiaires, du capital et du travail et la croissance de la productivité

Les facteurs globaux (PGF) figurent au tableau 4.

Tableau 4 : Taux de croissance annuel moyens de la production, taux de croissance


pondérés des intrants et croissance de la productivité de l'agriculture tunisienne (%),

Période Croisière Entrées Intrant Intrant Croisière


de la intermédiaires capital Travail de la
production productivité
1961­1970 5,30 0,55 6,50 0,05 4,64
1971­1980 4,67 3,08 3,10 0,06 2,86
1981­1990 6,04 2,55 2,56 0,08 4,38
1991­2000 4,03 1,88 0,72 0,42 2,63
Moyenne 2,00 Source 5,00
: Élaboration personnelle 3,14 0,16 3,60
de l'auteur.

Les résultats affichés par ce tableau indiquent que les taux de croissance moyens pour

la production a diminué pendant les années 1971­1980 et 1991­2000. Le capital était

clairement la source principale de croissance de la production agricole tunisienne, alors que la

la croissance du travail était le facteur contribuant le moins significatif envers la croissance de la

production. Les taux de croissance du capital étaient moyens élevés pendant les années 1961­

1970 et 1971­1980, puis ont considérablement baissé pendant la période 1991­2000. La

la croissance du travail a considérablement augmenté pendant la période 1991­2000. En ce qui

concernant les entrants intermédiaires, l'on peut souligner que, sauf pendant la période 1961­

1970, les taux de croissance ont considérablement baissé pendant les sous­périodes.
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Les restrictions aux importations et la pénurie de devises étrangères pourraient constituer la


raison principale de cette baisse dans les taux de croissance des entrants intermédiaires.
Pendant la période 1991­2000, les taux de croissance étaient relativement faibles en
raison de l'augmentation globale des prix des entrants intermédiaires sur le marché
international.

5. Conclusions et implications pour les politiques

L'objectif de ce document est d'évaluer le rendement du secteur agricole du pays pendant


la période 1961­2000. Les résultats indiquant que la croissance de la productivité agricole
la tunisienne était élevée pendant toute la période de l'étude. Pendant les années 1981­1990, la
production moyenne a augmenté à un taux impressionnant, dépassant 6 %. Pour la période
entière, le capital a été le facteur contribuant le plus important envers la croissance de la
production, alors que le travail a été déterminé être le facteur contribuant le moins significatif
envers la croissance économique. La contribution de la productivité totale des facteurs envers
la croissance de la production a diminué, passant de plus de 4 % pour les deux périodes 1961–
1970 et 1981­1990, à moins de 3 % pour les deux périodes 1971–1980 et 1991­2000. Fr
moyenne, la croissance de la productivité a augmenté à un taux annuel de 3,6 %.

Un taux de croissance annuel de la productivité de 3,6 %, soutenu sur quatre


décennies, est tout à fait impressionnant. Ceci a été le résultat d'investissements considérables
dans le secteur agricole, en particulier au début des années 80, de l'utilisation de systèmes de
la production s'intensifie, de la mobilisation des ressources en eau et de l'adoption de nouvelles
technologies de production. Par ailleurs, la croissance de la productivité agricole tunisienne
n'a pas été neutralisante. Ces déterminations ont d'importantes implications pour les
politiques visant à renforcer la croissance de l'agriculture tunisienne. Cette dernière est un
ingrédient majeur dans la position compétitive de l'agriculture tunisienne alors que le pays
recherche de nouveaux partenariats par le biais d'accords bilatéraux ou multilatéraux (World
Organisation du Commerce, zone de libre­échange Euro­Med, etc.).

Bien que cette étude constitue la première tentative d'analyser la productivité de


l'agriculture tunisienne, les limites regrettables imposées par la non disponibilité des données
n'ont pas permis, à ce stade, d'élaborer un modèle pour l'étude des facteurs déterminants de la
croissance. Par ailleurs, la recherche dans ce domaine devrait probablement considérer la
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décomposition de la croissance dans la productivité globale des facteurs en fonction des effets
produits par les progrès technologiques et de ceux produits par l'efficacité. En fait, ignorant
ces derniers risques de surestimer la mesure réelle du changement technologique.
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