Etude et analyse de citations « attendues » au concours marocain.

Albert Camus : «Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on
peut en dire ».
Analyse :
Négation : déni du caractère raisonnable du monde.
« Ce monde » : renvoie à un monde défini, vu et observé objectivement, réalité connue, il
s’agit de l’endroit physique qui constitue l’univers habité par l’humain.
« en lui-même » : selon les lois internes, propres et intrinsèques au monde, qui existent et
régissent le monde en dehors d’une intervention externe (en dehors de l’homme). =
Cosmos : univers par définition autarcique et autorégulé.
« n’est pas raisonnable » : désigne ce qui est dépourvu de sens, ce qui n’obéit pas à la
logique et à la raison, monde désordonné, aléatoire, absurde et insignifiant.
« c’est tout ce qu’on peut en dire » : incapacité, impuissance humaine devant un monde
incompréhensible : faiblesse due au caractère absurde du monde.
= le monde selon son fonctionnement interne, est un monde absurde, irraisonnable qui
échappe à la compréhension, qui élimine tout pouvoir humain.
Cependant,
« Ce monde en lui-même n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on peut en dire ».
« Ce monde en lui-même » : « ce monde » implique automatiquement l’humain, il est
désigné et défini comme un lieu qui inclut l’humain+ un monde en lui-même n’existe pas
car « ce monde » dit un monde ou un « Univers » : endroit qui unit plusieurs composantes.
« n’est pas raisonnable » : s’oppose avec « monde », renvoie à « cosmos » : endroit régi
par des lois, ordonné et obéissant à des principes fixes et harmonieux.
« c’est tout... » : devant l’état du monde, l’humain ne se contente pas que d’observer ou
d’exprimer ses faiblesses, c’est l’absurdité du monde qui pousse l’humain à agir et à
chercher les lois et les règles cachées du monde.
Problématique :
1ère façon : reformuler la citation :
= Dans quel sens le monde en soi soit dénué de sens raisonnable ?
2ème façon : (thèse et antithèse) :
= Le monde a-t-il intrinsèquement un sens raisonnable ou échappe-t-il à une
compréhension rationnelle ?
3ème façon : Si le monde en soi n’est raisonnable, ne peut-on pas dire que ce monde trouve
son sens à travers l’humain ?
Plan :
Axe 1 : (saisir ce qui est dit, oui) :
- Le monde, en soi, de façon objective, est sans sens, ni raison.
Axe 2 : (discuter ce qui fait problème, mais) :
- Vue ainsi, la vie humaine dans le monde est absurde, dénué de sens.
Axe 3 : (redéfinir le sujet) :
- Or, le monde inclut l’humain et ainsi il trouve son sens et sa raison d’être. (= ce monde
à travers l’esprit humain trouve sa raison, son harmonie, ses lois). (la raison humaine
qui met le monde en ordre).
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Axe 1 : le monde en soi est irraisonnable.
Axe 2 : Donc, l’homme doit remettre le monde en ordre.
Axe 3 : l’humain n’est alors qu’un néant par rapport à la grandeur du monde.
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René Descartes dit :
« Changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde »
Analyse :
Sens premier :
Une sagesse ou un conseil, recommandation morale : « changer ses désirs » : les désirs
appartiennent au domaine de la maitrise de l’homme (adj possessif), ses désirs font
partie du monde interne humain qui est sous notre contrôle+ désirs par nature sont
violents, dangereux et capable de nous faire perdre.
Un rapport de comparaison (plutôt que) : priorité à la maitrise de soi.
« ordre du monde » : ensemble de lois fixes te rigides indépendantes de l’autorité
humaine et l’ordre du monde est autarcique, difficile à changer ou à maitriser.
La sagesse implique que l’humain agisse sur ses désirs maitrisable et non sur l’ordre du
monde non maitrisable.
Mais :
Par nature, l’humain a des désirs (curiosité, immortalité, grandeur, possession,
cupidité...) violents, qui cherchent à être satisfaits, qui nous poussent à vouloir changer
l’ordre du monde pour les réaliser.
L’humain est animé du désir de changer l’ordre du monde pour répondre à ses désirs
non maitrisables.
Freud : pulsion= désir : (poussée, énergie forte) il s’agit d’une charge difficile à
maitriser.
Problématique :
- L’homme arrivera-t-il à se maitriser afin d’être en harmonie avec l’ordre du monde ?
- L’humain ne doit-il pas plutôt agir sur le monde au lieu de changer ses désirs ?
- L’ordre du monde n’est-il pas résultat des désirs humains non-maitrisés ?
Plan :
Axe I : Nécessité de limiter ses désirs et d’accepter l’ordre du monde.
A : le désir est un sentiment violent qui perturbe l’ordre du monde sentimental
personnel.
 B : L’humain est incapable de changer un ordre cosmique qui le dépasse.
C : l’humain est sage quand il est maitre de soi et non pas du monde.
Axe II : Mais nos désirs ne sont pas maitrisables dans un monde mis à la disposition de
l’humain.
A : le désir est une pulsion violente incontrôlable.
B : nos désirs trouvent dans l’ordre du monde l’espace de leur réalisation.
C : On a un désir : devenir maitre du monde et de soi.
Axe III : Alors, aligner nos désirs suivant l’ordre du monde (équilibre). (mesurer ce qui
dépend de nous, ce qui ne dépend pas de nous, ordre du monde aussi peut changer
suivant les désirs).
A : Adapter ses désirs à l’ordre du monde possible. (ce qui est réalisable et non
réalisable).
B : Ordre du monde est une convention qui peut varier dans la mesure du possible pour
satisfaire des désirs.
C : L’ordre du monde est fait pour ce qui est naturellement désirable. (Il est indésirable
de mourir ! l’ordre du monde est fait pour assurer la préservation de l’espèce humaine).

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Madame De Staël dit :
« Le monde ressemble plus à un poème qu’à une machine ».
Comparaison : rapport de supériorité : privilégier de voir le monde comme (ressembler) un
poème : vision artistique : beauté, subjectif et personnel, imaginaire et l’irrationnel,
émotionnel et sentimental (le monde tel qu’on le sent et qu’on le vit).
Une machine : vision scientifique technique, regard objectif rationnel, (le monde tel qu’il
est vu et étudié).
Or, le monde : réalité objective, concrète, s’offre à l’étude objective rationnelle, selon son
fonctionnement et ses lois comme une machine.
Le monde est d’abord une machine et non pas un poème.
Problématique :
- Quelle vision semble prioritaire pour penser le monde : vision artistique ou celle
technique ?
- Entre le regard poétique ou technique, le monde n’est-il pas dépendant de la
représentation de chacun ?
- Plan :
- Axe I : Le monde est en principe un poème. (le monde est créé d’abord comme un chef
d’œuvre, le monde est esthétiquement beau d’après ses lois, le voir comme machine lui
enlève son charme).
- Axe II : Mais, le monde privilégie en principe un regard scientifique technique (Le
monde est « Univers » une sorte d’automate régi par des lois fixes, le monde est une
matière objective qui fonctionne sans les normes de beauté, le voir comme un poème
 cache ou efface les rapports mathématiques logiques : « la terre est bleue comme une
orange ».(Verlaine).
- Axe III : Scientifique ou poétique, le monde dépend ou varie selon la représentation de
chacun ( le monde est ma représentation)+ le monde s’offre sous différentes formes car
il est le lieu de rencontre de tous les principes (le monde : on a des phénomènes
« exactes »+ phénomènes (hasard, amour, mort, chance, mystère, beauté, destin...).
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William Shakespeare :
« Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs.
Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles ».

Analyse :

Citation est une métaphore : analogie ou ressemblance entre « monde » et « théâtre » :

illusion, erreur : ne pas être libre et actif+ jouer un rôle que l’humain n’a pas choisi,
instabilité de l’identité (change de masques, hypocrisie...).

Or, théâtre : art /représentation scénique de ce qui se fait en réalité dans le monde.
Sur scène, on imite la réalité, on découvre ce que les humains sont en réalité en
profondeur : êtres transparents, authentiques, identiques à eux-mêmes.

Prob : Le théâtre est-il une illusion du monde ou représentation fidèle de la réalité du

monde ?

Axe 1 : Le monde : théâtre d’illusion et de fatalité. (le mondain est socio type qui
cultive les formalités et l’art de l’étiquette, il joue un rôle social qui n’est pas sa
personnalité réelle).

Axe 2 : Or, cette vision montre les humains hypocrites et moins fidèles à eux-mêmes.
(l’hypocrisie sociale, instabilité de l’identité). (décalage entre « être » et « paraitre »).
« theatrum mundis » : utiliser pour refléter la soumission des humains à une fatalité du
monde.

Axe 3 : Le théâtre du monde doit être une simulation et une copie conforme aux êtres
fidèlement à leur réalité. (Molière : le théâtre incarne les vices de la société pour les
corriger).
Théâtre : reflet pour exercer la liberté de l’humain dans le monde. Il permet d’être «
acteur libre et volontaire ».
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Epreuve du monde :
« Epreuve » : tout ce qui pose problème, ce qui constitue un obstacle à l’homme.
(difficile, ce qui bloque).
Monde : est créé comme lieu de punition pour l’humain, monde d’ici-bas là ou on est
chassé pour souffrir et faire preuve de ses limites.
Mais,
 Monde constitue pour l’humain le lieu des facilités, un don qu’il va exploiter et dont il
faut se servir. Le monde a tous les éléments bénéfiques à l’humain.
Problématique : Le monde est-il ce qui est fait pour éprouver l’humain ou l’amener à se
dépasser ?
Epreuve du monde n’est pas ce qui permet à l’humain de se parfaire et de se surmonter.
Plan :
Axe 1 : Le monde comme obstacle, lieu des souffrances et des obstacles.
Axe 2 : Le monde est un don au service du confort et du bonheur des humains.
Axe 3 : Le monde comme épreuve, au lieu de faire souffrir, pousse l’humain à devenir
plus parfait et maitre du monde.
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Sauver le monde.
Axe I : humain est maitre du destin du monde.
Axe II : Le monde est une machine automatique qui échappe au contrôle humain.
Axe III : Pour sauver le monde, il faut sauver soi-même.
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Le monde animal :
Sens : désigne l’espèce animale à part entière par opposition à l’humain.
Sens 2 : monde animal : monde vivant qui inclut l’espèce humaine+animale.
(animé=doué d’une âme).
Sens 3 : Le monde est univers homogène riche et varié : animal, humain, (idée de
totalité) végétal.... :Monde / Univers.

Focaliser son attention sur la citation : exploiter les termes, le lexique ou la

grammaire de la citation, lien logiques,
Saisir ce que dit le sujet (confirmer l’idée de départ, la justifier...)
Discuter : peser ses défauts ou ce qui ne marche pas, ce qui est problématique.
Déduire un problème, la contradiction ?
René Descartes : « Changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde ».
Analyse :
= Les mots et la structure de la citation (lexique, grammaire, expliquer les mots clés, lien
logique...).
= Saisir et confirmer l’idée de la citation+ critiquer et discuter ce que dit la citation.
(reformuler le sujet) : Le philosophe adresse un conseil : la nécessité d’agir sur soi, de
changer nos envies personnelles au lieu de vouloir agir sur l’ordre du monde.
« nos désirs » : changer ce qu’on possède (possessif)+ l’expression de la comparaison
« plutôt que » qui donne une primauté sur la question de l’ordre du monde : séparée et
distante de l’homme.
= changer nos désirs : le désir est ce qui appartient à l’homme, donc il est dans le domaine
de ce qu’il peut contrôler : Descartes opte pour la nécessité de changer son monde
personnel et interne/ « ordre du monde » : réalité abstraite, externe à l’homme et donc en
dehors de son pouvoir.
L’humain doit être maitre de soi et non pas maitre du monde.
Ordre du monde : ensemble de lois naturelles et physiques, « le monde » cosmos
automatique, autarcique qui n’a pas besoin de l’homme pour fonctionner. (monde-
machine).
Mais : (discutable dans la citation ?) :
« changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde ».
Le désir majeur et dominant chez l’homme : l’humain est animé d’un désir de grandeur le
poussant souvent à vouloir changer l’ordre du monde : les désirs sont des sentiments
puissants, sont des envies incontrôlables qui inspirent des actions de grandeur poussant
l’humain à changer l’ordre du monde.
Ordre du monde : fruit du travail et de l’esprit humain. L’ordre du monde suit et obéit aux
désirs de l’homme.
Problématique :
1façon : Dans quel sens peut-on agir sur soi sans prétendre agir sur le monde extérieur ?
2façon : (opposition entre thèse et antithèse) : L’humain doit-il maitriser ses désirs et agir
sur l’ordre du monde ?
Plan :
Axe 1 : (confirmer) : maitriser ses désirs et se soumettre à l’ordre du monde.
- La nécessité de se maitriser : modération, abstinence. (le sage est maitre de soi, maitre
du monde intérieur).
- Ordre du monde : réalité externe à l’homme qui nécessite fatalisme et soumission.+ lois
mécaniques indépendantes de la volonté humaine.
Structure : formuler une idée principale+ expliquer à l’aide d’argument et de preuve ou
de citation+ récapitulation claire de l’idée de départ).
En effet, l’humain est tenu logiquement et selon la sagesse d’agir sur soi et de ne pas
se soucier de l’ordre du monde. Cette dernière notion désigne un ensemble de lois
rigides et fixes qui dépassent la volonté et l’autorité humaine. Dans ce sens, la vision
scientifique voit le monde comme « une machine » qui fonctionne sans et en dehors de
l’intervention humaine, ce qui prouve que l’homme ne peut pas agir sur l’ordre
mécanique et autarcique du monde. En somme, voir le monde comme une machine est
une vision qui implique nécessairement le rôle négligeable de l’homme et l’oblige de se
focaliser plutôt sur l’ordre de ses envies et désirs.
Axe 2 : (opposition) : Cependant, l’humain est maitre et capable de créer et de modifier
l’ordre du monde en fonction de ses désirs. (immortalité, grandeur, possession et
d’autorité).
- La dimension violente des désirs qui échappent au contrôle de soi (Freud dit que « le
moi » n’est pas maitre de son monde « le moi n’est pas maitre de sa maison ».
(fureur...).
- Ordre du monde : résultat et fruit de l’action et du désir humain. La vision de « monde-
village » nait du sentiment de vouloir soumettre le monde à notre pouvoir de possession
et de maitrise.
Axe 3 : (solution, conciliation) : L’humain doit adapter ses désirs et l’ordre du monde
(Principe des stoïciens : agir selon : « ce qui dépend de nous » et « ce qui ne dépend pas de
nous »).
- Désirer ce qui peut être réalisé selon l’ordre du monde. Rousseau conseille de ne pas
croire au monde imaginaire (désire l’irréalisable, ce qui crée la déception).
- La sagesse doit établir un équilibre entre monde personnel contrôlable (ce qui dépend
de nous) et « ordre du monde » incontrôlable » car il « ne dépend pas de nous ».

Albert Camus : «Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut
en dire ».
Analyse :
« Ce monde » : détermine précisément le monde qui est vécu, vu et senti et repéré par
l’humain. L’objet de l’observation de l’humain.
« En lui-même » : le monde en soi, le monde vu de façon indépendante de l’homme.
.... : un monde sans logique et sans sens, monde absurde par nature.
.... : exprime une faiblesse, impuissance de l’homme face à l’état absurde et irraisonnable
du monde.
= Le monde habité et connu est un monde intrinsèquement irraisonnable, réalité décevante
face à laquelle l’humain ne peut rien faire.
Mais,
« Ce monde en lui-même » : « cosmos », « univers » : monde obéissant à des règles,
organisée suivant des lois raisonnables et assimilées par la raison.
Le monde= il est raisonnable : système et des lois logiques observables par la raison
humaine, l’humain est inclus dans « ce monde ».
Voir le monde comme raisonnable : ouvre plusieurs perspectives face au pouvoir humain
(il peut dire autant..).
Problématique : « ce monde » est-il irraisonnable ou devient raisonnable à travers le regard
humain ?
« Ce monde en lui-même est irraisonnable » ou « ce monde est raisonnable d’après le
regard humain ?
Plan :
Axe I : Le monde est irraisonnable en lui-même.
(Chaos, lois aléatoires, le hasard, les catastrophes, le mal...).
Axe II : Le monde en lui-même est un cosmos ordonné. (Univers, machine, lois
physiques...).
Axe III : Le monde peut être aussi raisonnable pas en lui-même mais à travers l’humain.
(Des sciences humaines qui sont des moyens pour organiser le monde et le mettre en
ordre).
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William Shakespeare : « Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes,
n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles ».
Analyse :
Citation est une métaphore : analogie ou ressemblance entre « monde » et « théâtre » :
illusion, erreur : ne pas être libre et actif+ jouer un rôle que l’humain n’a pas choisi,
instabilité de l’identité (change de masques, hypocrisie...).
Or, théâtre : art /représentation scénique de ce qui se fait en réalité dans le monde.
Sur scène, on imite la réalité, on découvre ce que les humains sont en réalité en
profondeur : êtres transparents, authentiques, identiques à eux-mêmes.
Prob : Le théâtre est-il une illusion du monde ou représentation fidèle de la réalité du
monde ?
Axe 1 : Le monde : théâtre d’illusion et de fatalité. (le mondain est socio type qui cultive
les formalités et l’art de l’étiquette, il joue un rôle social qui n’est pas sa personnalité
réelle).
Axe 2 : Or, cette vision montre les humains hypocrites et moins fidèles à eux-mêmes.
(l’hypocrisie sociale, instabilité de l’identité). (décalage entre « être » et « paraitre »).
« theatrum mundis » : utiliser pour refléter la soumission des humains à une fatalité du
monde.
Axe 3 : Le théâtre du monde doit être une simulation et une copie conforme aux êtres
fidèlement à leur réalité. (Molière : le théâtre incarne les vices de la société pour les
corriger).
Théâtre : reflet pour exercer la liberté de l’humain dans le monde. Il permet d’être « acteur
libre et volontaire ».
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Dissertation pour l’ISCAE.
Un extrait du livre de Albert Einstein qui porte sur l’idée des lois physiques du monde.
Question : Le monde est-il compréhensible ?
Consigne : A la lumière de ce texte de vos connaissances, développez une réflexion
cohérente et argumentée.
A produire :
Intro : L’importance des sciences dans l’étude du monde.
Présenter l’idée générale du texte+ problématique+annonce du plan.
Développement :
Para 1 : Le monde est compréhensible selon des lois physiques (argument du texte
d’Einstein...).
Para 2 : Antithèse : le monde est un chaos incompréhensible (le désordre du monde...)
Para 3 : Conciliation : L’homme peut utiliser des lois pour rendre ce qui est
incompréhensible compréhensible.
Conclusion.
Madame De Staël : « Le monde ressemble plus à un poème qu’à une machine ».
Rousseau : « Le monde réel a ses bornes, le monde imaginaire est infini ; ne pouvant
élargir l'un, rétrécissons l'autre ; car c'est de leur seule différence que naissent toutes les
peines qui nous rendent vraiment malheureux. »
Rousseau : « Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité ».
Axe I : en ce monde, on vit à travers des illusions.
Axe II : Or ces illusions nous trompent
Axe III : Vivre en ce monde oblige d’être réaliste et fuir l’imagination.
Albert Camus : « L'ordre du monde est un mythe crée par les hommes pour donner un
sens à leur existence ».