Vous êtes sur la page 1sur 19

Université Mohammed V - Agdal

Faculté des Sciences Juridiques,


Économiques et Sociales
Rabat

Département Sciences et Techniques de Gestion

Option Management

AIR PALE

Sous l’encadrement de :
M. HASSAINATE

Réalisé par :
MEKHFIOUI Amine
NOUHOUM SIBY Ahmadou

2012/2013
Enoncé :
La société Air pale, filiale d'un grand groupe industriel fabrique à partir de matières
plastiques trois séries de pales pour des roues de ventilateur hélicoïde :
- pales pour roues de 600 mm
- pales pour roues de 900 mm
- pales pour roues de 1200 mm
Dès la sortie des ateliers de production, ces articles sont vendus aussitôt à une autre filiale
d'assemblage.
De ce fait, il n'y a pas de stock de produits finis.
 Sur le mois de février 2004, il a été produit et vendu :
- 2000 pales pour roues de 600 mm vendues au prix unitaire de 89 €.
- 6000 pales pour roues de 900 mm vendues au prix unitaire de 100 €.
- 7000 pales pour roues de 1200 mm vendues au prix unitaire de 110 €.
Le comptable vous transmet un extrait des comptes de la classe 6 de la comptabilité
générale, et vous considérez comme charges indirectes pour le calcul des coûts de
production :
- Services extérieurs 100 000 €
- Impôts et taxes 50 000 €
- Charges de personnel 355 000 €
- Dotation aux amortissements * 150 000 €
* dont charges considérées comme non incorporables aux coûts : 14000 €.
Les charges supplétives du mois s'élèvent à 20000 €.
Une étude détaillée des charges indirectes retenues en comptabilité analytique a permis de
dégager les clés de répartition suivantes :

De plus, les charges indirectes suivantes sont à considérer comme fixes :


- Services extérieurs 4 000 €
- Impôts et taxes 40 000 €
- Charges de personnel 275 000 €
- La totalité des dotations aux amortissements et des charges supplétives.
L'activité de ces centres est résumée dans le tableau ci dessous :

 Les heures-machines du centre Moulage se répartissent de la manière suivante :


Pour les pales pour roues de 600 mm : 1000 H.
Pour les pales pour roues de 900 mm : 3000 H.
Pour les pales pour roues de 1200 mm : 3500 H.
Les charges directes du mois sont constituées par :
 Les matières premières consommées
Pour les pales pour roues de 600 mm : 3500 kg.
Pour les pales pour roues de 900 mm : 9500 kg.
Pour les pales pour roues de 1200 mm : 12000 kg.
- Les achats du mois ont été :
Bon réception n°1 : 10 000 kg à 6,5 € le kg.
Bon réception n°2 : 6 000 kg à 6,3 € le kg.
Le stock au 01/02 de matières premières est de : 20 000 kg à 6,20 € le kg
Le stock inventorié physiquement au 28/02 est de : 10 900 kg
(Les stocks sont valorisés selon la méthode du coût moyen pondéré)
 Les matières consommables
Pour les pales pour roues de 600 mm : 4000 €.
Pour les pales pour roues de 900 mm : 16000 €.
Pour les pales pour roues de 1200 mm : 20000 €.
 La main d'œuvre directe de production : 780 000 € pour 26000H (cf bons de travail des
ateliers) :
Pour les pales pour roues de 600 mm : 2600 H.
Pour les pales pour roues de 900 mm : 10400 H.
Pour les pales pour roues de 1200 mm : 13000 H.
 La réalisation de ces pales génère des déchets vendus au cours de la période :
Pour les pales pour roues de 600 mm : 1500 €.
Pour les pales pour roues de 900 mm : 780 €.
Pour les pales pour roues de 1200 mm : 1625 €.
De plus, certains produits résiduels peuvent être recyclés. Ainsi 965 € de produits résiduels
des pales pour roues de 600 mm sont recyclés dans la fabrication des pales pour roues de
1200 mm.
De même, 3705 €de résidus de production des pales pour roues de 900 mm sont recyclés
pour la fabrication des pales pour roues de 1200 mm.
L'état des en-cours début et fin période est le suivant :

Travail à faire :
1- Etablir le tableau de répartition des charges indirectes avec et sans imputation rationnelle des charges
fixes (arrondir si nécessaire à 3 chiffres après la virgule pour les différents calculs).
2- Calculer les coûts de production des trois types de pales fabriquées, ainsi que les résultats en supposant
qu'il n'y ait pas de coûts de distribution.

3- Dresser le compte de résultat de la comptabilité générale.


Correction :

I- Calcul du coût de production sans imputation rationnelle :

• Tableau des répartitions des charges indirectes sans imputation rationnelle

Centre de production
Total Préparation Moulage Finition

Services extérieurs 100 000 50 000 25 000 25 000

Impôts et taxes 50 000 40 000 - 10 000

Charges de personnel 335 000 142 000 106 000 106 000

Dotation aux 136 000 68 000 40 800 27 200


Amortissement
Charges supplémentaires 20 000 14 000 3 000 3 000

Total des répartitions 661 000 314 000 175 300 171 700

Nature d’U.O - 1 kg utilisé 1 Heure de machine 1 Pale (produit- finis)

Nombre U.O 25 000 7 500 14 000

Coûts U.O 12,56 23,37 12,26

• Inventaires Permanent des Matières achetées


Quantité Coût unitaires Total
Stock initial 20 000 6,20 124 000
Achat de la période
Entrée n°1 10 000 6,5 65 000
Entrée n°2 6 000 6,3 37 000
Disponibles 36 000 6,3 226 800
Sorties 25 000 6,3 157 500
Stock théorique final 11 000 6,3 69 300
Stock physique 10 900 6,3 68 670
Différence d’inventaire 100 6,3 630

• Le cout de production :
PALES 600mm Pales 900mm Pales 1200 mm
Q CU TOTAL Q CU TOTAL Q CU TOTAL
Charges Directe 3500 6.3 22050 9500 6.3 59850 12000 6.3 75600
Matière Première
MO 2600 30 78000 10400 30 312000 13000 30 390000
Matières 4000 16000 20000
Consommables
Charges indirectes
Centre préparation 3500 12,56 43 960 9500 12,56 119 320 12000 12,56 150 720
Centre moulage 1000 23,37 23 370 3000 23,37 70 110 3500 23,37 81 795
Centre finition 2000 12,26 24 520 6000 12,26 73 560 7000 12,26 85 820
Encours 2500 5520 4800
Encours initiaux
Encours finaux -3500 -6 100 -5500
Produits résiduels -965 -3705 4670
régulés
Vente de déchets -1500 -780 -1025
Cout de P° 2000 96,2175 192 435 6000 107,63 645 775 7000 115,268 806 880

• Le résultat analytique
PALES 600mm Pales 900mm Pales 1200 mm Totaux

Q CU TOTAL Q CU TOTAL Q CU TOTAL

CA 2000 89 178000 6000 100 600000 7000 110 770000 1 548 000

COUT DE 2000 96,217 192 435 6000 107,63 645 775 7000 115,268 806 880 1 645 090

résultat - 14 435 - 45 775 -36 880 -97 090

% 15% 47% 38%

II- Calcul du coût de production avec imputation rationnelle


 Répartition des charges indirectes
On a :

Dont :

• Tableau de répartition des charges indirectes avec l’IR

• Cout de production
• Résultat analytique global

PALES 600mm Pales 900mm Pales 1200 mm

Q CU TOTAL Q CU TOTAL Q CU TOTAL Totaux


CA 2000 89 178000 6000 100 600000 7000 110 770000 1 548 000

COUT DE 2000 85,994 171 999 6000 97,973 587 837 7000 105,0859 735 601 1 495 437

résultat 6 001 12 163 34 399 52 563

% 11,42% 23,13% 65,45%


En récapitulant :

Sans IR Avec IR
P.U. C. de P° différence % P.U. C. de P° différence %
pale 600 mm 89 96,217 -7,217 35,88% 89 85,994 3,006 30,22%
pale 900 mm 100 107,63 -7,63 37,93% 100 97,973 2,027 20,38%
pale 1200 mm 110 115,268 -5,268 26,19% 110 105,0859 4,9141 49,40%
total -20,115 9,9471

D’après ce tableau, on constate que le prix unitaire de vente de chaque pale vendue a permis
de couvrir les charges réellement engagées dans sa production, en dégageant une marge de
3,006 € , de 2,027€, et de 4,9141€ respectivement pour pale 600 mm, pale 900 mm, et pale
1200 mm, ce qui nous poussera à revoir la production des pales 900 mm puisque ces dernières
enregistrent des résultats inférieurs par rapport aux autres. Cependant, ces résultats obtenus
par le biais de l’imputation rationnelle (la partie droite du tableau), ne prennent pas en
considération les frais généraux supportés par l’entreprise. Ainsi, dans la partie gauche qui
correspond à l’approche des coûts complets, on remarque que les trois produits enregistrent
des résultats négatifs, en faisant perdre à l’entreprise 7,217€, 7,63€, 5,268€ respectivement
pour les pales 600 mm, 900 mm, 1200mm, ce qui résume que le prix unitaire de vente n’a pas
permis de couvrir la totalité des charges qui se composent des charges liées à la production et
des frais généraux. Ainsi, cette société a deux options : soit en augmentant le prix de vente et
cette décision n’est pertinente car il se peut que le prix de vente de la société soit supérieur à
celui des concurrents qui proposent la même offre, pourtant la deuxième option consiste à se
désengager de la production d’une catégorie des pales. En ce sens, en se focalisant sur les
pourcentages calculés dans l’approche des coûts complets, on voit clairement que les deux
pales de 900 mm et de 600 mm contribuent à la perte totale de la société de 97 090€. Alors, en
se désengageant de pales 900 mm puisque ce dernier a réalisé un taux élevé de perte permet à
la société d’épargner 587 837€ ce qui atténuera les résultats obtenus par les autres pales.

• Compte de résultat
 Tableau de concordance des résultats
Réintégration Déduction Solde
Résultat Analytique 52 563
Réintégrations
charges non incorporables 14 000
charges fixes non imputées 136 899
Différences d'inventaire 630
total 151 529 -151 529
Déduction
charges supplétives 20 000
total 20 000 20 000
Ecart arrondi 41
Résultat comptable -78 925

L’imputation rationnelle
Dans le souci d’aboutir à une stabilité du coût de revient complet unitaire variant selon le
niveau d’activité pour son utilisation à des fins de pilotage, divers aménagements de la
méthode des coûts complets ont été proposés pour ce but, dont l’imputation rationnelle est
l’une de ces méthodes. Elle vise à neutraliser l’impact des variations de l’activité dans le calcul
des coûts en identifiant un niveau d’activité normal du centre d’analyse et en mesurant un coût
unitaire de l’unité d’œuvre dans des circonstances normales de fonctionnement. Ce coût
unitaire devrait être stable de période en période. Et les variations du niveau d’activité autour
du niveau normal engendrent par la suite une sous-absorption dans le cas où il y a une sous-
activité, et une sur-absorption en dac de suractivité. Ainsi, pour chaque centre d’analyse, on
détermine un niveau d’activité normal et le coût unitaire de l’unité d’œuvre correspondant,
quel que soit le niveau d’activité, le coût de revient unitaire complet des produits et services
reste stable.
La méthode de l’imputation rationnelle consiste à fixer le volume d’activité sur une base
annuelle et à transformer les coûts fixes en coûts variables.

- Le coefficient de l’imputation rationnelle


Le coefficient de l’imputation rationnelle(CIR) se mesure par le rapport entre l’activité réelle et
l’activité normale.

Activité réelle
CIR= Activité normale

 CIR>1 traduit une suractivité : les charges fixes incorporées au coût de revient de la
production sont supérieures aux charges fixes réelles encourues. Ce surplus constitue
un produit qui va affecter le compte de résultat de la période.
Ecart suractivité= coûts fixes réels x (CIR – 1)
 CIR<1 traduit une sous-activité : une partie des charges fixes réellement encourues
n’est pas absorbée par la production de la période et sera prise en charge par le
compte de résultat.
Ecart sous-activité= coûts fixes réels x (CIR – 1)

Le montant des charges fixes imputées sera donc :


CF imputées = CF réelles x CIR
La différence entre les charges fixes réelles et les charges fixes imputées s’appelle la différence
d’imputation rationnelle.
Différence d’imputation = CF réelles – CF imputées
Si cette différence est négative, l’entreprise réalise un boni de suractivité, si elle est positive,
elle réalise un mali de sous-activité.

Illustration : l’application de la méthode au centre de préparation

Méthode du coût complet Imputation rationnelle des CF


Normale Sur activité Sous activité Sur activité Sur activité
Niveau d’activité 40 000 60 000 25 000 60 000 25 000
CIR 1,5 0,625
Charges variables (2,2 €) 88 000 132000 55000 132000 55000
Charges Fixes 226 000 226 000 226 000
Charges fixes imputées 339000 141250
Coût total 314 000 358 000 281 000 471000 196250
Coût unitaire 7,85 5,966666667 11,24 7,85 7,85
Coût unitaire variable 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2
Coût unitaire fixe 5,65 3,766666667 9,04 5,65 5,65
Différence d’imputation -113 000 84 750

Représentation graphique :
- La droite du coût d’imputation rationnelle : Y= 7,85X
- la droite du coût de revient complet : Y= 2,2X+ 226 000

Intérêts et limites de la méthode d’imputation rationnelle


1- Intérêt :

- La méthode est particulièrement adaptée aux entreprises dont l’activité est saisonnière. Elle
permet une meilleure connaissance de leur coût de revient. ;
- Elle est une aide à la décision : elle peut servir de base à la fixation du prix de vente.

2- Limite :

- Elle suppose résolu le problème de la détermination de l’activité normale ;


- Complexe à mettre en œuvre si les centres d’analyse ont chacun des niveaux d’activité
différents ;
- Même problème que les coûts complets : la répartition des charges indirectes est parfois
arbitraire.

Evaluation des en-cours :


Lorsque le cycle de production est long et complexe, il est fréquent qu’à la fin de la période
étudiée tous les produits commencés ne soient pas terminés. Il est donc nécessaire d’évaluer
séparément le coût des produits finis pendant la période pour chiffrer les entrées en stock et le
coût des produits commencés mais inachevés pour les tenir en compte dans la période
suivante.

L’évaluation des en-cours finaux qui deviendront par la suite des en-cours initiaux dans la
suivante période, se fait de deux manières :

 Evaluation détaillée :

Cette est utilisée lorsqu’il est possible d’obtenir les renseignements permettant d’évaluer
précisément les produits en-cours à savoir les quantités de matières utilisées, temps passé,
unités d’œuvre consommées,…etc., la valorisation dans ce cas ne pose aucun problème et se
fait comme pour un produit fini.

Exemple : la fabrication des appareils photos,

 Evaluation forfaitaire :

A défaut de renseignement précis, il faut évaluer approximativement les charges relatives aux
produits en cours. Généralement, on adopte un raisonnement différent pour les matières
premières et les autres charges.

 Pour les matières, on considère qu’un produit en-cours en a absorbé autant qu’un
produit fini si les matières sont injectées au début du cycle de fabrication. Si les
matières n’ont pas été incorporées en totalité dans les produits en-cours, il est assez
facile d’en tenir compte.
 Pour les autres charges, une règle approximative est fréquemment appliquée qui
consiste à dire qu’un produit en-cours en a supporté en moyenne la moitié par rapport
à un produit terminé. En effet pour une fabrication en série, tous les degrés
d’avancement des travaux existent à un moment donné et la moitié prise en compte
semble une moyenne valable. Mais cela suppose que les produits en cours de
traitement sont uniformément répartis sur la chaine de production et que le coût de
chaque poste de travail est comparable. Dans le cas contraire, il est nécessaire
d’évaluer le degré moyen d’achèvement des en-cours en tenant compte du nombre de
produits de trouvent à chaque stade de fabrication et du coût relatif de chaque stade.

Exemple : c’est une tâche qui dépend étroitement des conditions de production : à la
chaîne, en continu…
Evaluation des produits résiduels

Il arrive, dans certaines industries que le traitement des matières premières entraine à la fois
l’obtention du produit recherché et d’un ou plusieurs produits résiduels. Il est donc nécessaire
de calculer séparément le coût des différents produits obtenus.

Ces produits résiduels sont :

- Les déchets qui représentent des résidus inéluctables du fait des techniques de fabrication
employées ou de l’état des matières ou fournitures utilisées.
- Les rebuts qui sont des produits au stade de leur fabrication ou au stade final, se révélant
impropres à une utilisation ou un écoulement normal. A l’inverse des déchets, les rebuts ne
sont théoriquement pas inéluctables et proviennent des conditions de fabrication.
- Les sous-produits qui sont des produits secondaires obtenus au cours de la fabrication du
produit principal, objet essentiel de l’exploitation. Les sous-produits se distingue du déchet
par son importance et la valeur qui peut lui être attaché, soit dès son obtention, soit après
transformation.

L’évaluation de ces produits dépend de leur valeur et de leur manipulation, ainsi :

1- Les produits résiduels sans valeur ou inutilisables : essentiellement déchets&rebuts

Ces produits ne peuvent faire l’objet d’une évaluation. En effet, on inclut dans le coût de
production toutes les matières utilisées et on rapporte ce coût au nombre de produits
convenablement fabriqués. En outre, ces produits sans valeur peuvent entrainer des couts
parfois élevés du fait de la législation ou des risques encourus, pour leur évacuation ou leur
destruction. Dans ce cas, il semble logique d’imputer ces charges supplémentaires au cout de
production du produit principal qui a donné lieu à l’obtention du produit résiduel.

2- les produits résiduels vendables en l’état :

Il arrive fréquemment que des produits résiduels aient une valeur marchande. Au moment de
l’évaluation, la difficulté principale tient au fait qu’il n’est généralement pas possible de ventiler
les charges de fabrication communes au produit principal et au produit résiduel. Le choix de
l’évaluation dépendra du cas considéré, notamment l’importance et de la valeur du produit
résiduel. Différentes méthodes peuvent être utilisées pour la répartition des charges
communes.

 Evaluation forfaitaire :

Cette méthode suppose que l’on puisse indiquer la part de matières concernant le produit
principal et le produit résiduel mais surtout la part des charges directes et indirectes revenant à
chacun, ce qui risque d’être arbitraire. On se contentera le plus souvent de déterminer un
coefficient d’équivalence entre le produit principal et le produit résiduel pour exprimer la
production de façon homogène.

 Evaluation à partir de la valeur vénale du produit résiduel :

On raisonne « à rebours » pour calculer le cout de production du produit résiduel. On part du


prix de vente de ce dernier (cours du marché) pour tirer le cout de revient, puis le cout de
production ; le principe habituellement adopté est que l’évaluation est faite de telle sorte qu’on
ne réalise ni bénéfice ni perte.

Le cout de production du produit résiduel calculé viendra en déduction des charges de


fabrication communes pour la détermination du cout de production du produit principal.

3- les produits résiduels vendables après transformation :

Si le produit résiduel doit être transformé avant de pouvoir être vendu, les deux méthodes
précédentes sont également applicables

- évaluation forfaitaire : il suffira après avoir tenu compte d’un éventuel stockage, d’ajouter les
frais de transformation pour obtenir le cout de production du produit résiduel
commercialisable.
- Par la valeur vénale : l’évaluation sera tirée du prix de vente diminué des frais de distribution et
des frais de transformation en tenant compte d’éventuelles variations de stock à chaque
niveau.
4- les produits résiduels réutilisables dans la production :

Le produit résiduel obtenu à la sortie d’un atelier peut être réutilisé pour la fabrication dans un
autre atelier d’un second produit principal. On considérera que la valeur du produit résiduel
vient en déduction du cout du premier produit principal et s’ajoute à celui du second.

Une difficulté risque d’apparaitre pour évaluer le produit résiduel. S’il est susceptible d’être
vendu, un prix de référence existe sur le marché. Dans le cas contraire, il faut partir de la valeur
des produits de substitution dont l’utilisation du produit résiduel permet de faire l’économie.

Bien entendu, si ce produit résiduel fait l’objet d’un stockage, on tiendra compte des quantités
obtenues pour alléger le cout du produit principal qui a permis de l’obtenir et des quantités
utilisées pour aggraver le cout du produit pour lequel il est utilisé.

Vous aimerez peut-être aussi