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Psychologie : L’étude du comportement et de l’activité mentale qui peut être à l’origine de ces comportements.
Il faut donc une activation de l’organisme dépendant des conditions internes de l’organisme en interaction avec les
stimulations de l’environnement.
A. Vigilance et attention
2 niveaux d’activation :
- Activation psychologique
► Processus attentionnels nécessaires au traitement de l’information
Notre organisme est donc rythmique et on peut le définir sur une courbe. C’est sur 24h, donc circadien.
► Courbe de la vigilance est corrélée à l’heure du soleil et directement précédée par celle de la température
corporelle (chronobiologie) :
Ce dernier s’est enfermé pendant 2 mois dans une grotte. Il était relié à des personnes mais n’avait aucun repère.
→ Rythme naturel, en libre cours de 24,2 à 25,5 heures selon les études
→ Synchronisation de l’horloge biologique aux « donneurs de temps » (alternance jour / nuit, rythmes sociaux, repas,
exercice physique...)
Rythme fondamental « moyen » mais variations selon les sujets (d’origine génétique) : chronotypes différents
► Chronotype matinal : se lève et se couche tôt, en forme au réveil, plus performant en début de journée et difficulté
à veiller tard (« lève-tôt »)
► Chronotype vespéral : lever tardif, fatigue au réveil, en pleine forme le soir (« couche-tard »)
―> adolescence (le pic d’activation est décalé, ils ont donc ce chronotype)
Augmentation du risque d’accident est lié à une erreur humaine en phase de vigilance affaiblie (T° basse)
46 % des accidents mortels sur l’autoroute ont lieu la nuit (quand 10 % du trafic routier)
b. De la vigilance à l’attention
→ Le niveau de vigilance détermine le niveau de performance et l’adaptation à l’environnement
→ Il faut un niveau d’éveil suffisant pour mettre en place un traitement efficace des informations
► Activation des organismes dépend des stimulations de l’environnement et de leur significativité en termes
d’adaptation
Le sommeil représente :
Enregistrement de l’activité électrique du cortex cérébral ―> Mise en évidence de différents stades de sommeil
→ Ondes électroencéphalographiques d’un sujet en état de veille calme, conscience apaisée, yeux fermés
a. Stades de sommeil
► Ralentissement de l’activité cérébrale
● Stade 1 : Endormissement
→ Stade hypnagogique : entre veille et sommeil, de 1 à 9 minutes
Sommeil Paradoxal :
Synthèse des caractéristiques de trois grands états de vigilance : éveil, sommeil lent et sommeil paradoxal
b. Organisation du sommeil 16/09
→ de moins en moins de sommeil lent profond et de plus en plus de sommeil paradoxal (hypnogramme )
Hypnogramme
> Diminution de la durée totale et diminution de la proportion du Sommeil Paradoxal et du Sommeil Lent
Privation de sommeil
→ somnolence, hypothermie, malaise, baisse de la résistance immunitaire, troubles attentionnels, erreurs perceptives,
baisse de la créativité, augmentation de la suggestibilité, troubles de l’humeur, … (17min)
> Diminution des performances
Record : 264h (Randy Gardner : trouble de l’humeur, troubles cognitifs, paranoïa et hallucinations)
Agrypnie : absence totale de sommeil liée à une maladie neurologique (peu de cas observés)
→ Repos, restauration des tissus du corps et du cerveau, « économies d’énergie »
Sommeil lent → récupération physique et musculaire
Baisse du métabolisme cérébral, baisse de la consommation en O^2, baisse du débit sanguin cérébral, baisse de la
température centrale, stockage des réserves énergétiques (glycogène), synthèse de protéines et d’hormones…
◼ Apprentissage et mémorisation :
Privation de sommeil paradoxal perturbe l’apprentissage
Apprentissage « réussi » augmente le sommeil paradoxal
Importance du 1er sommeil paradoxal après apprentissage
◼ Fonction physiologique :
Sommeil paradoxal = Stimulations périodiques du cerveau
→ Développement du Système Nerveux Central
Troubles du sommeil
▪ Parasomnies :
Phénomènes moteurs ou psychologiques, simples ou élaborés, qui viennent perturber le sommeil (Sommeil Lent ou
Sommeil Paradoxal)
▪ Dyssomnies :
Troubles du sommeil caractérisés par une altération de la quantité, de la qualité ou de la durée du sommeil.
Les parasomnies
√ Somnambulisme
→ Sommeil Lent Profond, début de nuit
Enfant entre 5 et 12 ans (garçons)
> Eveil dissocié : système moteur actif / système relationnel en état de sommeil
√ Somniloquie
√ Bruxisme…
Les dyssomnies
√ Insomnie
10 à 15% des adultes
Diminution de la qualité ou de la quantité de sommeil :
- Sommeil jugé et peu réparateur
- Problème d’endormissement
- Problème de maintien du sommeil
> Trouble de l’éveil (maintien de l’éveil = réponse adaptative → sécurité)
Insomnie véritable → chronique
- Anxiété, stress
- Désynchronisation des rythmes biologiques : retard de phase mais heure du lever imposée → manque de
sommeil
> Privation partielle de sommeil pour resynchroniser l’horloge biologique
> Luminothérapie
- Hypnagnosie (Jouvet) : perception erronée du sommeil
- Pathologies douloureuses, neurologiques, toxiques…
23/09
√ Narcolepsie
Maladie de Gélineau → hypersomnie
> 4 signes cliniques
1- Hypersomnolence diurne : journée ponctuée par des épisodes de sommeil de 1 à 30 min.
2- Cataplexie : chute du tonus musculaire sans alternation de la conscience, souvent à la suite d’une émotion.
3- Hallucinations
4- Paralysies du sommeil : comme cataplexie mais avant ou après phase de sommeil
√ Hypersomnies idiopathiques
- Grande quantité de sommeil, de bonne qualité mais fatigue incessante (longues siestes non récupératrices)
- Réveil et lever TRES difficiles
→ Conséquences : somnolence, irritabilité, augmentation des risques d’accidents vasculaires, insuffisance respiratoire
chronique, augmentation des risques d’accident cardiaque…
→ Facteurs de risques : âge, surpoids, consommation d’alcool et de tabac …
→ Traitement non médicamenteux : Ventilation par Pression Positive Continue (PPC), traitement chirurgical + hygiène
de vie
C. La conscience
√ Conscience primaire : ensemble des activités cognitives qui permettent d’attribuer une signification et de
répondre de façon appropriée aux stimulations.
→ Processus qui permettent l’expérience subjective
→ Etat du SNC permettant le traitement des informations et la mise en œuvre de comportements organisés et finalisés
→ Vigilance, attention
—> Présent chez les animaux
√ Conscience réflexive : conscience d’être conscient, construction de représentations portant sur d’autres
représentations…
→ A la base de la conscience de soi : capacité à se reconnaitre soi-même en tant que sujet pensant et agissant.
Sentiment de soi, de son unité, de son identité (self).
Neurosciences cognitives :
→ Bases neurobiologiques de la conscience ?
→ Propriété émergente du cerveau : les phénomènes conscients n’émergent pas d’un endroit unique du cerveau mais
sont le fruit d’un système impliquant de multiples régions cérébrales
→ La conscience implique l’activation d’aires dites « supérieures » comme le cortex frontal, en lien avec les circuits
neuronaux de l’émotion et de la prise de décision : réseau de la conscience
Inconscient cognitif : ensemble des processus de traitement de l’information et des représentations mentales dont
le sujet n’a pas conscience mais qui influencent néanmoins son comportement
Données de la neuropsychologie
Ex : Prosopagnosie = perte de la capacité à reconnaitre les visages familiers suite à une lésion cérébrale
→ Si on montre une série de photos de visages, le patient est incapable de distinguer les visages inconnus et connus.
Mais si l’on mesure la réponse électrodermale lorsque les photos sont présentées, les photos de visages familiers
suscitent une réponse électrodermale spécifique (émotion) : reconnaissance inconsciente.