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R APPORT DE STAGE I
ASA TP
Stage ouvrier
11/04/23 – 05/05/23
Entreprise : ASA TP
Maître de stage : David Habert
Enseignant tuteur : Stéphane Reidenbach
Rapport de stage
Remerciements
Je voudrais, avant toute chose, commencer par remercier les personnes qui ont
contribué à la réalisation de ce projet.
Dans un premier temps, je tenais à remercier l’entreprise ASA TP, notamment David
Habert, mon maître de stage, qui a préparé ma venue, ainsi que My Tho, la responsable des
ressources humaines, pour le brief sécurité et l’organisation de mon stage. J’exprime ma
reconnaissance envers Romain Tuffery, Arnaud Rousseau et Max Teyssier, chefs d’équipe, qui
m’ont accueilli sur leurs chantiers et qui m’ont fourni les informations nécessaires pour le bon
déroulement de mon stage. Enfin, je remercie l’ensemble des ouvriers sur les chantiers, pour
leurs précieux conseils et leur convivialité qui m’ont permis de m’intégrer et de passer un
stage dans une bonne ambiance de travail.
De plus, je remercie mon enseignant tuteur, Stéphane Reidenbach, pour son
accompagnement au fil des semaines pour mener à bien ce projet, tout comme l’IUT.
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Rapport de stage
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 4
I. L’ENTREPRISE ...................................................................................................................... 5
1) Identité de l’entreprise................................................................................................................ 5
2) Localisation .................................................................................................................................. 5
3) Concurrence ................................................................................................................................ 5
4) Personnel ..................................................................................................................................... 6
5) Communication dans l’entreprise ............................................................................................... 6
6) Production ................................................................................................................................... 6
7) Approvisionnement et commercialisation .................................................................................. 7
8) Équipement ................................................................................................................................. 8
9) Sécurité ........................................................................................................................................ 8
II. SYNTHESE STAGE................................................................................................................. 9
1) Chantier de Peaudeau Confort à Aizenay ................................................................................... 9
2) Chantier résidentiel à la Roche sur Yon..................................................................................... 11
3) Chantier de l’Ephad des Sables d’Olonne.................................................................................. 12
4) Chantier de logements à la Ferrière .......................................................................................... 17
III. POINT TECHNIQUE ........................................................................................................ 19
1) Présentation des dalles végétalisées......................................................................................... 19
2) Implantation et pose ................................................................................................................. 19
3) Avantages et inconvénients ...................................................................................................... 21
CONCLUSION ............................................................................................................................ 22
ANNEXES................................................................................................................................... 23
Annexe 1 (plan exécution chantier Aizenay et point technique) ...................................................... 23
Annexe 2 (plan exécution chantier des Sables)................................................................................. 23
Annexe 3 (plan exécution chantier la Ferrière) ................................................................................. 24
Annexe 4 (fiche technique dalle gazon) ............................................................................................ 24
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Rapport de stage
INTRODUCTION
Dans le cadre de ma première année d’étude en BUT Génie Civil et Construction Durable, j’ai
eu l’occasion de réaliser un stage ouvrier d’un mois. L’objectif était de découvrir le domaine du BTP
sur le terrain même. J’ai donc réalisé mon stage dans l’entreprise ASA TP. Le choix du secteur était
important, en particulier pour notre choix de parcours pour l’année prochaine. Je me suis dirigé vers
les TP car mes expériences précédentes étaient en bâtiment. J’étais notamment en attente de
découvrir ce secteur très large, et le travail en équipe au sein d’une entreprise relativement grande.
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I. L’ENTREPRISE
1) Identité de l’entreprise
J’ai réalisé mon stage dans l’entreprise ASA TP. Cette dernière fait partie du groupe Charpentier,
un regroupement de 18 sociétés. Ceci permet au groupe d’avoir un domaine d’expertise très varié,
notamment dans le terrassement, l’assainissement, mais aussi dans les carrières ou le désamiantage.
Le siège social de Charpentier se situe en Vendée, à l’Oie. Quant aux bureaux et dépôt de ASA
TP, ils sont localisés à la Chaize le Vicomte, partagés avec l’entreprise AES Aspiratrice. La société a été
créée en 2000, avant d’être rachetée en 2020. ASA TP est une société à responsabilité limitée (Sarl),
ce qui permet notamment de faire valoir le caractère familial de l’entreprise.
2) Localisation
Le dépôt de ASA TP est donc situé à la Chaize le Vicomte,
commune proche de la Roche sur Yon. Sa localisation est très
intéressante car elle lui permet d’être au centre de la Vendée.
L’entreprise intervient donc dans l’ensemble du département,
et en limitrophe. Son petit rayon d’intervention lui permet de
pouvoir être réactif sur les différents projets.
3) Concurrence
L’entreprise ASA TP fait face à de grands concurrents en Vendée. En effet, on y trouve de gros
groupes tel qu’Eiffage, Colas ou encore Charier. Ces derniers sont en concurrence pour les gros appels
d’offres départementaux. ASA TP n’y postule pas et se tourne donc vers d’autres types de chantiers de
plus petite taille. Cependant, son rachat par Charpentier lui a redonné un nouveau souffle, lui donnant
de nouvelles opportunités et de la lumière. Cela permet à ASA TP d’avoir, aujourd’hui, toujours des
chantiers intéressants, divers et variés.
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4) Personnel
L’ensemble du personnel d’ASA TP est réparti dans plusieurs catégories : bureaux, chantiers et
routes. Premièrement, les bureaux sont constitués d’une direction, d’une secrétaire, d’un bureau
d’étude et de conducteurs de travaux. Deuxièmement, nous trouvons des chefs d’équipes, des
chauffeurs d’engins ainsi que des ouvriers sur les chantiers. Enfin, des chauffeurs de camion sont sur
la route. C’est donc un total de 31 personnes qui forment l’effectif d’ASA TP. L’entreprise comporte
une grande majorité d’hommes, les femmes se trouvant dans la direction et bureau.
Enfin, depuis 2019, le groupe Charpentier a déployé une académie interne. Cette dernière est
destinée à transmettre les savoirs par le partage d’expériences sur des thèmes techniques. La
formation continue est aussi au cœur du groupe, au niveau de la sécurité comme de la montée en
compétences.
Au sein d’ASA TP, les informations se transmettent de différentes façons. Tout d’abord, le matin,
au dépôt, les conducteurs de travaux en profitent pour parler à leurs chefs d’équipe. Il y a aussi des
réunions de chantiers régulièrement, ayant pour objectif de mettre au clair les différents problèmes.
Enfin, le reste des informations internes à l’entreprises se fait par téléphone et par l’affichage dans les
salles de repos et vestiaires.
6) Production
ASA TP comporte trois branches principales d’activités dans les travaux publics : Le terrassement,
l’assainissement et la voirie.
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L’entreprise réalise donc la première étape d’un chantier, préalable à la réalisation d’une
construction, le terrassement. ASA TP s’occupe notamment de la préparation du terrain, des travaux
en fouilles et de l’aménagement des espaces extérieurs… Elle intervient sur des chantiers de futurs
lotissements, de plateformes pour bâtiments, ou d’aménagements extérieurs pour entreprises.
Les équipes d’ASA TP effectuent aussi les travaux concernant les eaux usées et pluviales pour un
assainissement collectif ou individuel. En parallèle des chantiers de terrassement et d’assainissement,
l’entreprise réalise des projets de voirie de type aménagement de parking, finition de lotissement et
autres.
Aujourd’hui, pour faire face à la concurrence croissante, ASA TP essaye de se tourner vers des
travaux publics plus particuliers. Par exemple, l’entretien ferroviaire, les travaux maritimes, ou encore
l’aménagement de rivières. L’objectif de ce changement est de s’imposer en Vendée dans ces
domaines pas encore assez développés.
Enfin, le chiffre d’affaires même d’ASA TP n’est plus calculé depuis son rachat par le groupe
Charpentier. Cependant, ce dernier a réalisé un total de 107M d’euros de chiffre d’affaires en 2021.
7) Approvisionnement et commercialisation
L’avantage d’appartenir à un groupe tel que Charpentier se trouve notamment dans
l’approvisionnement des divers matériaux. En effet, la plupart des matériaux nécessaires pour un
chantier viennent du groupe. On y trouve par exemple l’entreprise AtlanRoute s’occupant de l’enrobé,
Bétonic se chargeant des revêtements béton ou encore Socma et CTCV, qui sont des carrières
alimentant le groupe.
ASA TP travaille aussi avec des entreprises collaboratrices, qui lui fournissent les matériaux
nécessaires. Tout d’abord, les groupes MTP et LNTP, qui sont des fournisseurs réguliers, se chargent
de la fourniture en outillage et matériel d’assainissement. Enfin, les diverses centrales à béton de
Vendée sont sollicitées en fonction de la localisation du chantier.
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8) Équipement
L’entreprise possède un ensemble de matériels et d’outils variés. En termes d’engins, on y trouve
des pelles hydrauliques, des 8x4, des télescopiques ou encore des compacteurs. Le reste d’engins
nécessaires aux chantiers est très souvent loué. ASA TP se fournit notamment chez Vlock ou Don.
9) Sécurité
Comme dans toute entreprise, la sécurité est primordiale. Avant le départ de mon stage j’ai eu
l’occasion de visualiser une vidéo sur les risques et pratiques à tenir sur un chantier. Puis j’ai fait un
test, visant à vérifier ma compréhension. J’ai obtenu la note de 89%. Enfin, on m’a fourni un dossier
« sécurité et environnement ». Ce dernier abordait les points suivants en précision :
- Urgences
- Hygiène et santé
- EPI
- Manutentions manuelles
- Risques liés au réseaux
- Produits chimiques
- Travaux en tranchée…
Cet accueil m’as permis de me rendre compte des dangers sur chantier et de l’importance de suivre
les bonnes habitudes et de porter les EPI. Puis, en complément, lors d’une tâche comportant des
risques, les ouvriers m’en informaient et me montraient comment les éviter.
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a) Présentation du chantier
Le premier chantier sur lequel je me suis rendu se situe à Aizenay (85). L’entreprise Peaudeau
Confort y construit un nouveau local. Le chantier s’étend sur un terrain de 3000m². Le projet a débuté
en juillet 2022. ASA TP avait commencé par réalisé le terrassement et le réglage de la plateforme pour
le bâtiment. Après sa construction, ASA TP est revenu pour s’occuper de l’aménagement extérieur. Au
programme, réglage de la voirie avant l’enrobé, pose d’un enrochement, ou encore réalisation d’un
parking en pavés végétalisés (partie qui sera détaillée en point technique).
Le chantier était relativement petit, il fallait donc partager l’espace avec tous les intervenants,
notamment avec les ouvriers du bâtiment qui travaillaient aussi sur le site. La gestion de l’espace était
donc à prévoir et organiser, pour le stockage des matériaux et des engins. En effet, ASA TP avait sur
place un télescopique, une pelle à pneus et un cylindre, ce qui occupait grandement l’espace.
Nous avons donc commencé par l’implantation. Pour cela, nous devions respecter les cotes
altimétriques et les pentes prévues (voir plan d’exécution Annexe 1). Le chauffeur de pelle a décapé la
terre, puis nous avons réglé les hauteurs à l’aide du niveau laser. Ce dernier nous permettait de placer
les pentes nécessaires. Puis, en marquant les fiches avec les bonnes altimétries, nous pouvions placer
un cordeau marquant le niveau haut de la future bordure.
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Rapport de stage
Une fois l’implantation réalisée, je me suis rendu à la centrale à béton avec le camion afin d’en
récupérer. Le béton va être mis en place sous les cordeau grâce à la pelle, faisant office de semelle.
Nous mettons le béton de niveau en le réglant 25cm plus bas que le cordeau, pour avoir la hauteur des
bordures. Ces dernières sont préalablement découpées à la bonne mesure et cassées aux extrémités
inférieures. Ceci a pour but de leur permettre de se coller le plus possible lors de la pose, car sur ce
chantier les bordures n’étaient pas liées avec un joint. Elles sont amenées par une pince à bordure,
maniée par deux ouvriers, montée sur la pelle à pneu. Elles sont posées sur le lit de béton suivant le
cordeau. Les bordures sont ajustées au maillet pour être à la bonne altimétrie. Enfin, à l’aide d’une
truelle je compactais la semelle de béton autour de la bordure, afin que le travail soit solide et dure
dans le temps.
Figure 8: Pose du béton Figure 9: Bordures cassées au coin Figure 10: Alignement avec cordeau
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Ensuite, nous devions partir de la chute et rejoindre les trous faits précédemment avec de la
pente. Nous sélectionnions les bons diamètres de tuyaux PVC. Et chacun d’entre eux étaient découpés
à la longueur nécessaire à l’aide du tronçonneuse à PVC. Pour réaliser les virages, et les ajustements
nous utilisions des coudes (15, 30 et 45°). Il fallait donc s’amuser, un peu comme un puzzle, à trouver
le bon cheminement reliant les 2 points.
Pour l’assemblage, quelques actions étaient primordiales. Les tuyaux de PVC s’emboîtent mal.
Il fallait notamment chanfreiner les extrémités des tuyaux, mais aussi utilisé de la graisse lubrifiante.
Enfin, on les assemblait à l’aide d’une barre à mine ou d’une masse avec une cale.
Lors de la pose, il fallait constamment vérifier, à l’aide d’un niveau à bulle, que le tuyau était
bien en pente. Une fois le circuit validé, on rebouchait une partie des tranchées avec des gravillons
concassés 6/10. Ces dernier sont assez incompressibles et protègent donc les tuyaux. Sur ceux-ci nous
mettions un filet, servant à prévenir de la présence de réseaux. Enfin, nous rebouchions la fin de la
tranchée avec de la terre végétale, avant de finir par compacter le tout avec une plaque vibrante.
Figure 12: Tuyau chanfreiné Figure 13: Recouvrement gravillons Figure 14: Vérification pente
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b) Partie avant
Premièrement, l’ancien rond-point va totalement être refait. Cependant, nous allons devoir le
réaliser par moitié pour garder l’accès libre pour les ambulances entre autres. Le projet est d’agrandir
le cercle central, et d’y placer de la terre végétale, puis d’enlever l’enrobé et le remplacer par un béton
désactivé en respectant les pentes pour accès PMR.
Par la suite nous devions régler les pentes. L’entrée de la maison de retraite devait respecter
un accès PMR. Ce dernier minimise les pentes à 2% maximum. A l’aide du niveau laser, j’ai donc pris
l’initiative de cette tâche. J’ai commencé par prendre les niveaux existants, puis par calculer les pentes
déjà présentes. Ensuite, à l’aide de la mire je modifiais les points nécessaires. J’ai fini par tendre un
cordeau, entre les fiches, réglé à la bonne hauteur. Cette tâche était la première que je faisais
réellement en autonomie et sur laquelle j’ai aussi pu en apprendre à mes collègues, et ce, grâce à mes
compétences développées à l’IUT.
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Dans un deuxième temps, nous allons poser les bordures. Cette tâche est dorénavant
sensiblement la même que sur le premier chantier. Nous avons donc procédé à la mise en place du
béton, puis à son réglage 25 cm plus bas que le cordeau. Enfin, nous posions les bordures et les réglions
avec un maillet. Cette étape était assez rapide car les bordures étaient donc deux fois moins lourdes.
Contrairement au premier chantier, la disposition des bordures nécessitait un joint les reliant.
Pour cela nous avons préparé un mortier avec un ciment décoratif et du sable très fin. Pour la mise en
place, je me suis muni d’un truelle et d’une taloche. Il fallait mettre le mortier entre les bordures, tout
en essayant de le compacter. La finition devait être lisse avec les bords de la bordures. Pour finir, nous
avons passé un coup d’éponge pour nettoyer la bordure et enlever le surplus.
Figure 19: Mise en place des Figure 20: Taloche et truelle Figure 21: Joint en mortier
bordures
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b.3) Aménagement
Les bordures étant posées, il ne restait plus qu’à s’occuper de l’aménagement. Nous avons
commencé par remplir la partie centrale du rond-point, derrière les bordures, avec de la terre végétale.
Cette dernière était versée au dumper, puis nous l’étalions au râteau et au balai. Quant à la voirie,
pour rappel, elle sera en béton désactivé. Un béton à l'aspect gravillonné qui laisse apparaître des
graviers à la surface. Cependant, cette tâche est sous traitée à Adec Ouest. ASA TP va tout de même
préparer l’empierrement. Du 0/20 a été acheminé, puis nous l’avons réglé au niveau -15 cm. Pour cela,
la pelle étalait le gros, puis nous suivons avec un cordeau et un mètre afin de mesurer les niveaux.
Enfin nous réajustions à l’aide de râteaux. Pour finir, la couche a été compactée au cylindre. Quelques
jours plus tard, le béton fut coulé et nettoyé. La première moitié du rond-point était donc finie.
c) Partie jardins
c.1) Nettoyage
De l’autre côté de la maison de retraite se trouvent les jardins. Ces
derniers vont totalement être réaménagés. Premièrement, nous avons dû
louer des engins encore plus petits pour pouvoir accéder au chantier. Nous
avons donc commencé par tout enlever et nettoyer. Pour cela, j’accrochais
les poteaux de grillage et de la roseraie à l’aide d’une sangle, puis la pelle
s’occupait de les arracher. Les socles en béton étaient aussi retirés au godet.
Puis, nous avons nettoyé les allées en enlevant tous les arbustes et plantes.
Enfin, les enrobés des chemins existants ont été décroûtés. Tous les déchets
étaient triés avant d’être envoyés au recyclage (béton, déchets verts et
Figure 24: Arrachage des
enrobé). poteaux
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Rapport de stage
Figure 25: Implantation avec piquets en bois Figure 26: Cotes à creuser Figure 27: Mini-pelle terrassant
Puis, tout au long du terrassement je guidais le pelleteur en traçant notamment au fur à mesure
la largeur du chemin. Le surplus de pierre était chargé dans un dumper et évacué sur la zone de
stockage du chantier. Durant l’avancement de la pelle,
nous réglions plus précisément le sol en passant le râteau
et le balai afin d’égaliser le plus possible.
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Une fois le réglage terminé, nous devions compacter l’empierrement. L’espace était trop petit et
exigu pour pouvoir le faire au cylindre. C’est pourquoi nous avons utilisé une plaque vibrante. Cette
dernière peut passer sur l’ensemble de la surface et accéder aux différents recoins.
Enfin, nous devions finir par réaliser le coffrage pour le béton. Nous découpons alors des planches
aux longueurs nécessaires, en réalisant des coupes d’angles au besoin. Je plantais des piquets de bois
tous les 50 cm environ. Il fallait que le coffrage soit très résistant face à la force de poussée du béton.
Je finissais par visser les planches sur les piquets. Ceci, tout en vérifiant que la partie supérieure de la
planche soit bien au niveau du cordeau.
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a) Présentation du chantier
Ce dernier chantier se situe à la Ferrière. Le projet est la réalisation de 21 logements sociaux.
L’entreprise s’occupe du lot 1, qui se trouve être le terrassement et l’assainissement. Le chantier est
divisé en 2 parties. Sur la première, les bâtiments sont en train d’être montés, quant à la seconde,
l’assainissement est en cours. Nous devons donc nous occuper des réseaux EU et EP sur l’ensemble du
terrain. Nous devons respecter le plan d’exécution des réseaux (voir plan d’exécution Annexe 3). Lors
de ma présence nous devions installer les buses et les éléments du réseau EP.
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Rapport de stage
Ensuite, nous devions aller décharger et amener les buses et éléments. Sur ces derniers, je fixais
des mains de levage avec des chaînes, accrochées à la pelle. Les buses étaient déplacées à bout de
flèche sur l’ensemble du chantier, il fallait faire attention durant ces opérations de levage. La pelle à
chenilles s’occupait ensuite de placer la buse au fond de la tranchée. Auparavant, la buse précédente
était graissée en son extrémité avec du lubrifiant. Au fond, deux ouvriers guidaient le chauffeur et la
buse afin d’enfoncer correctement cette dernière.
Figure 35: Chaînes et mains de levage Figure 36: Pelle avec buse Figure 37: Pose d'un élément
Une fois installé et encastré en fond de tranchée, il fallait s’assurer que le niveau du fil d’eau soit
bien à 0%. Pour vérifier, un laser cana était placé au fond de la première buse. Son faisceau lumineux
traversait l’ensemble des buses déjà installées et devait se situer au centre de la cible, positionnée de
niveau. Le pelleteur ajustait en conséquence la buse à l’aide de son godet.
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Rapport de stage
L : 50 cm
h : 10 cm
l : 33 cm
Ces dalles sont donc à motifs répétitifs, qui leur permettent de pouvoir s’emboiter parfaitement
ainsi que pour l’aspect visuel. Le béton utilisé pour leur confection est un béton de classe XC4,
acceptant les forts taux d’humidité comme la sécheresse. Les dalles sont préfabriquées. C’est-à-dire
que le béton est coulé dans un moule en usine, à la chaîne. Tous simplement car il serait impossible de
réaliser ceci sur chantier et car le contrôle du béton sera meilleur ainsi.
2) Implantation et pose
Premièrement, nous devons régler le terrain. Pour ceci nous devons
respecter les niveaux et les pentes du fini (voir plan d’exécution Annexe
1). Les bordures, qui sont autour du parking, étant déjà posées vont nous
faciliter la tâche. En effet, nous n’avons pas à recalculer les niveaux finis,
puisqu’ils sont déjà visibles sur les bordures . Il faut donc se fier aux fils
d’eau de ces dernières, voir flèches sur l’image ci-contre.
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Rapport de stage
Maintenant, il faut s’occuper du lit de pose des pavés. Ces derniers reposeront tout d’abord sur
des gravillons concassés, ces derniers mis sur en empierrement de 0/20. L’empierrement sert de base
structurelle. Il est d’une dizaine de cm d’épaisseur, et est mis en place à la
pelle et au râteau avant d’être compacté. Par-dessus, nous ajoutions les
gravillons 6/10. Ce choix de matériau est fait pour ses caractéristiques
incompressibles et sa finesse.
Nous allons devoir régler les gravillons précisément. Pour cela, j’ai
planté des fiches tous les 2 m de chaque côté du parking. Puis, je reliais les
piquets avec un cordeau basé sur le niveau du fil d’eau des bordures. Les
gravillons étaient versés en tas grossier sur le parking. Puis, à l’aide d’une
règle de 2m et d’une raclette, nous réglions le niveau exact du lit de pose. Figure 41: Réglage gravillons
Enfin, nous devons passer à la pose des dalles. Ces dernières sont livrées en palette de 60. Pour la
pose, il faut opérer de façon méthodique. En effet, nous commençons par un coin, puis nous réalisons
la pose colonne par colonne. Ceci permet de minimiser les écarts sur la longueur. Les dalles
s’emboîtent assez aisément, en glissant dans la précédente. Cependant, pour régler les petits écarts
ou différences de hauteur, nous utilisions un maillet. Cette opération se réalise ainsi en boucle afin de
recouvrir les 130 m² de parking.
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Rapport de stage
Une fois la pose terminée, il reste une dernière étape à réaliser. Elle
consiste à remplir les alvéoles avec de la terre végétale. Pour cela, les semi-
remorques amènent la terre. Puis, elle est répartie sur l’ensemble du parking
à l’aide de la pelleteuse. Enfin, nous frottions la terre avec un balai pour la
faire rentrer dans les trous tout en nettoyant la surface des pavés. Pour
améliorer cela, je passais la plaque vibrante. Cette dernière ne pouvait pas
compacter dans les alvéoles, mais faisait vibrer les dalles ce qui engendrait
le tassement de la terre. Enfin, il ne restait plus qu’à semer les graines de
gazon en les rependant sur la totalité du parking. Figure 42: Mise en place
terre végétale
3) Avantages et inconvénients
Cette variante aux parkings plus traditionnels comporte plusieurs avantages. Premièrement, elle
impacte le taux de végétalisation d’une parcelle. En effet, lors de la construction d’un bâtiment, un
pourcentage de végétalisation est calculé et imposé. Ceci a pour objectif de diminuer
l’imperméabilisation des sols. Les parking en dalles végétales ne compte donc pas en partie
imperméables, mais bien végétale. Dans le cadre de mon chantier, l’objectif des 30% a été possible
grâce à ce parking. Deuxièmement, le prix de
cette méthode n’est pas très élevé. Il faut
compter environ 23 euros le m² (voir mon
estimation ci-contre), contre par exemple, 30
euros pour l’enrobé ou plus de 40 euros pour le
béton désactivé. Les parkings végétalisés sont
donc écologiques et économiques.
Figure 43: Détail calcul prix
Cependant, ils comportent un principal inconvénient. Ces parking vieillissent mal et sont peu
durables. En effet, les petites dalles de béton vont avoir tendance à se fissurer et casser rapidement.
Les voitures, en manouvrant dessus principalement, vont amplifier cet effet. Enfin, sans bon entretien
le parking finira vite sale. En cas de pluie, la terre va potentiellement couler et venir salir le parking
mais aussi l’ensemble de la chaussée voisine. Le parking nécessitera aussi une tonte régulière.
Cette méthode reste quand même une solution d’avenir, surtout dans cette période de remise en
question sur l’environnement et le réchauffement climatique. Notamment pour limiter l’effet de
chaleur urbaine ou encore aider à l’infiltration de l’eau.
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Rapport de stage
CONCLUSION
Ce premier stage avait principalement comme objectif de me faire découvrir le monde des travaux
publics. Cela en vue du choix de parcours pour l’année prochaine. Le stage s’étant très bien déroulé,
et m’ayant beaucoup intéressé, je fais du parcours TP une forte éventualité de choix. Ce qui n’était pas
forcément mon objectif en septembre. Je suis donc très satisfait de cette première opportunité visant
à m’aider dans mon orientation.
Outre que pour le choix de parcours, le stage m’a été bénéfique. Il m’a permis de mettre en
application mes connaissances de l’IUT, notamment, tout ce qui touche à la topographie. J’avais
l’habitude, connaissais le matériel, et comprenais les réflexions sur les chantiers. Les connaissances en
termes de vocabulaire m’ont aussi facilité dans la compréhension et la visualisation des projets.
Aussi, j’ai su montrer mes différentes capacités personnelles. Premièrement, mon autonomie, qui
a été fortement appréciée et reconnue. En effet, dès la première semaine, après avoir observé et
compris le fonctionnement, j’arrivais à anticiper et à réaliser les tâches grâce à ma curiosité et à ma
facilité de compréhension. Une compréhension du travail et des attentes de l’équipe. Avec ceci j’ai pu
montrer à l’ensemble des ouvriers que je pouvais avoir des responsabilité, ce que j’ai fortement
apprécier lorsqu’ils m’en donnaient.
Le stage m’a aussi permis de découvrir le travail d’équipe. Sur le chantier, tous les ouvriers forment
presque une seule entité. C’est très stimulant de travailler en équipe. Cela implique de développer son
côté social et d’arriver à s’entendre avec tout le monde. Il faut aussi réussir à faire confiance aux autres.
Mais lorsque ces conditions sont réunies le chantier se vit dans la bonne humeur. Chacun aide et en
apprend aux autres. Cet aspect de groupe m’a semblé très important.
Enfin, lors de cette expérience j’ai pu voir les côté négatifs, notamment en tant qu’ouvriers, le
principal étant la météo. Le fait de travailler dehors, qu’il pleuve ou qu’il fasse très chaud est parfois
inconfortable. Aussi, bien qu’obligatoire les EPI peuvent être gênants, surtout en cas de chaleur. Enfin,
le métier est quand même très physique. Il faut surtout faire attention à sa posture et à ses
mouvements pour protéger sa santé.
Pour conclure, ce stage a été un excellent moyen de découvrir les TP. J’en garde beaucoup de
positif. Et cela me fait pencher vers un parcours TP pour l’année prochaine. Puis, j’envisagerais une
potentielle poursuite d’études en école d’ingénieur afin de devenir conducteur de travaux.
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Rapport de stage
ANNEXES
Annexe 1 (plan exécution chantier Aizenay et point technique)
(point technique)
Parking végétal
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Rapport de stage
Réseau de buses
installé
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