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2. La question de l’origine des langues La question de l’origine des langues : les espoirs du comparatisme ................................................................................ 4
Point de départ de la grammaire comparée
La découverte du Sanskrit
Etude du Sanskrit
Conséquences racistes
Un regain d'intérêt
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Audrey Bornstein Linguistique et Sémiologie 2020-2021
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Il faut donc se détacher de l’idée de la bible pour commencer à avoir de vraies recherches sur les langues.
Ex ; arbre de Geusler (plus d’actualité) ou la langue primitive n’est plus l’hebreu -> sortie du cadre biblique.
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2. La question de l’origine des langues La question de l’origine des langues : les espoirs du comparatisme
Malgré de nombreuses théories extravagantes, la question de l’origine des langues a amené des données plus construites et ce surtout grâce aux travaux des
comparatismes.
Problème : les premières études sur la comparaison sont fort isolées ce qui signifie que les travaux ne se réfèrent pas les uns aux autres. Tous commencent
avec peu de base. Un développement cumulatif va donc tarder. (en 1800)
Avant 1800
Langue d’Asie parlée en Inde (gardée en seconde langue pendant l’ère chrétienne). C’est équivalent au Latin du
EU.
▪ Langue fortement liée à la religion, les textes devaient être retranscrit sans altération. (pureté
conservée).
➢ Les grammairiens indiens, dont Panini, vont porter leurs observations sur la valeur et l’emploi
des mots.
Ils vont dresser des descriptions phonétiques et grammaticales.
William Jones Finalement vu comme celui qui aurait véritablement mis en évidence la parenté. Parle 13
(1746-1794) langues parfaitement + 28 ok).
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C’est en 1814 que pour la première fois le terme indo-européen apparait. Son étude est particulièrement
développée par les français et anglais (concurrence – présence coloniale en Inde). Mais les Allemands ne vont
pas tarder à l’étudier aussi.
Schlegel Il sera un écho d’une mode : l’indogermanique (mot utilisé par Allemand en 1833 pour
(1772 – 1829) indoeuropéen).
Ouvrage : Il va hiérarchiser les langues par le biais d’une classification (renforcé par Schleicher) et
La langue et la considérera le sanskrit comme langue mère de l’Europe -> FAUX.
sagesse des Preuve : montrer des ressemblances de vocabulaire et phonétique.
Indiens
Pour la première fois, utilise la notion de grammaire comparée qui sera repris par la
génération d’après.
Le courant de la grammaire comparée commence/comparatisme. Théorie dominante en linguisitique :
L’étude du Sanskrit On étudie la structure interne des langues.
(à ce stade, il n y a pas encore de En 4 ans, 3 publications (Rask, Bopp, Grimm) vont changer la connaissance de l’apparentement des langues de
recherche sur la reconstruction de la l’Europe. Et ajouterons une nouveauté :
langue originaire, on suppose « une fois constatée la ressemblance entre les mots appartenant aux deux langues concernées, il faut effectuer
simplement son existence) une comparaison systématique des sons de chacun des mots en question pour mettre en évidence la manière
dont ils se ressemblent. »
Pourquoi ? des mots qui se ressemblent peuvent être le fruit du hasard ou être le fruit d’emprunt d’une autre
langue. Ils n’expliquent donc pas un lien de parenté.
Solution : établir des ressemblances grammaticales en évitant ces hasards /emprunt -> correspondances
systémiques.
Comment ? en comparant des mots qui sont obligatoirement utilisés dans toutes les langues.
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Principe : si l’on place côte à côte des mots latins et leurs équivalents en gothique on
obtient des correspondances tel que un mot latin avec « p », en gothique sera « f ». (etc)
De ces observations, Grimm tirera la conclusion que les deux langues sont en
fait descendantes d’une langue ancestrale.
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Philippson (2005) rajoute : si on admet comme Grimm que : « les sons du latin
représentent plus fidèlement les sons tels qu’ils existaient dans cette langue ancestrale, on
peut en déduire que le gotique a évolué dans le sens d’une modification de ces sons. »
▪ le latin présente des sons occlusifs (le passage de l’air venant des poumons est
complètement bloqué), alors que
▪ le gotique possède leurs équivalents fricatifs (le passage de l’air n’est bloqué que
partiellement).
➢ On peut formuler ceci autrement : [f] est à [p] ce que
[θ] est à [t]
[x] est à [k].
L’ajout de ces sont va permettre d’établir des séries de correspondances, étendues ensuite
aux autres langues apparentées. (on a donc besoin des sons et des ressemblances des
mots pour en définir des régularités)
C’est via ces correspondances/régularités dans qu’on va réussir à établir un lien entre
caput et chef.
Précisément, ce que cherchaient à établir ces grammairiens comparatistes du XXe siècle (donc après Grimm),
c’est de repérer des régularités de la langue, régularités qui expliquent le changement phonétique de celles-ci
au cours du temps.
Franz Bopp L’idée de cette langue originaire est très présente chez certains de ces penseurs et
(1791 – 1867) notamment chez Bopp :
Les langues indo-eu sont des formes évoluées, dégradées de la langue primitive. Une
langue primitive qu’on peut retrouver grâce à la grammaire comparée.
Premières pensées sur la langue
De plus, le matériel collecté va enrichir les faits : le sanskrit n’est pas la langue originaire
originaire
mais s’en rapproche.
Il donne cette impulsion à la conquête de cette langue et des exigences de plus en plus poussées sur les
rapports aux lois phonétiques du fait que de plus en plus de chercheurs travaillent sur ce domaine. Les
générations suivantes vont tenter de corriger ce qui les gènes dans la loi de grimm. (bannir toutes les
exceptions) -> c’est parti pour les Néogrammairiens.
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Karl Verner montrera en 1875, qu’il y avait bien une autre règle sous-jacente qui expliquait ces
(1785) exceptions apparentes. En passant par le truchement du grec, Verner montrera qu’il est
possible de reformule la loi de Grimm.
« En gothique, les correspondants des [p], [t] et [k] latins sont toujours [f],
[θ] et [x] à l’initiale. À l’intérieur d’un mot, ils sont encore [f], [θ] et [x], s’ils
sont immédiatement précédés par une syllabe accentuée, mais ils deviendront
[b], [d] et [g] dans le cas contraire. »
Après 1800
August Schleicher Il est botaniste -> conception naturaliste. Ce qui explique la métaphore qu’il va
(1821-1868) utiliser le concept « d’organisme de la langue.»
Ouvrage : But de la linguistique comparative : reconstruire l’arbre généalogique des langues sur la
La Théorie base de leurs liens de parenté et les lois qui gouvernent leurs transformations.
de Darwin et la
science du langage Schleicher fait allusion à la zoologie et la théorie de l’évolution version langue. Il va
traiter pas mal de parenté et cherchera à saisir le chainon manquant. Schleicher va fixer
les traits d’une hypothétique «Ursprache», la langue mère : l’indo-germanique. (=
Intensification des pensées sur la langue indo-européen)
originaire
Au 19è siècle, quasiment tous les liens de parentés des langues européenne vont être
trouvés.
Les langues et les cultures sont les miroirs l’un de l’autre. Elles sont liées -> idéologie
que le sanskrit, le grec, le latin et l’allemand dépassent en raffinement les autres
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Le fait que ces questions liées à l’indo-européens soit surtout le fait de savants allemands correspond à la
combinaison de : un puissant besoin d’affirmation et des conditions matérielles favorables (université,
bibliothèque).
Pourquoi un besoin d’affirmation ? Pour retrouver de la sagesse et de la valeur vis-à-vis des langues latines et se
libérer de la domination par les cultures de la langue latine et de ses descendantes romanes (tel que le fr).
Comment ? en essayant par tous les moyens de trouver un lien avec le sanskrit qui véhicule une haute
civilisation de sagesse.
Schlegel vénérait le sanskrit ainsi que ses suivers. Bopp décrivait la découverte du Sanskrit comme la découverte
d’un nouveau monde.
➢ Il y a donc une réelle fierté nationale derrière ses recherches (au lieu de raisons scientifiques).
« Bien plus fondamentalement, le travail sur la langue, de quelque côté que l’on se tourne, était pour la société
Puissant besoin d’affirmation allemande le préliminaire obligé à sa façon de se représenter elle-même et le monde » relaté par Demoule.
Donc ça libérait les Allemands de la domination du latin mais aussi de la domination des langues sémitiques.
Pourquoi ? parce que leurs recherchent prouvaient que les langues indo-eu ne pouvais avoir aucun lien de
parenté avec la langue hébreu (vu comme langue mère durant l’ère christianisme).
« Avec Schlegel et les indo-européanistes, les langues d’Europe moderne ont une source antique et vénérable
qu’elles partagent avec le grec et le latin et d’où le mythe de l’hébreu est exclu. »
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Mais maintenant comme le lien entre langues est rompu on peut considérer que ce sont des « autres » et nous
sommes complétement différent. -> naissance d’un fort nationalisme sur une base linguistique. Le courant
comparatiste donnera ainsi des arguments pour donner à l’indoeuropéen une position dominante sur toutes les
autres familles linguistiques. Responsabilité du « Mythe Aryen ».
Rappel sur le racisme : le mot race est en lien avec la génétique/notion biologique.
Une confusion entre les notions biologiques de race et le concept philologique de groupe linguistique s’est
opérée. -> en gros : les linguistiques vont mêler à leur guise les théories de Darwin (race/génétique) et leur
conception idéologique selon laquelle il serait supérieur (lien de leur langue avec une langue antique – sanskrit.
➢ Les peuples qui parlent des langues sémitiques appartiennent à plusieurs groupes humains différents, et
de même ceux qui parlent des langues indo-européennes ou aryennes. Mais cela n'a pas empêché les
Conséquences racistes
soi-disant Aryens de se considérer comme une race supérieure, affaiblie par le mélange avec la
prétendue race (au sens biologique) sémite que seraient les Juifs.
Les « fous du langage », les amateurs en quête de théories ne sont pas seulement inoffensifs. Certaines de ces
idées furent véritablement meurtrières. En particulier lorsqu’elles associent darwinisme social et linguistique
indo-européenne pour étayer leur idéologie d’une race aryenne supérieure !
Demoule Une sorte de mythe autour du pays originaire de cette première langue indo-eu, de ce
premier peuple qui parlait cette langue, va se former.
Ouvrage mais ➢ Si aujourd’hui les langues européennes se sont répandues sur presque toute la
ou-sont passés surface de la terre, en partie par les colonisations européennes, à côté des
les indo-eu ? questions plus linguistiques, s’est très vite posée la question de l’origine
relate de ce géographique des peuples qui parlaient cette langue « indo-européenne ».
Versant archéologique du mythe de la mythe.
langue « indo-européene » Si l’on peut reconstituer avec une relative sécurité les extensions des différentes langues
européennes jusqu’au premier millénaire avant notre ère, il est beaucoup plus hasardeux de
pouvoir situer l’origine de la langue indoeuropéenne. Plusieurs théories avec une influence
assez nationaliste vont pulluler. Voyons 3 thèses :
Thèse 1 : le berceau de la langue indo-eu dans les steppes de l’Ukraine (4000-5000 avant
notre ère). La langue se serait diffusée avec la migration de guerrier à cheval. -> FAUX
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Thèse 2 (Tamoz, Vlaroslav): le berceau serait dans l’ancienne Mésopotamie (6000 avant
notre ère) -> FAUX
Thèse 3 (Renfrew) : sur base de découverte archéologique en EU et au Proche-Orient, il
avance que l’agriculture se serait développée pour la première fois il y a 10 000 ans dans le
croissant fertile. (dans l’Anatolie (Turquie) et à la Mésopotamie (Irak)). Les fermiers
d’Anatolie se serait petit à petit dispersé et auraient surplombé les chasseurs cueilleurs.
(il s’est inspiré de la contamination d’une épidémie)
Aucune de ces hypothèses n’est convaincante même les plus modernes. Il faut encore
creuser.
De façon comparable à ce qui s’est passé en anthropologie, on est alors passé d’une vision
historique, diachronique (cf. évolutionnisme, diffusionnisme) à une vision synchronique (cf.
fonctionnalisme et culturalisme). Nous verrons ce courant structuraliste dans un autre
chapitre du cours.
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Les chercheurs vont réussir à établir de nouvelles familles de langues indépendamment de l’idée des familles de
langues indo-européenes. : entre deux et trois cents familles de langues pour répartir les plus ou moins 6000
langues que l’on estime aujourd’hui être parlées dans le monde.
Victorri Certaines familles contiennent énormément de langues alors que d’autres n’en ont
relate parfois qu’une seule voire très peu. Ex : la famille du basque qui ne contient que le
basque.
Etape 1 :
Chaque famille de langues comprend de nombreuses langues, dont les similitudes
indiquent qu’elles dérivent d’un ancêtre commun, ou protolangue. (= reconstitution
probable d’une langue à l’origine d’un groupe de lange.)
Poursuite discrète des recherches Les plus anciennes protolangues unanimement reconnues datent d’il y a environ 7000
ans. Une première étape a été accomplie dans l’établissement d’une généalogie des
cinq à six mille langues parlées aujourd’hui dans le monde.
Etape 2 :
Certains linguistes ont décidé d’aller encore plus loin en regroupant des familles entre-
elles : familles des familles en comparant les protolangues entre elles ou, à défaut, en
utilisant des caractères très répandus dans une famille quand la protolangue
correspondante n’a pas été reconstruite.
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Typologie greenbergienne
Joseph Greenberg On lui doit la classification exhaustive des langues africaines en quatre familles. ->
(1915-2001) encore approuvée aujourd’hui.
Ouvrage : Language in Il a aussi proposé de classer les familles amérindiennes réparties du Canada à la Terre
the Americas de feu en trois superfamilles. Elle regrouperait les langues amérindiennes autres que les
langues eskimo-aléoutes et les langues na-dené.
Un regain d’intérêt
➢ Il réduit les quelques 200 familles indépendantes des Amériques à seulement
trois familles, l’amérinde, l’althabasque et l’eskimo-aléoute.
Il affirme lui aussi que l’indo-européen est clairement apparenté à d’autres familles
d’Eurasie. Il parle d’une macro-famille : l’eurasiatique.
Merritt Ruhlen En partant des propositions de Greenberg une douzaine de macro-familles qui
(1944 – celui là est englobent les 5 à 6 milles langues du monde.
toujours en vie :p) Mais ce regroupement ne fera pas l’objet d’un consensus des linguistes.
Disciple de Greenberg.
Pourquoi ? Parce qu’une idée continue à dominer. L’indoeuropéen ne peut être relié à
Ouvrage : l’origine des aucune autre famille.
langues
Dans les années 70, un regain d’intérêt pour l’histoire des langues surgit suite à
l’apparition de nouvelles théories, en particulier la «typologie greenbergienne».
Il va proposer l’hypothèse selon laquelle toutes les langues proviendraient d’une seule
langue, une «langue mère» dont il croit pouvoir identifier 27 racines.
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Procédé :
1. Il reprend d’abord les propositions de son maître Greenberg concernant les
langues européennes, asiatiques, américaines, africaines
2. Propose de regrouper les familles reconnues en une douzaine de superfamilles
3. En comparant ensuite ces superfamilles, il prétend pouvoir isoler 27 racines
communes, qui auraient constitué le vocabulaire de base de cette langue mère,
parlée par nos lointains ancêtres, il y aurait 50 000 ans
Conclusion : Cette petite trentaine de «racines mondiales» serait la preuve, selon
Ruhlen, de l’existence d’une langue originelle dont descendraient toutes les langues
actuellement connues.
Doit-on suivre Ruhlen dans sa tentative de reconstruire des «racines mondiales», vestiges de la langue mère ?
- Il se concentre sur le vocabulaire de base (eau, ciel, etc.) qui sont plus résistants au choc linguistique.
- On peut cependant rester sceptique. Exemple AQ’WA «eau».
- Il y a des problèmes méthodologiques comme vouloir remonter indéfiniment dans le temps avec très très
peu de traces écrites.
Une possible crédibilité : l’idée de superfamilles a récemment gagné en crédibilité grâce aux données de la
génétique des populations grâce à L’étude de :
- l’ADN mitochondrial, qui n’est transmis que par la mère,
Des disciplines qui se croisent - et du chromosome Y qui n’est transmis que par le père, permet d’établir la filiation des différentes
populations humaines de par le monde et de se faire une idée des différentes étapes de la dispersion de
notre espèce de par le monde.
Ce qui revient à dire que l’idée d’une langue-mère à toutes les langues parlées aujourd’hui est parallèle à «
l’hypothèse de l’Ève africaine », en paléontologie car en comparant l’ADN des populations modernes, certains
biologistes ont conclu que l’humanité descendrait d’une seule femme, qui aurait vécu en Afrique il y a environ 200
000 ans.
Il y aurait eu un « goulot d’étranglement » de plus ou moins quelques milliers d’individus, vers -200 000 ans en
Afrique.
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➢ Si ces deux notions sont justes, alors : on pourrait supposer que ce petit groupe possédait déjà le langage
humain et donc, vraisemblablement, une seule et même langue, puisque, selon les estimations des
généticiens, il devait compter au plus quelques milliers d’individus.
Victorri ;
Reconstruire la langue mère est quasi impossible mais il reste possible d’établir des liens supa-familles.
Luigi Cavailli-Sforza et André Langaney ont calculé des distances génétiques entre populations humaines.
➢ Les résultats confortent, dans l’ensemble, les grandes classifications des langues en superfamilles,
notamment les hypothèses de Greenberg pour les langues africaines et amérindiennes.
Ce type de données génétiques confortent du même coup les hypothèses de Ruhlen (1997) :
«Chaque famille linguistique est en effet associée à une population particulière ou à un groupe de populations très
proches entre elles. De fait, la correspondance entre données génétiques et données linguistiques est troublante,
mais elle est loin d’être parfaite.»
Victorri ;
la convergence entre deux disciplines a priori très éloignées est d’une importance capitale. Chacune d’elles a ses
points forts et ses limites propres, mais leur complémentarité peut permettre de progresser au-delà de ce que
chacune peut nous apporter isolément.
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