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I. INTRODUCTION GENERALE
II / LE CONGE DE MALADIE
1. Le Principe juridique : en cas de maladie dûment constatée par
le Médecin légal et mettant le Fonctionnaire dans l’impossibilité
d’exécuter le service, celui-ci est de droit mis en congé de
maladie.
2. Les conditions et la procédure
1ère ETAPE : le malade ou son ayant droit adresse à
l’Administration de tutelle une demande de congé appuyée par un
certificat médical (C.M).
REMARQUES
La demande passe par la voie hiérarchique ;
On fait exception dans l’attente d’une réponse : le dépôt de la
demande déclanche le congé ;
Le C.M du Médecin traitant est visé par un Médecin de
l’Administration.
2 .2. 2ème ETAPE : l’Administration peut faire procéder à la
contre visite du demandeur, soit à la réception de la demande,
soit à la fin de chaque période de congé.
N.B : la demande de contre visite ne suspend pas l’octroi du
congé immédiatement.
2.3. 3ème ETAPE : l’intéressé peut contester les conclusions du
Médecin de l’Administration et saisir le conseil de santé pour
arbitrage. Dans ce cas le conseil s’entoure de compétences médicales
pour les conclusions du Médecin de l’Administration qui sont
contestées.
N.B : le malade se fait assister par son Médecin traitant.
IV / LE CONGE DE MATERNITE
1. Le Principe juridique et la durée : le personnel féminin de
l’Administration bénéficie d’un congé pour couche et allaitement qui
prend effet 6 semaines avant l’accouchement présumé et se termine 8
semaines après l’accouchement.
2. Les conditions d’obtention
C1 : le congé est octroyé sur demande appuyée d’un C.M attestant
de la grossesse de 7 mois et demi.
C2 : l’intéressée est placée en congé de maternité au plus tôt 6
semaines avant la date présumée de l’accouchement.
C3 : Quelle soit la date d’obtention du congé, ce dernier prend fin 8
semaines après l’accouchement.
C4 : si après 8 semaines l’intéressée n’est pas en état de reprendre
service, elle peut demander un congé de maladie sur production d’un
C.M.
REMARQUE : la possibilité d’accorder l’heure d’allaitement aux
femmes entrant en classe n’est pas expressément définie par le Décret
N° 63-116 du 19 février 1963. La solution de ce problème est laissée à
l’appréciation des circonstances en l’espèce.
I / L’ABSENCE IRREGULIERE
A / DEFINITION
C’est une absence de courte durée, non autorisée, ni justifiée. Elle est
le fait de l’Agent. L’Administration la constate par un acte qui précise
la date à laquelle elle a commencé.
La notion de courte durée est indiquée par le Décret N° 76-227 du 26
février 1976 abrogeant et remplaçant les Articles 2 et 3 du Décret 61-
175 déterminant le respect des horaires de travail dans
l’Administration publique.
B / LES EFFETS FINANCIERS DE L’ABSENCE
IRREGULIRE.
1er EFFET : c’est la privation de toute la solde y compris les
suppléments pour charge de famille.
2ème EFFET : cette privation est rétroactive si l’Agent a indûment
perçu son salaire.
3ème EFFET : quatre (04) absences de courte durée ou retards non
justifiés au cours du même mois entraîne l’émission d’ordre de recette
conformément au tableau.
1 heure
1 / 240 du salaire brut
mensuel
1 / 2 heure 1 / 480 du salaire brut mensuel
C / LA COMPOSITION DU DOSSIER.
Le dossier qu’on envoie au Ministère de l’Education peut
comporter les éléments suivants :
1er ELEMENT : les réponses apportées à la demande
d’explication ;
2ème ELEMENT : l’acte d’accusé de réception dûment signé par
l’intéressé. A défaut de cela, c’est un P.V de constat de refus de
signer ou un document de la Poste faisant foi ;
3ème ELEMENT : une copie de la mise en demeure envoyée à
l’intéressé ;
4ème ELEMENT : un rapport circonstancié si c’est nécessaire ;
5ème ELEMENT (divers) : tout autre document pouvant éclairer la
décision du Ministre de l’Education sur cette question.
B / LA COMPOSITION
Pour chaque corps de Fonctionnaires le Conseil de discipline doit être
composé de cette façon :
1. Un Président (nommé par le MFP).
Il doit être un Fonctionnaire de la hiérarchie A.
2. Un membre.
Il doit être un Fonctionnaire de la hiérarchie A. Il doit être d’un grade
supérieur à celui du Fonctionnaire inculpé. Il est nommé par le MFP et
représente l’Administration.
REMARQUE : Un Fonctionnaire de la hiérarchie A doit pouvoir
conduire un Conseil de discipline sous peine d’être sanctionné parce
que cela entre dans ses attributions naturelles.
3. Deux représentants :
Ils sont choisis parmi les personnels élus à la CAP du corps auquel
appartient le Fonctionnaire inculpé.
REMARQUE : l’un doit être du même grade que le Fonctionnaire
déféré, l’autre de grade immédiatement supérieur. A défaut de
Fonctionnaire de grade immédiatement supérieur les représentants
peuvent être du même grade que le Fonctionnaire inculpé.
C / COMPETENCE DU CONSEIL
Le Conseil de discipline est compétent pour toutes les questions
disciplinaires intéressant les Fonctionnaires. Il donne un avis
consultatif mais obligatoire.
D / LA PROCEDURE DE TRAVAIL
1. La saisine.
Le Conseil est saisi par un rapport sur les faits accompagné d’une
lettre de saisine établie par l’Autorité hiérarchique ou l’Autorité
disciplinaire. Ce rapport doit indiquer clairement les faits reprochés et,
s’il y a lieu, les circonstances dans lesquelles ils ont été commis. C’est
ainsi que le Président peut convoquer immédiatement le Conseil qui,
au cours de sa première séance, élit un Rapporteur.
b) Procédure
ère
1 ETAPE : donner une demande d’explication à l’Agent accusé.
N.B : le refus de répondre par écrit à une demande d’explication est
considéré comme une faute disciplinaire passible d’une sanction du
2ème Degré.
2ème ETAPE : l’analyse des arguments avancés dans la réponse.
3ème ETAPE : la prise de la sanction (si les arguments avancés ne sont
pas fondés).
La sanction doit être écrite et motivée (donner le pourquoi).
II / LA SANCTION DU DEUXIEME DEGRE
1. La Nature
C’est la réduction d’ancienneté d’échelon ne pouvant en aucun cas
excéder 2 ans. Elle a pour objet de faire perdre à l’Agent sanctionné le
bénéfice d’un « automatique acquis ».
REMARQUE : le déplacement d’office n’est plus considéré comme
une sanction du 2ème Degré.
2. Compétence et procédure
a) Compétence : quelle que soit la hiérarchie de l’Agent
accusé, la compétence de cette sanction est du ressort du
Ministre utilisateur.
REMARQUE : cette compétence a été subdéléguée aux I.A, aux
Gouverneurs de Région, etc. par le Décret N° 95 – 264 du 10 mai
1995 portant Délégation de Pouvoir du Président de la République en
matière d’Administration et de Gestion du Personnel.
b) Procédure : la même que celle des sanctions du 1er
Degré.
REMARQUE : cette sanction peut être prise sans passer par le
Conseil de discipline.
2/ Compétence et procédure.
a/ Compétence
S’agissant des Fonctionnaires de la hiérarchie A, c’est le Président de
la République (P.R) qui est compétent (Référence : la Constitution).
Pour les autres hiérarchies, c’est le Ministre de la Fonction publique
qui est compétent en vertu d’une délégation de Pouvoir du P.R.
b/ Procédure
(Référence : le Conseil de discipline).
REMARQUE : aucune sanction du 3ème degré ne peut être prise sans
passer par le Conseil de discipline (sauf la radiation).
III/ LESEFFETS
1er EFFET : la sanction est classée dans le dossier stratégique de la
Fonction publique.
2ème EFFET : le Fonctionnaire peut demander le retrait de l’acte de
sanction de son dossier dans les cas suivants :
1er CAS : sanction du 1er degré : après 3 ans.
2ème CAS : sanction du 2ème degré et sanction du 3ème degré : après 5
ans.
INTRODUCTION
Le recours administratif est la protestation écrite adressée à un
Autorité administrative ou au Médiateur de la République tendant à
l’annulation d’une décision estimée illégale ou injuste ou la prise
d’une autre décision plus équitable et respectant dans la légalité les
intérêts et les droits du requérant qui s’est estimé lésé.
Le Législateur distingue deux formes de recours administratif :
Première forme : le recours au sein de l’administration ;
Deuxième forme :le recours auprès du médiateur de la République.
N.B : les deux recours ne peuvent pas se faire simultanément. On
commence par l’Administration. Si on n’est pas satisfait on s’adresse
au Médiateur, mais en apportant la preuve qu’on a tenté un règlement
sans succès au niveau de l’Administration.
A/ NOMINATION DU MEDIATEUR DE LA
REPUBLIQUE
Le Médiateur est nommé par Décret pour une période de 6 ans non
renouvelable. On ne peut pas mettre fin à ses fonctions sauf s’il est
empêché et si l’empêchement est constaté par les juridictions
supérieures.
REMARQUE 1 : il ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu
ou jugé à l’occasion des opinions qu’il émet ou des actes qu’il
accomplit dans l ‘exercice de se fonctions.
REMARQUE 2 : il n’est pas éligible pendant l’exercice de ses
fonctions et pendant une durée de 6 mois après l’expiration de celle-ci.
B/ DOMAINE DE COMPETENCE
1. PRINCIPE : le Médiateur est une Autorité
indépendante, c’est-à-dire qu’il n’est soumis à aucune
hiérarchie de l’Administration. Il reçoit les réclamations
concernant le fonctionnement des administrations de
l’Etat, des collectivités locales, des Etablissements
publics, de tout autre organisme investi de mission de
service public.
2. AU NIVEAU DU CONFLIT
Par ses recommandations le Médiateur incite les services
publics à respecter l’esprit des lois dans l’application des textes en cas
de conflit avec les citoyens. Il demande de prendre en compte l’équité
dans les relations avec les citoyens mais d’une manière compatible
avec les réglementations.
3. APRES LE CONFLIT
Il fait des propositions de modification ou de réforme de
l’organisation des services ou des législations.
C/ LA SAISINE DU MEDIATEUR
Les caractéristiques de la saisine sont au nombre de trois.
1ère CARACTERISTIQUE : c’est une procédure essentiellement
écrite.
N.B : le P.R peut soumettre au Médiateur toute réclamation dont il a
été saisi.
2ème CARACTERISTIQUE : la requête est recevable sans délai de
forclusion. Seulement il faut d’abord saisir l’Administration avant de
faire recours au Médiateur.
3ème CARACTERISTIQUE : la requête n’interrompt pas le délai de
recours juridictionnel.