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SEMINAIRE

GRH DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Facilitateurs: Dr Mahamadou DIARRA & M. Drissa KANTE

Tél: 78-71-71-64/78-71-71-64/52-22-22-24
Email: infos@leaderrh.org

Date: 02/12/2023
PLAN DU SEMINAIRE
❑ LA CARRIERE DU FONCTIONNAIRE

❑ LA POSITION STATUTAIRE DU FONCTIONNAIRE

❑ LA GESTION DES DIFFERENTS CONGES

❑ LA NOTATION ET AVANCEMENT DES FONCTIONNAIRES

❑ DROITS ET OBLIGATIONS DU FONCTIONNAIRE


Pendant la colonisation les fonctionnaires du Soudan français étaient gérés par le
droit français. Ce droit français était discriminatoire ou inégalitaire car s’appliquait
différemment à deux catégories de fonctionnaires: les uns citoyens français et les
autres « sujets français ».

Ainsi, la Loi dite ‘’Loi Lamine Guèye’’ du 30 juin 1950 répartissait les fonctionnaires
du Soudan Français entre trois types de cadres: cadres généraux, cadres
supérieurs, cadres locaux.
A l’indépendance du Mali en 1960, les autorités du pays ont travaillé un
certain temps avec les textes législatifs ou réglementaires hérités de
l’ancienne colonie (ne serait-ce que dans le fond).

Cependant, il faut noter que les autorités de la 1ère République ont fait l’effort
nécessaire pour adapter les principes de base du droit français de la Fonction
Publique au contexte politique, économique et social de la jeune République
du Mali.
Quelle est la Loi ou le texte fondamental qui régit le personnel de la fonction publique

du Mali ? Citez les références de ladite Loi.


LES TEXTES REGISSANT LE PERSONNEL DE LA FONCTION PUBLIQUE DU MALI

Les agents employés par l’Etat et qui composent la Fonction Publique ont des
situations juridiques très différentes. Alors que les fonctionnaires se trouvent
dans une situation légale et réglementaire de Droit Public vis-à-vis de
l’Administration, les personnels contractuels (anciennement appelés
conventionnaires) sont liés à l’Administration par un acte consensuel, un
contrat de Droit privé.
QU’EST-CE QUE LE STATUT GENERAL ?
Les fonctionnaires du Mali sont, aujourd’hui, régis par la Loi n°02-053 du

16 décembre 2002, modifiée, portant Statut Général des Fonctionnaires

et par son principal texte d’application le Décret n° 05-164/P-RM du 6

avril 2005 modifié.


Le statut est défini comme un ensemble de règles spécifiques, déterminées à

priori et de façon unilatérale par les pouvoirs publics, auxquelles sont soumises

certaines catégories d’agents, à compter de leur entrée dans la fonction

publique.

Au Mali nous avons :

* Le Statut Général des Fonctionnaires ;


* Les Statuts particuliers ;
* Les Statuts Autonomes ou spéciaux ;
* Le Statut des fonctionnaires des Collectivités Territoriales.
Le Statut Général des Fonctionnaires du Mali se présente donc comme un
ensemble de dispositions (règles) applicables aux fonctionnaires, depuis leur
entrée en service jusqu'à la cessation définitive du service (licenciement,
radiation, mise à la retraite). C’est ce texte de loi et ses textes d’application
(décrets) qui régissent la carrière des fonctionnaires.
L’évolution du statut général

➢ Le 1er Statut Général des Fonctionnaires du Mali date de 1961 (loi n° 61-
57/AN-RM du 15 mai 1961).

➢ Le 2ème Statut est l’Ordonnance n°77-71/CMLN du 26 décembre 1977, entrée


en vigueur le 1er janvier 1978.

➢ Le 3ème Statut Général des Fonctionnaires, celui actuellement en vigueur, est


la loi n° 02-053 du 16 décembre 2002, modifiée, qui abroge l’ordonnance

n° 77-71.
STATUT GÉNÉRAL DE LA FONCTION PUBLIQUE
Loi n°02-053 du16 décembre 2002 modifiée

Le chapitre I du Titre I précise le champ d’application du statut, c’est-à-dire


ceux sur qui le Statut général s’applique.

Ce chapitre précise également la plupart des personnels qui ne sont pas


soumis à ce statut, bien que travaillant pour la collectivité : contractuels de
l’Administration, Magistrats, personnels de l’Armée et de la sécurité, ceux des
Collectivités territoriales, etc.
LA CARRIERE DU FONCTIONNAIRE

La carrière du fonctionnaire en général, résulte de l’aménagement durable,


rationnalisé et hiérarchisé de ses fonctions, dans une double perspective de
stabilité à long terme de la situation qui lui est offerte à son entrée dans la
fonction publique ; et de progression permanente des avantages, pécuniaires
en particulier, qu’il est en droit d’en attendre.

La carrière à laquelle peuvent ainsi prétendre les différentes catégories de


fonctionnaires répond en fait au souci de renforcer leur attachement aux
exigences du service public.

La carrière du fonctionnaire commence au recrutement


Le recrutement

Les conditions de recrutement du fonctionnaire sont définies dans le Titre II


Chapitre I du Statut Général des Fonctionnaires et les modalités pratiques de
cet exercice précisées dans le Chapitre V du décret n° 05-164/ P-RM du 6 avril
2005 portant modalités d’application du Statut Général des Fonctionnaires.
On recrute à la Fonction Publique, parce qu’il y a un emploi permanent qui
est vacant et parce qu’il y a une dotation budgétaire à cet effet (art.26 SGF).
Pour être recruté comme fonctionnaire il faut, entre autres:

✓ être de nationalité malienne ;

✓ avoir un bon casier judiciaire ;

✓ avoir 18 ans au moins et 35 ans au plus pour accéder à la catégorie C, 38 ans au plus pour les

catégories B2 et B1 et 43 ans pour la catégorie A ;

✓ remplir les conditions d’aptitudes (générales et physiques) nécessaires pour occuper le corps auquel

on veut accéder ;

✓ être détenteur de l’un des diplômes requis par le statut particulier régissant le corps de recrutement.

NB: Les recrutements se font obligatoirement par voie de concours sauf si le nombre de candidats est

inférieur à celui des emplois mis en compétition. Dans ce cas les recrutements se font sur titre (art. 29 et 30

du SGF).
La nomination

Au Mali, un Arrêté portant intégration dans la Fonction publique nomme les


candidats admis aux différents emplois pour lesquels ils ont postulé en précisant
la date d’effet de cette nomination (généralement le 1er janvier ou le 1er
octobre), leurs cadres/corps, leur indice, leur date et lieu de naissance, etc.

Ces candidats sont nommés fonctionnaires stagiaires dans leurs corps


respectifs.
LA TITULARISATION

Normalement, c’est par la titularisation que l’agent acquiert le statut de


fonctionnaire.

Nommé fonctionnaire stagiaire, l’agent recruté n’est titularisé qu’au bout d’un
(1) an ou au plus deux (2) ans de stage probatoire (Le stage probatoire ne
peut être ni inférieur à 12 mois ni excéder 2 ans).
LA STRUCTURE DU PERSONNEL

TRAVAIL EN GROUPE

Que désignent ces mots dans la fonction publique?

❖ Catégorie. Il existe combien de catégories dans la fonction publique


Malienne?

❖ Classe. Il existe combien de classes dans la fonction publique Malienne?

❖ L’échelon. Quel est le nombre d’échelons par classe et par catégorie?


LA STRUCTURE DU PERSONNEL
Les fonctionnaires sont structurés par:
❑ corps;
❑ catégorie;
❑ classe et échelon.
❖ Le Corps : C’est une structure statutaire regroupant les fonctionnaires soumis aux
mêmes spécifiques conditions de recrutement, ayant vocation aux mêmes grades et
à occuper les mêmes emplois.
❖La catégorie
Elle correspond à travers les différents cadres et corps, à une structuration horizontale de
l’ensemble des fonctionnaires qu’elle classe hiérarchiquement selon le niveau de formation (et donc
selon leur qualification professionnelle et leur niveau de recrutement) et la nature correspondante
des fonctions qui peuvent leur être confiées. Il existe 4 catégories : A, B2, B1 et C.
❖ La classe
C’est le nom donné au grade dans de nombreux statuts. Elle est divisée en échelon.
Tous les corps quels que soient le cadre ou la catégorie se composent uniformément de 4 classes :
• 3ème classe;
• 2ème classe;
• 1ère classe;
• Classe exceptionnelle.
❖L’échelon

C’est une subdivision de la classe correspondant à un certain niveau de rémunération déterminé par

l’indice qui y est attaché.

Dans la Fonction publique du Mali:

➢ la 3ème classe a 6 échelons dans toutes les catégories sauf en ‘’A’’ où elle a 7 échelons;

➢ la 2ème classe a 4 échelons dans toutes les catégories;

➢ la 1ère classe et la classe exceptionnelle portent chacune 3 échelons.


Il s’agit là de la situation juridique dans laquelle doit se trouver un fonctionnaire vis-à-vis
de son administration et de son emploi. En effet, le fonctionnaire doit se trouver dans
l’une des positions suivantes :

▪ L’activité;

▪ Le détachement;

▪ La disponibilité;

▪ La suspension;

▪ la mise sous les drapeaux.


TRAVAIL EN GROUPE

Que signifie chacune de ces situations juridiques?


▪ L’activité;

▪ Le détachement;

▪ La disponibilité;

▪ La suspension;

▪ la mise sous les drapeaux.


L’ACTIVITÉ

C’est la position du fonctionnaire qui exerce effectivement les fonctions afférentes à


l’emploi qui lui a été attribué ; elle est constatée par une affectation.

Il est à préciser que l’activité est la position normale du fonctionnaire et que


c’est dans cette position qu’il bénéficie de l’intégralité de ses droits et qu’il est
soumis à toutes les obligations professionnelles.
• Les congés sont des périodes interruptives de service assimilées à l’activité.
LES CONGÉS AUTORISÉS
❖ le congé annuel ;

❖ le congé de maladie ;

❖ le congé de maternité ;

❖ le congé de formation ;

❖ le congé d’expectative ;

❖ le congé d’intérêt public ;

❖ le congé spécial ;

❖ le congé pour raisons familiales.


LE CONGÉ ANNUEL
Le congé annuel est accordé en raison d’un (1) mois de repos pour onze (11) mois de
service. Il ne peut être fractionné qu’à concurrence de quinze (15) jours par an, ni
cumulé sur plus de deux (2) ans.

Ce congé est accordé par :

- le Directeur des Ressources Humaines au niveau Central ;

- le Gouverneur de Région au niveau régional ;

- le Préfet et le sous-préfet au niveau subrégional.

Durant le congé annuel, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement et des


prestations familiales.
LE CONGÉ DE MALADIE
Le congé de maladie couvre toute la période qui s’étend du début de l’incapacité de travail
jusqu’à la reprise du service ou la radiation des cadres. La période d’hospitalisation ainsi que
celle du repos médical ou de la convalescence sont également concernées par le congé de
maladie.

Il faut noter enfin que le congé de maladie s’octroie quel que soit le caractère de l’affectation
ou de l’accident qui en est la cause.

Toutes les interruptions de service pour raison de santé (maladie ou accident) doivent être
justifiées par un certificat médical délivré par une autorité médicale ou paramédicale agréée,
ou par une décision du Conseil de Santé.
Le document doit préciser :
* si l’intéressé est en repos médical ou hospitalisé,
* les dates de début et de fin probable de l’incapacité de travail.
Le certificat est cependant délivré pour une période indéterminée si la fin de l’incapacité ne
peut être précisée.
A partir du quatrième jour d’absence pour raison de santé, le certificat médical doit
être suivi d’une décision administrative prise par le responsable chargé de la Gestion
des Ressources Humaines.

Il y a deux sortes de congé de maladie :

1- Le congé de maladie de courte durée :

Il est accordé au fonctionnaire en cas d’incapacité de travail pour raison de santé qui
paraît susceptible d’entraîner une absence excédant trente (30) jours.
2- Le congé de maladie de longue durée :

Lorsque la maladie nécessite un traitement et des soins prolongés et qu’elle présente un caractère
invalidant et de gravité confirmée, le fonctionnaire a droit à un congé de maladie de longue durée
sur décision du conseil de santé.
La durée maximale de ce congé est de cinq (5) ans ; cette durée peut être portée à huit (8) ans si la
maladie a été contractée ou aggravée dans l’exercice de ses fonctions. La décision médicale
justifiant le congé de longue durée doit être renouvelée tous les six (6) mois.
Durant le congé de maladie, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement et des
prestations familiales y compris les primes et indemnités dont il bénéficie. Toutefois le traitement est
réduit de moitié :
* en cas de prolongation du congé de maladie de courte durée par la Commission de Réforme due
aux risques pris par le malade à des fins personnelles.
* à la cinquième année du congé de maladie de longue durée contractée dans l’exercice de ses
fonctions.
LE CONGÉ DE MATERNITÉ
• La femme a droit à un congé de maternité à son accouchement. La durée
maximum de ce congé est de quatorze (14) semaines consécutives, dont
six (6) semaines avant et huit (8) semaines après l’accouchement.

• Il est en outre accordé à la femme fonctionnaire qui allaite une (1) heure
de tétée par jour de la naissance au quinzième (15) mois de l’enfant.

• Le congé de maternité est accordé par le chef de service chargé de la


gestion des Ressources Humaines sur production d’un certificat délivré par
un médecin ou une sage-femme agréée, reconnaissant l’état de grossesse
de la femme fonctionnaire et précisant la date probable de
l’accouchement.
Le congé de maternité expire de toute manière à l’issue de la huitième semaine qui suit la date
de la délivrance ; cette fin du congé est également constatée par décision.

Si à l’expiration de la huitième semaine suivant la délivrance, la femme fonctionnaire n’est pas à


même de reprendre le service, son absence doit être couverte par le congé de maladie.

Il est à noter enfin que :

- le congé de maternité et le congé annuel doivent être espacés d’au moins trois (3) mois de
service effectif.

- durant le congé de maternité, la femme fonctionnaire conserve l’intégralité de son


traitement et des prestations familiales sans préjudice de la réglementation en matière de
primes et indemnité.
TRAVAIL EN GROUPE

Un fonctionnaire stagiaire a -t- il droit au congé de formation?

Cas pratique 1:

Un agent de votre département a bénéficié d’un congé de formation en 2015. Un an


plus tard, il demande un autre congé de formation. Doit-on lui accorder?

Cas pratique 2:

Deux agents de votre département dont l’un en disponibilité et l’autre en détachement


demandent un congé de formation. Doit-on leur accorder?
LE CONGÉ DE FORMATION
Le congé de formation est accordé au fonctionnaire pour lui permettre d’entreprendre
des études ou un cycle de perfectionnement au Mali ou à l’Etranger.

Le congé de formation peut prendre trois (3) formes :

✓ Le congé de formation à temps plein,

✓ le congé de formation à temps partiel et;

✓ le congé de formation par alternance.

• Le congé de formation est obligatoirement précédé d’une autorisation d’effectuer des


études ou un cycle de perfectionnement sur demande expresse du fonctionnaire. Cette
autorisation requiert l’accord préalable et motivé de l’autorité hiérarchique.
En ce qui concerne les fonctionnaires nouvellement recrutés l’autorisation ne peut leur être
accordée qu’au bout de deux (2) ans de service dont un (1) après la titularisation.

L’autorisation préalable et le congé de formation sont accordés par le ministre en charge de la


Fonction Publique.

Le fonctionnaire en détachement ou en disponibilité ne peut bénéficier d’un congé de


formation.
Après un congé de formation, le fonctionnaire doit exercer au moins deux (2) ans avant de
pouvoir prétendre à un autre congé de formation.
La mise en congé de formation d’un fonctionnaire rend l’emploi qu’occupait ce dernier
provisoirement disponible. Toutefois, lorsque la durée du congé de formation à temps plein
excède une année ou est prolongée au-delà de cette période, l’emploi devient vacant.
Le fonctionnaire en congé de formation à temps plein ou partiel au Mali ou à l’Etranger,
conserve pendant toute la durée de la formation, l’intégralité de son traitement et des
allocations familiales.
LE CONGÉ D’EXPECTATIVE

• Il couvre certaines situations d’attente non imputables au fonctionnaire :


l’attente de réaffectation (après : un congé de maladie de longue durée, une
disponibilité ou un détachement, un congé de formation, etc.)

• Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé d’expectative doit être réaffecté à


un emploi dans un délai de six (6) mois à compter de la date de signature de
l’Arrêté accordant le congé ; il peut en outre être utilisé à diverses tâches
administratives que lui assigne l’autorité.

• Le congé d’expectative est accordé par le Ministre chargé de la Fonction


publique sur demande expresse du fonctionnaire.
LE CONGÉ SPÉCIAL
• Il peut être accordé pour des raisons personnelles légitimes: le pèlerinage en Lieux
Saints, le veuvage de la femme fonctionnaire, la préparation d’un examen ou d’un
concours.

• Ces congés ne peuvent être cumulés sur une période de douze (12) mois sauf celui
accordé pour veuvage. En dehors de ce dernier, les congés spéciaux ne peuvent
excéder trois (3) mois.

• Le congé spécial est octroyé par le Ministre en charge de la Fonction publique sur
demande expresse du fonctionnaire et sur avis du Ministre ou du Gouverneur de
Région concerné ; il est accordé sans solde sauf pour le premier mois du congé de
veuvage.

• Le congé sans solde rend l’emploi occupé provisoirement disponible.


LE CONGÉ D’INTÉRÊT PUBLIC
• Il est destiné à couvrir des interruptions de service justifiées par : l’exercice à temps
plein de fonctions publiques électives ; une campagne électorale, la
participation autorisée à une manifestation officielle de caractère national ou
international, la participation à temps plein à un séminaire de formation politique
ou syndicale, un rappel dans l’armée en qualité de réserviste.

• A l’exception du congé pour exercer une fonction publique élective ou répondre


à un rappel dans l’armée, la durée des congés d’intérêt public ne peut excéder
trois (3) mois.
Il est accordé par le Ministre ou le Gouverneur de Région concerné sur production d’un
document justifiant l’interruption de service pour l’un des motifs suscités.
Le congé d’intérêt public n’entraîne pas la vacance de l’emploi ; il le rend
provisoirement disponible.

Le fonctionnaire en congé d’intérêt public conserve l’intégralité de sa rémunération.


COMPLÉTEZ LE TABLEAU SUIVANT

N° Raisons familiales Nombre de jours

1 Mariage du travailleur ……..

2 Naissance d’un enfant ……..

3 Baptême d’un enfant ……..

4 Mariage d'un enfant, d'un frère, d'une sœur, d'un ……..


ascendant en ligne directe

5 Décès d'un conjoint ……..

6 Décès d'un ascendant ou d'un descendant en ligne ……..


directe-
7 Maladie, hospitalisation ou évacuation d'un membre ……..
de la famille d'une femme fonctionnaire
LE CONGÉ POUR RAISONS FAMILIALES
Suivant l’Article 134 du DECRET N° 05-164/ P-RM, le congé pour raisons familiales est
accordé de droit à l'occasion des événements suivants:
Durée du congé
❑ mariage du fonctionnaire ---------------------------------------------------------- 3 jours
❑ naissance d'un enfant -------------------------------------------------------------- 1 jour
❑ baptême d'un enfant ---------------------------------------------------------------- 3 jour
❑ mariage d'un enfant, d'un frère, d'une sœur, d'un ascendant en ligne directe ----1
jour
❑ décès d'un conjoint--------------- -------------------------------------------------- 7 jours
❑ d'un ascendant ou d'un descendant en ligne directe----------------------------- 3 jours
❑ maladie, hospitalisation ou évacuation d'un membre de la famille d'une femme
fonctionnaire………………………………………………………………….. 1 à 7 jours.
Lorsque la femme fonctionnaire est astreinte à soigner son nourrisson, la durée du
congé peut excéder sept (7) jours, pour autant que l'enfant n'ait pas dépassé l'âge
de deux (2) ans.
DÉTACHEMENT

1- Qu’est-ce que le détachement?

2- Quelle est l’ancienneté requise pour avoir droit au détachement ?

3- Le fonctionnaire en détachement garde –t- il ses droits à l’avancement?

4- L’agent en détachement est-il rémunéré par l’Etat ou par l’organisme de

détachement?
LE DÉTACHEMENT
Le détachement est la position du fonctionnaire qui est autorisé à suspendre l’exercice de ses
fonctions en vue d’occuper momentanément, pour des motifs d’intérêt public, un emploi non
prévu dans les cadres organiques des administrations d’Etat.

Le détachement du fonctionnaire se fait au profit :

* d’un emploi électif ;

* d’une collectivité territoriale ;

* d’un projet national de développement financé sur des fonds extérieurs ;

* des institutions internationales dont fait partie le Mali ;

* d’un établissement privé reconnu d’utilité publique.

▪ Le détachement est de courte ou de longue durée selon qu'il est consenti ou non pour une
durée déterminée n'excédant pas douze (12) mois.

▪ Le détachement ne peut être consenti que pour une durée maximale de dix (10) ans.
CONDITIONS DU DETACHEMENT

• Avoir au moins cinq (5) années d’ancienneté dans la Fonction Publique (cette
condition n’est pas de rigueur en cas de détachement dans un emploi électif ou au
profit d’une collectivité) ;

• l’organisme de détachement doit en faire la demande écrite au Ministre chargé


de la Fonction Publique, en s’y engageant à ne mettre fin au détachement par
anticipation qu’après avoir respecté un préavis de trois (3) mois notifié à
l’administration et à prolonger tout détachement de longue durée jusqu’à la fin de
l’exercice budgétaire en cours. Ceci implique, en cas de renvoi du fonctionnaire
avant la fin de cet exercice budgétaire, la prise en charge financière de l’intéressé
jusqu’à la fin de cet exercice.
CONSÉQUENCES DU DETACHEMENT SUR LA CARRIÈRE DU
FONCTIONNAIRE

• Le fonctionnaire en détachement garde ses droits à l’avancement ;

• Il est entièrement rémunéré par l’organisme de détachement ;

• L’emploi est provisoirement disponible si le détachement est de courte


durée ;

• L’emploi est vacant lorsque le détachement est de longue durée.


LA DISPONIBILITÉ

1- Qu’est-ce que la disponibilité?

2- Quel est le nombre d’années requises pour y accéder?

3- Le fonctionnaire en disponibilité garde –t-il ses droits à la rémunération et à

l’avancement?
LA DISPONIBILITÉ
La disponibilité est la position du fonctionnaire autorisé à suspendre l’exercice de
ses fonctions pour des motifs d’intérêt personnel.

La disponibilité est accordée au fonctionnaire sur sa demande motivée et après


appréciation de sa hiérarchie, dans les cas suivants :

* pour convenances personnelles lorsqu’elle est compatible avec les nécessités


de service (conditions d’effectif minima par exemple) ;

* pour apporter des soins à un membre de sa famille atteint de maladie ou


d’infirmité ;

* pour suivre son conjoint qui change de résidence à cause de son service.
CONDITIONS DE LA DISPONIBILITÉ

* Avoir une ancienneté d’au moins trois (3) années

* Adresser une demande motivée au Ministre de la Fonction Publique et requérir l’avis


favorable de son Ministre de tutelle ;

* La disponibilité est consentie pour une période minimum de six (6) mois et maximum
de deux (2) années, renouvelable pour une durée égale.

* La durée totale des disponibilités obtenues au cours de la carrière d’un fonctionnaire


ne peut excéder dix (10) ans.

Toutefois une dérogation peut être accordée au fonctionnaire pour soin à apporter à
un membre de sa famille atteint de maladie ou d’infirmité ou pour rapprochement de
conjoints
CONSÉQUENCES DE LA DISPONIBILITE SUR LA CARRIÈRE

➢ Pendant toute la durée de la disponibilité, les droits à l’avancement et à la


rémunération du fonctionnaire sont suspendus.

➢ La disponibilité entraîne la vacance de l’emploi lorsqu’elle est accordée pour une


durée excédant six (6) mois.

Remarques :

❑ Le fonctionnaire en fin de détachement ou de disponibilité doit exercer au moins


un an avant de pouvoir changer de position.

❑ Le fonctionnaire mis en disponibilité doit, trois (3) mois avant l'expiration de la


période de disponibilité, solliciter sa réintégration.
NOTATION ET AVANCEMENT DES FONCTIONNAIRES

• Le système d’évaluation en cours dans la fonction publique malienne est


essentiellement fondé sur la notation. C’est elle, en principe, qui doit
déterminer avancement et promotion dans l’administration publique.

TRAVAIL EN GROUPE
Qu’est-ce que la notation ?
QU’EST-CE QUE LA NOTATION ?

Appréciation chiffrée ou non du travail et/ou de la conduite du fonctionnaire,


la notation a lieu chaque année. Elle reflète, à l’exclusion de toute autre
considération, le travail et le comportement du Fonctionnaire au cours de
l’année de référence.

TRAVAIL EN GROUPE
Quand a-t-elle lieu ?
QUAND A-T-ELLE LIEU ?

L’année de référence pour la notation va du 1er juillet de l’année précédente


au 30 juin de l’année en cours et prend effet au 1er janvier de l’année suivante.

TRAVAIL EN GROUPE
Qui peut et doit être noté ?
QUI PEUT ET DOIT ÊTRE NOTÉ ?

La notation concerne tout fonctionnaire qui, à la date de la notation, se


trouve :
➢ en position d’activité ou dans une situation assimilée à l’activité,
➢ en position de détachement ou
➢ sous les drapeaux.
QUI EST EXCLU DE LA NOTATION ?

Les fonctionnaires :
➢ En position de disponibilité ;
➢ Suspendu de fonction.

La notation s’exprime par l’une des appréciations suivantes :


❑ Très Bon ;
❑ Bon ;
❑ Passable.

Ces appréciations sont créditées respectivement des notes chiffrées trois (3),
deux (2) et un (1).
LA NOTATION « TRÈS BON »
• Elle est réservée, en principe, à une élite de fonctionnaires ayant démontré des qualités
dignes d’être citées en exemple. Seuls les fonctionnaires qui ont été en service effectif
pendant au moins neuf (9) mois au cours de l’année de référence de la notation,
peuvent y prétendre.

• Son octroi entraîne de plein droit l’inscription pour l’année de référence au Tableau de
fonctionnaires d’Elite.

• Elle doit expressément faire l’objet d’un bulletin de notes justificatif.

Ne peut pas bénéficier de la notation ‘’très bon’’ le fonctionnaire qui:

➢ Est sous le coup d’une procédure disciplinaire au moment de la notation ;

➢ A fait l’objet d’une sanction du 1er degré au cours de l’année de référence de la


notation.
LA NOTATION ‘’BON’’ :

Elle correspond à des prestations et un comportement normaux ; elle est


accordée implicitement, sans établissement d’un bulletin de notation.

Sont implicitement notés ‘’BON’’ le fonctionnaire qui:

➢ a été, durant la totalité de l’année de référence, dans une situation


interruptive de service assimilée à l’activité (congés, sous les drapeaux) ;

➢ se trouve, à la date à laquelle la notation est établie, en position de


détachement;

➢ est rétabli rétroactivement dans ses droits après une période de suspension.
LA NOTATION ‘’PASSABLE’’ :

Toute sanction du 2ème degré autre que la révocation du fonctionnaire, infligé


au cours de l’année de référence, entraîne d’office l’attribution de la note
‘’passable’’.

La notation ‘’Passable’’ fait (comme la notation ‘’Très Bon’’) expressément


l’objet de l’établissement d’un bulletin de note justificatif.
QUI EST NOTATEUR?

Les autorités de notation sont les chefs administratifs directs, chacun pour le
personnel placé immédiatement sous son autorité :
➢ Ministre techniquement concerné,
➢ Gouverneur de région,
➢ Chef de Service Central, Régional et rattaché,
➢ Préfet,
➢ Sous-préfet
Grille indiciaire des fonctionnaires à compter du 1er Janvier 2019, Loi N°2019-024 du 5 Juil.2019
Classe Echelon A B2 B1 C
1 395 299 263 185
2 431 327 289 210
3 466 354 316 236
3ème 4 502 382 342 261
classe 5 539 409 368 286
6 574 437 395 311
7 610 - - -
2ème 1 652 469 423 337
classe 2 694 501 452 364

3 736 533 481 390

4 777 566 509 416

1ère 1 825 604 542 444


classe 2 873 642 574 471

3 921 681 606 499


Classe 1 981 724 643 527
exceptionnelle
2 1 041 767 681 556

3 1 100 810 718 583


Il y a pour le fonctionnaire au Mali, quatre (4) types d’avancement:

• l’avancement d’échelon,

• l’avancement de grade,

• l’avancement de catégorie et

• l’avancement au titre de la formation.


L’AVANCEMENT D’ÉCHELON

1- Qu’est-ce que l’avancement d’échelon?

2- L’avancement d’échelon a lieu tous les ans. Vrai ou Faux

3- Quel est le nombre de points requis pour avancer d’un échelon à un autre.

4- Le bénéfice du cumul des notes est valable pour le prochain avancement.


Vrai ou Faux

5- Quand l’avancement prend effet?


• Il consiste à l’accession au sein de la classe à un échelon indiciaire supérieur à
l’échelon atteint (ART.96 SGF); il se traduit par une augmentation du traitement
correspondant à la différence entre deux indices.

• L’avancement d’échelon a lieu au moins tous les deux (2) ans. Pour avancer
d’échelon, le fonctionnaire doit cumuler au moins quatre (4) points en note
chiffrée (ART.97 SGF)

• Le bénéfice du cumul des notes n’est valable que pour un seul avancement.

• L’avancement d’échelon prend effet au 1er janvier.


L’AVANCEMENT DE GRADE

1- Qu’est-ce que l’avancement de grade ?

2- L’avancement en grade a lieu tous les ans. Vrai ou Faux

3- Quel est le nombre de points requis pour avancer d’un grade à un autre.
L’AVANCEMENT DE GRADE

• Il s’effectue de façon continue de grade à grade (classe à classe). Il donne à


son bénéficiaire vocation à occuper l’un des emplois correspondants au
nouveau grade. Pour avancer de grade le fonctionnaire doit être au dernier
échelon de sa classe. L’avancement de grade est essentiellement commandé
par le mérite professionnel.

• Pour avancer au premier échelon du grade supérieur, le fonctionnaire doit


cumuler au moins cinq (5) points en note chiffrée depuis son dernier
avancement.

• Les mouvements d’avancement de grade sont annuels et prennent effet au


1er janvier.
AVANCEMENT DE CATEGORIE
• Le fonctionnaire peut accéder, par avancement, à un corps de catégorie
supérieure (art.102 SGF). L’avancement en catégorie A s’effectue
exclusivement par voie de formation.

• L’avancement en catégorie B1 et B2 s’effectue soit par voie de formation soit


par voie de concours professionnel. Toutefois, pour certains corps, les Statuts
particuliers peuvent imposer une formation professionnelle complémentaire
postérieurement au concours pour l’exercice effectif des fonctions afférentes
au corps d’intégration.
Pour être admis à entreprendre une formation, le fonctionnaire doit :

- compter au moins deux (2) années d’ancienneté dans son corps, dont une

postérieure à sa titularisation ;

- avoir fait l’objet d’un avis favorable de l’autorité hiérarchique, motivé notamment

par sa dernière notation et par la spécialité du corps auquel il envisage

d’accéder;

- être à au moins cinq (5) ans de la retraite à la fin de la formation.(Art.104 SGF)


AVANCEMENT AU TITRE DE LA FORMATION

Tout diplôme sanctionnant une formation complémentaire acquise en cours


de carrière est valorisé, pour autant que la formation nouvellement reçue
atteigne un palier d’intégration supérieur à celui occupé jusque-là par le
fonctionnaire.

L’avancement au titre de la formation prend effet le 1er d’un mois civil


(Art.108 SGF).
Obligation de servir l’Etat avec dévouement, dignité, loyauté et intégrité :
• Indépendamment d’une obligation générale de promotion des intérêts de la
collectivité, le fonctionnaire doit avoir un comportement et une réputation sans
reproches, ne devant en aucune manière nuire au renom de l’Etat et de la Fonction
Publique (honnêteté, incorruptibilité, etc.) et cela aussi bien dans le service que
dans la vie privée.

• Il lui est dans ce même cadre formellement interdit de solliciter ou de recevoir


directement, ou par personne interposée, même en dehors de ses fonctions mais à
l’occasion de celles-ci, des dons, des gratifications ou des avantages quelconques
(article 10 du SGF).
L’obligation de désintéressement :

Il est également interdit au fonctionnaire d’avoir, par lui-même ou par personne interposée et sous
quelque dénomination que ce soit, des intérêts de nature à compromettre son indépendance dans une
entreprise soumise au contrôle de son administration ou ayant des relations avec celle-ci (art.11).

L’obligation de se consacrer à sa fonction :


Le fonctionnaire a le devoir d’occuper le poste qui lui est confié. A ce titre il est tenu
d’accomplir personnellement, consciencieusement et avec assiduité toutes les obligations
qui lui sont imposées en vertu de ses fonctions (art.12).
l’obligation de responsabilité :
Quel que soit son rang dans la hiérarchie, tout fonctionnaire est responsable des tâches qui lui sont
confiées.
A ce titre, le fonctionnaire chargé d’assurer la marche d’un service est responsable à l’égard de
ses chefs de l’autorité qui lui a été conférée par cet objet et de l’exécution des ordres qui lui ont
été donnés. Il n’est dégagé d’aucune des responsabilités qui lui incombent ni par la responsabilité
propre de ses supérieurs hiérarchiques ni par celle de ses subordonnées (art. 13).

L’obligation de ponctualité :
Le fonctionnaire est tenu de respecter ponctuellement l’horaire de travail et de se consacrer, à
l’accomplissement exclusif de ses fonctions durant cette période (article 14).
✓ L’obligation de discrétion professionnelle :

Le fonctionnaire est lié à l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les
faits et informations dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions. A ce titre,

‘’ Tout fonctionnaire est lié par l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne
les documents, faits et informations dont il a connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de
l’exercice de ses fonctions.’’ (Art. 15).
LES DROITS (AVANTAGES) ET GARANTIES GENERALES

• La liberté d’opinion :

• Le fonctionnaire malien, comme tout citoyen, est libre de ses opinions


politiques, philosophiques et religieuses. A ce titre, aucune mention
faisant état de ces opinions ne doit figurer dans son dossier. Toutefois,
il lui est demandé de les exprimer en dehors du service avec la
réserve exigée à cet effet (art.17).
La liberté syndicale :

Les fonctionnaires maliens jouissent de la liberté syndicale. A ce titre, ils peuvent adhérer au
syndicat de leur choix.
Le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires pour la défense de leurs intérêts professionnels
collectifs. Cependant ce droit de grève s’exerce dans les conditions définies par la loi (art. 19
al.5 du SGF).
LES SANCTIONS DISCIPLINAIRES

Par ordre croissant de gravité, nous avons statutairement les sanctions


suivantes : l’avertissement, le blâme, l’abaissement d’échelon, l’exclusion
temporaire, la rétrogradation, la révocation sans suppression des droits à
pension et la révocation avec suppression des droits à pension.
L’avertissement : il a pour objet un rappel à l’ordre, à la prudence. C’est un reproche fait à un

fonctionnaire pour son comportement ou sa manière de servir ;

Le blâme : C’est une condamnation du comportement du fonctionnaire, l’expression de la

désapprobation par la hiérarchie de l’attitude ou de la manière de servir


Le pouvoir d’infliger ces sanctions appartient aux Ministres techniquement concernés, aux
chefs de services centraux, régionaux et rattachés…à l’égard des personnels placés sous leurs
ordres.

Le fonctionnaire qui durant l’année où il a déjà été puni d’un avertissement, commet une
nouvelle faute passible d’une sanction du 1er degré est puni d’un blâme.

Les sanctions du 1er degré ne peuvent être infligées qu’après notification d’une demande
d’explication donnant au fonctionnaire en cause l’occasion de se justifier dans le délai qui lui
est imparti.

L’abaissement d’échelon, l’exclusion temporaire, la rétrogradation sans suppression des droits


à pension et la révocation avec suppression des droits à pension constituent les autres
sanctions disciplinaires. Ce sont celles du 2èmedegré.
L’abaissement d’échelon : le fonctionnaire qui subit cette sanction est ramené à un (1) ou deux
(2) échelons en arrière (en principe dans la même classe).

L’exclusion temporaire : Elle va de trois (3) à six (6) mois au maximum et se prononce toujours
par mois entier.
La rétrogradation : Elle consiste à ramener le fonctionnaire au grade (classe) inférieur à celui qu’il
a atteint, mais au même échelon.
Exemple : Un Secrétaire d’Administrationde2ème classe 4èmeéchelon ayant subi la sanction de
rétrogradation se retrouvera à la 3ème classe 4ème échelon.
La révocation : C’est l’exclusion définitive du fonctionnaire à la suite d’une procédure disciplinaire.
Elle peut être prononcée sans suppression des droits à pension (le fonctionnaire pouvant alors
garder la jouissance de sa pension à terme échu) ou avec suppression des droits à pension.
LA CESSATION DEFINITIVE DE SERVICE

Elle résulte des situations suivantes :

➢ de l'admission à la retraite;

➢ de la démission;

➢ du licenciement;

➢ de la révocation;

➢ du décès du fonctionnaire.
ADMISSION A LA RETRAITE

Sont obligatoirement admis à la retraite les fonctionnaires atteints par la limite d'âge.

Conformément à la Loi n° 2019-025 du 5 juillet 2019, l’âge de la retraite est fixé ainsi qu’il
suit:

➢ Catégorie A: 65 ans

➢ Catégorie B: 62 ans

➢ Catégorie C: 58 ans.

Pour les travailleurs contractuels de l’Etat et des collectivités territoriales

➢ Cat. A…………………………………….60ans

➢ Cat. B, C, D, E ou équivalent …………58


Le fonctionnaire reconnu physiquement inapte à poursuivre l'exercice de ses fonctions est

d'office admis à la retraite.

L'inaptitude, qu'elle résulte ou non du service, est établie par une Commission de réforme.

Celle-ci apprécie la réalité des infirmités invoquées et le taux d'invalidité qu'elles entraînent.

Tout fonctionnaire qui compte quinze (15) années de service, peut solliciter son admission à

la retraite anticipée.

Cette admission est accordée de droit, mais peut être postposée d'un (1) an au maximum si

les besoins du service l'exigent.


LA DÉMISSION
La démission ne peut résulter que d'une demande écrite du fonctionnaire
marquant sa volonté non équivoque de quitter définitivement la Fonction
Publique.
LICENCIEMENT
En cas de suppression d'emplois dévolus aux fonctionnaires, ces derniers ne
peuvent être licenciés qu'en vertu d'un décret de dégagement de cadres pris
en Conseil des Ministres et prévoyant notamment les conditions de préavis et
d'indemnisation des intéressés.

Le fonctionnaire qui fait preuve d'insuffisance professionnelle dans les emplois


correspondant à son corps et à son grade est licencié.

Le fonctionnaire licencié pour insuffisance professionnelle peut recevoir une


indemnité dans les conditions déterminées par Décret pris en Conseil des
Ministres.
Est licencié d'office :

➢ le fonctionnaire qui vient à perdre la nationalité malienne ou ses droits civiques,


➢ le fonctionnaire qui, ayant bénéficié d'une mise en disponibilité, n'a pas sollicité le
renouvellement de celle-ci ou sa réintégration dans les trois (3) mois qui suivent la date
d'expiration de la mesure précitée ou qui n'a pas exercé effectivement son droit à
réintégration à l'expiration de la période de détachement prévue à l'article 53 ci-dessus,
➢ le fonctionnaire qui a été condamné par une juridiction nationale à une peine criminelle
ou à une peine correctionnelle expressément assortie de l'interdiction d'exercer un emploi
public,
➢ Est également licencié d'office le fonctionnaire qui abandonne son poste, en violation
notamment des dispositions de l'article 12.
LES STATUTS PARTICULIERS

Les dispositions du statut général des fonctionnaires sont précisées par son décret
d’application et complétées par les statuts particuliers.

« Le décret qui porte organisation d’un cadre ou d’un corps de fonctionnaires


constitue le statut particulier de ce cadre ou de ce corps… » (Loi n° 61-57/AN-RM du
15 mai 1961 : art.2 alinéa 2).

« Les statuts particuliers concernent exclusivement les dispositions spécifiques aux


fonctionnaires d’un cadre ou d’un corps déterminés. » (Ordonnance 77-71/CMLN du
26 décembre 1977 et loi n°02-053 du 26 décembre 2002).
Exemples de Statuts particuliers:

• Loi n°82-90/AN-RM du 5 septembre 1983 portant statut particulier des fonctionnaires du


cadre de l’Administration générale;
• Loi n°82-102/AN-RM du 23 juin 1983 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre
de l’information et de l’audiovisuel;

• Décret n°99-094/P-RM du 27 avril 1999 portant statut particulier des fonctionnaires du


cadre de la jeunesse et des sports;

• Décret n°2013-117/P-RM du 31 janvier 2013 portant statut particulier des fonctionnaires du


cadre des Douanes;

• Décret n°2011-783/P-RM du 5 décembre 2011 portant statut particulier des fonctionnaires


du cadre de la Gestion des Ressources humaines
RAPPORTS ENTRE LE STATUT GÉNÉRAL ET LES STATUTS PARTICULIERS

• Les statuts particuliers rassemblent les règles d’application du statut général spécifiques à une
catégorie de fonctionnaires constituée par un cadre ou un corps. A ce titre, ils constituent un
enrichissement du Statut général car, si ce dernier ne traite que des principes généraux de la
gestion des ressources humaines de la fonction publique, les cas particuliers des corps eux, sont
traités dans ce type de texte.

• Il est cependant exclu que le statut particulier traite de matières qui sont du seul ressort du statut
général : âge de recrutement ou de la retraite, grille salariale, etc.

• Entre statut général et statut particulier, il n’y a pas opposition, il y a plutôt complémentarité.
Les statuts autonomes

• Les statuts autonomes ou spéciaux sont des statuts distincts du statut général
des fonctionnaires ; ce sont aussi des statuts dérogatoires par rapport au
statut général.

• Les Magistrats de l’ordre judiciaire, les Personnels de l’armée et de la Police


sont dotés d’un statut autonome ou spécial. En plus de ceux-ci, le Personnel
enseignant de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, les
greffiers et le personnel du cadre de la Protection Civile ont aussi été dotés
de statut spécifique.
L’autonomie ou la spécificité de ces statuts est liée à leur indépendance par
rapport au statut général, à ce qu’ils ont en général une grille indiciaire
différente, des droits et obligations souvent différents de ceux des
fonctionnaires et au fait que les dispositions du statut général ne peuvent pas
directement s’appliquer aux personnels visés, sauf dérogation expressément
mentionnée.
Travaux de groupe 4

PROPOSITIONS

A l’issue de cette formation et dans le souci d’améliorer la gestion des


ressources humaines dans la fonction publique, les participants ont fait des
propositions suivantes:

1-

2-

3-

4-

5-

6-
CONCLUSION
En somme la gestion des ressources humaines dans la fonction publique

nécessite de nombreuses interactions entre différents niveaux de

l’Administration. Pour éviter de nombreux désagréments, le fonctionnaire doit

s’informer de l’évolution des différentes règles (textes) qui régissent sa vie

professionnelle. La bonne gestion des RH dans la fonction publique est le

gage de la réussite de l’Administration publique.


CONCLUSION

En somme la gestion des ressources humaines dans la fonction publique,


nécessite de nombreuses interactions entre les différents niveaux de
l’administration. Pour éviter de nombreux désagréments, le fonctionnaire doit
s’informer en constance sur l’évolution des règles qui régissent sa vie
professionnelle.

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