Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Découvrir ou redécouvrir
le statut différemment»
Support 1
L ’architecture du statut
Tous les personnels, intégrant la Fonction Publique en général et qui plus est la Fonction
Publique Territoriale, disposent de droits fondamentaux qui leurs sont garantis soit par la
Constitution Française et la Déclaration des Droits de l ’Homme et du Citoyen, soit par la
projection de règles relevant du droit du travail, soit de textes spécifiques.
Il est donc pertinent d ’exposer ces Droits sous trois angles : Les Droits du Fonctionnaire
Citoyen, les Droits du Fonctionnaire Salarié et les Droits du Fonctionnaire .
LES DROITS (1)
1 . LE FONCTIONNAIRE CITOYEN
2 . LE FONCTIONNAIRE SALARIE
Ces droits peuvent se classer en deux catégories distinctes : les droits collectifs et les droits
individuels :
3 . LE FONCTIONNAIRE
Ces Garanties sont essentielles pour les agents exerçant au sein de la Fonction
Publique notamment Territoriale, alors que souvent les agents perçoivent celles-ci
comme des obligations ou encore analysent celles-ci comme insignifiantes.
Ces principes peuvent en effet s ’étendre dans la vie personnelle de l ’agent, hors
du service et entraîner certaines limitations à l ’exercice de leurs droits de
citoyen.
LES OBLIGATIONS DE SERVIR (1)
Elles sont de deux ordres distincts dont certaines, bien que fondamentales, sont
toutefois avec le temps omises ou « négligées » par les équipes et leur
encadrement.
1 . L ’obligation de présence.
2 . Le droit de retrait.
Cette situation exige également des conditions cumulatives : un danger physique sur le
plan de l ’hygiène et de la sécurité pour soi-même, l’équipe ou/et le public mais également
un danger imminent. Telle est la situation d’une équipe d ’espaces verts à qui l'on demande
de tondre un massif au centre d ’une Avenue sans fournir de gilets fluorescents, de cônes
de Lubecque ou encore d ’une équipe à qui l ’on demande de nettoyer des gouttières sans
cordes de rappel à partir d ’une certaine hauteur, ….
En dehors de ces situations, l ’étendue du pouvoir de l ’encadrement est telle, qu’il peut
prendre toute mesure nécessaire au bon fonctionnement du service et réglementer la
situation des agents placés sous son ordre.
LES OBLIGATIONS
DE SE CONSACRER EXCLUSIVEMENT
A LA FONCTION PUBLIQUE (1)
Même si le cumul d ’emplois a reçu de nombreux aménagements depuis deux années
maintenant, il n ’en demeure pas moins que tout fonctionnaire et agent public doivent se
consacrer exclusivement à l ’exercice de l ’activité publique.
Pour les agents à Temps Non Complet, en deçà de 70%, le cumul est envisageable entre
public/privé et bien évidemment public/public.
LES OBLIGATIONS
DE SE CONSACRER EXCLUSIVEMENT
A LA FONCTION PUBLIQUE (2)
3 . Le cumul de rémunération
Un cumul d ’emploi public/public (temps Non Complet Le cumul de rémunération qui avait
reçu une limite : 100% du montant de la rémunération perçue dans l ’emploi public.
Depuis la réforme sur le cumul d ’emplois, il n ’y a plus de limite posée au montant de la
rémunération que l ’agent peut percevoir lors de son cumul d ’emplois ou de la réalisation
d ’une activité accessoire.
Tout agent souhaitant exercer une activité rémunérée ou indemnisée doit impérativement
prévenir son employeur, aux risques d ’être sanctionné et surtout de devoir reverser les
sommes indûment perçues.
LES OBLIGATIONS ETHIQUES
ou
de comportement (1)
1 . Le devoir de Loyalisme.
Tout agent public est au service de l ’Intérêt Général et de fait au service de son Pays. Dans
ce cadre, lors de mouvements électoraux, le fonctionnaire doit poursuivre sa collaboration
avec la nouvelle équipe municipale, à charge pour lui de rechercher une mobilité s ’il
n ’adhère pas aux projets. En contrepartie, les fonctionnaires territoriaux disposent d ’une
protection car les élus locaux ne peuvent les écarter sous prétexte de leurs opinions.
2 . Le devoir de neutralité.
3 . L ’obligation de dignité.
Chaque fonctionnaire territorial représente le service public, il est donc incontournable que
son attitude quotidienne ne laisse aucune place aux remarques du public. Ceci s ’entend
tant des propos tenus, que de l ’attitude physique, que l ’entretien du matériel et des
véhicules utilisés.
LES OBLIGATIONS ETHIQUES
ou
de comportement (2)
4 . L’obligation de probité.
Tout fonctionnaire territorial ou agent public perçoit une rémunération au prorata de son
temps de travail et après service fait.
Il est de fait interdit d’accepter ou de solliciter un avantage quelconque et quelle qu’en soit
la nature : financier, bien en nature, …
Cette interdiction lie également l’agent en ce qui concerne son entourage ou sa famille.
Tout agent qui enfreint ces règles s ’expose bien évidemment à une sanction disciplinaire
mais également à une procédure pénale.
LES OBLIGATIONS ETHIQUES
« La communication d ’informations »(3)
A . Le secret professionnel
Sont concernés par cette obligation, l’ensemble des personnels qui sont liés par un code de
déontologie : métiers à caractère médical ou social (infirmier, auxiliaire de soins, assistant
social,..). Ces agents sont dépositaires des secrets qu’on lui confie et ils ne peuvent les divulguer.
Les policiers municipaux et les sapeurs pompiers sont également tenus par cette obligation.
Ceci concerne également les agents dépositaires d’éléments hautement confidentiels.
C . Le devoir de réserve
Cette notion revêt deux sens : l ’obligation de neutralité mais également le fait de ne pas échanger
à l ’extérieur de faits dont on a connaissance dans le cadre de ses fonctions.
Toutes ces obligations s’appliquent quelque soit le mode d’échange utilisé : verbal, messagerie,
téléphonie, photos, Internet (Blog …..).
Tout agent, dont l’exercice des fonctions est conditionné par une résidence sur site
(logement attribué par Nécessité Absolue de Service) ou dont la résidence sur site facilite
l’exécution du service public (logement attribué pour Simple Utilité de Service), est tenu
d’être présent aux heures et jours précisés dans la fiche de poste.
Toute absence de l ’agent sera susceptible d ’entraîner la mise en œuvre d’une procédure
disciplinaire.
2 . L’obligation de dignité.
Nous l ’avons déjà évoqué plus haut mais il faut savoir que celle-ci, compte tenu des
fonctions occupées et/ou du positionnement hiérarchique, peut se poursuivre au delà du
temps de travail.
Cette obligation est d ’autant plus forte que l ’on occupe un poste fonctionnel qui exige un
véritable lien de confiance avec les élus.