Vous êtes sur la page 1sur 22

LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUEET POPULAIRE

CENTRE PIERRE ET MARIE CURIE

LABORATOIRE D’HEMATOLOGIE

RAPPORT DE STAGE

NOM ET PRENOM DE
L’INTERNE :

-SOLTANI HIND

LA RESPONSABLE :

-PR.HARIECHE

L’ANNEE UNIVARSITAIRE : 2022/2023


Je tiens tout d’abord à remercier professeur Mme Harrieche
responsable de notre rotation, dont nous avions de la chance
de pouvoir bénéficier de ses conseils.

Je souhaite également adresser mes remerciements les plus


sincères aux équipes pédagogiques et administratives du
laboratoire de CPMC qui ont facilité mes démarches et ont
assuré un suivi tout au long de mon stage.

Enfin, un grand merci à ma famille qui m’a toujours encouragé


dans mes choix d’orientation professionnelle.
 La vitesse de sédimentation.

 2)Numération formule sanguine.

 3)L’hémostase.

 4)Frottis sanguin.
1)La vitesse de sédimentation (VS) :

Est la vitesse à laquelle les hématies (globules rouges) du sang tombent


dans un tube gradué vertical laissé au repos (sédimentation). Sa valeur
correspond à la hauteur, en mm, de plasma surmontant les éléments
figurés du sang après incubation pendant 1 heure.

Cette vitesse évolue parallèlement aux concentrations des protéines


dans le sang, notamment en cas d'inflammation où les taux de protéines
inflammatoires (fibrinogène ou d'immunoglobulines) augmentent. Les
charges positives de ces protéines facilitent l'agglutination des globules
rouges, ces agglutinations sont plus denses que les cellules individuelles,
donc, ils se déposent plus rapidement au fond.

Pourquoi faire une mesure de la vitesse de


sédimentation ?
Cet examen est souvent prescrit en même temps que l’hémogramme ou
numération de la formule sanguine. Il est de plus en plus remplacé par des
tests comme la mesure de la protéine C-réactive, aussi appelé CRP, ou encore
de la procalcitonine, qui permettent d’évaluer l’inflammation de façon plus
précise.

 La vitesse de sédimentation peut être calculée dans plusieurs situation


rechercher une inflammation ;
 Evaluer le degré d’activité de certaines maladies inflammatoires
rhumatismales comme la polyarthrite rhumatoïde ;
 Détecter une anomalie des immunoglobulines telle qu'une
hypergammaglobulinémie ou une gammapathie monoclonale ;
 Suivre l’évolution ou déceler un myélome ;

 En cas de syndrome néphrotique ou d’insuffisance rénale


Comment se déroule l'examen de la vitesse de sédimentation ?


L’examen repose sur un simple prélèvement sanguin, effectuée en
général au niveau du pli du coude. Ce prélèvement se fait de préférence à
jeun en dehors des périodes de menstruations. La vitesse de
sédimentation doit se lire une heure après le prélèvement.
Automate pour vitesse de sédimentation :

L'analyseur MICROSED-SYSTEM ESR est un instrument automatique pour


l'analyse de la vitesse de sédimentation des érythrocytes. Il scanne
constamment et simultanément 10 tubes à essai qui sont faits sur mesure pour
l'analyse ESR.

C’est un résultat quantitatif , non spécifique . Le test est réalisé sur un


échantillon de sang total sur tube citraté .

Il permet d'évaluer simultanément 10 tubes à essai qui sont faits sur mesure
pour l'analyse ESR en 30 minutes pour obtenir la VS d'une heure et 60 minutes
pour obtenir la VS de deux heures, mais une pré-lecture peut se faire après 11
min.

Il est corrélé à la méthode Westergren (méthode manuelle de référence) et


utilise un détecteur infrarouge.

Etapes du contrôle :
1- Réception des tubes.

2- Saisir le nom, prénom et le service dans le registre.

3- Numéroter les tubes puis les agiter.

4-Transférer à l'aide d'une micropipette un volume à analyser dans les tubes


ESR vaccum tube (de sorte à ce que le volume de sang soit entre les deux traits
de jauge).

5-Fermer les tubes et les placer dans l'automate.


6- Lire les résultats après environs 30 minutes pour la VS d'une heure et après
60 minutes pour la VS de deux heures.

7- Jeter les tubes à la fin de la lecture.

8-Noter les résultats sur le registre pais tout reprendre sur les fiches destinées
aux différents services.

Quels résultats peut-on attendre d'une mesure de la vitesse de sédimentation ?

Le résultat s’exprime en millimètres après une heure. La vitesse de


sédimentation varie selon :

Le sexe : elle est plus rapide chez la femme que chez l’homme ;

L’âge : elle est plus rapide chez les individus âgés que chez les sujets jeunes.

Elle augmente aussi en cas de grossesse et de la prise de certains traitements


oestro-progestatifs.
Après une heure, en général, le résultat devrait être inférieur à 15 ou 20 mm
chez les patients jeunes. Après 65 ans, il est généralement inférieur à 30 ou 35
mm selon le sexe.

On peut aussi avoir une approximation des valeurs normales, qui devraient
rester inférieures à :

Pour les hommes : VS = âge en années/2 ;

Pour les femmes : VS = âge (+10)/2.

Vitesse de sédimentation élevée : quand s'inquiéter ?


Lorsque la vitesse de sédimentation est très augmentée, c'est-à-dire qu'elle se
situe autour de 100 mm par heure, il est possible que la personne souffre :

 d’une infection .
 d’une tumeur maligne .
 d’un myélome multiple .
 d’une maladie rénale chronique .
 d’une maladie inflammatoire .
 d'une anémie ;
 d'une hypergammaglobulinémie, causée par exemple par le VIH ou
l’hépatite C.

Au contraire, une diminution de la vitesse de sédimentation peut s'observer en


cas de :
o hémolyse, c'est-à-dire d'une destruction anormale des globules rouges ;
o hypofibrinémie ou baisse du taux de fibrinogène .
o hypogammaglobulinémie .
o polyglobulie qui empêche la sédimentation .
o prise de certains anti-inflammatoires à fortes doses .

En cas de vitesse de sédimentation basse :


Dans les cas où la vitesse de sédimentation est modérément élevée, par
exemple comprise entre 20 et 40 mm/h, le test étant peu spécifique, il est
difficile de confirmer la présence d’une inflammation. D’autres examens tels
que le dosage de la CRP et du fibrinogène seront alors probablement
nécessaires.
2)NFS (Numération Formule Sanguine)
Cette analyse permet de connaître le nombre des globules rouges (hématies)
ainsi que leur nature (volume, teneur en hémoglobine) ainsi que celui des
globules blancs (leucocytes) et leur répartition en diverses catégories
(neutrophiles, monocytes, basophiles, lymphocytes).

Elle permet de diagnostiquer une inflammation, une infection, une anémie ou


une affection de la moelle osseuse.

Qu’est-ce qu’un hémogramme ?

L’hémogramme ou numération de la formule sanguine (NFS) permet de


comptabiliser tous les éléments du sang :

Globules rouges (hématies) : ils transportent l’oxygène grâce à l’hémoglobine.

Globules blancs (leucocytes) : ils protègent l’organisme contre les infections.

Et plaquettes : elles jouent un rôle essentiel dans la coagulation puisqu’elles


comblent les brèches provoquées par des coupures ou des plaies juste après
qu’elles se produisent et avant que les autres facteurs de coagulation ne se
déclenchent.

Cet examen permet également d'apprécier des paramètres qualitatifs du sang.

Certains paramètres liés à ces éléments sont mesurés (taux d'hémoglobine,


volume globulaire moyen = VGM) et d'autres sont calculés (hématocrite, teneur
corpusculaire moyenne en hémoglobine = TCMH, concentration corpusculaire
moyenne en hémoglobine = CCMH). D'autres indices (Indice de distribution
des globules rouges ou des plaquettes) peuvent également être calculés par les
automates de numération.

Pourquoi prescrire un hémogramme ?

L’hémogramme est un des examens biologiques les plus courants, prescrit dans
le cadre d’un bilan sanguin. Il permet d’évaluer l’état de santé général du
patient. Il est prescrit lors d’une grossesse, d’un bilan préopératoire et dans le
suivi de certains traitements.

Il est également prescrit en cas de suspicion d’anémie ou d’infection, ou pour


vérifier l’état nutritionnel et l’exposition à des substances toxiques.

Enfin, un hémogramme peut être demandé si le patient souffre de symptômes


liés à une maladie du sang (hématomes, fatigue, douleurs osseuses, pâleur…).

Comment est dosé un hémogramme ?


L’hémogramme est obtenu grâce à un prélèvement sanguin, en général au pli
du coude.

Le prélèvement se réaliser sur tube contenant une substance


anticoagulante (solution d’EDTA) qui va empécher de se ‘gélifier’.

Comment se préparer :

Il n’est pas indispensable d’être à jeun

Automatiser :

L'automate utilisé pour réaliser la numération des éléments figurés du sang et


la formule leucocytaire est le SYSMEX XS 1000i qui utilise la cytométrie en flux
par fluorescence avec un laser semi-conducteur pour déterminer le différentiel
leucocytaire et la focalisation hydrodynamique avec impédance pour les
globules rouges et comptage des plaquettes. L'hémoglobine est déterminée par
méthode méthémoglobine au laurylsulfate de sodium.

La cytométrie en flux par fluorescence: les composants ARN et ADN de la


cellule sont colorés avec des colorants de fluorescence spéciaux, sans détruire
la cellule. Il est ainsi possible de mesurer - avec des détecteurs appropriés- le
pourcentage d'acide nucléique de chaque cellule en tant que caractéristique
physique de cette cellule. Ainsi, le noyau cellulaire sera analysé en même temps
que le cytoplasme. Ceci sera réalisé avec des réactifs spécifiques, des lasers à
semi-conducteurs spéciaux et des détecteurs.
étapes du contrôle :

1. Réception des tubes.

2. Changement des bouchons.

3. Numérotations des tubes.

4. Enregistrement des tubes.

5. Positionnement des tubes.

6. Insertion des tubes.

7. Lancement de l'automate.

8. Impression des résultats.


Avantages et inconvénients :

Avantage:

 C'est une technique rapide, avec une faible marge d'erreur.


 En plus de la numération l'automate peut mesurer le taux de
l'hémoglobine, de l'hématocrite et calculer automatiquement les
constantes érythrocytaires de WINTROBE.

Inconvénient:

 Une fausse thrombopénie.


 Coûteuse.

GB GR HB CCMH TCMH VGM Leucocy Réticul


Hématies Hémoglobine (%) (pg) (µ3) tes ocytes
(millions/mm3 (mmol/L) (/mm3x (%)
) 1000)
Valeur
norma
l

Variations pathologiques de l’hémogramme :


Les variations des taux de globules rouges, blancs et des plaquettes peuvent
être le signe de nombreuses pathologies.

Diminution du nombre de globules rouges (anémies) :

Une diminution du taux d'hémoglobine, accompagnée d'une diminution du


nombre des globules rouges peut être le signe :

 D’une anémie d'origine centrale (moelle osseuse) .


 D’une insuffisance médullaire, cancer, leucémie, dysérythropoïèse. .
 D’une anémie d'origine périphérique .
 D’une hémolyse .
 D’une hémorragie .
 D’une carence en fer, anémie inflammatoire, saturnisme, hémodilution.

Les paramètres calculés (hématocrite, VGM, TCMH, CCMH) permettent de


préciser le mécanisme en cause.

Augmentation du nombre de globules rouges (polyglobulies) :


Une augmentation des globules rouges peut être le signe :

 De la maladie de Vaquez ;
 D'une polyglobulie réactionnelle, hypoxémique ou tumorale ;
 Diminution du nombre de globules blancs (hypoleucocytoses)

Une diminution des globules blancs peut être le signe :

 D’une infection virale ou parasitaire .


 D’une insuffisance médullaire .
 De certaines anémies .
 De troubles de la répartition .
 D’une intoxication médicamenteuse .
 De certains cancers et leucémies.

Augmentation du nombre de globules blancs (hyperleucocytoses)


Une augmentation des globules blancs peut être le signe :

o D’une infection bactérienne .


o D’un syndrome inflammatoire .
o De certaines parasitoses .
o De nécroses tissulaires .
o De cancers .
Diminution du nombre de plaquettes (thrombopénie)
Les maladies pouvant être à l’origine d’une diminution du nombre de
plaquettes sont :

 Les troubles immunitaires (maladie auto-immune, réaction allergique) .


 L’hémodilution .
 Les atteintes virales .
 La destruction des plaquettes après plusieurs transfusions .
 La coagulation intravasculaire .
 Le purpura .
 Le syndrome hémolytique et urémique de l’enfant.
 L’aplasie médullaire .
 L’hémopathie maligne .
 La maladie constitutionnelle héréditaire (anomalie de May-Hegglin).

Augmentation du nombre de plaquettes (thrombocytose)

Plusieurs facteurs peuvent faire augmenter le nombre de plaquettes dans le


sang :

 La splénectomie .
 Les maladies infectieuses .
 Les maladies inflammatoires .
 La maladie de Hodgkin .
 Les réticulosarcomes .
 Les interventions chirurgicales .
 Le stress, et les brûlures graves .
 La cirrhose, la pancréatite et l’atrophie splénique .
 Le syndrome myéloprolifératif .
 La thrombocytémie essentielle .

3)Hémostase

Principe :

Les tests de coagulation ou analyses biologiques de l'hémostase permettent de


mesurer la capacité du sang a coaguler, ainsi que le temps nécessaire à la
coagulation. Ces tests peuvent aider le médecin à évaluer un risque de
saignement excessif ou de formation de caillots.
Les tests de coagulation peuvent également s'avérer utiles pour surveiller l'état
des personnes consommant des médicaments qui affectent la capacité de
coagulation, ou avant une chirurgie.

Le tube destiné au prélèvement de l'hémostase ne doit pas activer les facteurs,


on utilise soit un tube silicone soit un tube en plastique L'anticoagulant sera
préférentiellement du citrate de sodium. Pour ce faire il existe différents
examens sanguins, dont:

TP: Taux de Prothrombine/TQ: Temps de Quick

Le taux de prothrombine permet de mesurer le temps de coagulation du sang


(temps de Quick La mesure du TP et du TQ explore la voie extrinsèque de la
coagulation, notamment les facteurs VIL V, X, il et le fibrinogène (protéine
présente dans le plasma sanguin essentielle à la coagulation du sang). s'agit
d'un test exprimé en secondes (TQ) ou en pourcentage (TP) avec un taux
normalement compris entre 70% et 100, Dans le cadre de la surveillance des
traitements par ant vitamines K, les résultats sont donnés sous forme d'INR
International Normalized ratio) dont la valeur normale est égale à 1

TCK/TCA Temps de Céphaline Activée :

Cet examen mesure la fonctionnalité de la voie intrinsèque en mesurant le


temps qu'il faut au plasma pour coaguler dans un tube à essai après addition de
céphaline et d'un activateur. Lorsque l'échantillon met plus de temps que la
normale pour coaguler, le TCA est dit « allonge » , Cet examen peut évaluer
insuffisance ou non en facteurs de coagulation du sang (facteur VII. facteur
IX ,et facteur VIll et facteur XII).

Les résultats sont exprimés en secondes par rapport au témoin ou sous forme
d'un rapport: temps du malade/temps du témoin. Les valeurs sont très
variables selon la technique utilisée.

Fibrinogène :

La mesure du fibrinogène contribue à évaluer la capacité à former des caillots


sanguins , Elle peut compléter un diagnostic lorsque d'autres tests de
coagulation sont anormaux taux de prothrombine (TP, INR), temps de
céphaline (TCA), ou en cas de saignement inexpliqué ou anormalement long.

Automatiser :
L'automate utilisé pour l'hémostase est le Sysmex CA-600 qui est entièrement
automatisé, comportant les tests chronométriques, chromogéniques et
immunologiques.

La technique chronométrique consiste à mesurer la vitesse de formation du


caillot de fibrine après ajout de réactif déclenchant approprié détection
électromécanique (viscosimétrie) ou détection photo-optique (turbidimétrie,
néphélémétrie).

Le délai de résultats est rapide même pour les tests spécialisés. La mémoire
des données est très étendue et l'automate dispose d'une entrée automatique
des informations de réactifs avec codes à barre et des positions réfrigérées.

Étapes du contrôle :
1. Réception des tubes.
2. Centrifugation & 2500/min pendant 5 minutes.
3. Allumer l'automate.
4. Vider le réservoir de déchets.
5. Remplir le réservoir d'eau distillé.
6. Placer les cupules dans les alvéoles.
7. Remplir les différents flacons de réactif et les mettre à leur place
8. Numéroter les tubes de prélèvements puis enregistrer les noms des
malades .
9. correspondant à chaque numéro sur le registre.
10. Appuyer sur la touche encadrée afin de programmer les tubes par ordre
croissant suivant les positions indiquées dans le rack de la l ère jusqu'à
la 10ème position indiquées dans le rack de la lère jusqu'à la 10ème
position.
11. Choisir les paramètres pour chaque tube en appuyant sur les touches
(TP, TCK, Fg)
12. Placer les tubes dans les racks par ordre croissant en commençant par le
contrôle positive, le contrôle négatif et le témoin

13. Lancer l'automate, Une fois la série lancée, il procède à l'échantillonnage


gràce à une aiguille aspirante et transvase l'échantillon dans les cupules
réactionnelles pour simuler les différentes réactions puis donnera les
résultats au fur et à mesure de l’analyse.

14. Après chaque réaction, les cupules sont automatiquement éliminer.

15. Recopier les résultats sur le registre puis sur les fiches de résultat.

Résultats : Les valeurs normales sont les suivantes:


Le taux de prothrombine (TP): entre 80 et 100%

TQ < 11,5 secondes.

Le temps de céphaline activée (TCA) on 24-41 seconds-

Le fibrinogéne : entre 24 g/t grams par littre)

Interprétation :
1. Un allongement du temps de Quick correspond à une baisse du tais de
prothrombine et à une augmentation de l’INR. Cet allongement est constaté
dans les cas de :

 Maladie hémorragique du nouveau-né.


 Insuffisance hépatique hépatites, cirrhoses, ictère.
 Déficit en vitamine K par malabsorption (avitaminose).
 Consommation excessive d’AVK .
 Déficit isolé, congénital, en l’un des facteurs du complexe
prothrombinique Présence d'un anti-coagulant circulant Coagulation
intravasculaire disséminée.
 Fibrinolyse.

Certains médicaments peuvent faire augmenter effet des AVK entrainant des INR trop
élevés par rapport à ceux souhaités (Antibiotiques ,Colestyramine, Nortryptiline,
Sulfonamide, Phenylbutazone, Aspirine...)

Certains aliments peuvent faire baisser l’INR des patients sous AVK. S'ils sont
consommés en excès, ils peuvent diminuer l'efficacité du traitement (les choux, les
oignons, les lentilles, les navets, les tomates.)

2. L'allongement du TCA est caractéristique d'un temps de coagulation plus long que la
normale, dû à une carence en facteurs de coagulation ou à la présence d'inhibiteurs. On
soupçonne alors des maladies hémorragiques (maladie de Willebrand) ou des troubles
de la coagulation (hémophilie A, hémophilie B, déficit en facteur XI ou XII). Un
allongement est également constaté pour évaluer l'efficacité d'un traitement par
héparine.

Un TCA raccourci a peu de valeur pronostic, on peut supposer qu'il traduit une
inflammation.il revient à la normale dès que la cause de inflammation est éliminée.

3. Une augmentation du fibrinogène de plus de 5 g/l peut traduire différents


problèmes. Elle est rencontrée dans les syndromes inflammatoires. Un taux de
fibrinogèns < 1.5 g/L peut être lié à une diminution de synthèse ou une
augmentation de sa consommation.

4)Frottis sanguin
Un frottis sanguin est du sang étalé sur une lame de microscope, dans le but
d'observer ses cellules et aussi les dénombrer. Le frottis doit subir une
coloration pour révéler certaines cellules qui sans cela seraient transparentes,
donc non visibles.

Il permet de vérifier si la forme des cellules est normale ou pas. C'est ainsi que
le médecin peut poser un diagnostic. Dans d'autres cas, le comptage
automatique des cellules sanguines et des plaquettes est normal, mais la
vérification de la forme des cellules peut quand même être utile et aider au
diagnostic.

Principe :
La séparation des cellules sanguines est basée sur les différences d'épaisseur,
de taille et de gravité existant entre les lignes cellulaires.

Cette séparation se faisant par élément de sang sous forme d'un mouvement
rapide et continu.

Le sang suit la lamelle d'étalement sans que les cellules ne soient écrasées.

Confection du frottis :
Prélèvement :

Le sang doit être prélevé sur anticoagulant (EDTA). Le prélèvement se fait par
ponction veineuse.

-Technique:

 Déposer à la surface de la lame dégraissée et à 1cm de son extrémité une


goutte de sang de diamètre de 3mm environ.
 Placer la lame d'étalement à bord rodé à son contact faisant un angle
diedre de 30º environ.
 Laisser le sang s'étaler par capillarité le long de l'aréte.
 Pousser la lamelle d'un seul coup vers la partie libre sans s'arrêter.
 Sécher par agitation à l'air jamais au-dessus d'une flamme, Le séchage
rapide est indispensable pour éviter la rétraction des leucocytes et la
déformation des GR.
-Qualités d'un bon frottis :

Le frottis obtenu doit être :

 Mince et régulier.
 Bien homogène.
 A bord rectiligne et distant de ceux de la lame (tendance des leucocytes à
se répartir dans les parties externes du frottis)
 Il ne doit pas être haché ou comportant des trous

Causes de frottis défectueux :


Un frottis de mauvaise qualité présente de grosses irrégularités dans la
distribution cellulaire :
 Goutte de sang volumineuse et lamelle d'étalement de même largeur
que celle du frottis, étalement épais atteignant les bords et l'extrémité
de la lame- frottis non conforme à l'établissement d'une formule
leucocytaire.
 Pression discontinue et modification dans l'inclinaison de la lamelle:
frottis haché et de minceur inégale.
 Lame mal dégraissée: frottis avec trous.
 Lamelle à bord rugueux film trop mince

Coloration du frottis au MGG :


C'est la méthode de MAY GRUNWALD GIEMSA

Le May Grünwald : contenant un colorant acide: l'éosine et un colorant basique:


le bleu de méthylène.

Le Giemsa : contenant de l'éosine également, et un colorant basique: l'azure de


méthyle.

 Les éléments cellulaires acides, seront colorés sélectivement par les


colorants basiques. Ces éléments sont qualifiés de basophiles (ADN,
cytoplasme des lymphocytes).
 Les éléments cellulaires basiques, seront colorés sélectivement par les
colorants acides. Ces éléments sont qualifiés d'acidophiles ou
d'éosinophiles (cytoplasme des hématies)
 Les éléments neutrophiles sont colores à la fois par les colorants acides
et basiques.

Examen microscopique :
Examen d'ensemble du frottis avec un faible grossissement x 40 pour évaluer la
densité et la répartition normale des éléments du sang.

Il révèle la répartition normale des leucocytes:


-Au centre, les lymphocytes

-Au bord et extrémité prédominance de polynucléaires neutrophiles et


monocytes.

L'examen du frottis avec l'objectif à l'immersion permet :

-L'établissement de l'équilibre leucocytaire réalisé sur 200 éléments, il est


conseillé pour un bon examen microscopique de décrire des méandres
comportant une partie d'un bord et une ligne verticale, puis une partie
horizontale et une partie verticale, etc...

-L'étude des anomalies cytologiques des autres lignées cellulaires sanguines:


caractéristique pathologique des plaquettes et des hématies et présence
d'érythroblastes.
Variations pathologiques :
Des anomalies morphologiques érythrocytaires affectent :

 La taille.
 La forme.
 La coloration.
 Inclusion érythrocytaire.
 La répartition.

Elles ont pour cause:

 Une érythropoièse anormale.

 Une hémoglobine anormale.

 Altération dans le courant circulatoire.

 Effet de l'érythropoièse médullaire accélérée compensatrice.

Vous aimerez peut-être aussi