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Méthode Cas pratique droit des obligations/responsabilité


civile
Droit des obligations (Université Paris II Panthéon-Assas)

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Méthode CP civil

CP sur responsabilité du fait des choses


A/ le dommage
- Art. 1240 du C.civ
- Art. 1235 du C.civ (caractère direct, personnel, certain et légitime du dommage)
B/ chose responsable du dommage
- Arrêt Cadé 1941 : Le dommage doit être rattachable au fait de la chose, celle-ci doit intervenir
matériellement dans la production du dommage, jouer un rôle actif dans la production de celui-ci, cad
avoir été l’instrument du dommage
C/ gardien de la chose
- Arrêt Franck 1941 : le gardien est celui qui dispose de la direction, du contrôle et de l’usage de la
chose
D/ la personne responsable
- Art. 1242 C.civ
E/ les causes d’exonérations de responsabilité

Exonération totale de responsabilité Exonération partielle de responsabilité


FM Lorsque la force majeure est la cause Lorsque le dommage est dû
unique du dommage, sauf en matière partiellement à la force majeure et
d’accidents de la circulation partiellement à la faute de l’auteur
Fait d’un tiers Lorsque le fait du tiers présente les Lorsque le fait du tiers ne présente pas
caractères de la force majeure les caractères de la force majeure
Faute de la victime Lorsque la faute de victime présente Lorsque la victime est seulement pour
les caractères de la faute majeure partie à l’origine de son préjudice
(Cass. 2ème civ, 8 février 2018)
- Art. 1218 C.civ : FM
CP sur la respo du fait personnel
A/ le dommage
- Art. 1240 du C.civ
- Art. 1235 du C.civ
B/ le fait générateur
- Art. 1240 : tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la
faute duquel il est arrivé à le réparer : existence d’une faute nécessaire
- Art. 1352 du projet Catala (doctrine) : la faute est une violation d’une règle de conduite imposée
par une loi ou un règlement ou le manquement au devoir général de prudence ou de diligence.
C/ le lien de causalité

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- Art. 1239 C.civ


- Théorie de la causalité adéquate et de l’équivalence des conditions : la théorie de l’équivalence
des conditions, estime que tous les faits de nature à engendrer le dommage sont considérés comme causes
du dommage, de manière équivalente et sans hiérarchie. La seconde, la théorie de la causalité adéquate
dispose que parmi les faits ayant précédé le dommage, seuls seront considérés comme causes du
dommage, ceux qui, d’après le cour normal des choses, étaient de nature à engendrer le dommage, c’est-
à-dire ceux qui ont contribué à sa réalisation.
- Arrêt Cadé 1941 : Le dommage doit être rattachable au fait de la chose, celle-ci doit intervenir
matériellement dans la production du dommage, jouer un rôle actif dans la production de celui-ci, cad
avoir été l’instrument du dommage
D/ la personne responsable
- Art. 1240 C.civ
E/ Les causes d’exonération de responsabilité
- Cf. Tableau
- Loi du 3 janvier 1968 relative aux majeurs incapables : « celui qui a causé un dommage à autrui
alors qu’il était sous l’empire d’un trouble mental n’en est pas moins obligé à réparation »
- Arrêt Derguini 1984 : abandon de l’absence de discernement de l’enfant

CP sur la responsabilité d’autrui : la respo des parents du fait de leur enfant mineur
A/ le dommage
- Art. 1240 du C.civ
- Art. 1235 du C.civ
B/ le fait générateur
- Arrêt Fullenwarth 1994 : Un acte commis par l’enfant, cause directe du dommage invoqué par la
victime suffit à mettre en jeu la responsabilité des parents.
- Arrêt Levert 2001 : La responsabilité de plein droit encourue par les père et mère du fait des
dommages causés par leur enfant mineur habitant avec eux n’est pas subordonnée à l’existence d’une
faute de l’enfant.
C/ le lien de causalité
- Art. 1239 C.civ
- Théorie de la causalité adéquate et de l’équivalence des conditions : la théorie de l’équivalence
des conditions, estime que tous les faits de nature à engendrer le dommage sont considérés comme causes
du dommage, de manière équivalente et sans hiérarchie. La seconde, la théorie de la causalité adéquate
dispose que parmi les faits ayant précédé le dommage, seuls seront considérés comme causes du
dommage, ceux qui, d’après le cour normal des choses, étaient de nature à engendrer le dommage, c’est-
à-dire ceux qui ont contribué à sa réalisation.
- Arrêt Cadé 1941 : Le dommage doit être rattachable au fait de la chose, celle-ci doit intervenir
matériellement dans la production du dommage, jouer un rôle actif dans la production de celui-ci, cad
avoir été l’instrument du dommage
D/ la personne responsable

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- Art. 1242 C.civ


- Exercice de l’autorité parentale, habitation de l’enfant chez les parents
E/ les causes d’exonération de responsabilité
- Cf. Tableau

CP sur les accidents de la circulation


I. Le champ d’application de la loi Badinter du 5 juillet 1985
A. VTM
- Art. 1 de la loi du 5 juillet 1985
- Arrêt 22 octobre 2015 (un VTM est un véhicule qui se déplace sur la route au moyen d’un moteur
à propulsion avec faculté d’accélération)

B. Accident de la circulation
Article 1 de la loi du 5 juillet 1985
- Voie de circulation : il n’est pas nécessaire que l’accident se produise sur la voie publique,
domaine d’application retenue par la jp est très large (Cass. 2 ème civ. 25 oct. 2007)
- Fait de circulation : la jp considère que la loi de 85 ne s’applique pas lorsque le dommage est
causé par un véhicule occupé à une tâche particulière correspondant à une fonction spécifique qui n’a rien
à voir avec sa fonction naturelle de déplacement, notamment lorsque l’engin est immobile (ex : engin de
chantiers utilisés comme instruments de travail et sont garés pour exécuter un travail à poste fixe).

C. Implication du véhicule dans l’accident


- Art. 1 de la loi du 5 juillet 1985
- Arrêt du 28 février 1990 ch. Civ. : un véhicule impliqué dans un accident de la circulation, dès
lors qu’il est intervenu d’une manière ou d’une autre dans cet accident. La loi Badinter s’applique tout de
même aux véhicules immobiles ou aux véhicules en stationnement régulier.
- Distinction accidents simples/ complexes : Les accidents simples sont des collisions entre deux
véhicules ou entre la victime et un véhicule qui se réalisent en un trait de temps tandis que les accidents
complexes sont les carambolages auxquels ont participé plusieurs voitures ou les collisions successives
ayant atteint la même victime (arrêt du 3 mai 2017 rendu par la chambre criminelle de la cour de
cassation, cette dernière précise que « la qualité de conducteur perdure lors des différentes phases d’un
accident complexe au cours duquel des collisions se succèdent dans un enchaînement continu et dans un
même laps de temps, et qui constitue un accident unique »)

II. Le statut des victimes


- Art. 3 de la loi du 5 juillet 1985
- 2ème ch. Civ. Cass 20 juillet 1987 : est inexcusable la faute volontaire, d’une exceptionnelle
gravité, exposant sans raison valable son auteur à un danger dont il aurait dû avoir conscience

III. Les dommages réparables


- Art. 1240 du C.civ
- Art. 1235 du C.civ
- Elément certain, direct, personnel et légitime du dommage subi

IV. Les responsabilités retenues

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- Art. 2 de la loi du 5 juillet 1985


- Art. 4 de la loi du 5 juillet 1985
- Art. 3 de la loi du 5 juillet 1985
- Art. 1242 al. 1 du C.civ

V. Exonération
- Art. 3 de la loi du 5 juillet 1985
- 2ème ch. Civ. Cass. 20 juillet 1987

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