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Méthode CP civil
CP sur la responsabilité d’autrui : la respo des parents du fait de leur enfant mineur
A/ le dommage
- Art. 1240 du C.civ
- Art. 1235 du C.civ
B/ le fait générateur
- Arrêt Fullenwarth 1994 : Un acte commis par l’enfant, cause directe du dommage invoqué par la
victime suffit à mettre en jeu la responsabilité des parents.
- Arrêt Levert 2001 : La responsabilité de plein droit encourue par les père et mère du fait des
dommages causés par leur enfant mineur habitant avec eux n’est pas subordonnée à l’existence d’une
faute de l’enfant.
C/ le lien de causalité
- Art. 1239 C.civ
- Théorie de la causalité adéquate et de l’équivalence des conditions : la théorie de l’équivalence
des conditions, estime que tous les faits de nature à engendrer le dommage sont considérés comme causes
du dommage, de manière équivalente et sans hiérarchie. La seconde, la théorie de la causalité adéquate
dispose que parmi les faits ayant précédé le dommage, seuls seront considérés comme causes du
dommage, ceux qui, d’après le cour normal des choses, étaient de nature à engendrer le dommage, c’est-
à-dire ceux qui ont contribué à sa réalisation.
- Arrêt Cadé 1941 : Le dommage doit être rattachable au fait de la chose, celle-ci doit intervenir
matériellement dans la production du dommage, jouer un rôle actif dans la production de celui-ci, cad
avoir été l’instrument du dommage
D/ la personne responsable
B. Accident de la circulation
Article 1 de la loi du 5 juillet 1985
- Voie de circulation : il n’est pas nécessaire que l’accident se produise sur la voie publique,
domaine d’application retenue par la jp est très large (Cass. 2 ème civ. 25 oct. 2007)
- Fait de circulation : la jp considère que la loi de 85 ne s’applique pas lorsque le dommage est
causé par un véhicule occupé à une tâche particulière correspondant à une fonction spécifique qui n’a rien
à voir avec sa fonction naturelle de déplacement, notamment lorsque l’engin est immobile (ex : engin de
chantiers utilisés comme instruments de travail et sont garés pour exécuter un travail à poste fixe).
V. Exonération
- Art. 3 de la loi du 5 juillet 1985
- 2ème ch. Civ. Cass. 20 juillet 1987