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MOTS CLÉS
Bilan-diagnostic kinésithérapique
Proprioception
Rééducation sensori-motrice
Tests neurologiques
”
partir desquels l’apprentissage va progressi-
voire par des bilans plus objectifs utilisant un
vement se construire.
appareil de mesure.
Les principes utilisés dans l’évaluation repo-
sent sur la stimulation des différents proprio-
cepteurs de l’appareil locomoteur : cutanés et TESTS DE PERCEPTION
subcutanés, fasciaux, capsulo-ligamentaires, D’UNE STIMULATION
musculaires, tendineux, périostés et des cous- PROPRIOCEPTIVE
sinets adipeux.
Test de résonance osseuse [1]
Les tests recherchent à stimuler un type parti-
L’application d’un diapason sur une surface
culier de mécano-récepteur, sans pour autant
osseuse subcutanée permet d’apprécier la
en garantir la spécificité. Les fonctions motrices
sensibilité profonde périostée. Les points
et sensitives dépendent de systèmes anato-
d’application sont les malléoles tibiale et fibu-
miques et physiologiques redondants, lesquels
laire, la face antéro-médiale du tibia (fig. 1), la
sont difficilement dissociables par un test
patella, l’épine iliaque antéro-supérieure, les
unique. L’exemple nous est donné par la fonc-
processus styloïdes radial et ulnaire, l’olé-
tion d’équilibration qui dépend de trois systè-
crane, l’acromion, etc.
mes que sont la vision, la proprioception mus-
culo-squelettique et vestibulo-labyrinthique. Des diapasons de tailles différentes peuvent
être utilisés.
Seuls les bilans plus sophistiqués (tel en l’oc-
curence l’Équitest®) peuvent mettre en évi- L’interprétation du test tient compte de la
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Kinésithérapeute cadre dence la prépondérance d’un système par rap- réponse à la vibration, comparativement d’un
Enseignant à l’IFMK de Rennes (35) port à un autre. point à l’autre du corps.
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TESTS D’ÉVALUATION DE LA PROPRIOCEPTION MUSCULO-SQUELETTIQUE
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Sur un tableau métallique sont placés des aimants aux active. Pour exemple : sur un pied en appui digitigrade, une
couleurs différentes et selon des dispositions variées. Le poussée exercée sur la face latérale de la cheville, mainte-
patient visualise et mémorise le placement des aimants, nue plusieurs secondes, puis relâchée avec surprise, a pour
puis ferme les yeux pour venir pointer du doigt l’aimant réponse une contraction des muscles antivarisants. C’est le
désigné par l’opérateur. temps de latence de réaction du patient qui est considéré.
TESTS D’ÉQUILIBRATION
CONCLUSION
ceptifs par des tests sensitifs pour avoir une vue globale
du degré de sensibilité du sujet [5].
Figure 5 ▲
La synthèse et l’interprétation des résultats de ces bilans Le test de Romberg est adapté à la capacité d’équilibration ▲
doivent permettre, en préalable à l’apprentissage moteur, du sujet en faisant varier le polygone de sustentation ▲
de différencier quatre objectifs thérapeutiques : et la position des membres supérieurs ▲
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