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Examen du 2ème Trimestre

Matériaux de Construction
Date : 30/03/2005

1. Définissez : - liants hydrauliques :


……………………………………………
……………………………………………………………………………
………

– liants hydrocarbonés
…………………………………………………………..
……………………………………………………………………………
……….

2. Quel est le rôle du cône d’ABRAMS .


……………………………………………………………………………
………….
……………………………………………………………………………
………….

3. Faites un diagramme représentant un liant de 315 bars de résistance


au bout de 7 jours et 400 bars au bout de 28 jours .

4. Compléter le tableau suivant :

Domaine d’utilisation B .frais


Adjuvant B. durci Rôle
accélérateur - Bétonnage par temps froid Béton frais Décoffrage rapide
- travaux urgent
antigel

Fluidifiant

Entraîneur
d’air

5. Faites un schéma reflétant les différentes positions d’un moellon dans


un mur
Cours de matériaux de construction

Introduction

Dans le domaine de construction, les matériaux les plus importants


utilisés sont :

- Les bétons
- Les métaux
- Les bois
- Les céramiques

Pour les systèmes porteurs, on utilise les matériaux très résistants :


ex béton

Pour l’équipement immobilier et des éléments de la protection ou des


bâtiments contre les bruits, la chaleur, le froid, l’humidité…, on doit
choisir parmi les matériaux cités ci dessus uniquement les matériaux qui
possèdent les propriétés exigées dans le cas considéré.

Pour faciliter la construction avec ces matériaux, on a élaboré dans le


monde entier des règles techniques concernant des dimensions et des
propriétés des matériaux.

Les règles sont égalisées par une loi sous forme des normes nationales ou
internationales.

Les matériaux doivent avoir certaines propriétés mécaniques c.a.d :

- La résistance à la compression

- La résistance à la traction

- La résistance à l’élasticité (métaux)

- La résistance à la plasticité (bétons)

- Le retrait (diminution de volume)


La plus importante parmi ces propriétés est la résistance à la compression
Elle est mesurée en général par une sollicitation immédiate et maximale
d’une éprouvette, cette sollicitation dure environ jusqu’à l’arrivée à la
charge maximale.

Cette résistance est fortement influencée par la forme, la grandeur , la


température et par l’âge (durcissement du béton) ainsi que la vitesse de
sollicitation. Pour cette raison, les conditions d’essais sont normalisées,
ce qui garanti une équivalence des résultats.

Les plus importants genres de sollicitations des matériaux sont les


suivants :

- Sollicitation à la compression
-
- Sollicitation à la traction
-
- Sollicitation à la flexion
-
- Sollicitation au campement
-
- Sollicitation à la torsion
LES ROCHES
I- Signification et morphologie :

L’écorce terrestre est constituée de plusieurs types de roches qui sont


généralement classées à partir de leur mode de formation. C’est ainsi
qu’on distingue :

a- Roches éruptives :

Ce sont des roches qui apparaissent à l’état liquide à partir des fissures et
des volcans et qui prennent leur forme définitive solide après
refroidissement. Les principaux minéraux constituant ces roches sont le
quartz, le feldspath, le mica…..

b- Roches sédimentaires :

Sous l’effet de l’érosion, certaines roches éruptives se dégradent et les


débris qui en résultent s’accumulent et forment des couches successives
d’épaisseur etc.

A partir de la composition chimique, on peut classer les roches


sédimentaires en 3 catégories :

- Les roches carbonatées qui comprennent essentiellement les


calcaires
- Les roches argileuses formées par altération des silicates et des
roches éruptives.
- Les roches siliceuses formées par les graines de quartz qui,
lorsqu’elles sont soudées donnent lieu à des grés.

c- Roches métamorphiques :

Les roches sédimentaires subissent des transformations sous l’effet des


températures et des pressions élevées ou en s’associant avec les roches
éruptives en fusion et donnent naissance à des roches qu’on appelle
roches métamorphiques. C’est ainsi que les calcaires se transforment en
marbre, les grès en quartzites, les argiles en schistes puis en méca-
schistes…
Remarque :

On peut reconnaître ces roches dans la nature en considérant la forma


sous laquelle elles se présentent. Les roches et métamorphiques se
présentent en grands massifs de forme quelconque, par contre, on peut
identifier les roches sédimentaires grâce aux différentes couches qui les
constituent. Ces couches se caractérisent par différentes épaisseurs.

II- Propriétés des roches :

a- Homogénéité : Il s’agit d’une qualité importante, lorsque la


roche est destinée sous la confection des parements ou des
murs. Une roche homogène ne doit pas comporter des
fissures et elle se brise en éclat et non en grains sableux.
b- Dureté : Elle mesure la résistance à l’usure par frottement
réciproque par d’autres corps, cette propriété dépend de la
dureté des grains ou cristaux qui constituent la roche et de la
solidité des liaisons qui les soudent.
c- Fragilité : C’est la résistance aux chocs et aux pressions,
elle est en fonction de l’homogénéité et de la continuité de la
roche.
d- Capillarité : une roche en contact avec un liquide se
comporte différemment selon sa capacité d’absorption et
d’aspiration du liquide en question.
e- Perméabilité : Elle mesure l’infiltration d’un liquide à
travers la roche, cette propriété dépend de la porosité et de la
grandeur des pores.
f- Adhérence : Les fractions d’une roche peuvent retenir avec
de forces les autres matériaux mises en contact, cette
propriété dépend à la fois de la roche et des autres
constituants du mélange. L’adhérence d’une roche peut
changer considérablement avec la nature des liants.
g- Altération : L’agent érosif le plus important est l’eau, dont
l’action varie selon qu’elle agit, sous forme de pluie ou en
cours d’eau puis il en résulte une transformation chimique de
la roche.
Les actions chimiques sont de 3 types : - Oxydation
- Dissolution
- - Hydrolyse
Les agrégats
I- Introduction :
Les agrégats ou granulats sont les roches cassées ou broyées ou encore des fragments
dans les lits des fleuves.
Ils sont destinés à être incorporés dans les mortiers ou dans les bétons où ils se
trouvent assemblés grâce à un liant (ciment, chaux, bitume…)
Les granulats sont classés en catégories en fonction de leurs dimensions, on distingue
généralement les catégories suivantes :
- Les fines ou filtres :
 Argile O<2p
 Limons fins 2u<O<6p
 Limons moyens 6u<O<20p
 Limons grossiers 20p<O<60u
- Les sables :
 Sable fin0,08p <O<0,315 mm
 Sable moyen 0,315<O<1,25
 Sable gros 1,25<O<5mm
- Les graviers :
 Petits gravillons, 6,3 <O<10 mm
 gravillons moyens 10 <O<15mm
 Gros gravillons 15 <O< 25mm
- Les cailloux (roulés ou concassés):
Au delà de 100 mm : matériaux roulés naturels
- Moellons : 0>100 mm ; matériaux d’origine concassage (artificiels de
granularité continue, elles comprennent à la fois des cailloux, graviers, sables
et même des particules plus fines.
- Graves : Mélange des granulats naturels ou artificiels de granularité continue,
elles comprennent à la fois des cailloux, graviers, sables et même des
particules plus fines.
a- Analyse granulométrique :
La courbe granulométrique d’un sol est une caractéristique particulière qui permet une
classification des roches meubles afin d’obtenir la courbe granulométrique. Dans le
terrain, un prélèvement préalablement pesé est passé dans une série de tamis de maille
carrée de plus en plus petite (la raison est géométrique égale à = 1,25)

On pèse ensuite les parties du terrain restées dans chaque tamis. On porte sur un
papier semi logarithmique le pourcentage en poids des grains qui sont passés à travers
le tamis en ordonnée linéaire, en abscisse logarithmique, l’espace entre deux mailles
des tamis.

Le résultat de l’essai sera noté dans le tableau suivant

Ouverture des Poids du refus Poids du refus % RC %P


tamis (en mm) partie (cumulé)
A l’aide de la 1ère colonne et de la dernière, on trace une courbe appelée courbe
granulométrique dans un repère semi logarithmique.

%P

Courbe granulométrique

Log D
Log d
Module M

L’axe des abscisses peut être représenté soit par les différentes ouvertures des tamis
D, soit par les ouvertures des passoires (ouverture ronde) soit par les modules
AFNORM.
- La relation liant le tamis au passoire est la suivante :

D= d ou d= Dx1,25
1,25

- La relation liant le tamis au module M est la suivante :


-

M= 10 log Du+1

Ex : Le tamis 5mm correspond au module


M= 10log 5 103+1
M= 10 (log 5 + log 103)+1
M= 10 (0,7 +3) +1
M= 10 (3,7) +1
M= 37+1
M=38

A l’aide des différents coefficients, on peut classer cette courbe granulométrique


- Coef d’uniforrmité ou coef de HAZEN
- CU = D60
- D10
- Coef de courbure Cc = (D30)2
Classification :
- Pour les sables :
 Si Cu <6 On dira que la courbe est serrée
 Si Cu > 6 on dira que la courbe est étalée

- Pour les graviers :


 Si Cu <4 On dira que la courbe est serrée
 Si Cu >4 on dira que la courbe est étalée
 Courbe serrée c.a.d que le matériau lui manque des classes granulaires
donc il faut corriger ce matériau ou le faire changer catégoriquement.
 Courbe étalée c.a.d que le matériau possède toutes les classes
granulaires.

b- Limites d’atterberg
La consistance d’un sol est en fonction de la teneur en eau. Un sol sec offre une
résistance importante par contre lorsqu’il est gorgé d’eau, il se comporte comme
un liquide. C’est ainsi qu’on distingue
- Etat liquide
- Etat plastique
- Etat solide (avec retrait, sans retrait)

La transition entre les différents états s’effectue d’une façon progressive et non
brusque et dans un intervalle de teneur en eau trop restreint.

Au laboratoire, à l’aide d’un appareil appelé « appareil d’Atterberg à travers lequel on


détermine :
 WL ou LL limite de liquidité qui est la teneur en eau séparant l’état
liquide de l’état plastique.
 Wp ou Lp Limite de plasticité qui est la teneur en eau séparant l’état
plastique de l’état solide.
 L’indice de plasticité noté IP = WL-WP, il est en pourcentage dont la
valeur dépend de la proportion et de la finesse des grains contenus dans
le sol.

Sans retrait avec retrait Etat plastique Etat liquide


LR LP LL
Limite de retrait Teneur en eau

c- Essai de compactage
Il a pour objectif de :
- Limiter les tassements différés
- Augmenter l’imperméabilité du sol
- Améliorer les caractéristiques mécaniques du sol.
Il consiste en l’arrangement des grains de façon que les vides laissés par les différents éléments
soient comblés par les éléments de dimension inférieure
Xd
Tout compactage réalisé avec une teneur en eau au sein de l’intervalle (W1, W2) est considéré
comme bon, en dehors de cet intervalle est mauvais qui est dû soit à un manque d’eau soit à un
excès d’eau.
II- Granulats pour béton
a- Caractéristiques de la roche origine
Les granulats doivent provenir des roches n’entraînant aucune action sur le ciment,
inaltérables à l’air, à l’au et au gel (roche inerte) et non tendres et friables.
Pour des applications spéciales, il faut exiger des granulats indécomposables à des
températures très élevées. D’une manière générale, les bons granulats proviennent
des calcaires durs, des granites et des quartzites.
b- Forme des granulats
- - Les matériaux concassés qui conviennent mieux pour les bétons
soumis au frottements (inconvénient : ils possèdent une quantité d’eau
de gâchage d’où la diminution de la résistance du béton, donc il faut
procéder au lavage)
- Les matériaux à grains arrondis (tout venant)
IV Granulats pour chaussées
- Les matériaux à granularité serrée, ce sont des éléments ayant les
même dimensions qui ne touchent que par les arrêtes. C’est expliqué
par une courbe granulométrique de pente très forte.
- Les matériaux à granularité étalée qu’on trouve le plus souvent dans
les terrasses des rivières, leur inconvénient majeur réside dans leur
hétérogénéité, c’est la raison pour laquelle le gisement doit être
entièrement reconnu avant son exploitation.
V- Les sables
Selon leur origine, on peut distinguer plusieurs types
- Sable de rivière : il est extrait par dragage du lit de cours d’eau ;
- Sable de mer : Ce sable est généralement pur et excellent surtout s’in
n’est pas trop fin
- Il est à signaler que le sable de mer est chargé de sel d’où la nécessité
de le laver préalablement dans le cas des ouvrages en élévation.
- Sable des dunes : C’est une variété de sable de mer de quantité très
médiocre pour la construction (éléments réguliers et fins)
- Sable de carrière : sable à éviter s’il contient beaucoup de fines qui
causent une mauvaise adhérence, par contre le sable quartzeuse est
excellent pour la maçonnerie.
- Sable artificiel : ils sont obtenus par broyage des roches dures (les
calcaires dures, les grés, les quartzites…) ils sont recommandés aussi
bien pour la confection du béton que pour la confection des matériaux
enrobés pour les chaussées.

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