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Histoire de la culture occidental TD- Viviane Leger salle 405

15/09

- Qu’est-ce qu’un mythe (Muthos) ?


- Un récit (transmit par voie orale) de l’ordre de l’imaginaire/ legendaire.
- Il n’y a pas de debut, elle a toujours exister. Il sert a justifier quelque chose, instruire une
conduite.
- Il se transmet de génération en génération (les grecs) par voie orale. Il ne s’eteind pas, il
change au fil du temps
- Le mythe est universel
- La définition du mythe evolue au fil du temps
- Une representation traditionelle, idealisee et parfois fausse
- Epoque archaïque(9eme-7eme siecle avant notre ere)- époque Homere, Hesiode- mythos
veut dire tout type de recit
- Epoque Grèce classique(5eme-4eme siecle avant notre ere)- époque platon. Recit
imaginaire ; muthos oppose logos (discours raisonné/rationnel)
- Il y a des caractéristiques precises ;
- 1- les actants (les dieux ou les héros)
- 2- espace- Ou se passe le recit ?
- (lieux précis que l’on connais bien
- 3-temporalite- Quand se passe le recit ? - dans le temps, temps divin

Théogonie- naissance des dieux

Cosmogonie- naissance de l’univers

Titanomachie- Zeus qui detrone son père et qui sauve ses frères et sœurs

Hesiode a ecrit un 2eme poeme (poeme des hommes)- Les travaux et les jours

Le mythe des races- l’harmonie rompu entre les hommes et les dieux

8eme siecle avant notre ere- Hesiode fait une transmission orale qui devient plusieurs années après
en ecrit

Poèmes epiques (Grèce) sont écrites en hexametres dactypiques

Hesiode est devenu poete car les muses sont venues a lui. 9 muses (compagnes d’Appolon, les filles
de Memosynele et Zeus). Elles sont gardiennes des poètes. Il faut toujours invoquer les muses au
début et a la fin des poèmes car c’est elles qui garantissent une bonne poésie. Le Skeptron (le baton
donné)

4.2 Les Muses et le Poete- 2eme texte

Hesiode invoque les muses de Piérie et Zeus parce que c’est un recit de justice. Persès est son frere.

4.3 Prométhée et Pandore

- Un recit qui explique pourquoi les hommes sont séparer de Dieu

- l’apparition de la femme

- ligne 1-17- partage du bœuf et la ruse de Prométhée. 1ere visée du mythe- pourquoi les
hommes partagent avec les Dieux
- ligne 18-22- Prométhée reussi sa ruse et Zeus se venge et prométhée vole le feu des
humains

- ligne 23-50- Zeus cree de Pandore. La femme est associee a la malédiction

- Pandore est curieuse et ouvre la jarre

Page 10 version Les travaux et les jours (2eme version du mythe)

- ligne 3-4- allusion du bœuf mais il n’y a pas plus de description

- ligne 4-10- vol du feu

- ligne 11- creation de Pandore plus detaillée. Pandore en grec veut dire cadeau de tous les
Dieux ET l’acceptation par Epimethee epi-apres methee-connaissance ; il n’anticipe pas (frere
de Promethee pro-avant, methee-connaissance ; il anticipe)

- ligne 29- Pandore qui ouvre la boite

4.4 Le mythe des races (mythe des ages)

- mythe de justice- il faut être juste (dernier para)

- succession chronologique

- la race or- créée lorsque Cronos était encore au ciel; souveraine juridique religieuse

- la race argent- souveraine juridique religieuse

- la race bronze-race guerriere

- la race héros- des demi-dieux, race pas métallique, qui n’appartient pas a la race de
dégradation. Epoque historique (guerre des Troie). Ovide (poete latin)

- la race fer- race productive

- les hommes de la race d’or ne vieillissent pas, la degradation morale

- J.P Vernant 1960 indique que la race de bronze n’est pas moins bonne que l’or. Les héros
sont meilleurs et remet donc en question les niveaux de la degradation.

- Les couples- or/argent, héros/bronze ; couple antagoniste. Ex : positif attire negatif)

Thème central est la justice/ la mesure (Dikè) et la demesure (Lubris)

22/09

L’homme avec sa relation au droit peut soit se rapprocher de Dieu ou se rapprocher des
animaux

Homère est avant Hésiode

L’Iliade, l’Odyssée et les hymnes homériques

Il y a plusieurs genres linguistiques, qui peut montrer qu’il y a peut etre plusieurs auteurs.
C'est une poesie mise en ecrit assez tardivement mais qui est excellente, texte chantant avec
des vers precis. “Les vers formulaires” (dans l’episode du cyclope), une formule qui raconte
une nouvelle journee. Elle est reliee a des divinites

Une situation de mis en abbyme dans l’odysee pg13. Les aventures d’Ulysse debutent au
5eme champs. Ulysse chez les Pheaciens; c’est le dernier voyage d’Ulysse

5.2

Le sujet du poeme est Ulysse; l’homme aux mille ruses, son airance

5.3

Ulysse se dirige vers le palais, ligne 2 il s’arrete et regarde, a travers son regard les lecteurs
voient aussi la beaute de l’endroit- une pause contemplative, a la fin il entre dans le palais et
il y a la reprise de l’histoire. La luminosite du palais, 3 metaux (or, argent, bronze) misent en
avant par plusieurs termes (eclairé ligne 12, ligne 2 eclat de soleil ou de lune). Le fer ne fait
pas partie de cette race, et mets a distance l’humanite du poete

Ile recoivent plus de dons divins (sont aidés par les dieux concernant la floraison des fruits
compare aux hommes), ils ont quand meme des fruits en hiver compare aux hommes. C'est
une humanite anterieur plus aimee/proche des dieux. Ils n’ont pas besoin de travailler mais
le font quand meme

Les pheaciens sont des navigateurs et les femmes sont les meilleures tisseuses.

Le Locus Amoenus- C'est un lieu symbolique, le lieu de l’amour, du discours philosophique


et creatrice, lieu divin. “arbres, sources et gazons, la foret, tapis de fleurs”. Le souffle de
Zéphyre qui signifie le vent ligne 20

5.4

Calypso est amoureuse d’Ulysse et l’emprisonne sur son ile. Athena paie la cause d’Ulysse
pour qu’il puisse retourner chez lui. Calypso signifie je cacherai/ je retiendrai. Elle propose
l’immortalite a Ulysse qui le refuse. L'opposition entre calypso de Ulysse; elle est immortelle
et non lui

Hermes arrive chez calypso ligne 1-4

On fait allusion a sa vue (le feu), son odorat (l’odeur du cedre), l’ouie (les oiseaux...) ligne 5-
15

Pause contemplative d’hermes, qui est ebloui et emmerveille. Le dieu est emmerveille, la
deese emmerveuilleuse en contraste avec la tristesse et le chagrin d’Ulysse opposition entre
humain et divin ligne 19-23

Ulysse regarde vers ce qu’il desire, son humanite et les dieux qui regardent autre chose

Les elements necessaires; fleurs, lieu divin, lieu de l’amour a sens unique- Le Locus Amoenus

Scene d’hospitalite entre hermes et calypso- important car c’est une valeur cardinale
protegee par zeus. L'hospitalite fait un grand parti de l’odyssée. Hermes vient demander la
delivrance d’ulysse ligne 35. Hermes sait que cela va faire du mal a calypso et donc insiste
sur le fait que ca soit Zeus quil’ a poussé

5.5 dst 15 oct

Une description detaillee de l’ile du cyclope, ils sont or de la justice, hors de la civilisation et
une proximite avec dieu, mode de vie des cyclopes ligne 1-10

Ile proche de l’ile du cyclope; ile aux chevres ligne 11-19

Beaucoup d’arbres fruitiers, qualificatives positives

Caractere sauvage, une ile pas civilisee

Ligne 49- nouvelles journee,

Ligne 53- la chasse qui fait une transition avec une période anterieur

Debut de la monstruosite du cyclope; physiquement et dans ses pratique- ligne 82

L'ecart du cyclope a une norme culturelle sociale, il ne faisait pas societe

Monstruosite du cyclope qui augmente

Ligne 124- subsite la curiosite d’ulysse

Ligne 189-190-

Il est grand, ligne 187 compare a un animal; c’est un etre dans une categorie parralel au dieu
mais pas a l’homme

Ligne 160-173- le cyclope ne craint pas zeus

Le cyclope est diff des autres

22/09

Séance 2 : L’autre et l’ailleurs dans l’Odyssée : Le mythe au service d’une définition de l’être
humain.

5. 2. L’invocation à la Muse

Homère invoque les Muses. Dans la mythologie grecque, les Muses sont les filles de Zeus et de
Mnémosyne. Elles sont les compagnes d’Apollon et sont chacune attribuées à un type artistique.
Une réelle source d’inspiration pour les artistes en général depuis l’Antiquité, elles jouent un rôle
particulier chez les poètes. Ce passage fait échos à l’oeuvre d’Hésiode telle que la Théogonie. Dans
son prélude, Hésiode évoque comment elles l’ont sacré poète. Considérés comme les gardiennes de
ce dernier, elles utilisent un bâton qui est reprénsté par un « rameau » et que l’on appelle plus
communément skeptron.
Le héros de cette épopée est Ulysse. On le comprend par la pluralité de ses expériences « sur les
mers » ligne 2 qui font référence à ses voyages. Il est désigné dans cet texte comme « l’Homme aux
milles tours » ligne 1 ou encore « Le Fils d’En Haut » ligne 5. Ulysse est le fils de Laërte et d’Anticlée.

Sujet du poème : Ulysse. L’homme aux milles ruses : Ulysse. Sa deuxième caractéristique est son
errance « Celui qui tant erra »

5. 3. Ulysse arrive chez Alcinoos

Le chant VII de l’Odyssée se traduit par l’arrivée d’Ulysse chez les Phéaciens. La fonction de ce
passage semble d’appuyer sur la différence de grandeur entre les Dieux et les Hommes. En effet, ne
serait-ce que dans la forme du texte, Ulysse semble tout petit par rapport à cette description
fantasmagorique du palais d’Alcinoos. Il ne semble pas révéler un nouvel exploit d’Ulysse ou
expliquer ses mésaventures. Même si la présence d’Ulysse encadre le passage avec « Ulysse allait
cependant » puis « Illustre Ulysse » ligne 29, une pause est faite pour décrire ce palais et la vie des
Dieux et Déesses y habitant.

Ce passage résonne avec les différents mythes de Prométhée et Pandore ainsi que le mythe des
races d’Hésiode. Après avoir étudié la distinction des races qu’a opéré Hésiode, on peut voir qu’une
nouvelle race nous est présentée. Au premier abord, elle semble se rapprocher davantage de la race
d’or. Il y a un parallélisme sur le temps qui passe, en effet pour les gens de la race d’or « la vieillesse
misérable sur eux ne pesait pas » ligne 5 ainsi que les Phéaciens « immortels et toujours à l’abri de la
vieillesse » ligne 7. Il y a également la notion de production et de récolte qui est ici retrouvée. D’une
part « le sol fécond produisait de lui-même une abondante et généreuse récolte » pour les hommes
de la race d’or; d’autre part, l’accumulation de produits de récolte « grands arbres florissants,
poiriers, grenadiers, pommiers aux fruits éclatants, figuiers domestiques et luxuriants oliviers » ligne
18. De plus, la mention de « Zéphyre » ligne 20 appuie sur cette conception de fructification de la
terre, étant le messager du printemps.

Contrairement au mythe des races, la notion de temps est très ralentie ici. Le parallélisme de
construction des tournes juxtaposées « la poire après la poire, la pomme après la pomme, le raisin
après le raisin, la figue après la figue » ligne 21 crée un sentiment de complétude avec un rythme
paisible et régulier.

Dans une autre optique, on peut constater qu’ils n’ont pas le même rapport avec la femme que les
hommes du mythe de Prométhée par exemple. En effet, chez Hésiode, la femme symbolise le mal
des Hommes, ce qui va les amener à leur perte. Dans La Théogonie, Hésiode évoque ce « mal si beau
» pour parler de Pandore, la femme créée par Zeus pour se vanger de Prométhée. Chez les
Phéaciens, la femme n’a pas la même place. Elle a une réelle fonction dans la vie des Hommes et qui
semble être utile et positive. Elles sont mentionnées d’abord par le fait qu’elles sont à l’initiation de
« légères housses en fin tissu ». Tournure délicate et perfectionniste de l’objet qui est associé à la
femme. Le superlatif « les plus adroites au tissage » renforce la nouvelle image qu’on se fait de la
femme pour les hommes par rapport au mythe d’Hésiode.

Ainsi, une vision lumineuse avec « éclairer la nuit » et réconfortante avec « pièce chaude » découle
de cette description.

Au début, verbe de mouvement « Ulysse allait » puis ligne 2 il s’arrête. C’est cette pause là qui
permet la description. En miroir à la fin du texte il y a la même chose « il franchit vite le seuil et entra
dans le palais ». Pause contemplative.

Caractère lumineux dans la première partie de la description. Les trois métaux sont beaucoup
indiqués, qui nous font penser au mythe des races. Mais le fer n’est pas représenté, ils
appartiennent donc à un âge différent de l’humanité. « Eclat de soleil et de lune » « flambeau
allumés » + brillance des métaux qui saturent complètement.

Ils reçoivent plus de dons divins. L’une des caractéristiques de l’humanité c’est d’avoir des saisons,
mais tout le processus imposé de l’humanité de récolte etc est ici inutile. Les fruits poussent les uns
après les autres. Cela s’inscrit dans un passage du divin à l’humain qui se fait par épisode des
Phéaciens qui est entre les deux.

Ils n’ont pas besoin de travailler mais ils travaillent quand même.

Vision du peuple des phéaciens mais on va voir qu’ils vivent dans un lieu qui s’appelle le locus
amoenus. (= lieu agréable), topos littéraire riche de connotation. Certaines scènes de leur poème
sont donc le lieu par excellence de la création poétique. (document donné par la prof). Lieu
symbolique associé à l’amour, du discours philosophique et de la création poétique, lieu divin
associé à quelque chose qui est hors de l’humanité. Il y a différentes sources « l’eau ». Ce jardin
pourrait être celui d’un amour Nausicaa et d’Ulysse. (1 des trois femmes importantes) . Il y a le vent
aussi.

« sans répit » -> temps qu’ont les phéactiens pour faire d’autres choses, activités qui ne sont pas
obligatoires et nécessaires.

Histoire de la navigation des hommes va être importante car ce sont eux qui vont amener Ulysse
chez lui.
5.4. Hermès arrive chez Calypso

Ce texte est structuré par le cheminement d’Hermès dans l’entrée de la grotte de Calypso. On peut
le découper en 3 parties. Il débute par une partie contemplative de l’extérieur où il y a une longue
description sur les alentours de la grotte et le devant de la grotte de Calypso des lignes 1 à 20 :
L’arrivée. En suite, 21 à 29, il y a une opposition entre la manière dont Hermès est reçu avec le sort
d’Ulysse. Une opposition entre hommes et dieux est effectuée : Le sort d’Ulysse. Enfin, des lignes 30
à 46, une conversation est menée entre Calypso et Hermès sur la raison de sa venue. Il y a un
entretien entre les deux : L’entretien.

La grotte de Calypso et ses alentours paraissent très vifs. Tous les sens sont mis en éveil dans cette
description : l’odeur avec « l’odeur très loin du cèdre et du thuya bien sec » ligne 6, la chaleur « sur
le foyer brûlait un grand feu » ligne 5, le son « chantant à belle voix » ligne 7 et même visuellement.
Le texte est construit de telle manière à ce que ce soit une lecture vive, avec des enjambements « il
gagna la terre ferme » ligne 2 et 3 et un ponctuation abondante qui renforce ce sentiment de nature
riche.

L’intérieur semble être en harmonie avec l’extérieur avec la caractérisation du « fauteuil étincelant »
et un champ lexical éveillant notamment les sens du goût et de l’odeur « ambroisie » et « pourpre
nectar ».

La grotte de Calypso et ses alentours semble être un endroit paisible et charmant, à contrario d’où
Ulysse a été placé, qui n’est pas à cet endroit et qui est catégorisé avec un champ lexical du malheur
« larmes », « soupirs », « tristesse ».

Calypso est amoureuse d’Ulysse et le retient prisonnier. Calypso a un nom parlant « je cacherai »/«
je retiendrai ». Elle est immortelle, lui propose l’immortalité mais il refuse car il préfère rentrer chez
lui. Deux personnages qui cohabitent mais sont en tout différents.

Hermès arrive et découvre le locus de la grotte de Calypso. Il y a ici Hermès qui arrive chez Calypso
avec des verbes de mouvement « arriva » vers 1 à 4. Puis il y a la description, qui suit les
impressions, sensations épousées par le Dieu. Il fait appel aux différents sens. C’est d’abord la vue
qui est convoitée avec « sur le foyer brûlait un grand feu ». Puis l’odorat, l’ouïe « chantant à belle
voix » . Il y a petit à petit un élargissement du regard. Ligne 19 à 23, pause contemplative d’Hermès.
Dieu complètement ébloui, émerveillé. Achèvement de la description avec effet produit. Cet
émerveillement va rentrer en contradiction avec la tristesse d’Ulysse. Le Dieu est émerveillé, Calypso
est « merveilleuse », monde divin clos qui se reconnait et de l’autre côté, on a Ulysse qui est associé
au chagrin. Opposition qui en plus d’être dans le caractère, les sentiments, les émotions est aussi
physique. Ulysse est sur un promontoire donc il regarde la mer, il regarde ce qu’il désire, alors que
les deux dieux sont bien ancrés dans ce centre qui est lui même divin.
Il y a là encore les éléments nécessaires pour former le locus amoenus. Connoté ici comme lieu divin,
et lieu de l’amour mais à sens unique.

A partir du vers 30, dialogue divin entre les deux divinités. Notion d’hospitalité, valeur cardinale de la
civilisation grecque. Les hôtes sont mis sous la protection de Zeus et chaque personne doit accueillir,
faire asseoir, faire manger, faire boire, puis toutes personnes arrivant chez quelqu’un quelqu’elle
soit. C’est donc honorer Zeus que d’accueillir ce qui arrive. Valeur partagée entre les hommes et les
Dieux.

L’hospitalité est une manière pour Ulysse d’aller tester les valeurs des personnes qu’il a quitté quand
il revient en se déguisant.

Hermès mange et boit avant de répondre à ses questions. Il vient lui demande de libérer Ulyss. On
sait que Calypso va répondre positivement à cette demande donc avant même de demander la
question elle sait qu’elle va l’honorer vers 34. Hermès prend des pincettes et insiste sur la contrainte
de Zeus vers 43. Inversion des rôles qui est annoncée, Calypso va aller du cote de la tristesse et
ulysse de l’espoir. C’est donc après cet épisode qu’Ulysse va reprendre la route.

5.5. Ulysse chez le Cyclope Polyphème

Ce texte est structuré en 3 parties. La première consiste à une description du lieu et à la manière de
vivre des Cyclopes, de leur habitudes et leur mode de vie. C’est une partie que l’on pourrait nommer
: L’arrivée allant des lignes 1 à 64. La deuxième partie se penche davantage sur la volonté d’Ulysse et
de quelques de ses compagnons à partir à la conquête du Cyclope. Il entame leur voyage vers le lieu
d’habitation du Cyclope des lignes 63 à 110 : A la conquête du Cyclope. Enfin, des lignes 111 jusqu’à
la fin: La rencontre avec le Cyclope.

Ulysse porte un regard intéressé sur cette île. Malgré ce qu’il voit, il la sublime et la fantasme en
projetant son potentiel. Cette description peut être comparée à la description des alentours et de la
grotte de Calypso. En effet, on retrouve le même champ lexical de la production « fruits » « herbages
» « vignes ». Il y a un rappel de la chaleur avec « chaque été ». Il y a le champ lexical de l’abondance
« grand nombre » « éternelles » « tous les fruits ». L’emploie du conditionnel « ils auraient pu » ligne
25 marque un certain regret dans ce discours indirect libre. Comme si Ulysse avait une vision très
précise de cet endroit. D’autant plus que ce chant IX est après son passage à la grotte de Calypso qui
est au chant V.

Dans un premier temps, si l’on suit la dynamique des sens éveillés, on constate que l’odeur de
senteurs agréables est remplacé par du fromage et que le bruit souligné est celui d’un « grand fracas
». Il y a le champ lexical de la démesure avec « gras » « grand » « lourd » « énorme » « profonde »
appuyé par le repère numérique de « vingts-deux solides chars à quatre roues ». Cette hyperbole
évoque son comportement grossier qui rend le superlatif au discours direct « les plus forts » ligne
171 presque ironique. De plus, le Cyclope a un appétit gargantuesque comme l’insinue la
comparaison « comme un lion né des montagnes » lignes 187 qui appuie sur un caractère hostile et
sauvage. Il est caractérisé par sa « vaste panse » à la suite d’une accumulation au pluriel « entrailles,
chair et os remplis de moelle ».

Le rapport au corps est écoeurant dans ce passage avec le champ lexical des organes « coeur » «
cervelle » « membre » « entrailles ». Il est assimilé à un animal avec la dernière image de lui « en
travers de ses bêtes ». Il est au même stade qu’un animal.

L’image de ce qu’il mange est également repoussante comme l’indique l’allitération en t « comme
les jattes et les terrines façonnées pour traire » ligne 118. Cela donne un effet de dureté au texte et
par conséquent de rejet.

Le Cyclope est hostile à l’homme en tout point et n’ont pas de moyens d’adaptation. Son discours
direct est en partir une accumulation de questions agressives « Es-tu sot? ». Il a toutes les
caractéristiques du géant monstrueux.

Chant 9 à 12 : Aventures d’Ulysse.

Deux épisodes cours en premier

Puis épisode du Cyclope : 3ème aventure, premier récit long et détaillé.

On va s’attacher à voir comme cet épisode est l’occasion de définir la civilisation humaine par
opposition à ce qui est anormal, monstrueux. Parce que l’autre est représenté comme monstre,
l’autre est le cyclope.

vers 1 au vers 10 : ils sont sur l’île du Cyclope avec une description globale de leur mode de vie, ils
vivent dans une espèce d’âge d’or car ils ne font rien pousser. Ils sont hors de la justice. Ils sont en
proximité avec les Dieux. Ils sont en proximité avec l’âge d’or.

Puis en suite ils vont en face, sur une île assez petite, île aux chèvres. vers 10 à 32, description de l’île
aux chèvres. Puis vers 33 jusqu’au vers 64 : comportement d’Ulysse et compagnons sur cette île. Au
vers 47, il y a un changement de journée avec « lorsque parut le fille du matin ». Regard particulier
d’Ulysse sur l’île aux chèvres : que des qualificatifs positifs. Mais cette île n’est pas du tout utilisée,
endroit sauvage qui n’a aucune présence humaine. Toutes les négations vont dans ce sens. Les
chasseurs n’y viennent point. Tout ce qui se rapporte à la négation montre que c’est une île qui n’est
pas civilisé et qui reste sauvage.

Le regard d’Ulysse est un regard de colonisateur. Sorte de perte aux yeux d’Ulysse. Ils vont en faire
leur affaire et de manière assez violente. A partir du vers 49, les chèvres sont faites pour être
mangées et on n’hésite pas à utiliser la violence pour une île qui n’a rien demandé. « rangés en 3
groupe » -> formation militaire

Cela fait la transition avec le rappel d’un épisode antérieur. Violence de l’humanité aussi mentionnée
au vers 60. Il y a eu un pillage de la ville des Cycones elle-même qualifiée de sainte. Ulysse et ses
compagnons sont ambiguës dans leur caractère, ce sont des héros mais ils ne sont pas toujours tout
blanc devant les endroits non civilisés.
A partir de la ligne 65, début de la monstruosité du Cyclope, à la fois physiquement et dans ses
pratiques. C’est un géant, monstre gigantesque qui est comparé à une haute montagne. Physique
immense qui va aller avec une force immense. Par ce très grand ventre aussi. Il est appelé Cyclope «
kuklops » -> qui a l’oeil en forme de cercle, mais aussi qui roule des yeux, qui a un aspect terrible. Par
son nom, il a un aspect terrifiant. Aspect évoqué dans réactions d’Ulysse et de ses compagnons. On
commence à évoquer les côtés de l’écart du Cyclope par rapport aux normes culturelles et sociales. Il
ne fréquentait pas les autres mais vivait hors la loi. Il est solitaire, ne fait pas société. La haute
montagne se finit par « à l’écart » v 87.

On a à la fin du passage, sauvage et méprisant la justice comme les lois. Avant cette description à la
fois physique et culturelle, il y a une alternative exprimée par Ulysse à ses compagnons : on cherche
toujours à voir si les personnes habitant les territoires sont violents et sans justice OU des hommes
hospitaliers qui craignent les Dieux.

A partir de ligne 111 :

Enormité du Cyclope renforcée

Effrayant physiquement

Suscite la curiosité d’Ulysse puis en suite les effraye. La faiblesse des hommes est manifeste au
moment de la scène d’anthropophagie.

Valeurs de la civilisation humaine opposées au Cyclope. Il est autre et indéfinissable, d’abord on


trouve qu’il est assez proche des Dieux mais au v 187 il est comparé à un lion, il se situe hors des
catégories connues, une catégorie parallèle à la fois proche des Dieux et proche des bêtes. Il a un
régime alimentaire qui s’oppose à celui des humains, il mange des animaux crus. Cyclope se nourrit
d’hommes, anthropophage, il ne fait pas de sacrifices « sans rien laisser » cf os qu’on laisse pour les
Dieux Prométhée.

v160-173 : il ne craint pas Zeus, absence de lois, absence de société, absence de navigation ils sont
solitaires pas d’échanges avec le reste du monde

Le Cyclope est en tout différent des hommes

Pour montrer ce contraste, longue analepse v91-106 où Ulysse raconte d’où vient le vin qu’il a pris
qui raconte une scène d’hospitalité. Ca a pour but de rentrer en contraste avec comportement du
Cyclope. On retient que les humains sont définis par un espace cultivé, régulé et des devoirs envers
les Dieux et un espace socialisé fait d’échanges entre les citoyens.

On se souvient que la civilisation humaine n’est pas exempt de violence . Ulysse et ses compagnons
commencent à faire n’importe quoi au v 127, les humains utilisent la ruse et le mentionnent. Pour
finir, on a la valeur humaine, la valeur guerrière d’agamemnon mentionnée, et ce qui fait sa valeur
guerrière c’est le pillage de Troie et le nombre de gens qu’il a tué « nous nous honorons d’être
soldat d’agammemnon… »On a aussi une ambiguité sur cette civilisation humaine qui n’est pas pour
autant parfaite car endroit aux violences diverses.
Cours :

Les poèmes homériques ont été composés au 8ème siècle. Comme les poèmes hésiodiques, ils sont
épiques, en hectomètre dactylique. On attribue souvent à un auteur 3 oeuvres, l’Iliade, L’Odyssée et
les hymnes homériques qui sont des hymnes à des divinités. L’Iliade et L’odyssée sont des poèmes
fondamentales ans l’Antiquité, notamment par le fait que l’on apprend le grec à l’école. On apprend
par coeur ces poèmes à l’école.

Il y a la question homérique :

Ces oeuvres ont toujours été étudiées comme des oeuvres d’un même auteur. En revanche, d’un
point de vue linguistique, on voit qu’il y a plusieurs époques différentes. Donc impossible que ce soit
écrit par une seule et même personne. Un grec ancien voit clairement les différences de dialectes
d’un vers à l’autre. C’est une poésie qui a été mise par écrit assez tardivement mais qui est l’héritière
de la tradition orale des aèdes qui composent aux-mêmes en chantant un texte poétique. Il y a des
vers précis. Pour rentrer dans ce rythme, il y a tout un tas d’outils. Ces outils données sont des vers
formulaires, il y en a dans l’épisode du Cyclope a plusieurs reprises « lorsque parut la fille du matin …
» qui indique le début d’une journée. C’est un vers formulaire qui indique que c’est une nouvelle
journée. Il y a également les épithètes homériques, adjectifs qui sont associés à des divinités, héros
… qui margent leur caractéristique principale. Il y en a plusieurs pour rentrer dans le vers, on a
plusieurs possibilités pour que ce soit toujours juste rythmiquement. Il y a un certain nombre de
scènes typiques : sacrifices, hospitalités, qui scandent le récit et qui sont des repères pour les aèdes.
Cette situation qui compose oralement un poème dans un palais, situation mise en abîme dans
l’Odyssée. Les chats 1 à 4 sont consacrés au fils d’Ulysse, chant 5 Ulysse quitte Calypso, chant 9 il
révèle son identité puis toute la série des aventures merveilleuses.

Chant 9 : il est accueilli par le roi des Phéaciens, pendant qu’ils mangent il y a un aède qui chante les
aventures d’Ulysse. Ulysse se met à pleurer donc il raconte toutes ces aventures dans une grande
analèpse. L’Odyssée est un récit court mais qui raconte en fait 10 années d’errance dans un
souvenir.

Deux écoles sur question homérique :

analistes

unitaires

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