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FIGURE MYTHIQUE =
. Des réinterprétations constantes
. Des recréations permanentes
Une figure mythique est la somme jamais close de toutes les réincarnations.
Il y a bien une originalité suivie d’une fascination transhistorique. Il y a ensuite des archétypes,
c’est-à-dire plusieurs lectures possibles pour comprendre l’être humain.
CRITÈRES D’ANALYSE
1. LA CONTEXTUALISATION
Il faut toujours rattacher notre objet d’étude à l’histoire qui se joue et les évènements qui se
produisent à l’époque de la création de l’objet. Il faut toujours prendre en compte le contexte
de création ; qu’il s’agisse d’un tableau, d’un film, … Il faut bien déterminer les influences
que l’artiste a pu subir : le contexte socio-historique, les idéologies, les esthétiques, … avec
lesquels l’objet est en constante interaction.
2. L’HYPERTEXTUALITÉ
3. PROTÉIFORMITÉ
Contexte de recréation : nécessité de voir dans quelle période ils ont été transposés
Historicisation
- MILHAUD, Les Malheurs d’Orphée, 1926
- COCTEAU, Orphée, 1950
- Marcel CAMUS, Orfeu Negro, 1959
- OFFENBACH, Orphée aux Enfers
La figure mythique se trouve complètement dégradée ou moquée par la satire qui transforme
l’historisation. Il faut observer comment les figures sont recréées dans les différents arts.
Sur cette dimension protéiforme il faut être sensible aux illusions et retrouver les signes afin
de capter les allusions et de retrouver la figure d’inspiration : Mode Allusif
C’est par le jeu des indices que l’on peut retrouver le modèle.
- POULENC, La Voix Humaine, 1959
// métaphore de Ariane abandonnée par Thésée : adaptation qui se situe dans la
tradition de la lamentation féminine : le lamento
Le modèle de la lamentation féminine est le lamento d’Arian
La mise en scène renvoie à la figure particulière d’Ariane (abandonnée par un homme,
dernière conversation au téléphone// ligne// fils de téléphone)