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APPROCHE THEORIQUE
CONSIDERATIONS GENERALES
Le commentaire historique est un exercice qui nécessite à la fois une culture générale et une bonne
maîtrise de la méthodologie. Cet exercice exige une lecture plurielle et approfondie du texte, le
repérage des mots (souligner les expressions, dates, personnages, mots-clés etc.) et la numérotation
du texte. Il se compose de trois parties essentielles : l’introduction, le commentaire proprement dit
et la conclusion.
Commenter un texte c’est se livrer à un exercice visant deux objectifs : l’explication et la critique.
-Expliquer consiste à expliciter, à éclairer les sous-entendus, les éléments implicites, les points
obscurs du document en apportant des informations qui faciliteront la compréhension du texte.
Autrement dit, il faut faire en sorte que le document "parle" plus et mieux. Aussi convient-il
de définir les termes spécialisés, les institutions, les expressions anciennes…
-Critiquer un texte suppose d’abord de vérifier la qualité des informations qu’il fournit : sont-elles
authentiques, crédibles, cohérentes ? On peut aussi relever les « lacunes » du texte. Les silences
d’un auteur, ses erreurs, parfois volontaires, peuvent s’avérer plus lourdes de significations que tel
ou tel détail juste.
On distingue deux types de commentaires : le commentaire libre et le commentaire dirigé.
A-) COMMENTAIRE LIBRE
Le commentaire libre historique est un exercice qui nécessite à la fois une culture générale et une
bonne maîtrise de la méthodologie. Cet exercice exige une lecture plurielle et approfondie du texte,
le repérage des mots (souligner les expressions, dates, personnages, mots-clés etc.) et la
numérotation du texte. Il se compose de trois parties essentielles : l’introduction, le commentaire
proprement dit et la conclusion. L’introduction est une partie très importante dans l’épreuve de
commentaire d’histoire. Car non seulement elle reste obligatoire mais elle laisse au correcteur la
première impression de la copie. Cette partie se compose de cinq rubriques : la présentation du
document, la présentation de l’auteur, la détermination du contexte historique, l’identification des
idées générales du texte et le plan.
BACCALAUREAT SESSION 2023
DOCUMENT CONFECTIONNE PAR MONSIEUR NDOUR / TEL. 77-621-80-97 / 77-993-41-41
I-) INTRODUCTION
1-) PRESENTATION DU DOCUMENT
Pour présenter le document, il est nécessaire d’évoquer sa nature. Il s’agit d’indiquer que le
texte est une dépêche diplomatique, un extrait de texte, un discours, une correspondance, un
article de journal, un mémoire, un pamphlet, un poème, une pétition, un tract, une loi, un
traité, un discours politique. Il faut indiquer sa date de publication, préciser si nécessaire son
destinataires. La nature du document influe considérablement sur le sens de ce qui est dit.
Indiquer la date de rédaction du texte qui est parfois différente de la date de publication.
Généralement, cette date est indiquée à la fin du document. Les événements relatés peuvent
également permettre de situer le texte dans le temps.
2-) PRESENTATION DE L’AUTEUR
Présenter une biographie sommaire de l’auteur : Indiquer brièvement ses dates de naissance
et de décès, sa nationalité, ses fonctions, ses opinions, s’il est oui ou non témoin des faits qu’il
relate. Notons qu'il ne faut rien dire qui soit sans rapport avec le texte.
Faire des observations sur la langue et le style du texte si nécessaire.
3-) CONTEXTE HISTORIQUE
Il faut évoquer les grands événements politiques, économiques, militaires, diplomatiques
sociaux ou les grands courants de pensées contemporains et liés aux faits relatés par l’auteur. Ce
n'est pas un exposé d'histoire générale, tout au contraire. Il faut choisir une séquence résumée
d'événements ou de faits qui permette de situer le texte dans un contexte général. Le texte peut
avoir deux contextes historiques : celui des événements relatés dans le texte et celui de la date de
publication du texte. L’élève doit privilégier le premier contexte mais le plus méritant est celui qui
peut allier les deux contextes. A titre indicatif, cinq lignes suffisent pour cette partie.
4-) ANALYSE OU RESUME
L’analyse est destinée à présenter la substance du texte, à résumer clairement en quelques phrases,
sans respecter forcément son plan, les idées essentielles du texte. L’analyse doit être fidèle à l’esprit
du texte en évitant tout commentaire. Elle permet de faciliter le découpage du texte.
5-) PLAN
Le plan consiste à dégager la structure du texte en deux ou trois parties puis à donner un titre à
chacune d’entre elles. Le plan dégagé doit servir à élaborer le commentaire proprement dit. Il
consiste à regrouper les différentes idées, sous forme de centres d’intérêts, qui serviront à diviser le
contenu du texte en plusieurs parties. Chaque partie doit porter un titre et peut correspondre selon
les cas à l’ordre ou non des paragraphes du texte. L’essentiel est que votre plan soit logique et rende
compte de l’ensemble du contenu du texte et de son mouvement propre. Dans votre commentaire,
vous devez nécessairement suivre le plan que vous avez librement choisi.
II-) COMMENTAIRE PROPREMENT DIT
En abordant le commentaire proprement dit le candidat doit toujours partir du texte et revenir au
texte. Ainsi l’élève doit expliquer, voire expliciter le texte par la clarification des mots-clés, des
idées et faits historiques, des allusions, des prises de position, des parties pris volontaires ou
involontaires. Pour y arriver l’élève doit faire montre d’une capacité d’organisation des
connaissances mais surtout d’un esprit d’analyse et d’un esprit critique.
1- Le commentaire thématique
Il consiste en l’explication et en la critique si nécessaire des idées du texte. Il se compose de deux
phases : l’analyse et la critique. Analyser revient à commenter les idées des différents thèmes en se
référant au texte dans le but de l’éclairer. Par contre la critique est la mise en exergue des
1- « La pauvreté n’est pas une honte, mais c’est l’exploitation des peuples qui l’est.
2-Nous reprendrons tous nos droits, car tous ces fonds sont les nôtres et ce canal est la
3-propriété de l’Egypte. La compagnie est une société anonyme égyptienne, et le canal a été
4-creusé par 120 000 égyptiens qui ont trouvé la mort durant l’exécution des travaux (…)
5- Après cent ans chacun a retrouvé ses droits et aujourd’hui nous construisons notre édifice
6-en démolissant un Etat qui vivait à l’intérieur de notre Etat ; le canal pour l’intérêt de
10-contre tout agresseur et contre les complots des impérialistes. Nous réaliserons
11-effectivement ce pays car il n’existe plus pour nous quelqu’un qui se mêle de nos
13-Egyptiens comme vous qui dirigeront la compagnie du canal, qui prendront consignation
14-de ses différentes installations et dirigeront la navigation dans le canal c’est-à-dire dans