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- soit, une décision de justice (arrêt ou jugement) qui bien qu’étant un texte, obéit
à une méthodologie différente surtout au niveau de l’introduction, en raison de
sa particularité ;
- soit, un article (dispositions législatives et réglementaires), ou un extrait
d’ouvrage, d’article de doctrine ou de tout autre texte ; ce cours de
méthodologie s’intéresse spécifiquement à ces dernières catégories.
D’après le Petit Larousse, commenter, c’est « expliquer, développer une œuvre (…) »,
ou encore « interpréter une nouvelle, un événement, en les développant ; en rendre
compte en portant des jugements à leur sujet » ; aussi, il s’agirait de « juger de manière
critique (…) ».
Expliquer les idées émises dans le texte qui lui est soumis (en les développant) ;
Interpréter lesdites idées pour en préciser le sens, s’il y a lieu ;
Les apprécier, notamment en critiquant (positivement ou négativement, mais
toujours de manière objective et fondée) ;
Eventuellement, recommander des solutions, lorsque cela est pertinent.
Les questions peuvent être multipliées à l’envi, mais dans tous les cas, on retrouve les
mêmes éléments fondamentaux, à savoir :
Chacun des éléments annoncés ci-dessus a son équivalent, vous le remarquerez, dans
la phase de rédaction.
- L’auteur du texte : préciser qui a écrit le texte et même, donner une brève
biographie lorsqu’on connaît l’auteur. Il est préférable, le cas échéant d’indiquer
uniquement les éléments de biographie en rapport avec le texte à commenter.
S’il s’agit de plusieurs auteurs, il faut éviter d’en présenter un seul (soit on les
présente tous, soit on s’abstient).
1
Nuance : cela dépend des objectifs d’évaluation de celui qui a conçu le sujet. Si le professeur a, par exemple,
mis ces informations à votre disposition pendant le cours, il peut s’attendre à ce que vous les précisiez et donc,
sanctionner l’absence de leur indication dans le commentaire.
D’une manière générale, il faut recenser toutes informations utiles sur l’auteur et sur le
texte et qui précisent les circonstances de son adoption. Cela permettra aussi d’éclairer
sur les intérêts du texte, que vous devrez explicitement préciser.
2
Deux remarques : d’abord, il y a forcément un problème car une publication tourne toujours autour d’une
problématique. Ensuite, il peut arriver qu’il y en ait plusieurs…
Une fois ce travail préalable effectué, le candidat est, en principe, dans les bonnes
dispositions pour rédiger son commentaire sur la copie d’évaluation.
3
Attention, il faut quand même rester fidèle au texte et ne rien augmenter, ni diminuer des idées qui y sont
émises en construisant son plan. Dans le cas contraire, il s’agira d’un hors sujet.
4
Il faut justifier le plan en expliquant les raisons qui vont ont poussé à choisir ce plan et pas un autre : est-ce
pour suivre la même démarche que l’auteur ? Etc.
5
Cela alourdit inutilement l’annonce du plan, car elles sont annoncées après les intitulés des première (I) et
deuxième (II) parties.
A éviter
Certaines maladresses sont récurrentes dans la manière d’annoncer le
plan. En voici quelques-unes : « Nous traiterons en I, de… et en II, de … ».
Ou encore « Nous parlerons6 dans un I, de… et dans un II, de … ».
Cette manière d’annoncer le plan est incorrecte.
Mettre en lieux et place, par exemple : « Nous traiterons dans une
première partie, de … (I) puis dans une deuxième partie, nous nous
intéresserons à … (II). Ou encore, « Nous analyserons d’abord, … et
ensuite, … ».
- Brève introduction (en rapport avec les idées à développer dans cette première
partie) ;
- Chapeau introductif annonçant la première (A) puis la deuxième (B) sous-partie.
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Le verbe « parler » est inapproprié, d’autant plus qu’il s’agit d’une épreuve écrite par définition...
- Puis, expliquer l’idée précitée : définition des termes ; pourquoi l’auteur a-t-il
émis cette idée ? Est-elle expliquée par la loi, la jurisprudence ? Partagez-vous
cette idée en l’état actuel de la législation ? Des auteurs ont-ils pris le contrepied
ou au contraire, est-ce la position générale ? L’idée de l’auteur a-t-elle des
incidences d’un point de vue pratique et si oui, lesquelles ?
Vous l’avez compris, il s’agit ici d’apporter la lumière sur l’idée émise par
l’auteur. Et c’est pour cela que vos connaissances sont utiles : elles vous
servent à expliquer et à pouvoir apprécier les propos de l’auteur.
L’écueil à éviter est donc de réciter un cours, ou de faire étalage de vos
connaissances lorsque cela ne permet pas d’expliquer un élément du
texte.
Parfois, vous pouvez être appelé à interpréter les propos de l’auteur
(lorsqu’ils sont imprécis, prêtent à confusion ou font l’objet de débats).
Dans ce cas, il faut donner les différentes interprétations possibles (en
argumentant, et sur le fondement de textes ou principes de droit précis)
avant de vous prononcer éventuellement sur l’interprétation qui vous
semble la plus appropriée (en indiquant, naturellement, pourquoi).
- Adoptez la même démarche au fur et à mesure : citez l’auteur, puis
expliquez ses propos grâce à vos connaissances sur la question.
- Terminez par une petite conclusion partielle et une transition vers le (B).
Saut de ligne
Saut de ligne
Saut de ligne
Ne pas oublier :
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Il faut donc éviter de rédiger intégralement le commentaire au brouillon, car il est presque certain, dans ce
cas, que vous ne pourrez pas terminer en l’espace de trois heures…