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Paul MAS
Transport aérien
Historique
Juridique
Il existe la convention de Montréal, qui a pour but d’unifier toutes les règles relatives au
transport aérien à l’international. Elle fut signée le 28 mai 1999 et est entrée en vigueur le 4
novembre 2003 (28 juin 2004 pour l’Union Européenne).
Elle vise à moderniser l’aspect juridique des responsabilités civiles des transporteurs aériens
sur les passagers et les marchandises. Tout dommage est à la charge des transporteurs,
excepté si le transporteur arrive à prouver que le dommage n’est pas de son fait. Elle remplaça
la Convention de Varsovie de 1929.
Le 7 décembre 1944 est créé l’OACI, Organisation de l’Aviation Civile Internationale.
Elle va permettre aux 193 Etats ayant signé la Convention de Chicago d’utiliser une politique
et des normes uniques pour faciliter le transport aérien international.
Ces Etats travailleront avec l’OACI pour une meilleure harmonisation de la réglementation et
des procédures aériennes.
L’année suivante c’est l’IATA qui a fut créée. Il s’agit de l’association internationale du
transport aérien, une association professionnelle représentant les compagnies aériennes
mondiales avec 314 transporteurs dans plus de 120 pays soit environ 84% du trafic aérien
total.
Son objectif est de promouvoir une industrie du transport sûre, efficace et économique. Elle
intervient pour exercer un lobby auprès du législateur tout en favorisant le développement du
transport aérien en unifiant les normes et les règlements internationaux.
IATA se charge aussi de normaliser les ULD (Unit Load Device) : unité de chargement. En
effet, pour le fret aérien, les palettes aériennes ou les conteneurs aériens doivent être conçus
pour le fuselage de chaque type d’avion. Ces différentes tailles de palettes aériennes
permettent une utilisation optimale de l’espace disponible et facilitent le chargement et le
déchargement. Les ULD sont élaborées de façon à minimiser les risques de détérioration des
marchandises.
Avantages et inconvénients
L’évolution des transports sont influencés par le marché, les avancées technologiques et les
normes environnementales.
Les avions électriques/hybrides : l’aviation étant très polluante, des énergies plus
respectueuses de l’environnement vont remplacer les énergies actuelles. Nous allons
voir de plus en plus d’avions électriques. Prenons l’exemple de DHL Express qui
déployer 12 avions cargo électriques « Alice eCargo » de la start-up Israélienne
Eviation Aircraft, d’ici 2024. L’objectif est d’établir plusieurs réseaux à 0 émissions
de carbone aux Etats-Unis avant de le faire mondialement (1130kg de charge,
autonomie de 460 km).
Avions super/hypersoniques : le but est de réduire le temps de trajet au maximum.
Dans ce domaine nous avons pris pour exemple la jeune entreprise suisse Destinus qui
a pour ambitions de construire le 1er avion commercial à hydrogène allant à une vitesse
de Mach 5 pouvant relier Paris-NewYork en une heure et demi.