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Flux et systèmes
logistiques
Wilfried Ghyslain BIBANG-BI-OBIANG
Principes fondamentaux de la logistique

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Flux et systèmes logistiques 2023

OBJECTIFS DU COURS
 Maîtriser les concepts logistiques
 Comprendre les enjeux des flux logistiques

DEMARCHE PEDAGOGIQUE :
 Cours en présentiel
 TD et évaluation en fin de module

PLAN
Introduction
1. Chapitre 1 : Concept de flux en logistique
1.1. Flux matériel
1.2. Flux informationnels
1.3. Flux financiers
2. Chapitre 2 : Systèmes logistiques
2.1. Définitions
2.2. But d’un système logistique
2.3. Propriété d’un système logistique
2.4. Différentes catégories de système logistique
2.5. Types de système logistique
2.6. Composantes essentielles d’un système logistique
2.7. Différentes de la formation d’un système logistique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
 Joel SOHIER, Devan SOHIER(2013), «Logistique », 7ème Edition Vuibert
 Note de cours (2009), ‘ « Ingénierie des systèmes Logistiques», DTS, Ecole Nationale
d’Economie Appliquée et de Management - Cotonou
 Yves PIMOR, Michel FENDER (2008), «Logistique: Production-Distribution-Soutien
», 5ème Edition L’Usine Nouvelle, Collection Dunod.

EXEMPLES DE DEBOUCHES DE LA FORMATION


 Responsable d’expédition
 Gestionnaire de commandes
 Responsable d’exploitation
 Responsable de parc ou de stock
 Responsable de la planification des transports
 Organisateur de transports internationaux
 Assistant logistique et transport
 Chargé des opérations
 Agent d’exploitation, affréteur
 Technicien du transit et du transport
 Technicien logistique

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 Technicien en transport
 Technicien commercial en transport et logistique

OBJECTIFS GENERAUX
S’approprier des outils de la logistique internationale

METHODES PEDAGOGIQUES
Note de cours: Oui
Participation active: Oui
Échanges, rétroaction: Oui
Études de cas: Oui

METHODES D’EVALUATIONS
Examen final 100%

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Flux et systèmes logistiques 2023

INTRODUCTION

Dans ce monde moderne et globalisé, les méthodes d’acheminements des produits et le


fonctionnement et de distribution changent et évoluent dans l’espace et dans le temps.
Ainsi, la nécessité de garantir un service rapide (accéléré) et de qualité à la clientèle afin
d’accompagner ce mouvement devenu un impératif pour la mise en œuvre et le suivi de tout
processus logistique dans une entreprise moderne.
!:

A RETENIR :

LES 6 PRINCIPES DE LA LOGISTIQUE :

1. Principe d’émergence
2. Principe de l’intégration
3. Principe de la formalisation
4. Principe de l’approche systémique
5. Principe de l’optimisation
6. Principe de la hiérarchie

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1. CHAPITRE 1 : FLUX MATERIELS


1.1. GENERALITES SUR LES FLUX MATERIELS
Le flux matériel se décline à travers le mouvement orienté d’un corps matériel. Le mot
« matériel » caractérise un objet physique de point de vue ; de sa matérialité, de sa
palpabilité, de la capacité : possibilité de la toucher des doigts, le transmettre de main à main,
le ranger, de l’entasser, de le transposer d’une place à une autre ou d’un lieu à un autre.
Par ailleurs, la « matérialité » confirme l’existence :
 d’une quantité de matière
 leur nombre
 leur volume
 et leur surface
La description des matières de ce point de vue conduit à la formation de l’expression
« RESSOURCES MATERIELLES RM1» à laquelle se rapporte :
 Matières premières
 Matériels
 Produits finis et semi-finis
 Pièces de rechanges
 Etc.
Dans le même ordre d’idées, il peut aussi s’agir de « RESSOURCES MINIERES ET
AUTRES RESSOURCES NATURELLES RM2 » telles que :
 L’eau
 La terre
 L’air
 L’espace cosmique

Depuis les années 90 avec l’avènement de la mondialisation on peut ajouter à tous ce qui
précède les « RESSOURCES INFORMATIONNELLES RM3 » conservées dans les
mémoires des ordinateurs (stockées dans les bases de données).
Quant à la 2ème composante de l’expression flux matériel, son usage est très répandu dans la
description de tel ou autre phénomène dans divers domaines de la connaissance humaine.
En logistique, le flux matériel n’est rien d’autre que le mouvement ordonné et orienté des
ressources matérielles observées tout le long du processus logistique qui l’alimente. Au cours
de celui-ci, nous assistons aux opérations suivantes :
 Opération d’acheminement
 Opération d’entreposage
 Opération de production
 Opération de distribution
Ceci dans un intervalle de temps donné. Ainsi, selon ses coordonnées spatiales dans un
système logistique donné on peut distinguer ::
 Les ressources matérielles
 Une production inachevée
 Les produits finis

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Par ailleurs, les « EMBALLAGES RM4» sont des types particuliers de ressources matérielles
qui jouent un rôle très important en logistique dans la distribution des produits finis
(distribution physique proprement dite).
Le flux matériel a une dimension exprimé par le rapport : « Volume/ Temps ».
Il peut exister entre autre sous la forme de ressource matérielle. Cependant, il est important
que ce ne soient pas dans tous les cas de figure que les ressources matérielles se transforment
en flux matériels, mais la réalisation de ceci nécessite un certain nombre de conditionnalités.

1.2. CRITERES DE NAISSANCE D’UN FLUX MATERIEL


L’éruption ou naissance d’un flux matériel exige 7 conditions à savoir :
1.2.1. La tangibilité de la dénomination des ressources matérielles (MP ou PF)
1.2.2. La netteté de la détermination de la quantité ( ou volume) des ressources matérielles
1.2.3. L’indication ou la désignation par le fournisseur des ressources matérielles du
Responsable de leur expédition jusqu’au consommateur
1.2.4. La désignation du lieu de stockage des ressources matérielles (MP ou PF) en instance
d’acheminement
1.2.5. La désignation ou l’indication du réceptionnaire des ressources matérielles (MP ou
PF)
1.2.6. La désignation ou le choix du transporteur des ressources matérielles (MP ou PF)
1.2.7. La désignation du lieu de stockage des ressources matérielles (MP ou PF) ou de
livraison au consommateur doit se réaliser
De tout ce qui précède on en vient à la conclusion selon laquelle :

Les flux matériels sont des types donnés de Biens Matériels de Valeurs (BMV) ou de Biens
Matériels Marchand (BMM) :
 dans les quantités/ des proportions données transportée
 d’un certain nombre de fournisseur de ses ressources vers un certain nombre de leurs
Les ressources matérielles collectées en un endroit précis mais qui ne sont pas encore en
consommateurs,
mouvement
 d’unoulieu
en précis
instance
à unde l’être
autre lieuquand
dans lesbien même,
délais elles sontconclu.
précédemment destinés à une expédition
vers une adresse quelconque ces ressources ne pourraient être considérer comme étant un Flux
Matériel.
Tout au long de la chaîne logistique, les ressources sont conditionnées dès que la préparation
de la livraison est amorcé à travers :
 La collecte
 Le triage
 L’emballage et autre
C’est-à-dire, dès l’expédition de l’opération logistique qui véritablement déclenche le
processus de vente. Mentionnons que le flux matériel cesse d’exister dès que les ressources
matérielles(PF) sont réceptionnées (admises) dans l’entrepôt de l’acheteur (consommateur).
De ce point de vue, les flux matériels ne sont pas des entités éternelles ; ils ont une durée de
vie c’est-à-dire un temps d’existence bien définie.

La durée de vie d’un flux matériel peut varier de quelques minutes jusqu’à quelques années.
Cependant, lorsque le flux matériel ne se rapporte pas au temps alors il passe à son antipode

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qui n’est rien d’autre que la réserve dont le nom scientifique est le stock. En d’autres termes,
le flux immobilisé devient un stock. A titre illustratif :
Un flux de marchandise observé à un instant « t » donné pris au hasard devient ou est
considéré comme un stock « s » qui se met en route. En effet, le flux « F » caractérise le
processus de variation de stock, on obtient :

ds
F= dt
Le stock « s » devient à son tour reflète le résultat au changement de variation de
l’accumulation du Flux (entre T2 et T1). On obtient :

𝑡2
S= 𝑡1
𝐹. 𝑑 𝑡
Les notions de Flux et de Stocks sont amplement utilisées non seulement en logistique mais
dans divers domaines en l’occurrence dans les modèles économiques ; néanmoins, la
différence entre le flux et le stock est d’être une évidence.

1.3. GESTION DES FLUX MATERIELS


Le flux matériel se définit comme un mouvement des biens matériels observés dans le
contexte d’application ou d’expédition des différentes opérations logistiques afférentes.
Le flux matériel et le flux informationnel associés peuvent être représentés par le schéma ci-
contre :

FLUX INFORMATIONNELS

1- 2- 3- 4- 5- 6- 7-
Fournisse Marchés Processus de Processu Processus de March Consommate
ur d’Approvisio livraison s de la livraison és de urs des
n- - producti - ventes Produits finis
ement Acheminem on Acheminem
ent ent

FLUX MATERIELS

FLUX INFORMATIONNELS = est la représentation dite Directionnelle


FLUX MATERIELS = est la représentation dite Unidirectionnelle

Les flux matériels dans les limites des opérations relatives à la logistique se répartissent en
Flux entrant et Flux sortant ( FM =] Fe ; Fs [).
 La réception des matières dans les centres de production donne naissance aux Flux
entrant Fe

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 L’arrivée des Produits finis dans le circuit de vente (de distribution) marque les Flux
sortant Fs
La réception des matières se trouve à l’extrémité du schéma ci-dessous. A l’autre extrémité
du schéma sont réalisées les opérations de livraison des produits finis dans le circuit de
distribution. Évidemment, la garantie d’une prestation de service de qualité au client devient
un impératif. Ainsi, tous les 3 aspects sont importants à de degré divers :
 Le flux matériel entrant matérialisé par la réception des matières premières dans le
réseau de production
 Un service de qualité au client
 Le flux matériel sortant matérialiser par la livraison des produits finis dans le réseau de
distribution (de vente).

1.4. CLASSIFICATION DES FLUX MATERIELS


Les flux matériels sont classifiés suivant 6 critères à savoir :

1.4.1. Par rapport au système logistique


Les flux matériels peuvent être :
1.4.1.1. Externe
C’est-à-dire un flux qui se propage dans le milieu extérieur, environnement de l’entreprise.
1.4.1.2. Interne
C’est-à-dire ils sont formés aux opérations logistiques avec les marchandises(RM) à
l’intérieur du système
1.4.1.3. Entrant
Ce sont des flux qui arrivent dans le système logistique à partir du milieu extérieur,
environnant.
1.4.1.4. Sortant
Ce sont ces qui sortent du système logistique vers le milieu extérieur environnant.

1.4.2. Selon le contenu matériel naturel


Les flux matériels sont divisés en flux Mono et Pluri assortissement (relatif aux conditions
physiques)
1.4.3. Selon un indicateur quantitatif
Les flux matériels sont divisés en 2 :
1.4.3.1. Flux massif
Résultant du processus de transport assuré non pas par un seul moyen de transport (moyen
technologique) mais plutôt par tout un groupe de moyen (un groupe de wagon, quelques
dizaine de wagon ou assuré par une série de camions)
1.4.3.2. Grand flux
Assuré par des dizaines de camions
1.4.3.3. Petit flux
Lorsque la quantité de marchandise à transporter n’est pas suffisante pour utiliser entièrement
la capacité de charge d’un moyen de transport
1.4.3.4. Flux moyen
Lorsqu’on se retrouve à mi-chemin entre les grands et les petits flux
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1.4.4. Selon la densité


Les flux matériels sont divisés en 2 :
1.4.4.1. Flux matériel lourd
Ceux-ci permettent ou garantissent l’utilisation totale de la capacité d’un port du moyen de
transport : ces flux sont constitués de Marchandises (cargaison dont la masse est
 supérieur à 1 Tonne : M › 1 Tonne dans le cadre du transport maritime ou fluvial) et
 supérieur à 0,5Tonne : M › 0,5 tonne dans le cadre du transport ferroviaire ou routier
1.4.4.2. Flux matériel légers
Lesquels ne permettent, ne garantissent une utilisation rationnelle de la capacité totale du
moyen de transport choisi.
Par exemple : 1 tonne de marchandises appartenant à un flux léger occupe un volume
supérieure à 2 m3, tel que : le coton, le tabac, le blé.

1.4.5. Selon le degré de compatibilité


On distingue notamment :
 Les flux matériels compatibles
 Les flux matériels non compatibles
Généralement, ce critère est pris en compte dans le cas des opérations de transports d’une part
et les opérations de conservations (stockages) des denrées alimentaires d’autres.

1.4.6. Selon la consistance des cargaisons


On distingue 5 types de flux de matériels :
1.4.6.1. Les flux de matériels de marchandises(ou produit de remplissage) : lesquels qui
sont chargés sans emballages
1.4.6.2. Les flux de marchandises chargés véritablement en Vrac : tel que le sel, le
minerai et le sucre brut. Il en est de même de toutes les ressources matériels(RM) d’origine
minérales, minières transportés en vrac.
1.4.6.3. Les flux matériels débités à la pièce ou par paquet avec : des propriétés
physicochimique différents, des densités et des volumes différents. A titre d’exemple : les
marchandises en conteneur, conditionnées dans des caisses, en boites, dans les balles, les
sacheries et autres marchandises hors gabarits.
1.4.6.4. Le flux de matériels des marchandises spéciales lesquelles exigent les
conditions au cours de leur acheminement et de leur conservation (stockage). Nous pouvons
citer les produits dangereux, les bétails, et autres.

1.5. GESTION DES FLUX MATERIELS ENTRANTS


Les flux entrants prennent naissance sur un marché d’approvisionnement et se matérialise par
la constatation lors de leur réception par l’unité de production, son entrée en stock à la fin
dans l’usine. La fonction qui s’occupe de cette opération est la logistique
d’approvisionnement.
Les questions essentielles auxquelles il va falloir apporter des réponses lors du processus
d’approvisionnement sont les suivantes du circuit de production en Ressources matérielles et
se définissent suivant la logique du ravitaillement à savoir :

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 Que faut –il acheter ?


 Dans quelles proportions ?
 Chez qui acheter ?
 A quelles conditions (de vente) ?
A cette liste de questionnement traditionnel, la logistique vient ajouter les siens. Ainsi, se
pose les questions suivantes :
 Comment de manière systémique coordonner la fonction Achat et les opérations de
production et de distribution
 Comment de manière systémique lié l’activité dans l’entreprise avec les fournisseurs
d’un côté et les clients de l’autre.

1.5.1. Gestion des flux


Dans le cadre de la gestion des flux matériels injecté dans le circuit de production, les
opérations logistiques suivantes sont réalisées, il s’agit de :
1.5.1.1. La planification des achats
1.5.1.2. L’étude et l’analyse des marchés ainsi que la détermination ou choix du marché
d’approvisionnement
1.5.1.3. La livraison de matières premières acquises par l’entreprise
1.5.1.4. L’accomplissement des formalités nécessaires et relatives aux achats
1.5.1.5. Le contrôle de qualité à l’entrée
1.5.1.6. Le stockage des produits réceptionnés aux fins de la production

1.5.2. Planification et réalisation des achats


Le processus de planification et la réalisation des achats ne sont pas aussi simple qu’ils ne
paraissent.
Au prime abord, la recherche pour la nécessité pour l’entreprise de s’approvisionner en
matière première devient un impératif dès lors qu’elle s’engage dans la production. D’entrée,
nous assistons à l’étude de marché sur lesquelles pourrait se réaliser entièrement les achats ;
Ensuite, sont définis et retenus : les fournisseurs, la quantité, et la qualité des produits ; Et
enfin, il s’ensuit : la détermination de la forme/type d’achat, son délai d’exécution y compris
le délai de livraison. Mais le plus important est la détermination du PRIX.

 Étude de marché
 Déterminer les fournisseurs
 Déterminer les quantités
 Définir la qualité des produits
 Déterminer le type d’achat : délai d’exécution et de livraison
 Détermination du Prix

1.5.3. Critères de choix du fournisseur


Ils sont au nombre de 7 notamment :
1.5.3.1. La capacité de garantir et de fournir les produits de qualités
1.5.3.2. La solidité, la sureté et la sécurité

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1.5.3.3. La solvabilité financière


1.5.3.4. La capacité de garantir et de fournir le produit dans la quantité souhaitée et
voulu
1.5.3.5. La localisation, notamment la situation géographique de l’entreprise du
fournisseur
1.5.3.6. Le prix du produit proposé par le fournisseur
1.5.3.7. La capacité du fournisseur à garantir une prestation de service de qualité à son
client
NB :
De ce point de vue, il est possible de classer suivant une échelle les priorités de l’entreprise.
Les critères suscités dont le plus important est le prix, ensuite viennent la qualité (solvabilité
et solidité du fournisseur)
Étant entendu que le prix est la composante la plus importante, les questions relatives à sa
fixation sont capitales. Ainsi, l’entreprise qui s’approvisionne :
 établit une Price List,
 analyse les différentes offres ou propositions de prix
 mène des négociations en vue de leur détermination tout en essayant d’obtenir
d’éventuelle réductions et ristournes.

1.5.4. Stockage des produits


Le stockage des produits achetés est un processus assez compliqué, néanmoins, l’importance
c’est de définir, selon les exigences des produits à y entreposer :
 la forme et le type de stockage
 la nature et le type de l’entrepôt.
Par ailleurs, il est tout à fait possible d’entreposer certains produits sur les aires aménagées de
stockages, seules directement à ciels ouverts. Au nombre de ces produits on peut citer tel que
la rouille et autres.
Quant aux Produits finis, il peut être stocké dans les entrepôts ordinaires conditionnés ou non,
dans les entrepôts spécialisés tels que les entrepôts iso thermiques.

1.5.5. Contrôle de qualité des produits achetés


Le contrôle de qualité subit par les produits réceptionnés est basé sur un calendrier élaboré
afin de suivre le processus de livraison (ravitaillement) suivant les cadences de livraisons
données.
Le contrôle de qualité des produit est basé sur l’organisation d’un suivi permanent des
échantillons (de matières premières) sont soumis à une inspection conformément aux
standards requises. Certains destinataires loin de se contenter du contrôle effectué sur les
échantillons exigent ni plus ni moins sur 100% de contrôle la qualité. C’est-à-dire que le
contrôle est effectué sur la totalité des produits achetés.

1.5.6. Livraison des produits achetés


Elle fait objet d’une inspection par le vendeur. Cependant, à degré égal celle-ci peut être
conjointement réalisée sur le contrôle de l’entreprise approvisionné. Ainsi, tous le processus
se déroulent conformément au terme de contrat de livraison.
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1.5.6.1. Aspect technique de la livraison


Généralement, pour assurer la livraison des matières premières et éventuellement celles des
produits semi-finis, on utilise les modes de transports suivants :
 Mode maritime
 Mode ferroviaire
 Mode terrestre (transport routier)
! : Mode aérien : est dispensé du fait que pour ce type de transport, il s’agit d’un transport de
masse
! : La livraison a 2 processus :
- Achat
- Acheminement (enlèvement)

CARACTERISTIQUE D’UN MODE TRANSPORT :

 Voie : prioritairement, car c’est elle qui détermine le mode de transport approprié et non
le moyen de transport
 Moyen de transport : la définition du mode de transport en tant que infrastructures
de transport et de moyen de transports ou bien celle-ci, infrastructures fixes et
infrastructures mobiles est largement limité dans la mesure où il existe d’autres éléments
qui ne font pas partie intégrante du mode de transport tel que :
- Plates formes
- Terminaux
- Etc.

1.5.6.2. Formalités relatives au processus de livraison


Elles portent sur volets
 L’inspection de la qualité
 La formulation des plaintes nées de situations litigieuses suscitées par les cas :
- De manque : pertes, vols
- D’avaries
- Et beaucoup d’autres mobiles de plaintes
C’est possible, voir même fréquent qu’on enregistre des cas de retards ou carrément que la
livraison se réalise de façon décalée dans le temps. Cet écart est enregistré et consigné dans un
document approprié ceci dans le but de constituer aux besoins une plainte par rapport au
retard accusé sur le délai de livraison.

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! : Schéma d’un processus logistique

FLUX ENTRANT Atteindre 1 Objectif : FLUX SORTANT


Moyens + Hommes + Méthodes

INDICATEURS DE PILOTAGE

1.6. GESTION DES FLUX MATERIELS SORTANTS


1.6.1. Gestion des flux
Son champ d’action est constitué par le segment de distribution des produits finis. La gestion
des flux matériels sortants d’une compagnie/ entreprise n’est rien que l’injection des produits
finis dans le circuit de vente c’est-à-dire juste à l’endroit où il faut mieux encore là où le
produit finis doit être effectivement consommé.
La plupart des entreprises productrices proposent leurs produits aux marchés par le biais des
opérateurs (intermédiaires). Chacun d’eux pour des raisons d’efficacités décident de mettre
en place son propre canal ou circuit de distribution (répartition) des produits.

1.6.2. Canaux de distribution


Un canal de distribution se définit comme étant l’ensemble des Firmes/entreprises ou des
particuliers (individus isolés) qui s’engagent au jouent aux facilitateurs dans le processus de
transmission du droit de propriété sur un produit concret/donné ou un service dans leur
circulation, dans leur dynamique du producteur vers le consommateur.
Du point de vue logistique, la mise en place d’un canal de distribution actif et effectif sous-
entend la résolution de la problématique des flux de marchandises (des produits).

1.6.3. Dynamique du système de trafic-marchandise


Un système peut être définit comme une activité de l’entreprise relative à :
 La planification
 L’organisation et
 Au contrôle de la dynamique des flux de marchandises depuis leurs centres/lieux de
production jusqu’aux centres de consommation.
Ceci aux fins de satisfaire les besoins des consommateurs.
Les opérations essentielles qui ont cours dans le système trafic-marchandise sont celles
relatives à :
 L’acheminement
 L’entreposage
 La gestion des stocks
 La manutention
 Aux tâches diverses relatives aux conditionnements (empaquetage, marquage)
 Et enfin, à l’aspect relatif aux opérations administratives

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Flux et systèmes logistiques 2023

 Et beaucoup d’autres opérations liées au processus qui se déroule tout le long du


système.

1.6.4. Trafic marchandise


Le trafic-marchandise peut être aussi définis comme un instrument ou un moyen d’échange
entre un nombre important d’opérateurs intervenants dans les canaux de distributions. En
outre le trafic-marchandise constitue une source de dépenses supplémentaire ayant comme
corolaire une hausse substantielle des prix des marchandises.
Pour une entreprise, le but du trafic-marchandise est de réussir à placer les marchandises qu’il
faut à l’endroit où le besoin s’exprime conformément au terme du contrat et dans un délai
justifié et raisonnable

1.6.5. Ingénierie des systèmes logistiques


L’ingénierie des systèmes logistiques se décline de la façon suivante :
1.6.5.1. Apprécier le système dans son intégralité tel un ensemble de sous-systèmes
corrélatifs
1.6.5.2. Observer les canaux de trafic-marchandises non pas seulement comme un
simple mécanisme de transferts de lots de marchandises mais aussi et surtout sous l’aspect
d’un instrument de communication susceptible de gérer un feed-back informationnel
conséquent.
1.6.5.3. L’adaptation du système trafic-marchandise aux exigences liées à la spécificité
du produit et du marché des biens et services.
Par ailleurs, dans les pays, les questions relatives à l’organisation de la livraison des
marchandises aux clients sont fortement caractérisés par une tendance permanente et soutenue
à l’amélioration des liens de partenariats en vigueur entre le producteurs de bases c’est-à-dire
ceux situés aux cœurs de la chaîne et les différentes structures intermédiaires.
Ceci constitue le fondement du concept SUPPLY CHAIN RELATIONSHIP. Ces liens de
partenariats d’affaires dans le cas d’espèce sont mise en place non pas seulement sur la base
de simple relation commerciale mais et surtout ils sont fondés sur une sorte de
coresponsabilité et un intéressement commun dans la réalisation des ventes.

1.6.5.4. Définition du système trafic-marchandise dans son intégralité


Le système trafic-marchandise dans son intégralité peut-être définit comme un complexe
constitué des éléments suivants :
 Moyen technique, de communication, d’infrastructure relative à tous les modes de
transports
 La gestion des entrepôts de centres industriels et de leurs filiales, les commissionnaires
commerciaux (intermédiaires) et autres
 La base technico matériel des entreprises de manutention (Terre-Bord-Terre ; Bord-
Terre-Bord), les sociétés de courtages, et autres agences de représentations
 Les dispositifs technico matériels des entreprises d’expédition nécessaire pour la
réalisation des opérations de groupages et autres opérations dans le cadre d’une expédition

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Flux et systèmes logistiques 2023

 La base technico matériel des sociétés de leasing notamment celles spécialisés dans la
location des conteneurs
 Les moyens techniques des systèmes de gestions informationnels
De tous ce qui précède, le système susmentionné embrasse l’ensemble des liens
technologiques, organisationnels, juridiques, sociaux et autres qui surviennent tous le long du
processus à savoir : depuis les opérations de transports jusqu’à la couverture informationnelle
des activités économiques inhérente au système.
Autrement dit, on peut définir le Système International de trafic-marchandise comme
l’ensemble des différents systèmes nationaux conçus et mise en route dans le cadre de la
Division International du Travail (DIT).

1.6.6. Charges de fonctionnement du système trafic-marchandise


Les charges de fonctionnement du système trafic-marchandise se décline comme suit :
1.6.6.1. Dépenses relatives à l’acheminement
Assurées par les différents modes de transport, lesquelles sont reparties en coût de transport
de l’entreprise vers un entrepôt, ensuite de l’entrepôt vers les différents
consommateurs/clients. Il s’agit de la variante :

FOURNISSEUR ENTREPOT CONSOMMATEUR

1.6.6.2. Charges de manutention


Le chargement chez l’expéditeur, ensuite le déchargement chez le destinataire, et
éventuellement les mouvements subits par la cargaison dans les entrepôts après le processus
d’acheminement [F*- E – C*] de l’expéditeur vers le destinataire aurait été déclenchée.

1.6.6.3. Dépenses de gardiennages


Il s’agit des charges qui sont liées indirectement au transport dans les cas de :
 Transbordement
 Concentration ou groupage
 Regroupement ou de reconditionnement de la cargaison tout au long de son itinéraire.

1.6.6.4. Charges liées à la cargaison lors de la traversée


En d’autres termes, ce sont les diverses dépenses qui surviennent tout au long du processus
d’acheminement, il s’agit notamment des charges induits relatives au :
 Pourcentage sur le capital
 Cas d’avaries de pertes ou de vols de marchandises.

1.6.6.5. Dépenses liées à la mise en place et à l’entretien des stocks


Au niveau des entreprises commerciales intermédiaires ou des succursales spécialisés dans la
vente à l’étranger les entreprises productrices toujours dans le schéma ou le contexte de
distribution suivant la variante :

PRODUCTION ENTREPOT CONSOMMATEUR

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Flux et systèmes logistiques 2023

1.6.6.6. Dépenses liées à l’empaquetage, aux marquages, aux formalités diverses


relevant du volet documentaires
1.6.6.7. Dépenses liées à l’assurance, à la séparation au niveau de la cargaison, aux
opérations d’expéditions
1.6.6.8. Charges liées aux remorquages et autres taxes sur les marchandises

La plupart d’entre elles ont à la fois une structure complexe et un certain nombre de point en
commun justifiant du coup leur Interdépendance.

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Flux et systèmes logistiques 2023

2. CHAPITRE 2 : FLUX INFORMATIONNELS

La gestion des flux matériels se réalise à l’aide des informations qui circulent dans le système
logistique, l’un des concepts en gestation est bel et bien le concept de flux informationnel.

2.1. DEFINITIONS
2.1.1. Définition n°1
Le flux informationnel est l’ensemble des communications qui se développement dans un
système logistique d’une part entre celui-ci et le milieu extérieur d’autre part nécessaire pour
la gestion et le contrôle des opérations logistiques.
2.1.2. Définition n°2
Un flux informationnel peut se définir comme étant un flux de communication sous forme
verbal, documentaire et autre formes générées par le flux matériel initial dans le système
logistique étudiée entre le milieu extérieur et la maillon logistique ou le système logistique
proprement dit et destiné pour la réalisation des fonctions de gestion

2.2. CARACTERISTIQUES DU FLUX INFORMATIONNELS


Le flux informationnel est caractérisé par les paramètres suivants :
 Les sources de provenance (origine-naissance)
 La direction ou le sens
 La périodicité
 Le volume
 La vitesse de communication, de transmission
 L’intensité
Lorsque les paramètres sus énumérés sont connus plutôt dans le temps, alors on peut réserver
les ressources de communications, choisir le régime optimal de sa transmission.

2.3. GESTION DU FLUX INFORMATIONNELS


D’après ce qui précède, la gestion du flux informationnel consiste en la limitation de la vitesse
de transmission de l’information jusqu’à la grandeur/valeur de la vitesse de réception
correspondante dans la limite du volume de la capacité d’un nœud / maillon ou d’un segment
(portion ou partie) du chemin au cours de la variation du flux.
La gestion du flux informationnel consiste donc à faire coïncider la vitesse du Flux matériel à
la vitesse informationnelle.

2.4. CLASSIFICATION DES FLUX INFORMATIONNELS


En logistique, les types de flux informationnels sont classifiés suivants les critères que voici :
2.4.1. Par rapport aux fonctions, on distingue :
 Flux informationnels élémentaire
 Flux complexes
 Flux dits clés ou flux de sources
 Flux basiques
2.4.2. Par rapport aux systèmes logistiques ainsi qu’à leurs maillons, on distingue :

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Flux et systèmes logistiques 2023

 Flux interne (externe)


 Flux horizontaux (verticaux)
 Flux entrants (sortants)
2.4.3. Selon le type de support de l’information
 Flux véhiculés (portés ou transmis)
 Flux sur des supports en papier
 Flux sur les supports électroniques
 Flux sur les bandes magnétiques
2.4.4. Selon le degré d’ouverture et le niveau d’utilité
 Flux ouverts (fermés)
 Flux commerciaux
 Flux simples
 Flux secrets
 Flux commandés (recommandés)
2.4.5. Selon l’urgence
 Flux rapides
 Flux urgents
 Flux très urgents ou flux éclairs
2.4.6. Selon la vitesse de transmission
 Flux rapides (téléphones, fax, E-mail, etc.)
 Flux traditionnels (la poste)
2.4.7. Selon le spectre d’influence
 Flux locaux
 Flux interurbains
 Flux internationaux dits flux lointain
2.4.8. Selon la période de naissance ou de création et de la périodicité de l’utilisation
 Flux réguliers
 Flux périodiques
 Flux opérationnels (online, offline)
2.4.9. Selon les moyens de transmission des données (informationnelles)
 Camion
 La poste
 Télégraphe, téléphone et l’E-mail
 Radio
 Réseau fax
 Réseau télex
2.4.10. Selon le but de l’information
 Flux directionnels ou de gestion
 Flux de références normatives ou référentiels
 Flux de contrôles et d’analyse
 Flux accessoires flux secondaires

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Flux et systèmes logistiques 2023

2.5. MESURE DU FLUX INFORMATIONNEL


Le flux informationnel se mesure par la quantité de données informationnelles transmise ou
traité pendant une unité de temps.
2.5.1. Selon les théories
Cet aspect est abordé dans la branche cybernétique appelé théorie de l’information. Elle
s’occupe de tous les cas possible en matière d’appréciation ou d’estimation en quantité
d’information contenue dans une quelconque communication.
Selon cette théorie, l’unité élémentaire d’information ne peut prendre que 2 valeurs distingue
à savoir : [0] ou [1], on l’appelle le « bit ». Par contre, au niveau du langage machine l’unité
est le BYTE, équivaut à 8 BIT [ 1 byte = 8 Bit]

2.5.2. Dans l’économie réelle


Dans la pratique de l’économie réelle (ou quotidien) l’information peut aussi se mesurer par :
 La quantité de document traité ou transmis
 La quantité de feuilles ou de péages relevées dans le flux
 Le nombre de lignes dans les documents et autres
On considère, en effet qu’à chaque flux matériel correspond un certain flux informationnel.
Les données du flux informationnels peuvent ne pas coïncider aux données réelles/actuelles
du flux matériels.

2.5.3. Selon les systèmes logistiques


Dans les systèmes logistiques réels, les flux matériels et informationnels peuvent être décalés
les uns par rapport aux autres c’est-à-dire être en déphasage (en avance ou en retard de phase)
l’un par rapport à l’autre.
Dans ce contexte, le flux informationnel peut être : orienté aussi bien dans le même sens que
le flux matériel ou dans le sens contraire à celui-ci. De ce qui précède, il résulte les variantes
suivantes :
2.5.3.1. Le flux informationnel en « avance » de phase et orienté dans le sens contraire
à la dynamique du flux matériel
Ce type de flux informationnel est constitué généralement d’information relative la
« commande »
F I(commande)
SYSTEME LOGISTIQUE
FM

2.5.3.2. Le flux informationnel en « avance » de phase et orienté dans le même sens


que le flux matériel
On parle de phase directionnelle. Ceci traduit manifestement la transmission des informations
relatives à l’arrivée imminente de la marchandise (il peut s’agir d’un avis d’arrivée par
exemple)
FI
SYSTEME LOGISTIQUE
FM
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Flux et systèmes logistiques 2023

2.5.3.3. Le flux informationnel est orienté dans le même sens que le flux matériel, ceci
de façon simultanée
Ce type de flux véhicule an son sein l’information relative aux paramètres quantitatif ou
qualitatif du flux matériel.

FI
SYSTEME LOGISTIQUE
FM

2.5.3.4. Le flux informationnel évolue dans le sens contraire à la dynamique du flux


matériel, mais tout en veillant sur la traçabilité de ce dernier
Ce type de flux véhicule l’information relative aux résultats de la réception de la marchandise
dans la quantité et la qualité requise, les confirmations (accusée de réception) ou des plaintes
(réclamations)
FI
SYSTEME LOGISTIQUE
FM

NB :
La trajectoire suivant laquelle se déplace le F I dans la plupart des cas ne peut pas coïncider
avec celle des F M

2.6. SYSTEMES LOGISTIQUES INFORMATIONNELS


Les multiples flux informationnels qui existent entre les maillons de la chaîne logistique d’une
part et d’autre part entre le système logistique et son milieu environnant constituent dans leur
ensemble le système logistique informationnel.

2.6.1. Définitions
Le système logistique informationnel SLI se définit comme une structure interactive
constitué :
 Du personnel
 De l’équipement
 Des procédés techniques lesquelles sont réunis par le flux informationnel utilisé dans
l’appareil de gestion logistique aux fins de :
- La planification
- La régulation
- L’analyse
- Et du contrôle du fonctionnement du système logistique

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Flux et systèmes logistiques 2023

2.6.2. Structure organisationnelle du système logistique informationnel SLI


On peut la représentée par le schéma suivant :

2.6.2.1. Bases du système logistique informationnel


 Gestion des procédures de commandes
L’un des sous-systèmes de base est celui de la gestion des procédures de commandes. Ainsi
donc, à travers ce sous-système sont réalisés les contacts directs avec les consommateurs lors
du processus de la préparation et de l’exécution des commandes
 Recherches scientifiques et de communication
Quant au sous-système des recherches scientifiques et de la communication, il reflète les
influences des milieux extérieurs et intérieurs sur le processus de gestion d’une part, et
détermine l’interaction des différents maillons du système logistique. Ceci avec les fonctions
de gestion
 Soutien logistique
Le sous-système de soutien logistique n’est rien d’autre que le système informatique constitué
des bases de données et des modèles analytiques à l’aide desquels on peut réaliser
l’optimisation d’éventuel problème lors du processus de gestion logistique.
 Générateurs des formes et des rapports
Le sous-système des configurations et rapports peut être présenté comme une sorte d’interface
de sorties.

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Flux et systèmes logistiques 2023

2.6.2.2. Principes fondamentaux du système logistique


La base de n’importe quel système logistique informationnel est régit par 6 principes
fondamentaux :
 La plénitude et l’utilité de l’information pour son utilisateur
 L’exactitude
 La ponctualité
 L’orientation
 La flexibilité
 Le format normalisé des données

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Flux et systèmes logistiques 2023

3. CHAPITRE 3 : FLUX FINANCIERS

3.1. GENERALITES SUR LES FLUX FINANCIERS


A l’instar des flux informationnels, les flux matériels ne se réalisent pas sans une couverture
financière convenable ; Ensemble avec les flux informationnels ils constituent les FLUX
ASSOCIES.
En effet, dans le système logistique, le choix et l’étude des flux financiers générés par les flux
matériels auxquels ils s’apparentent.
De nos jours, les mécanismes de la couverture financière au sein des systèmes logistiques
constituent la sphère de la logistique la moins étudiée quand bien même les flux financiers
sont tels ou autres formes ont toujours existés dans toutes les activités économiques de
l’entreprise.
Cependant, leur nombre se caractérise à travers l’application des principes logistiques

3.2. DEFINITIONS
On entend par flux financiers un mouvement orienté des moyens financiers circulant dans un
système logistique d’une part entre celui-ci et son milieu extérieur environnant et d’autre part
nécessaire à la garantie effective de la réalisation d’un flux matériel donné.
Cependant, on peut retenir qu’un flux logistique financier n’est pas un simplement
mouvement de ressources financières mais plutôt un mouvement manifeste orienté.
L’orientation du mouvement des ressources financières se justifie par la nécessité de garantir
une translation d’un flux matériel ; le mouvement des ressources financières se réalise soit au
sein du système logistique entre celui-ci et le milieu extérieur environnant.

3.3. CLASSIFICATION DES FLUX FINANCIERS


La nécessité de terminer les méthodes de gestion efficientes des flux financiers logistiques en
appelle à leur classification, laquelle est menée comme suit :
3.3.1. Par rapport au système logistique
 Flux financiers interne
 Flux financiers externe
3.3.2. Selon l’objectif fixé
 Flux financiers justifiés par le processus d’approvisionnement en marchandise
 Flux financiers d’investissement
 Flux financiers relatifs à la consommation des ressources matérielles dans la production
 Flux financiers générés par la vente de produits finis
 Flux financiers relatifs au traitement de la main d’œuvre
3.3.3. Selon l’orientation du mouvement
 Flux financiers entrants
 Flux financiers sortants
3.3.4. Selon le moyen de transfert du coût
 Flux financiers constitués de fonds généraux (les capitaux)
 Flux financiers constitués de fonds de roulement de l’entreprise.

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Flux et systèmes logistiques 2023

3.3.5. Selon le procédé de calcul


 Flux financiers sous forme de liquidité (cash-flow) soit en devises locales soit en
devises étrangères
 Flux financiers-informationnels, il s’agit de :
- Paiement sur ordre
- Paiement par lettre de crédit
- Paiement par chèque
 Flux financiers comptables

3.3.6. Selon la branche d’activité


 Flux financiers horizontaux, il s’agit des flux financiers qui en cours entre les
différentes entreprises opérant dans les sphères financiers
 Flux financiers verticaux, ce sont des flux qui en cours entre les succursales (ou filiales)
et les maisons mères

NB :
D’ordinaire, à chaque flux matériel correspond un seul flux financier. A titre illustratif selon
le schéma classique suivant :

FM
VENDEUR CLIENT
FF

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Flux et systèmes logistiques 2023

4. CHAPITRE 4 : SYSTEMES LOGISTIQUES

4.1. DEFINITIONS
4.1.1. Définition 1
Un système logistique est un ensemble de procédés destines à assurer l’acheminement des
flux matériel depuis leur lieux de production jusqu’aux lieux de consommation.

4.1.2. Définition 2
Un système logistique peut être définit comme un ensemble ordonné d’éléments se trouvant
dans une posture inter-réactionnelle donnée ou formant une intégrité aux fins d’accomplir tel
ou autres fonctions logistiques.

Dans un système logistique le trait caractéristique est l’approche systémique ;


Cette approche est à la base de la conception et la structuration du système en vue dune
utilisation efficiente de l’espace et du temps dans le cadre de l’organisation trafic
(marchandise) matériel et informationnel

La satisfaction de cette exigence se réalise aux moyens de la création de système logistique


performant embrassant à la fois :
- L’approvisionnement (ravitaillement)
- La production ;
- La vente ;
- Le volet transport ;
- Ainsi que l’entreposage.

Schéma d'un système logistique classique

Finances
Transformation
Fournisseur Achat Entreposag Conditionnemen Entreposag Vent Consommateu
s s e t e e r
-
Production

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Flux et systèmes logistiques 2023

4.2. BUT D'UN SYSTEME LOGISTIQUE


Son but principal est d’assurer l’acheminement des marchandises(ou produits industriels) aux
lieux indiques dans la quantité et assortissement requis à moindre coûts.

A l’instar de tous les services publics ou de masse, le système logistique est relié au milieu
environnant extérieur. Les relations ont un caractère cyclique habituellement, étant entendu
quelles reflètent en règle générale les étapes de transfert successif du flux matériels en les
différents sous-systèmes en présence.

Par ailleurs, le système logistique peut être caractérisé comme étant un système avec des
limitations temporaires.

4.3. PROPRIETES D’UN SYSTEME LOGISTIQUE


Un système logistique a les propriétés suivantes
4.3.1. Intégrité et segmentation
De ce point de vue la logistique se présente comme un ensemble d’éléments inter -actifs
4.3.2. Complexité
Elle se caractérise par un grand nombre d’éléments jouissant dune inter-réaction complète; La
complexité des fonctions et linter-activité des éléments constitutifs sont déterminés par
l’influence exercée par un nombre important des facteurs des milieux intérieurs et extérieurs.
4.3.3. Mobilité
La variabilité des paramètres des éléments du système logistique sont sous l’influence du
milieu extérieur environnant ainsi que celle des décisions prises aux niveaux des différents
maillons de la chaine de livraison (de distribution)
4.3.4. Unicité, incertitude et le caractère imprévisible
De son comportement dans les conditions données sont sous l’influence du milieu extérieur
environnant
4.3.5. Adaptabilité
C’est sa capacité de charger sa propre structure et de choisir les variantes de comportements
aux nouveaux objectifs sous l’influence du milieu extérieur environnant
4.3.6. Capacité de résister aux tendances destructrices
En misant sur la création des réserves et la recherche de compromis

4.3.7. Propension à l’auto-développement et l’auto-perfectionnement


C’est la propension à l’auto-développement et à l’auto perfectionnement a travers un choix
consciencieux dune variante optimale de fonctionnement.

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Flux et systèmes logistiques 2023

4.4. DIFFERENTES CATEGORIES DE SYSTEME LOGISTIQUES

Les systèmes logistiques sont divisés en deux catégories notamment:

4.4.1. Système macro logistique


C’est un grand système de gestion des flux matériels englobant :
 Les entreprises de grandes unités industrielles ;
 Les intermédiaires ou commissionnaires
 Les structures commerciales
 Et les transports relevant des différents départements aux services situes dans
différentes régions d'un pays.
4.4.2. Système micro logistique
Ils apparaissent comme des sous-systèmes, des composantes structurelles de sous-systèmes
macro-logistiques.
Dans cette rubrique sont classées/rangées :
 Les différentes entreprises commerciales ;
 Les entreprises de production ;
 Ainsi que les grands complexes industriels régionaux.

4.5. TYPES DE SYSTEME LOGISTIQUE

Il existe trois types de système logistique à savoir :


4.5.1. Systèmes logistiques à connections directe
A un tel système logistique le flux matériel passe directement du Fabricant du Produit vers le
consommateur sans l’intervention d'un quelconque intermédiaire ;
4.5.2. Systèmes logistiques échelonné et multidimensionnel
En son sein le flux matériel passe du Producteur au consommateur grâce à la participation
d’au moins 01 intermédiaire ;
4.5.3. Systèmes logistiques flexible
C’est la combinaison des systèmes logistiques à connection directe et du système logistique
échelonné et multidimensionnel, de ce fait le flux matériel peut passer du Producteur au
Consommateur avec ou sans l’intervention d'un intermédiaire.

3.6. COMPOSANTES ESSENTIELLES D’UN SYSTEME LOGISTIQUE


Les composantes d’un système logistique sont essentiellement les suivants : l’acheminement
(le roulage comme processus de transport) ; l’entreposage et la conservation ; la manutention
notamment le chargement et le marquage ; l’empaquetage et le marquage ; la gestion des
stocks de la production.

3.6.1. Transport (Acheminement)


Le transport comme étant un processus, il suppose :
a. La connaissance et la maîtrise des caractéristiques techniques, des indicateurs
d’exploitations de tous les modes de transports car manifestement c’est de cela que dépendra
l’utilisation rationnelle d'un mode donné, choisi pour l’acheminement dune cargaison ;

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Flux et systèmes logistiques 2023

b. La garantie de la sureté de l’intégrité et de la conservation de la cargaison tout le long du


trajet ;
c. L’observation et le respect de la législation des transports ;
d. La nécessité d’accomplir toutes les formalités requises en vue de l’obtention des
documents de transports tels que :
 Les lettres de voitures ;
 Les connaissements ;
 Les bordereaux d’envois;
 Les listes de colisages ;
 Et autres.
e. Le respect scrupuleux du calendrier et des horaires du trafic ;
f. L’exploitation efficiente de l’équipement de transport choisi ;
g. Le calcul et contrôle des charges liées aux transports

3.6.2. Entreposage et la conservation


L’entreposage et la conservation supposent :
a. Le rôle et importance de la gestion et de l’exploitation des entrepôts par rapport aux
questions très délicates de la livraison des marchandises ;
b. La situation géographique (la localisation) des entrepôts et régimes d’exploitation ;
c. Les caractéristiques de construction ainsi que les particularités architecturales et les
capacités techniques opératoires des entrepôts et autres aires de stockage
d. Les méthodes et moyens de conservation ;
e. Les schémas d’utilisation (occupation) de l’espace dans les entrepôts et aires de
stockages ;
f. Les formes d’utilisation (exploitation) des équipements et installations des entrepôts
pour l’organisation des opérations de manutention ;
g. Le bordereau de magasinage, l’établissement du bordereau d’envoi et de livraison (la
copie ou de l’extrait de l’original par exemple) ;

3.6.3. Opérations de chargement et de déchargement


Ces opérations de manutentions règlent les questions suivantes :
a. L’utilisation des différents moyens et méthodes dans le cadre de la conduite des
opérations ;
b. Le choix des moyens et techniques de mécanisation (automatisation) des opérations ;
c. l’utilisation rationnelle des aires de stockages (entreposage) et des engins ou autres
équipements de manutentions.

3.6.4. Empaquetage (emballage ou empotage) et le marquage


a. Le choix de l’emballage, la masse de l’emballage à vide tare et le choix du marquage
adéquat lors de la préparation de la commande
b. La sécurité et la conservation des marchandises aussi bien dans l’entrepôt que lors des
traversées ;

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Flux et systèmes logistiques 2023

c. La détermination ou le choix des gabarits ainsi que les exigences techniques vis-à-vis de
l’emballage et du marquage garantissant la conservation, la sûreté et l’intégrité de la cargaison
notamment :
- au cours de l’entreposage,
- Lors des opérations de manutentions
- Et enfin pendant la phase de transport proprement dit.

3.6.5. Gestion de stocks de production


La gestion des stocks de production se décline à travers les opérations suivantes :
a. Les calculs et analyse des stocks ;
b. La détermination et la définition justifiée (argumentée) de la valeur économique ;
c. Les procédures de contrôle du niveau de stocks ;
d. Les questions relatives à la garantie d’un stock de sécurité ;
e. La détermination du taux d’avarie ou de détérioration ainsi que le degré de
vieillissement moral d’un produit.

3.7. DIFFERENTES ETAPES DE LA FORMATION D’UN SYSTEME


LOGISTIQUE
3.7.1. Première étape
La définition et la formulation de l’objectif du fonctionnement du système logistique;
3.7.2. Deuxième étape
La définition des exigences auxquelles devraient satisfaire le système logistique, l’analyse du
but de fonctionnement du système logistique et les limites du milieu extérieur environnant;
3.7.3. Troisième étape
La formulation des éléments du système logistique conformément à ses exigences;
3.7.4. Quatrième étape
L’organisation des éléments au sein du système logistique unique sur la base des différentes
variantes et choix des éléments.
3.7.5. Schéma des étapes du processus micrologistique

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Flux et systèmes logistiques 2023

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Flux et systèmes logistiques 2023

3.7.6. Schéma des étapes du processus macrologistique

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Flux et systèmes logistiques 2023

3.8. CLASSIFICATION TYPOLOGIQUE DES SYSTEMES


LOGISTIQUES

3.8.1. Critères de classification des systèmes logistiques


3.8.1.1. Selon le degré de l’autonomie financière des acteurs du système logistique
On distingue les types de systèmes logistiques tels que : les systèmes macrologistiques ; les
systèmes corporatifs ; les systèmes micrologistiques.
 L’indice basique :
Le critère sus indiqué représente l’indice en vue de l’organisation du processus de gestion et
de redéploiement des moyens financiers. Ceci dans les strictes limites d'un système logistique.
Ainsi, l’indice basique définit la nécessité et le degré de conciliation des intérêts locaux des
différents intervenants par rapport aux objectifs stratégiques du système. Il est a signalé que
ce critère est nullement en contradiction avec l’esprit existant relatif aux systèmes
micrologistiques et macrologistiques.
 Impact sur la hiérarchie
Dans la situation des Fusions* d’absorption- Scission des systèmes logistiques, une telle
classification ne perd ni son sens, ni sa portée en rapport avec la construction hiérarchique.
3.8.1.2. Selon l’échelle des polygones logistiques
Les systèmes logistiques peuvent être de nature: locales, municipales, régionales, nationales,
transnationales, globale.

3.8.1.3. Systèmes logistiques locaux


Dans ce cas ils sont lies à un territoire donné qui est limité. A titre illustratif, nous les ateliers,
plus précisément l’organisation du travail – au niveau de l’atelier, - au niveau d'un rayon et
enfin – au niveau d'un poste de travail individuel. Ceci a l’intérieur d’une entreprise donnée.
3.8.1.4. Systèmes logistiques municipaux
Ce sont ces systèmes logistiques qui ne s’étendent pas hors des limites politico-
administratives d'une agglomération donnée.
3.8.1.5. Systèmes logistiques régionaux
Ce sont ces systèmes logistiques dont les champs d’actions s’étendent à l’échelle : des rayons,
des districts, des départements, des provinces et autres suivants la répartition territoriale.

3.8.1.6. Systèmes logistiques nationaux


Ce sont ces systèmes logistiques dont le spectre couvre le territoire national.
3.8.1.7. Systèmes logistiques transnationaux
Ce sont ces systèmes logistiques qui vont au-delà des frontières nationales.
3.8.1.8. Systèmes logistiques globaux
Ils peuvent être globaux.

3.8.2. Selon l’environnement institutionnel


 Systèmes logistiques de répartition (distribution)
 Systèmes logistiques de production ou logistique industrielle
 Systèmes logistiques d’approvisionnement ou les achats
 Systèmes logistiques informationnels
Wilfried Ghyslain BIBANG BI OBIANG, Formateur Chargé d’étude en T & L Page 32
Flux et systèmes logistiques 2023

 Systèmes logistiques de services

3.8.3. Selon l’environnement ou caractère infrastructurel


 Systèmes logistiques de transports
 Systèmes logistique de manutention ou la transitique

3.8.4. Selon les priorités dans le choix d’orientation des activités d’une entreprise
Sans l’avoir définit au préalable, il est presque impossible de déterminer ses objectifs finaux
ainsi que la construction / établissement d’une hiérarchie claire et nette dans le
fonctionnement des sous-systèmes. De ce point de vue, on distingue les :
 Systèmes logistiques de production
 Systèmes logistiques de services (y compris dans les domaines de transports)
 Systèmes logistiques de leasing
 Systèmes logistiques de commerce
 Systèmes logistiques de finances

3.8.5. Selon la diversification des activités


On distingue les:
 Systèmes logistiques sectoriels
 Systèmes logistiques intersectoriels

3.8.6. Selon la structure des chaînes logistique


On distingue les:
 Systèmes logistiques horizontaux
 Systèmes logistiques verticaux
 Systèmes logistiques combinés (mixtes)

3.9. CRITERES DE CLASSIFICATION MODERNE DES SYSTEMES


LOGISTIQUES
A la lumière des dernières avancées dans le domaine de la logistique, ces dernières décennies,
il est tout à fait judicieux d’étendre la classification préexistante des systèmes logistiques en
tenant désormais compte de la diversité et des différences enregistrées/relevées au sein de leur
structures fonctionnelles et des priorités dans les orientations (choix) de l’entreprise.
3.9.1. Sous-systèmes logistiques
Dans chaque système logistique, on peut distinguer plusieurs sous-systèmes selon leur lieu
d’exécution des opérations logistiques tout en se basant sur le critère « spatial ». Ainsi, on
peut distinguer alors deux sous-systèmes à savoir :
3.9.1.1. Sous-système interne
Dans un sous-système logistique interne on inclut l’ensemble des chaines logistiques internes
dépendant des unes des autres d'un côté, de l’autre, tous les intervenants du processus
logistique notamment les différents secteurs et sections de l’entreprise.
3.9.1.2. Sous-système externe

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Flux et systèmes logistiques 2023

Le sous-système logistique externe relie l’entreprise aux corps des consommateurs (ensemble
des consommateurs) de ses produits finis PF d'un côté et a celui des fournisseurs des
ressources matérielles RM dont elle aurait besoin dans la production (nécessaire à la vie de
l’entreprise).
De ce point de vue, le système logistique est divisé en deux parties à savoir :
 La partie interne est matérialisée par le concept «jusqu’aux portes » de l’entreprise
 La partie externe est marquée par le concept «au-delà de ses portes»

3.10. CONCEPT DE MAILLON LOGISTIQUE


3.10.1. Définitions
 Un maillon logistique ou nœud logistique est ensemble d’éléments clés au sein
desquels sont établi des relations fonctionnelles.
 Le maillon logistique se définit comme étant une entité économique (un objectif)
fonctionnelle isolée qui ne serait plus à même de se décomposer davantage ou être soumis à
une éventuelle décomposition (démembrement) dans le cadre de l’organisation effectif de sa
mission.

3.10.2. Différents types de maillons logistiques (nœuds)


Les maillons ou nœuds d'un système logistique MSL peuvent être de 03 types principaux à
savoir :
 Les maillons générateurs
 Les maillons transformateurs
 Les maillons absorbants
Ils agissent différemment sur les Flux Matériels, de même que sur les Flux Informationnels et
Financiers.
Schéma d'un MSL

Wilfried Ghyslain BIBANG BI OBIANG, Formateur Chargé d’étude en T & L Page 34


Flux et systèmes logistiques 2023

3.10.3. Différents maillons du système logistique


3.10.3.1. Les MSL possibles
Les MSL peuvent être assimiles à :
- Une entreprise spécialisée dans le ravitaillement (soit un système fournisseur de matière
première) ;
- Une entreprise spécialisée dans la production(les usines, les fabriques et autres ainsi que
leurs subdivision)
- Une structure commerciale
- Une structure de commissionnaire
- Une organisation de vente
- Une institution financière (banques, et les bourses)

3.10.3.2. Les structures ou organisations assimilables aux maillons logistiques


Nous avons notamment les systèmes fournisseurs d’informations ; les systèmes fournisseurs
de soutien et de support informatique et autres.
NB : Au niveau d'un MSL, les FM, ainsi que les FF et FI concomitant peuvent converger, se
côtoyer, se ramifier, changer leurs paramètres et leurs caractéristiques.

3.11. CONCEPT DE CHAINE LOGISTIQUE


3.11.1. Définition1
La chaine logistique est un ensemble linéaire et ordonné de personnes juridiques (morales) ou
physiques (producteur, distributeur), entrepôt d’intérêt public et autres avec une plus-value
relative à l’acheminement des Flux Matériels FM extérieur d'un système logistique jusqu’à un
autre système logistique (ceux dans le cadre de la consommation industrielle) jusqu'au
consommateur final (lorsqu’on se retrouve hors du circuit industriel) par rapport à la
consommation individuel ou personnel.
3.11.2. Définition 2
Une chaine logistique peut se définir comme l’ensemble des maillons linéaire et ordonné d’un
système logistique par rapport aux flux matériels (financiers et informationnels) aux fins
d’analyse/ de synthèse d’un assemblage d’activités logistiques et de dépenses.

L’utilité d’une telle approche dans la définition se confirme à travers les multiples tentatives
dans les milieux avant-gardistes de dégager ou de regrouper certaines activités logistiques
ainsi que les charges correspondantes dans la chaine logistique aux fins d’accroître
l’effectivité de la gestion.

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Flux et systèmes logistiques 2023

3.11.3. Schéma d’une chaîne logistique (orienté suivant le FM)

Ce schéma est une simple représentation d’une chaine logistique orientée suivant le Flux
Matériel et embrassant les différents acteurs intervenants dans le processus tel que les
producteurs d’une production homogène ; les consommateurs et les intermédiaires logistiques
(personnes morales ou physiques) qui réalisent l’acheminement des biens tel que les
transporteurs.
PROD, TRANS et CONS sont des personnes juridiques ou physiques.

3.11.4. Schéma des chaînes logistiques (orienté suivant les FI et FF)

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Flux et systèmes logistiques 2023

3.12. CONCEPT DE CHAINE LOGISTIQUE INTEGRALE ET CANAL


LOGISTIQUE

3.12.1. Définition 1
Une chaine logistique intégrale se définit comme étant un ensemble partiellement ordonné
d’intermédiaires (commissionnaires) assurant l’acheminement du flux matériel d'un
producteur donné jusqu’à son consommateur.
On entend par intermédiaires-commissionnaires les différentes structures économiques
(personnes morales juridiques ou physiques) qui fournissent les services tels que ceux relatifs
- Au transport
- A l’expédition
- Autres
3.12.2. Définition 2
Une chaine logistique intégrale se définit comme un ensemble linéaire et ordonné du maillon
logistique relevant du système logistique du fournisseur de Matière Premières jusqu'au
consommateur final de produit finis.

Les chaines logistiques intégrales dans les conditions réelles (économie réelle) ne se
rencontrent pas souvent, mieux encore ne sont pas fréquents. Ceci pour cause d’existence :
- D'un nombre exorbitant d’intermédiaires logistiques d’une part
- D’une multitude assortissement de produits finis
- Et enfin d’une ramification du réseau de distribution
De ce point de vue, la détermination des charges générales est d’ordinaires liés à la notion de
canal logistique.

3.12.3. Canal logistique


Un canal logistique est un ensemble ordonné de maillons du système logistique comportant en
son sein toutes les chaines logistiques ainsi que leurs segments/composants par lesquels sont
acheminés les flux matériels depuis les fournisseurs de Matières premières nécessaires pour la
fabrication d'un type/variété de produit donné jusqu’à leurs consommateurs finaux.

3.13. RESEAUX LOGISTIQUES


La notion de réseau logistique est autant utilisée que les notions de canal logistique, de chaine
logistique et de système logistique
3.13.1. Définition
Le réseau logistique se définit comme étant un ensemble intégral de maillons indépendants
d'un système logistique à travers les flux matériels ainsi que les flux informationnels et
financiers concomitant. Ceci dans le strict cadre du système logistique étudié.
La notion de réseau logistique n’est pas identique à celle de système logistique, pour la simple
raison quelle me prend pas en compte la gestion intégrale de tous le système logistique dont le
but final est de réaliser une fonction bien définie.

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Les concepts de chaines logistiques, de canal logistiques et de réseau logistique ainsi que tous
leurs formes/ dérivés possibles sont répandu tant en microsystème logistique qu’en
macrosystème logistique.

3.13.2. Les charges logistiques


A chaque activité logistique correspond les dépenses concrètes portées à l’actif du maillon
logistique correspondant.
Les charges logistiques (logistics costs) ne sont rien d’autres que les dépenses engagées pour
la réalisation des différentes opérations logistiques.
De par leur contenue, les charges logistiques coïncident partiellement en valeur avec les
charges relatives à la production et au conditionnement des produits, leurs stockages, la sûreté
et autres tant dans le secteur de production matérielle que celui des services (marketing, …)
La détermination de telles ou autres charges est fonction du type de système d’une part et des
particularités de méthodes de gestions utilisées aux niveaux des chaines et des canaux
logistiques.

3.13.3. Schéma du réseau logistique et la formation des dépenses afférentes

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Flux et systèmes logistiques 2023

LOGISTIQUE D’APPROVISIONNEMENT
C’est l’ensemble des activités ayant pour objectif la mise à disposition dans les délais
souhaités par les entreprises des quantités et références voulues de matières premières, de
produits semi-finis, de produits finis, d’équipements dans les meilleurs conditions de cout, y
compris environnementaux. Cette logistique suppose la définition d’une politique
d’approvisionnement : méthodes de gestion des approvisionnements, établissement du réseau
de fournisseurs, délais de livraison, gestion du transport amont, système d’information à
utiliser.

LOGISTIQUE DE PRODUCTION
Ce sont des activités visant à assurer la mise à disposition dans les délais souhaitées par les
différentes unités de production et/ou d’assemblage des quantités et références voulues de
matières premières et en-cours de production au meilleures conditions de coûts, y compris
environnementales. Ceci suppose le respect de règles de gestion des stocks d’en-cours de
production, modèle de pilotage des flux, un système de convoyage et de manutention, la
gestion du transport entre les sites de stockage et les unités de production.

LOGISTIQUE DE DISTRIBUTION
Ce sont des activités dédiées à la mise à disposition dans les délais souhaites par le client et/ou
le consommateur final des quantités et références voulues de produits dans les meilleures
conditions de coût. Elle implique la mise en place d’une politique de distribution: une
méthode de gestion des stocks de produits finis ou à assembler, la maitrise des delais de
livraison, la gestion du transport en aval, sous-traitance des opérations à des prestataires
logistiques.

LOGISTIQUE INVERSEE –REVERSE LOGISTIC


Processus visant à assurer le retour des marchandises. Ce dernier peut être demandé par les
consommateurs en raison d’erreur de livraison, d’erreurs techniques, de problèmes de
réparations ou pour cause d’erreurs de distribution, mais aussi par toutes les entreprises qui
doivent aujourd’hui assurer le recyclage, l’élimination ou la valorisation de leurs produits en
fin de vie.

LOGISTIQUE PAR PROCESSUS


Logistique qui sert, par l’approche par processus, à améliorer, a apporter des correctifs. Ce
raisonnement permet d’identifier les taches qui n’apportent aucune ou peu de valeur ajoutée,
de simplifier des étapes, d’automatiser certains fonctionnements, de créer des indicateurs qui
vont autoriser une meilleure appréhension de la performance du processus et de s’assurer de
la pérennité de cette performance. Elle permet de rendre l’entreprise plus réactive

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