Fatoumata CAMARA

Numéro matricule :
Licence 4
Institut Supérieur de Science de l’Education de Guinée
Devoir sur le résumé de texte
L’Afrique noire francophone comprend les Etat du Sud-ouest du Sahara où l’usage du
français est officiel hormis le Togo et le Cameroun. Au-delà des progrès relativement
réalisés dans ces Etats, ils ont en commun des difficultés liées au système éducatif.
C’est suite à la conférence de Brazzaville en 1944 que l’éducation devient une priorité
de la France dans ces colonies suivie de celle d’Addis Abeba en 1961 qui marque
d’ailleurs le point de départ du processus, toutefois, cette démocratisation est bien
différente de celle de la Métropole si bien qu’elle accorde tout de même une chance
aux colonies sans distinction aucune, même si elle a connu des formes diverses
notamment qualitative ou quantitative, sélective, de réussite, égalitariste, ségrégative et
uniforme.
La naissance de polémique autour de la population de l’éducation en Afrique est due
au fait que l’école est perçue comme « une chose précieuse qu’on distribue qu’à bon
escient ». priorisant que les « bénéficiaires qualifiés. ». Essentiellement esclaves pour
assumer d’abord certaines fonctions subalternes. Au lendemain des indépendances, le
processus va consulter à assumer l’accès facile à l’école formelle afin d’assurer la
relevé de l’Administration coloniale.
L’équité d’accès de tous à l’éducation préoccupe les nouveaux Etats Indépendants qui
tiennent compte de certains équilibres régionaux dans les choix pour l’entrée dans une
école prestigieuse comme au Cameroun. Des efforts sont en cours pour démocratiser
l’éducation en Afrique francophone notamment la conférence mondiale sur l’éducation
pour tous et le forum mondial de l’éducation à tous qui consacrent les objectifs du
Millénaire pour le développement. (O.M.D).
L’orientation scolaire et professionnelle est née en trois étapes :
-la phase de l’orientation professionnelle utilisée par le colon à des fins d’exploitation
coloniale.
-la période de l’orientation universitaire et universitaire où l’on accordait une priorité
aux métiers après des indépendances.
-l’ère de l’orientation intégrale née à la suite de l’expertise de l’UNESCO pour étendre
le processus à une échelle plus large.
L’évolution du processus est presque la même partout dans la mesure où l’homme est
arrivé à s’autodéterminer par voie éducative.
La régularité de la gestion des apprenants et des formations à cet effet fait l’unanimité
de plusieurs spécialistes et de l’UNESCO.
Quel constat aujourd’hui ?
Il y a un manque criard de conseiller d’orientation. Dans le système éducatif, c’est le
cas au Cameroun où que 1155 pour 1574452 apprenants soit un manque de 4093. Ce
qui fait de cette fonction un luxe.
Cette communication vise à analyser la place de l’orientation scolaire et
professionnelle en utilisant la théorie sociocognitive de carrière connue support
La théorie sociocognitive de carrière est un modèle explicatif du développement des
intérêts professionnels, des choix d’orientations scolaire et professionnelle qui
intègrent des éléments liés aux spécificités individuelles et écologiques de l’individu.
Les Etats demeures responsables dans ce domaine on sait combien de fois l’offre de
formations et l’Emploi en Afrique noire sont inadéquats. Dans la construction du choix
d’orientation scolaire et professionnelle, la famille reste impliquée car elle influence
l’élève son orientation. Un enfant qui conteste le choix de la famille se voit donc privé
de tout soutien financier et psychologique important de celle-ci.
La même influence est également exercée par les les représentants sociales de métiers
dans le choix qu’envisagent les élèves. C’est le cas notamment des pays d’Afrique
Noires francophone.
En outre, les choix d’orientations sont affectés par les barrières perçues par les
apprenants. Des multiples constats révèlent les difficultés financières dans l’accès aux
études en Afrique Noire.
L’orientation est un débat évidemment, car l’élève en Afrique reste dépendant des
ressources de sa famille. Contrairement à l’Europe qui choisit librement sans recourir
à son entourage.
De ce fait, l’un des défis pour l’Afrique reste la formation initiale et le recrutement des
acteurs de l’orientation scolaire et professionnelle pour combler les disparités notables
qui persistent des progrès dans ce domaine sont réalisés par exemple au Togo depuis
2012.
En raison des enjeux de la démocratisation de l’éducation, la gestion des structures
institutionnelles est un défi pour les Etats en vue de la disponibilité des conseillers
d’orientation afin que chaque élève ait accès à un conseiller dans son cursus.
Un autre enjeu demeure l’adaptation et la contextualisation des pratiques
professionnelles dans le champ de l’orientation scolaire et professionnelle. Celles-ci
sont importantes pour qu’elles puissent être ancrées en Afrique Noire francophone car
certaines connaissances étrangères sont parfois inadéquates aux contextes culturels
comme, c’est le cas de l’Afrique Noire francophone.
En dépit des enjeux sur-mentionnés, nous aimerons rappeler en définitive
que ces perspectives ne sauraient être contribuées qu’avec une forte volonté politique
des autorités permettant aux citoyens de disposer des savoir-faire nécessaire à
l’épanouissement de leur cadre de vie.