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Une transmission par courroie se présente comme une boucle formée par deux roues (menée et
menant) liées par une courroie posée avec tension sur les deux poulies.
a b
1
c d
2
e f
2. Paramètres de la transmission
Longueur de courroie L:
Largeur de poulie B :
Tension de courroie T: , effort exercé sur le brin menant ; , effort exercé sur le brin mené
Coefficient de glissement de la courroie : la différence entre les déformations des brins menant et
mené
Rapport de transmission :
Puissance transmissible P:
3
3. Principes théoriques et fonctionnement des TPC :
N
3.1. Tensions d’un lien flexible embrassant un cylindre : La transmission
par courroie est basée sur la relation analytique d’Euler entre les tensions F
d’un lien flexible embrassant un cylindre.
(1)
T1 T2
où , : sont les efforts appliqués aux extrémités du lien
Rem : La formule d'Euler est déduite pour un lien flexible inextensible qui glisse sur un cylindre fixe.
3.2. Glissement élastique : Les masses d’une courroie passant par unité de temps pour les sections
considérées du brin menant et du brin mené étant, constantes, on peut écrire pour un mouvement
stationnaire :
: vitesse de la courroie
et
CoefficientdePoissondumatériaudelacourroie.
Rem:cetteexpressionmontrequelavitessen’étantpaslamêmesurtoutelalongueurdela
courroieelleestplusgrandeaudroitdespointsoùlacourroieestlaplusallongée(déformée),Ilen
résultequelacourroieglissesurlespoulies.
Lacourroieattaquelapoulie menante aveclavitessev1etlaquitteaveclavitessev2,alors
quelavitessesur la jante delapoulie (v1) est constante.
4
: Arc de repos
: Arc de glissement
Par ailleurs :
} (4)
(5)
5
A condition que
Rem : un étage
multi étages (train de transmission)
Courroies trapézoïdales : ( )
Courroies plates avec galet tendeur : ( )
Courroies plates droites : ( )
La relation entre les tensions dans la courroie en service et la tension de départ est donnée par la
formule de Poncelet :
(6)
0 correspond à la valeur maximale de la charge. Pour < la capacité de traction n’est pas utilisée
complètement. Lorsque > , la courroie s’use rapidement et son fonctionnement est instable.
Valeurs moyennes recommandées de : 0,5 à 0,6 pour les courroies plates et 0,7 à 0,9 pour les
courroies trapézoïdales.
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Une tension produite par l’effort périphérique transmis F
Une tension due à l’action des forces centrifuges qui apparaissent dans tous les éléments de
la courroie en mouvement. O
: rayon de courbure
Condition d’équilibre : dF
y
( est l’accélération)
(10)
4. Calculs de résistance
Les Contraintes varient suivant les parties de la courroie et sont couramment dues à :
i. La tension de départ
ii. L’effort transmis
iii. Les forces centrifuges
iv. L’incurvation produite par l’enroulement sur les poulies et les rouleaux ou galets tendeurs.
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Ef : module d’élasticité en flexion de la courroie
(15)
Les pertes de puissance sont sous forme de chaleur qui agit en premier lieu sur la courroie (réduction
de la résistance et de la longévité). Dans les TPC les pertes sont dues :
(iii) ne sont pris en compte que dans les cas particuliers de grandes poulies à rayons. Dans les
transmissions usuelles, même rapides, ces pertes sont négligeables.
Les pertes par glissement (i) et par hystérésis (ii) font au total :
Le Symbole él indique que toutes ces pertes sont dues à l’élasticité de la courroie.
La valeur des pertes par unité de temps peut être exprimée par : (16)
v : vitesse de la courroie
La courroie de commande
Les poulies
Les dispositifs de contrainte
Rondes : utilisées autrefois sous forme de câbles de chanvre et d’acier ; les inconvénients
sont la pression unitaire élevée et l’usure relativement rapide de courroie et de la gorge de
poulie ; aujourd’hui remplacées par les courroies trapézoïdales; utilisées pour les faibles
puissances (eg : m/c à coudre, m/c alimentaires…)
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Plates : emplois très divers; 15 mm < largeur < 500 mm ; caractéristiques (tableau 1)
Trapézoïdales : Large emploi dans l’industrie ; imposées par les petit entraxes et les rapports
de transmission élevés ; assurent une traction plus forte que celle des courroies plates ; toutes
les formules déduites pour les courroies plates sont également utilisées pour leur calcul, (Il
suffit de remplacer dans la formule d'Euler le coefficient de frottement f par le coefficient de
frottement réduit ) où est l'angle d'ouverture de la gorge de la poulie prévue pour
Remarque : Pour éviter le grippage il faut que soit supérieur au double de l’angle de frottement
où f est le coefficient de frottement.
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Toutes les courroies trapézoïdales et quelques plates sont sans fin, ont une longueur allant de 0,5 à 14 m, qui
varie avec la section. Les autres (presque toutes les courroies plates), exigent la jonction de leurs extrémités
avant leur montage. La jonction est l’endroit le plus faible de la courroie et a une résistance de 80 à 85%
(collage) 30 % (couture) et 25 à 80% (agrafage).
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Forme : La forme de la surface active est déterminée par le type de courroie et les conditions de
service de la transmission.
a)- Pour les courroies plates une surface lisse cylindrique polie est la meilleure.
Dimensions principales :
Les dimensions principales des poulies sont normalisées. Pour les transmissions par courroies semi-croisées,
ainsi que pour les transmissions à variations brusques de charge, la largeur des poulies B=(1,5 à 2,0) b.
Rem. : Lorsque le positionnement précis des poulies n’est pas assuré la jante cylindrique doit être remplacée
par une jante bombée pour éviter que la courroie saute de la jante.
B
D : Diamètre le la poulie.
B : Largeur de la poulie.
y : Flèche de la jante
R : Rayon de courbure de la surface bombée
Rem: Les recherches récentes ont montré qu'il est plus
avantageux de tracer la surface suivant la figure (C). La
partie médiane, égale environ à la moitié de la largeur
totale de la poulie est cylindrique.
a.
b. c.
Le. Choix de y se fait suivant B et le défaut de parallélisme de leurs axes. Les normes prévoient les
proportions suivantes :
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Rem : Le bombé des poulies provoque une usure supplémentaire de la courroie et diminue sa
longévité. Il ne doit donc se faire que sur les poulies des TPC droites et seulement sur la poulie
menée. Ce n’est qu’aux grandes vitesses (v > 20 à 30 m/s) que le bombé des deux poulies s’impose.
Dans les transmissions rapides il faut tenir compte du film d’air (laminage le l’air) entre le brin
montant et la poulie. Le phénomène diminue l’arc embrassé sur la poulie et dégrade l’adhérence de
la courroie à la poulie. La figure ci-dessous illustre deux solutions à ce phénomène.
i)- Des lamages sphériques forment des ventouses agissant par appel de vide lors de l’évacuation de
l’air.
ii)- Des gorges circulaires de faible profondeur permettent d’évacuer l’air sous la courroie.
b)- Pour les courroies trapézoïdales : La surface active est constituée par les flancs d’une gorge
trapézoïdale dans la jante de la poulie.
Les dimensions et le nombre (z) de ces gorges sont déterminés par le profil de la courroie et le
nombre de courroies prévu. Ces dimensions sont étudiées de manière à éviter le contact de la
courroie avec le fond de la gorge ainsi que la saillie de la courroie au-dessus des bords de celle-ci.
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Contraintes dans une jante annulaire mince dues aux forces centrifuges : déterminées d’une
manière similaire à la courroie (éq. 13).
On en déduit la vitesse périphérique maximale admissible pour une jante en matière donnée.
(18)
La course de réglage des dispositifs de contrainte tient compte de l’allongement éventuel des
courroies (5 à 10% de l’entraxe) et une course dans le sens inverse égale au double de l’épaisseur de
la courroie pour assurer le montage.
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(i). Le moteur portant la poulie menante se déplace sur un chariot (a) ou oscille autour d’un axe (b).
La tension de départ est obtenue en plaçant le moteur sur un chariot articulé (c), alors que le bras
nécessaire C est déterminé par la formule d'équilibre :
Au besoin, le chariot reçoit à son extrémité libre une charge supplémentaire réalisée par un ressort
on un poids.
(ii) Dans les transmissions à entraxe permanent, les courroies sont tendues par des galets tendeurs.
Le poids G (ou l’effort d’un ressort) est défini par la relation d’équilibre :
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l1 , l2 , l3 : Les bras
Rem : - Dans les transmissions à variation brusque de charges, les galets tendeurs sont munis
d’amortisseurs pour étouffer les vibrations du système.
-Dans les TPC trapézoïdales, il n’est pas nécessaire d’augmenter l’arc embrassé. Les galets tendeurs
s’emploient pour augmenter la tension dans la courroie (c).
Le calcul consiste à définir les dimensions d’une ou des courroies de commande en fonction des
conditions de service imposées. Les dimensions géométriques sont données par le tableau ci-
dessous). Les dimensions des courroies sont normalisées.
Ce calcul permet d’établir simultanément les charges et les dimensions essentielles des éléments de
la TPC (Càd poulies, arbres, paliers, dispositifs de contrainte).
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Tableau 3 :
(iii). Le diamètre minimale de la poulie (la petite) défini par la relation (équation 15) et par
(équation 18).
En partant des valeurs de D1 et D2 ainsi que de l’entraxe A des poulies, imposé par la construction
de la machine (encombrement), établir le schéma de la TPC en tenant compte du dispositif de
contrainte.
Si l’encombrement imposé le permet, augmenter la capacité de traction et la longévité de la
courroie en augmentant les diamètres des poulies, tout en respectant le critère de la vitesse
maximale (eq.18).
Choix des diamètres suivant les normes. D1 arrondi par excès (majoration), D2 arrondi par défaut
(minoration).
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6.2 Calcul de la capacité de traction des courroies:
On voit que k est proportionnelle à 0 ; il est donc plus avantageux de choisir les valeurs les plus
grandes possibles de 0. Mais l’expérience montre qu’il existe une certaine valeur optimale de 0.
(20)
La capacité de traction est aussi fonction des contraintes de flexion et de la pression spécifique entre
courroie et jante.
(21)
Pour les courroies trapézoïdales, on choisit d’abord le profil puis, suivant les constantes a et w, les
coefficients k0 et k de ce profil et enfin le nombre de courroies :
(23)
17
D’après l’ISO : 4183 où sont données les
caractéristiques.
Rem1 : On utilise la charge par courroie trapézoïdale ou par cm de largeur de courroie plate
.
Rem2 : La capacité de traction d’une courroie est limitée par les conditions de son adhérence à la
petite poulie sur laquelle les valeurs de l’arc embrassé sont plus faibles et la relation h/D moins
favorable.
Dans les conditions d’exploitation normales, une courroie est mise hors service par suite de l’usure
par frottement des fibres isolées par des contraintes alternatives. Cette usure est intensifiée par
l’échauffement des fibres.
heures
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x : nombre des poulies de la transmission
Valeurs moyennes de m et f :
type de courroie m f en kgf/cm2 (MPa)
courroies plates caoutchoutées 5 60 (6)
courroies plates en coton 5 30 (3)
courroies trapézoïdales 8 90 (9)
6. 4 Influence de l’échauffement:
A la température de fonctionnement, toute la chaleur est dégagée dans le milieu ambiant. Le bilan
thermique est alors défini par : (Chap1 sem1 & eq.16)
(25)
(28)
Avec (j=2 pour les courroies plates ; j=3,6 pour les courroies trapézoïdales)
est le nombre de courses de la courroie par seconde ; c’est la seule valeur dont
dépend kp si les recommandations usuelles sont respectées.
(29)
19
(30)
et (31)
et (32)
(33)
Rem : L’arc embrassé usuel est ; on peut supposer avec une erreur en excès de
moins de 15% dans les équations (30) à (32).
(34)
Négligeant la résistance de l’air et les frottements sur les paliers le rendement est donné par :
(35)
20
6. Définir le nombre de courroies en partant de la capacité de traction (p.17). Si le nombre
de courroies est excessif, on reprend le calcul en choisissant un autre profil de la courroie
et en modifiant respectivement les diamètres des poulies.
7. Déterminer les charges sur les arbres (p.19)
8. Calculer les dispositifs de contraintes et autres pièces
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ANNEXES :
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