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Hiver 2020
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Partie I
A. Définitions
« Une mission d'audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur
d'exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous
leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié et qu’ils
traduisent d’une manière régulière et sincère, la situation financière de la société, ainsi
que le résultat de ses opérations et le flux de sa trésorerie »
Autre définition
(Arens, 2004)
✓ d’obtenir l’assurance raisonnable que les états de synthèse pris dans leur ensemble ne
comportent pas d’anomalies significatives, résultant de fraudes ou d’erreurs, ce qui lui
permet d’exprimer une opinion indiquant si les états de synthèse ont été préparés, dans tous
les aspects significatifs, conformément au référentiel d’information financière applicable;
✓ de produire un rapport sur les états de synthèse, qui comprennent le bilan, le CPC, l’état des
soldes de gestion, le tableau de financement et l’ETIC, et de procéder aux communications
exigées par les normes en fonction de ses constatations
L’opinion de l’auditeur ne fournit pas l’assurance, par exemple, que l’entité sera viable dans
l’avenir ni que la direction a géré les affaires de l’entité avec efficience ou efficacité.
✓ La certification porte sur les états de synthèse. Elle nécessite la mise en œuvre de l’audit, c’est-à-
dire des normes de travail qui permettent au CAC de fonder son opinion sur la régularité, la
sincérité et l’image fidèle que donnent les états de synthèse
• Pour les autres sociétés commerciales dont le seuil du chiffre d’affaires dépasse 50
Millions Dh (HT) : SCS, SNC, SARL. Même si ce seuil n’est pas atteint, la nomination d'un
CAC peut être demandée au président du tribunal, statuant en référé, par un ou plusieurs
associés représentant au moins le quart du capital
✓Le CAC est nommé par l’assemblée des associés et, en cas de carence, par voie de justice, pour
une durée de 3 ans renouvelable.
✓ Le niveau d'assurance fourni par un examen limité est de niveau inférieur à celui
fourni par un audit.
Motivations des
Volume des
producteurs
transactions
des E/F
États de
synthèse
Complexité
des Distance
transactions
Scénario 1: les E/S dressés par la direction sont fidèles (les assertions sont vraies à
tous égards significatifs);
Scénario 2: les E/S dressés par la direction ne sont pas fidèles (les assertions
contiennent des anomalies significatives).
❖ Si le CAC émet une opinion modifiée alors que les états de synthèse sont fidèles
: Erreur de type 1 (ou erreur de type alpha)
✓ Perte du client
✓ Perte de réputation
❖ Si le CAC émet une opinion non modifiée alors que les états de synthèse ne sont
pas fidèles: Erreur de type 2 (ou erreur de type bêta)
✓ dommage et intérêts découlant de poursuites par les utilisateurs des E/S audités
✓ Sanction professionnelle
✓ Perte réputation
À l’issu de sa mission, le CAC formule dans son rapport d’audit, son opinion sur l’image
fidèle des E/S et plus spécifiquement, si selon lui, les E/S donnent une image fidèle de la
situation financière, du patrimoine, du résultat des opérations et des flux de trésorerie de
l’exercice conformément aux principes comptables admis au Maroc
Une opinion sans réserve doit être exprimée lorsque le CAC estime que les E/S
donnent une image fidèle dans tous leurs aspects significatifs, conformément au
référentiel comptable identifié
Une opinion sans réserve signifie également implicitement que tout changement
dans les principes comptables ou dans leur application, et leur incidence, ont été
correctement évalués et mentionnés dans l’ETIC.
Dans le cas où le CAC estime ne pas pouvoir donner une opinion sans réserve, et
que cette réserve, portant sur un désaccord avec la direction ou sur une limitation
de l'étendue des travaux d'audit, n'est pas d'une importance telle ou ne concerne
pas un nombre important de rubriques, qu'elle entraînerait une opinion défavorable
3. Opinion défavorable
Une opinion défavorable est formulée par le CAC lorsque le désaccord est si
important ou concerne un nombre important de rubriques que l'auditeur estime
qu'une réserve ne suffirait pas à qualifier la nature incomplète ou trompeuse des
E/S
Cas où le CAC n'a pas pu mettre en œuvre les diligences qu'il avait estimées
nécessaires et les limitations imposées par les dirigeants ou les circonstances sont
telles qu'il ne lui est pas possible de se former une opinion sur l'ensemble des
comptes annuels.
Opinion modifiée (avec réserve) À la lumière des éléments probants obtenus, les E/S
dans leur ensemble ne sont pas exempts d'anomalies
significatives
Intégrité,
Impartialité,
Indépendance,
Conflits d’intérêts,
Compétence,
Confraternité,
Discrétion.
Intégrité
Impartialité
▪ Analyse objective de l’ensemble des données sans préjugé ni parti pris. Le CAC
doit éviter toute situation qui l’exposerait à des influences
Indépendance
▪ Eviter toute situation qui, par son apparence, pourrait conduire les tiers à remettre
en cause l’indépendance du CAC
Compétence
▪ Assurée par les diplômes et la formation continue
▪ Vérifiée par les examens d'activité et la déclaration annuelle de formation
Confraternité
Secret
= Discrétion
professionnel
CODE DE DÉONTOLOGIE
Interdiction
Situations interdites
❖ Responsabilité civile
Le CAC assume une responsabilité civile envers son client (responsabilité contractuelle) et
envers les utilisateurs des états de synthèse (responsabilité extracontractuelle)
❖ Responsabilité disciplinaire
Exemple, en cas de fraude commise par le CAC, une poursuite est exercée par le procureur
du Roi, devant les juridictions criminelles. Une peine d’emprisonnement peut s’en suivre.
ORGANISATION DE LA PROFESSION
Partie II
c. La planification de la mission.
Division des opérations et des E/S en composantes. Ex. Cycle des ventes et encaissements
comprend:
✓ Les ventes
✓ Les RR sur ventes
✓ Les créances douteuses
✓ Les comptes clients
✓ Les escomptes de caisse
✓ La provision pour créances douteuses
✓ L’encaisse
Pourquoi cette division?
Pour rendre l’audit plus flexible et permettre de diviser les tâches entre les membres de
l’équipe d’audit .
Ces assertions sont reliées aux principes comptables contenus dans le référentiel
utilisé (RIFA).
✓ Réalité: les opérations et les événements comptabilisés ont eu lieu et concernent l’entité
✓ Exhaustivité: toutes les opérations et tous les événements qui devaient être comptabilisés
l’ont bien été
✓ Exactitude: les montants et autres données qui se rapportent aux opérations et aux
événements comptabilisés ont été comptabilisés de façon appropriée
✓ Séparation des périodes: les opérations et les événements ont été comptabilisés dans la
bonne période
✓ Classement: les opérations et les événements ont été comptabilisés dans les bons
comptes.
✓ Existence: les actifs, les passifs et les éléments des capitaux propres existent
✓ Exhaustivité: tous les actifs, tous les passifs et tous les éléments de capitaux propres qui
devaient être comptabilisés l’ont été
✓ Évaluation et imputation: les actifs, les passifs et tous les éléments de capitaux propres
sont comptabilisés pour des montants appropriés dans les E/F et tout ajustement de valeur
ou de répartition qui s’impose est comptabilisé adéquatement
✓ Droits et obligations: l’entité détient ou contrôle les droits sur les actifs. Les passifs
représentent les obligations de l’entité.
✓ Réalité, droits et obligations: les événements, opérations et autres éléments ont eu lieu et
concernent l’entité
✓ Exhaustivité: toutes les informations qui devaient être fournies dans les E/F l’ont été
c. La planification de la mission
La planification d'une mission d’audit des E/S implique l'établissement d'une stratégie
générale d'audit et l'élaboration d'un plan de mission
✓ De choisir, pour constituer l'équipe de mission, des personnes dont les capacités et la
compétence sont d'un niveau approprié pour répondre aux risques identifiés;
✓ De coordonner efficacement, le cas échéant, les travaux effectués par les auditeurs des
composantes du groupe et par les experts.
✓ L’acceptation du mandat. Avant d’accepter une mission d’audit des E/S, l'auditeur doit
s’interroger sur:
✓ Les relations, le cas échéant, du client avec les anciens auditeurs. Communiquer avec les
anciens auditeurs (obligatoire)
Après avoir répondu à ces interrogations, l'auditeur fait parvenir au client, la lettre de mission, qui
spécifie (voir exemple d’une lettre de mission dans le guide d’audit, page 99, sur la plateforme)
• Les échéances
✓ Qu’est-ce que l’auditeur doit-il chercher à connaitre dans les affaires du client?
➢ La demande d’informations
➢ L’observation
➢ L’inspection
➢ Les procédures analytiques (d’orientation).
• au contrôle interne;
• aux litiges actuels et potentiels,
• aux contraintes règlementaires,
• au sens précis de certaines clauses contractuelles,
• au climat social au sein de l’entité
• aux stratégies de l’entité
• aux relations de l’entité avec ses partenaires (clients, fournisseurs,
banques, investisseurs, administration fiscale,….)
• etc…
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✓ Lors de la phase de réalisation de la mission: les PA peuvent être utilisées par l'auditeur
comme procédures substantives;
En fonction des résultats des PA, l'auditeur adaptera la nature, le calendrier et l’étendue
des autres procédures d’audit dans le cadre de la planification de sa mission.
Exemples:
Exemple 1.
L’analyse des données d’une entité a révélé une faiblesse de son FR par rapport à
l’exercice précédent ou par rapport au secteur d’activité de l’entité. Cela peut signifier:
✓L’existence d’un risque de surévaluation par l’entité des éléments d’actif et/ou de
sous-évaluation des éléments de passif
Exemple 2.
Exemple 3.
Les PA d’orientation peuvent aussi révéler des informations de nature à soulever l’existence de
risque de fraudes:
✓hausse des stocks, ou des créances ou des salaires, des primes, sans cohérence
apparente avec le niveau d’activité de l’entité.
c. Le seuil de signification.
informations sur lesquelles l’auditeur s'appuie pour parvenir aux conclusions qui
serviront de fondement à son opinion
Éléments probants
Suffisants Appropriés
Explication:
Éléments
probants
Nature Source
Auprès de
Documentaire l’auditée
Visuelle
L’auditeur
Sept procédures:
✓ Demandes d’informations: obtention d’informations aussi bien financières que non financières,
auprès de personnes bien informées, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entité.
✓ L'observation: examen d’un processus ou d’une procédure en cours d'exécution par d'autres
personnes. L'observation par l’auditeur de la prise d'inventaire effectuée par le personnel de l'entité
ou de l'exécution des activités de contrôle en sont des exemples;
✓ L’inspection: examen des enregistrements ou des documents, soit internes, soit externes, sur
support papier, électronique ou autre, ou à procéder à un examen physique d'un actif;
✓ La réexécution: exécution personnelle par l’auditeur de procédures ou de contrôles qui ont été à
l'origine exécutés dans le cadre du contrôle interne de l'entité;
✓ La confirmation externe: constitue un élément probant obtenu par l’auditeur sous la forme d'une
réponse écrite adressée directement à l’auditeur par un tiers, sur support papier, électronique ou
autre;
✓ Procédures analytiques: évaluation par l’auditeur des informations financières en étudiant des
corrélations plausibles entre des données aussi bien financières que non financières. Elles
englobent également l'investigation des variations et des corrélations identifiées qui sont
incompatibles avec d'autres informations pertinentes ou qui s'écartent de façon importante des
valeurs attendues;
A retenir
✓ Les éléments probants obtenus d’une source externe à l’entité auditée et indépendante de
celle-ci, sont plus fiables;
✓ Plus les contrôles de l’entité sont efficaces, plus les éléments probants correspondants en
provenance d’une source interne à l’entité auditée sont fiables;
✓ Les éléments probants obtenus directement par l’auditeur sont plus fiables que ceux
obtenus indirectement ou par déduction;
✓ Les éléments probants documentaires sont plus fiables, que ceux obtenus verbalement;
✓ Plus le risque est élevé, plus la quantité d'éléments probants à obtenir devrait être grande.
Processus de détermination
Connaissance des risques
des affaires du client
Risque d’Audit
(impact d’une opinion erronée)
RA = RAS x RND
Ou
RA = RI x RLC x RND
Ce risque indique que l’auditeur accepte un certain degré d’incertitude dans la mise
en œuvre de ses procédures d’audit
Le RA est omniprésent dans toute mission d’audit, car le travail de l’auditeur est
basé sur des sondages et que l’auditeur peut commettre des erreurs
✓ Réputation du client
Un RA se situant à 1% au lieu, par exemple, de 2%, implique que l’auditeur désire avoir une
plus grande certitude que les E/S ne sont pas substantiellement erronés.
Le RAS correspond au risque que les E/S comportent des anomalies significatives et ce,
qu’il y ait un audit ou non
✓ des E/S, pris globalement: Il s'agit souvent de risques généralisés qui touchent de
nombreuses assertions;
✓ et au niveau des assertions: il s’agit de risques qui ont trait aux catégories
d'opérations, aux soldes de comptes et aux informations à fournir
Le RAS est une combinaison du Risque Inhérent (RI) et du Risque Lié au Contrôle
(RLC), et il peut être exprimé sous la forme suivante :
RAS = RI x RLC
En général, les auditeurs fixent le niveau du RI à plus de 50% et même à 100% s’il y
a présomption d’existence d’anomalies significatives.
❑ Sur quels types d’informations l’auditeur s’appuie-t-il pour fixer le niveau du RI?
Sur des informations relatives:
✓ à l’activité de l’entité (la nature des activités de l’entité; les opérations non routinières, etc.)
Voici ce que pourraient être les niveaux du RLC préliminaire, selon le jugement de l’auditeur:
✓ Le RLC Préliminaire est faible: 0,3 (les contrôles sont bien conçus et mis en œuvre)
✓ Le RLC Préliminaire est modéré: 0,5 (les contrôles sont bien conçus et mis en œuvre, mais
il y quelques lacunes)
✓ Le RLC Préliminaire est élevé: 1. (les contrôles sont jugés par l’auditeur comme non fiables
ou inexistants).
Au cours de cette phase, l’auditeur procède à l’évaluation du RLC final, suite à l’évaluation
ou tests de l’efficacité des contrôles
Important:
✓ l’auditeur ne procède à l’évaluation de l’efficacité des contrôles que dans le cas où le RLC
préliminaire est inférieur à 100%;
✓ Même si le RLC préliminaire est inférieur à 100%, l’auditeur peut décider de ne pas tester
l’efficacité des contrôles (c-à-d, ne pas s’appuyer sur les contrôles pour planifier ses tests
substantifs).
A RETENIR
L’auditeur doit estimer ces deux risques pour obtenir le Risque de Non Détection
(RND)
Dans le cas où l’auditeur utilise le modèle du risque pour la planification de son audit, le RND
serait calculé comme suit:
Précisions:
✓Si le RND est trop élevé, l’audit ne serait pas considéré comme
diligent. Pourquoi?
2.1. S2S global ou S2S au niveau des E/S pris dans leur ensemble
2.1. Le S2S global (pour les E/S pris dans leur ensemble)
– ½ à 1% de l’actif
– ½ à 1% des ventes
– ½ à 2% des produits ou des charges (OSBL)
Le S2S est habituellement déterminé selon des procédures propres fixées par les
cabinets d’audit.
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✓ Etc …
❑C’est quoi le S2S pour les travaux et c’est quoi son utilité?
Il s’agit d’un montant ou de montants que l’auditeur établit en deçà du S2S global
(inférieur au S2S global), afin de ramener à un niveau suffisamment faible, la
probabilité que le total des anomalies non corrigées et non détectées excède le S2S
global
Le S2S pour les travaux vise donc à s’assurer que E/S ne renferment pas
d’anomalies significatives (marge d’erreur).
Le S2S pour les travaux est fixé à un montant inférieur à celui du S2S global (souvent,
entre 60% et 75% de la valeur du S2S global), en s’appuyant sur des critères tels que:
✓ Le montant moyen des anomalies détectées dans des entreprises semblables (dans le
cas d’un nouveau client);
Le S2S pour les travaux peut être modifié en cours de mission si de nouvelles
informations l’imposent.
❑ Comment le S2S est utilisé pratiquement dans une mission d’audit des E/S?
Quand?
Étape 1 Evaluation préliminaire du S2S
global et du S2S pour les travaux À l’étape de la planification de la
mission
(Phase 1 de l’audit)
À partir des anomalies relevées dans un échantillon (AR), l’auditeur estime le total des
anomalies probables (AP) dans une section
✓ Si les AP sont inférieures au S2S pour les travaux, l’auditeur pourra ne pas demander au
client de corriger ces anomalies (anomalies non significatives)
✓ Si les AP sont supérieures au S2S pour les travaux, l’auditeur demandera au client de
corriger les anomalies.
Cinq objectifs:
➢ La réalité / autorisation
➢ L’exhaustivité
➢ L’exactitude
➢ Le classement
➢ La séparation de périodes.
Réalité/autorisation X X
Exhaustivité X X
Exactitude X
Classement X X
Séparation de périodes X X
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✓ La conception d'un contrôle : l'auditeur cherche à vérifier si les contrôles, tels qu’ils sont
conçus, permettent de prévenir ou de détecter et corriger efficacement les anomalies
significatives
✓ La mise en œuvre d'un contrôle : l'auditeur cherche à vérifier si les contrôles qu’il a jugés
être adéquatement conçus, existent et sont utilisés par l’entité
L'auditeur tient compte de la conception d'un contrôle afin de déterminer s'il doit en vérifier
la mise en œuvre.
L'auditeur est tenu d’acquérir une compréhension des contrôles pertinents par
rapport aux E/S. Cela lui permet de bien identifier et évaluer les secteurs où une
anomalie significative risque de survenir
En d’autres termes, l'auditeur s’intéresse aux seuls contrôles qui ont trait à l'objectif
de l'entité d'établir, à l'intention des tiers, des E/S qui donnent, à tous les égards
significatifs, une image fidèle selon le référentiel comptable utilisé.
✓ la demande d’information
✓ l'observation
✓ l'inspection.
c. Stratégie d’audit
1. La stratégie mixte
2. La stratégie substantive.
1. La stratégie mixte
✓ Que signifie « Stratégie mixte »? L’auditeur réalise des tests d’efficacité des
contrôles + les tests substantifs
✓ Quand l’auditeur peut-il opter pour cette stratégie? Dans le cas où le RLC
préliminaire est inférieur à 100%
✓ L’auditeur est-il obligé d’opter pour une telle stratégie dès que le RLC
préliminaire est inférieur à 100%? Non. Même si le RLC préliminaire est
inférieur à 100%, l’auditeur peut décider de ne pas s ’appuyer sur les
contrôles (n’en teste pas l’efficacité). Sa stratégie d’audit serait dans ce cas,
une stratégie substantive.
2. La stratégie substantive
• Dans le cas où le RLC préliminaire est égal 100% (la conception et la mise en
œuvre des contrôles ne sont pas fiables)
• Dans le cas où l’auditeur juge que même si le RLC préliminaire est inférieur à
100%, il serait plus efficace et plus efficient, de réaliser uniquement des tests
substantifs
✓ L’auditeur est-il obligé d’opter pour une telle stratégie dès que le RLC préliminaire est
égal à 100%? Oui. Car les contrôles ne peuvent pas être testés quant à leur efficacité,
du fait qu’ils sont mal conçus et/ou, pas mis en œuvre
Question
L’auditeur a-t-il la possibilité d’opter pour une stratégie d’audit basée uniquement
sur le contrôle interne? Autrement dit, l’auditeur, pour réaliser sa mission d’audit
des E/S, peut-il se contenter de prendre connaissance du contrôle interne et d’en
évaluer l’efficacité (s’il est bien conçu et mis en œuvre), et ne réaliser aucun test
substantif?
Partie III
L'objectif visé par la phase de réponse de l’auditeur à son appréciation des risques,
consiste à réunir des éléments probants suffisants et appropriés par rapport aux
risques identifiés
Pour ce faire, l’auditeur doit concevoir et mettre en œuvre des réponses adaptées à
l'évaluation des risques d'anomalies significatives au niveau des E/S et au niveau
des assertions.
L’auditeur répond aux risques généralisés au niveau des E/S (p. ex., les risques liés
à un environnement de contrôle déficient ou à la possibilité de fraude qui peuvent
toucher plusieurs assertions), par la conception et la mise en œuvre d'une réponse
globale
Comme ces risques sont généralisés, le fait que l’auditeur les évalue comme étant
de niveau élevé ou modéré, cela donnera habituellement lieu à des travaux
supplémentaires pour pratiquement tous les postes et assertions des E/S.
✓ Réalise les procédures d'audit le plus proche possible de la date de clôture, plutôt
qu'à une date intermédiaire;
Rappel
Pour réaliser des tests de procédures, il faut d’abord que le RLC préliminaire ait été
fixé par l'auditeur en-dessous de 100%
Même si ces tests peuvent sembler « trop subjectifs », comme par exemple, les
tests portant sur l'importance accordée par l’entité à la compétence,
comparativement aux tests portant sur des contrôles au niveau des opérations, il
reste que les contrôles généralisés offrent, collectivement, une base appropriée sur
laquelle s'appuient les autres composantes du contrôle interne.
Les tests de procédures sur les opérations permettent d'obtenir des éléments
probants quant à l'efficacité du fonctionnement d'un contrôle pendant toute la
période pour laquelle l'auditeur s'appuie sur ce contrôle, par exemple un exercice.
✓ à un niveau bas (ex. 20, 30%): l’étendue des tests de procédures serait
large pour confirmer la validité du niveau préliminaire du RLC
✓ à un niveau élevé (ex. 80, 90%): l’étendue des tests de procédures serait
réduite. Pourquoi?
NB. D’autres paramètres rentrent en ligne de compte pour fixer l’étendue de ces tests. Ils
seront abordés dans le cadre du chapitre consacré aux sondages statistiques ou non
statistiques en audit.
Du fait que les résultats des tests de procédures ont un impact sur l’étendue des
tests substantifs, ces tests (tests de procédures) sont réalisés deux ou trois mois
(audit intérimaire), avant la fin de l’exercice.
Les tests substantifs types comprennent la sélection d'un solde de compte ou d'un
échantillon représentatif d'opérations en vue :
✓ de s'assurer que les opérations sont comptabilisées dans la bonne période (tests
se rapportant à la séparation des périodes)
✓ de comparer les montants entre les périodes ou par rapport aux attentes
(procédures analytiques)
Les tests de détail: Procédures conçues pour recueillir des éléments probants
validant un montant dans les E/S. Les tests de détail sont utilisés pour obtenir des
éléments probants sur des assertions telles que celles relatives à l'existence, à
l'exactitude et à l'évaluation;
Les tests analytiques substantifs: Procédures conçues pour valider un montant des
E/S au moyen des corrélations prévisibles entre des données aussi bien financières
que non financières.
L'auditeur peut aussi s’enquérir auprès des personnes en charge des C/c des cas où:
✓ des ventes qui ont été autorisées sans respecter les limites de crédit;
✓ Etc…
Souvent utilisée pour obtenir des éléments probants concernant l'exhaustivité d'un
passif et l'existence d'un actif
Elle fournit aussi des éléments probants pour vérifier si le montant a été
comptabilisé correctement dans les documents comptables (évaluation) et dans la
période appropriée (séparation des périodes).
✓ les stocks détenus par des tiers, soit en entrepôt de douane en attente de
traitement, soit en consignation;
❑ Le type de confirmation
Cette procédure est plus fiable que la confirmation tacite, mais elle est plus onéreuse.
Procédure utilisée surtout dans les cas où les résultats relatifs au contrôle interne sont jugés
satisfaisants
Procédure moins onéreuse que la confirmation expresse, mais elle est moins fiable
L'auditeur peut utiliser les deux types de confirmations (expresse et tacite) dans le cadre
d’un même audit.
• Lesquels?
• Combien?
Dans le cas des confirmations expresses, si l'auditeur ne reçoit pas de réponses, il doit
recourir à des procédures de rechanges afin de s’assurer de l’existence et de la valeur
des C/c
❑Calendrier de la procédure
✓ Cette procédure est plus efficacité si elle est effectuée à la date du bilan;
✓ Un paiement effectué avant la date de la confirmation, mais non enregistré dans les livres
de l’audité
✓ Erreurs d’enregistrement
✓ Créance litigieuse.
Existe-t-il une relation entre la confirmation des C/c et les tests de procédures?
Si le solde d’ouverture des C/c est valide et les tests de procédures sur le cycle
« Produits/débiteurs/encaissements » sont satisfaisants, la probabilité que le solde
de fermeture des C/c contienne des anomalies significatives, est faible.
Comparaison de montants ou de corrélations dans les E/S avec une attente précise
établie à partir des informations dégagées de la compréhension de l'entité et des
autres éléments probants
Les conclusions à tirer des PA substantives, sont reliés à l’écart acceptable entre le
montant à auditer et le résultat obtenu via la PA. Il s’agit du montant de l'écart qui
peut être accepté par l'auditeur sans que ce dernier procède à des investigations
complémentaires (tests de détail)
Cet écart est fixé par l'auditeur en tenant compte du risque d’anomalies
significatives au niveau de l’assertion à auditer.
Vous faites partie de l’équipe qui audite, depuis 5 ans les E/S d’une SA qui opère dans le
secteur des cosmétiques. Cette SA emploie 75 salariés à temps plein. Le chef de mission
vous confie la tâche d’auditer la paye de cette société. En parcourant le dossier permanent
du client, vous y relevez les informations suivantes:
✓ Les audits antérieurs n’ont relevé aucune anomalie significative dans la paye
✓ Les contrôles relatifs au cycle de la paie sont satisfaisants
✓ Le taux moyen des charges sociales et fiscales est de 32 %.
✓ Pour valider les soldes reliés aux frais du personnel, vous décidez de réaliser des PA
substantives;
Les PA que vous avez mis en œuvre avaient pour objectif de déterminer le montant (résultat
attendu), des salaires versés et des prélèvements qui s’y rattachent
Résultat attendu (ce que les soldes devraient être selon l’auditeur):
Hypothèse 1.
Conclusion:
L’écart constaté est inférieur à l’écart acceptable (50 000 DH). Les PA permettent donc de
valider les soldes des comptes salaires et charges sociales. Par conséquent, il n’est pas
nécessaire d’effectuer des tests de détail sur ces soldes.
Hypothèse 2.
Conclusion:
L’écart constaté est supérieur à l’écart acceptable (50 000 DH). Les PA ne permettent donc
pas de valider les soldes des comptes salaires et charges sociales. Par conséquent, il est
nécessaire d’effectuer des tests de détails sur ces soldes.
➢ Dans quels cas l'auditeur peut-il opter pour l’utilisation des seules PA aux fins de la
validation de soldes ou d’informations dans les E/S?
✓ Dans le cas où le risque inhérent relatif à une catégorie d'opérations et le RLC relié à
l’assertion à auditer, sont fixés à un niveau faibles par l'auditeur;
✓ Dans le cas inverse, l'auditeur a tout intérêt à recourir à des tests de détail uniquement ou
à une combinaison de tests de détail et de PA substantives.
Convient-il de mettre en œuvre les tests substantifs à la fin de l’exercice ou avant cette
période?
✓ En général, les tests substantifs sont mis en œuvre à la fin de l’exercice ou après celle-ci;
✓ Aussi, plus le risque d'anomalies significatives est élevé, plus l'auditeur voudra réaliser les
tests substantifs le plus proche possible de la fin de l’exercice ou après celle-ci.
✓ Cette étendue dépend du S2S pour les travaux, du risque d’audit et du niveau
d'assurance recherchée dans les tests
✓ Relation entre les résultats des tests de procédures et l’étendue des tests
substantifs
✓ L'auditeur peut recourir aux sondages statistiques (en unités monétaires, par
exemple) ou au sondage non statistique pour la détermination de la taille de
l’échantillon.
◼ Opérations en devises :
Conversion au taux de clôture
Gains et pertes latents
Couvertures de change
Des dépréciations de créances sont pratiquées dès l’apparition d’un risque de pertes
Le but des sondages en audit est de pouvoir tirer des conclusions relativement à
une population donnée, à partir des résultats obtenus à partir d’un échantillon
Les techniques de sondage sont appliquées à la fois dans le cadre des tests de
procédures et des tests de détail.
❑ L’échantillon
Pour pouvoir tirer des conclusions valides sur une population à partir d’un
échantillon, il importe que celui-ci soit représentatif
❑ La population
Totalité des données ou documents, à partir desquels des conclusions seront tirées. Il
est important de la définir à l’avance et avec tout le soin nécessaire. L’atteinte de
l’objectif d’audit en dépend
✓ Le Risque Lié au Sondage (RLS): risque que les conclusions tirées d’un
échantillon soient différentes de celles auxquelles l’auditeur serait parvenus,
s’il avait appliqué la ou les procédure (s) d’audit à l’ensemble de la population;
✓ Le Risque Hors Sondage (RHS): risque que l’auditeur tire des conclusions
erronées de son sondage, en raison d’une mauvaise interprétation des
résultats ou de l’application d’une procédure d’audit inadéquate.
✓ Le prélèvement des unités de l’échantillon est aléatoire, par le biais des tables
statistiques des nombres ou via un générateur de nombres.
Exemple
Le critère de sélection est moins rigide. Si la sélection se fait sans parti pris, elle
n’est pas faite nécessairement au hasard
Sélection de l’échantillon
Le sondage d'attributs physique ou test de dépistage, est souvent utilisé pour tester
l'efficacité du fonctionnement des contrôles internes déjà évalués comme étant
hautement fiables dans le cadre de l'évaluation de la conception et de la mise en
œuvre des contrôles.
Pour évaluer l’efficacité des procédures de contrôle, l’auditeur peut s’appuyer sur la méthode
de sondage des attributs où ces derniers sont des unités physiques
Exemple: Dans une population constituée de 2000 bons de commande, qui a une valeur de
2 500 000 DH, l’auditeur s’intéresse à la question de l’autorisation de crédit (contrôle interne
relatif à l’objectif de l’autorisation). Il a donc pour objectif de tester l’efficacité de ce contrôle,
en déterminant un taux de dérogation à ce contrôle
✓ L’unité physique (unité de sondage) sur laquelle porte l’examen: le bon de commande
✓ Définition des objectifs du sondage, précision des attributs et des conditions de dérogation
✓ Définition de la population
❑ Définition de la population
La population doit être bien définie, car une mauvaise définition de la population remet en
cause la généralisation des résultats tirés de l’échantillon
En audit, les populations sondées sont généralement importantes (plus de 500 éléments). La
variation de la taille de l’échantillon serait donc minime
✓ Le TDA est le taux maximum de dérogation, par rapport aux méthodes et procédures
prescrites, que l’auditeur est prêt à accepter sans modifier le niveau du RLC qu’il avait
planifié (RLC préliminaire)
✓ Le niveau du TDA, est fixé par l’auditeur en se basant sur son jugement professionnel et
peut avoir différents niveaux pour différents attributs
Dans le sondage des attributs basé sur les unités physiques, le taux de dérogation est un
pourcentage du nombre total des observations.
Niveau approprié du TDA: L’AICPA (American Institute of Certified Public Accountants) propose les
valeurs suivantes pour le TDA:
Le RTCE est donc le niveau de risque que l’auditeur est prêt à assumer lorsqu’il
conclut qu’une procédure de contrôle est efficacité, alors que dans les faits, elle ne
l’est pas
Il s’agit du taux de dérogation à un contrôle donné, que l’auditeur pense exister dans la population
✓ Il s’agit de l’estimation par l’auditeur, de la fréquence des erreurs dans la population à laquelle il
s’attend
Exemple:
Paramètres du sondage:
❑ Sélection de l’échantillon. Selon différentes méthodes, par exemple celle du générateur des
nombres aléatoires
❑ Mise en œuvre des procédures d’audit: Examen des éléments sélectionnés pour vérifier si
le contrôle est respecté (inspection de document).
Dans le sondage des attributs, le taux de dérogation de l’échantillon (TDE) peut être défini
comme le quotient du nombre de dérogations trouvées dans l’échantillon divisé par la taille
de l’échantillon
Le TDSC correspond au taux de dérogation le plus élevé qui puisse exister, dans le
pire des cas, dans une population, étant donné le niveau du RTCE
Ex.
• RTCE = 5%
• TDA = 6%
• Nombre de dérogations trouvées = 2
• Taille réelle de l’échantillon = 125 (échantillon initial:127)
TDSC = ?
Le TDSC obtenu nous permet de dire qu’il y a un risque de 5% (RTCE) que le taux réel de
dérogations dans la population, soit supérieur à ?
❑ Si le TDSC est inférieur ou égal au TDA: l’auditeur accepte la population. Le contrôle testé
fonctionne efficacement
❑ La population
Les éléments de valeur importante et les éléments clés sont isolés du reste de la
population pour être testés séparément.
Il s’agit des éléments restants de la population (population moins les éléments de valeur
importante et les éléments clés).
❑ L’échantillon
La fixation de la taille de l'échantillon exige la détermination:
1. de l’anomalie acceptable
3. du facteur de confiance
4. de l’intervalle d’échantillonnage.
1. L’anomalie acceptable:
Il s’agit du S2S pour les travaux fixé par l'auditeur. Le niveau de l’anomalie acceptable est aussi
désigné par le terme « précision »
2. Le niveau de confiance
Il s’agit de la confiance recherchée dans le test. Elle correspond à l’inverse du RND. Ce niveau de
confiance pourrait être basé également sur l’efficacité des contrôles
3. Le facteur de confiance
4. L’intervalle d’échantillonnage
Exemple:
- la taille de la population restante de c/c (après exclusion des éléments de valeur importante et
des éléments clés): 450 000 Dh;
Taille de l'échantillon =
S2S pour les travaux (30 000 Dh) ÷ facteur de confiance (1,6) = 18 750 dh.
Deux méthodes possibles pour la sélection de l’échantillon : l’une est basée sur l’unité
monétaire (le dirham), l’autre, sur l’unité physique
Dans le premier cas, on parle de sélection sur la base de la valeur. Dans le second cas,
de sélection neutre.
Selon cette méthode, la probabilité qu'un élément (par exemple, un c/c) soit prélevé aux
fins du test, est proportionnelle à la valeur monétaire de cet élément
Un solde ou une opération de 12 000 Dh a trois fois plus de chance d’être sélectionné (e)
qu’un solde ou une opération de 4 000 Dh.
Étapes à suivre
Ainsi, si le premier élément prélevé de façon aléatoire était par, exemple, de 1 200 Dh,
l'élément suivant serait compris dans une opération ou un solde contenant la valeur
cumulative de 19 950 Dh (18 750Dh + 1 200 Dh). Le troisième élément serait une
opération ou un solde contenant la valeur cumulative de 38 700Dh (18 750Dh + 19
950Dh), et ainsi de suite jusqu'à ce que les 24 éléments soient prélevés.
4. additionner les anomalies extrapolées pour toutes les anomalies détectées dans le
cadre du test afin de déterminer l‘anomalie totale extrapolée
5. ajouter les anomalies relevées dans les éléments de valeur importante et les
éléments clés qui ont préalablement été retirés de l'échantillon.
Exemple:
Population des comptes clients: 410 comptes
Solde de la population des C/c: 450 000 Dh
Échantillon: 24 C/c
Intervalle d'échantillonnage: 18 750Dh
Résultat du sondage: Le sondage a révélé l’existence des 4 anomalies indiquées ci-dessous:
2. sélection neutre
La sélection est basée sur les unités physiques (ex. numéro de comptes clients, factures, bons de
commande, etc.), abstraction faite de la valeur monétaire de l’élément
Avec cette méthode, une facture ou un solde de compte client de 10 Dh, par exemple, a autant de
chance d’être sélectionnée qu’une facture ou un solde de compte client de 200 000 Dh
Cette méthode convient dans les cas où la population est composée d’éléments dont la fourchette
des valeurs est étroite (par exemple, produits d’abonnement à recevoir pour une entreprise de
fourniture d’électricité, d’internet ou de téléphonie, etc).
Sélection de l'échantillon
Exemple:
Dans notre exemple précédent, la taille de l’échantillon calculée était de 24 C/c; l'intervalle
d'échantillonnage était de 18 750Dh. Si la population des C/c est composée de 410 soldes,
l'auditeur prélèverait une unité, tous les 17 éléments, c.-à-d.: 410/24. Le premier élément pourrait
être sélectionné au hasard, dans une fourchette comprise entre 1 et 17.
Étapes à suivre
3. calculer la valeur totale des anomalies divisée par le nombre total d'éléments de
l'échantillon, afin de déterminer l'anomalie moyenne pour chaque élément de
l'échantillon;
Exemple:
- Population des c/c: 410
- Échantillon: 24 comptes
- Anomalies relevées:
Valeur comptabilisée Valeur auditée Anomalie relevée
15 980 DH 15 900 DH 80 DH
895 DH 985 DH 90 DH
Résumé de l’analyse:
Sur la base des anomalies trouvées dans l’échantillon (24 C/C), il est probable qu’il existe
25 000 Dh d’anomalie dans la population des 410 C/c.
Partie IV
L’achèvement de la mission d’audit
F. Le rapport de l’auditeur
G. Documentation.
a. qu'elle lui a fourni toutes les informations pertinentes et tous les accès
convenus dans les termes et conditions de la mission d'audit;
b. que toutes les opérations ont été comptabilisées et sont reflétées dans les
états de synthèse.
❑des faits dont l'auditeur prend connaissance après la date de son rapport.
Mise en contexte
Quelques précisions:
✓ Date de clôture: date de la fin de la période la plus récente couverte par les E/S;
✓ Date d'approbation des E/S: date à laquelle la préparation de tous les états compris dans
le jeu d‘E/S, y compris les notes annexes, est achevée et à laquelle les personnes
habilitées à le faire déclarent qu'elles en assument la responsabilité;
✓ Date du rapport de l’auditeur: date que porte le rapport de l’auditeur sur les E/S;
✓ Date de publication des E/S: date à laquelle le rapport de l’auditeur et les E/S audités sont
mis à la disposition des tiers.
✓ expropriation ou destruction d'actifs (p. ex., en raison d'un incendie ou d'une inondation,
etc. );
✓ Événements ayant eu lieu ou susceptible d’avoir lieu, qui feraient douter de la validité de
l'hypothèse de la continuité de l'exploitation;
✓ Etc.
✓ S’assurer que les événements ayant eu lieu entre la date de clôture et la date de son
rapport ont fait l'objet d'un traitement approprié dans les E/S (ajustement des E/S ou
information par voie de notes);
✓ de répondre de façon appropriée aux faits dont il a pris connaissance après la date de son
rapport et qui, s'ils avaient été connus de lui à la date de son rapport, auraient pu le
conduire à modifier celui-ci.
✓ un litige qui a été réglé pour un montant différent de celui qui a été prévu dans les
E/F (montant de la provision au passif)
Pour ce type d’événements, les E/S sont modifiés pour en tenir compte.
Exemples
✓ perte d’une créance auprès d’un client suite à un incendie (la source de
l’événement se situe après la date de clôture);
✓ …..
L'auditeur a la responsabilité de s’assurer que les E/S sont fidèles (ajustement des
E/F ou information par voies de notes).
L'auditeur doit s'entretenir avec la direction pour déterminer si les E/S doivent être modifiés
ou non (événement de type 1 ou de type 2)
Dans le cas les E/S doivent être modifiés, mais que la direction refuse de le faire:
✓ Si le rapport n’a pas encore été délivré: l'auditeur doit exprimer une opinion modifiée;
✓ Si les E/S sont publiés malgré l'avertissement de l’auditeur : prendre les mesures
appropriées (après consultation des conseillers juridiques) pour tenter de prévenir les
tiers.
❑Faits dont l'auditeur prend connaissance après la date de publication des E/S
Si les E/S doivent être modifiés et que la direction effectue la ou les modification (s)
nécessaire (s), l'auditeur doit:
• Réaliser des procédures d’audit relatives aux événements postérieurs jusqu'à la date
du nouveau rapport ;
• S’assurer que la direction a bien informé les tiers, ayant reçu les E/S publiés
antérieurement et le rapport d’audit sur ces états, de la situation;
• délivrer un nouveau rapport sur les E/S modifiés.
Si la direction ne prend pas les dispositions nécessaires pour s'assurer que toutes les
personnes ayant reçu les E/S publiés antérieurement sont informées de la situation :
▪ aviser la direction que l'auditeur prendra des mesures appropriées visant à prévenir
les tiers;
▪ Si, après avoir été ainsi informés, la direction ou les responsables de la gouvernance
ne prennent pas les dispositions nécessaires, l'auditeur, après consultation des
conseillers juridiques, tentera de prévenir les tiers.
1.Évaluer l’incidence des anomalies relevées et probables sur les E/S et discuter
avec la direction des anomalies à corriger;
Lorsque les politiques du cabinet exigent la tenue d'une RCQM, l'associé responsable de la
mission doit:
L'auditeur doit concevoir et mettre en œuvre, vers la fin de son audit, des
procédures analytiques qui l'aideront à parvenir à une conclusion générale sur la
cohérence des états de synthèse avec sa compréhension de l'entité