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Devoir-Maison Les Fleurs Du Mal de Charles Baudelaire


Charles Baudelaire, poète du 19ème siècle, est un poète dit « maudit », ce dernier est né en
1821 et décède en 1867. Il n’appartient à aucuns mouvements littéraires mais s’inspire du
romantisme, du réalisme et du symbolisme. Ses œuvres son principalement basé sur des
contradictions, il exagère tout la plupart du temps. Le recueil Les fleurs du mal est désigné
comme l’œuvre de sa vie. Baudelaire publie ce livre en 1857 mais peu de temps après cela il
sera condamné pour « atteinte à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Cependant, Une
strophe inédite des "Fleurs du mal" a été découverte plus de 150 ans après avoir été couchée sur
le papier. Dans ce quatrin on peut lire « connaître à fond la terrestre Beauté/Pour en faire jaillir
le Rythme et l'harmonie ». Nous nous demanderons donc en quoi Baudelaire cherche-t-il à
connaître la Beauté du monde réel pour créer quelque chose d'harmonieux.
Dans un premier temps, nous allons voir que Baudelaire utilise la Beauté terrestre pour en faire
jaillir le rythme et l'harmonie. Puis nous démontrerons que Baudelaire ne suis pas toujours ce
schéma dans son œuvre.

Tout d'abord, Baudelaire utilise la terrestre Beauté pour en faire jaillir le rythme et
l'harmonie. Il va venir chercher l'inspiration pour ces poèmes dans le monde réel. En effet, dans
le poème « Le Soleil », l'auteur dit « Ce père nourricier,[...]et remplit les cerveaux et les ruches
de miel. »(v.9à12). On comprend directement que le « nourricier » est une périphrase du soleil
et on peut aussi dire qu'il est nécessaire pour remplir « les ruches » de miel, mais en y associant
« les cerveaux », Baudelaire file le parallélisme, et fait de la présence rassérénante du soleil une
sorte de nectar pour l’esprit. On comprend aussi que pour Baudelaire, le poète est ainsi
un soleil , « ce père nourricier », qui nourrit les hommes avec des « vers ».De plus avec le
poème « Paysage », la vision de la ville qu’a le poète : « du haut de ma mansarde » lui permet
de faire le plein d’images à la belle saison pour le plonger dans son imagination et son art une
fois l’hiver venu (v14) ; la création suppose alors le repli sur soi et solitude (v15) qui permet le
rêve (v17) et la création démesurée (v24 à 26).
Ensuite, l'auteur va chercher une beauté cachée dans la Nature avec le poème
« Correspondance ». Si la nature est sacrée, elle est également hermétique : son sens ne saurait
être saisi facilement. La nature s’exprime à travers « des forêts de symboles » qui doivent être
décryptés.On peut aussi noter que « La Nature est un temple », est l'endroit ou l'on rencontre ce
qui est supérieur. Pour y parvenir, Baudelaire utilise les mots «l'ambre, le musc, le benjouin et
l'encens » qui sont des odeurs, parfums artificielles, extremement agréables et précieuses. Mais
elle sont surtout une sorte de beauté caché dans la Nature.
Enfin, C.Baudelaire cherche la beauté de la femme, de son quotidien ou dans ses muses. Avec le
poème « Le Serpent qui danse » l’alliance de « l’or » (le plus pur et précieux des métaux) avec
le « fer »(v.16) souligne l’ambivalence de la femme, à la fois séductrice, tentatrice et innocente
comme l’enfant (« Ta tête d’enfant », v. 22), pure comme l’or et impure comme le fer. Dans «
Le serpent qui danse », le bien et le mal, l’innocence et l’impureté fusionnent dans une même
personne : la femme. Le poète puise son inspiration dans sa double-nature et transforme sa
douleur en poème : une fleur de douleur née d’une fleur du mal.

Cependant, Baudelaire ne va pas toujours suivre ce schéma dans son recueuil de poème.
Premièrement, il cherche la beauté dans son imaginaire qui est l'Idéal. Dans le poème « Reve
Parisien », L’expression « Ce matin encore » (v. 3) rattache le verbe « ravit » (v. 4) au présent
d’énonciation. Le poème se présente comme le récit d’un rêve, d’une « image » (v. 3) onirique.
Le mot « sommeil » (v. 5) confirme cette hypothèse.
De plus, Baudelaire cherche l'évasion dans la drogue, qui fait sortir du réel. En effet, avec le
poème « Le Poison », on peut voir que « l'opium » agit sur les dimensions, sur l'espace et le
temps. « L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes, Allonge l'illimité »(v.6 et 7). Les deux vers
répètent la meme idée, celle d'un agrandissement de l'infini, pourtant impossible. L'allitération
en « l » du vers 7 étire d'ailleurs le temps comme un élastique. L'altération des perceptions tend
à rendre la réalité non magique, mais floue, mouvante, sans cadre. Ce qui nous montre que
Baudelaire est totalement sortit du réel en utilisant cette drogue.
Enfin, Baudelaire ne respecte pas les règles classqiues de la poésie ; ce qui va à l'encontre du
Rythme et de l'ordre. En effet, Dans « A une Passante », on peut voir que l'auteur fait de
multiples enjambements et le thème déborde sur le premier vers du tercet, alors qu’une rupture
doit avoir lieu entre les quatrains et les tercets. De plus, il faut noter que Baudelaire ne respecte
pas les règles du sonnet régulier français qui forment à la base le schéma CCD (EDE). En effet,
Les rimes des deux quatrains ne sont pas les mêmes et elles suivent le schéma CDC (DEE).
Baudelaire n'a donc pas toujours créer queque chose en Rythme.

Pour conclure, je dirais que durant la lecture de son recueuil, en lisant des poèmes tel que « Le
Soleil », « Correspondance » ou encore « Le serpent qui danse » on pourrait croire que
Baudelaire s'inspire directement de la Beauté de la Nature ou terrestre avec son inspiration du
monde réel, de la Beauté cachée de la Nature ou de la beauté de la femme et des ses muses.
Toutefois, en lisant des poèmes tels que « Reve Parisien », « Le Poison » ou encore « Aune
Passante » on s'aperçoit que l'auteur ne puise pas seulement son inspiration dans le monde réel,
et que ces poèmes ne sont pas toujours harmonieux. Cependant une question revient lorsque l'on
parle de la Beauté avec Baudelaire : Quel image de la Beauté a Baudelaire ?

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