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Filière SMC, S4
Département de Chimie Module : Thermodynamique Chimique
Exercice N°1
1. La molalité est le nombre de moles d’un corps dissous dans 1000 g =1kg de solvant.
Unité : mol/g ou mol/kg (SI)
2. Nous raisonnons pour 1000g d’eau :
nH 1000
La molalité : m H 2 O
2O
n H 2O M H 2O .10 3 MHO
2
1000
mH 2O 55,55mol / kg
18
nH mH
La concentration : c H 2O 2O
2O
VH M H O .V H
2O 2 2O
1000
c H 2O 55,55mol / L
18 1
n2 n .1000
3.1. m2 3
2
n1M 1.10 n1M 1
n2 n2 m2 M 1
x2
1000n2 n1 n2 1000n2
n2 1000 m2 M 1
n1
m2 M 1 m2 M 1
m'1 m'2 n M n2 M 2
1 1
V V avec m’ : masse et m : molalité
n2 n2
c2 V
V .103 103.C2 (On multiplie par 10-3 puisque c2 en mol.l-1)
Exercice N°2
1) En utilisant la loi de Raoult, nous calculons les pressions partielles et la pression totale au-
dessus de la solution :
mH 2 O mH 2 O 1000
nCO 2 55,55mol
M H 2O M H 2O 18
Puisque
nH 2O 9,72
H 0,929
2O
nH 2O nsoluté 9,72 0,738
On peut à présent utilisé la loi de Raoult pour caluler la pression de vapeur.
6,35 1,90
Donc, 'benz vap 0,77 et 'tolu vap 0,23
8,25 8,25
- On remarque ici que la fraction molaire du liquide le plus volatil (benzène) est plus grande
dans la phase vapeur (0,770) que dans la phase liquide (0,500).
- Le mélange s’enrichit donc en composant le plus volatil lors d’une évaporation.
Température = f(temps)
P=1 bar P=0,5 bar P=0, bar
130
110
Temps en min
90
70
50
30
10
0 20 40 60 80 100
Température en °C
b. 1ère phase : la chaleur reçue par l’eau liquide provoque l’élévation de sa température.
2ème phase : la chaleur reçue par l’eau provoque son évaporation, à température constante.
3ème phase : la chaleur reçue par la vapeur d’eau provoque l’élévation de sa température.
c. L’évaporation d’un corps pur se fait à température constante.
d.
à P = 1 bar à P = 0,5 bar à P = 0,1 bar
100 °C 84 °C 56 °C
e. La température d’ébullition dépend de la pression.
Lorsque la pression diminue, la température d’ébullition diminue aussi.
v = (n-r) + 2 - φ
Attention : P est Constante, donc : v = (n-r) + 1 - φ
Ici n= 4 [H2O(liq) ; NaCl (dissous) ; H2O(s) et NaCl(s)],
En ce point E :
φ=3 une phase liquide (saumure) + 2 phases solides H2O(s) et NaCl,2H2O(s).
Donc v =0
L’évolution du système est à pression constante fixée, donc en E la température est fixée
(TE = -22°C). Les variables intensives (P, T, xi, wi) sont toutes fixées.
4.1. Si nous ramenons le problème à une mole de mélange, il y aura x mol de NaCl et (1-x) mol
d'eau. Les masses correspondantes seront :
mH 2O xH 2O M H 2O 1 xNaCl M H 2O
mNaCl
Si w est le pourcentage massique : w 100
mNaCl mH 2O
une mole de mélange pèse :
mH2O mNaCl 1 xNaCl M H2O xNaCl M NaCl xNaCl M NaCl M H2O M H2O
xNaCl M NaCl
w 100
xNaCl
M NaCl M H 2O M H 2O
(1)
w
100
xNaCl M NaCl M H 2 O M H 2 O xNaCl M NaCl
w M NaCl w w M
xNaCl xNaCl xNaCl NaCl
100 M H 2O 100 100 M H 2O
w M NaCl w M NaCl w
xNaCl
100 M H 2 O 100 M H 2 O 100
M w M NaCl w
xNaCl NaCl 1
M H 2O 100 M H 2O 100
w
D'où la relation demandée : xNaCl 100
M NaCl w M NaCl
1
M H 2O 100 M H 2 O
xNaCl M NaCl
w 100
xNaCl M NaCl xH2O M H2O
4.2.
0,085 58 ,5
w 100 w 23,19% Il s’agit de l’eutectique !
0,085 58 ,5 1 0,085 18
4.3. Sous l’effet des déperditions de chaleur, la température du système s’abaisse progressivement de l’ambiante à -22°C.
4.4. Si on dissout une mole de NaCl dans un litre d’eau, calculer la température finale de la
solution (nommée saumure) obtenue.
1000
Dans un litre d’eau : nH 2O 55,5mol.L1
18
La variation d'enthalpie étant positive, cela signifie que la réaction est endothermique. En effet,
la rupture des liaisons dans le cristal nécessite de l'énergie, qui est absorbée par le "système NaCl"
aux dépends du système "'eau".
Prenons comme système le cas d'un litre d'eau et les ions correspondants.
C'est un système isenthalpique : H
i
i 0
Plus précisément H niC p i T 0
i
H D ( NaCl ) nH2OCP ( H2O)l T 0 Puisque CP( Na ) CP(Cl ) 0
H D ( NaCl ) 4500
T 1,08K
nH 2O C P ( H 2O ) l 55,5 75
Donc si l'eau était initialement à 0°C, la température finale T = - 1,08°C; mais elle ne gèle pas à
cause du sel !
4.5. On considère l'équilibre de solidification : H2O(l) (Saumure) H2O(s) (pure)
( H O) Saumure ( H O) Pure
Les potentiels chimiques des deux phases sont égaux : 2 2
( H O)l RTLnx( H O) ( H O) s
2 2
Il y a donc égalité des potentiels chimiques : 2
( H O)l ( H O) s RTLnx( H O)
2 2 2
( H O ) l ( H O ) s G0fus ( H O )
RLn x( H 2O ) 2
T
2
T
2
G H
Relation de Gibbs Helmholtz : 2 ; en supposant ΔS indépendant de T.
T T T
H fus ( H O ) 0
d Lnx
Ln ( xe )
dT
En intégrant :
Ln (1)
( H 2O)
R
2
.
T f ( H 2O )
T2
w(NaCl ) .
Remarque : Température de fusion = Température de solidification :
H 0fus ( H
Ln1 x( NaCl )
1 1
2O )
.
R TSolidif ( H 2O ) TSolidif ( mél)
4.6. Attention, NaCl se dissocie en 2 ions ; mathématiquement, tout se passera comme s'il y
avait 2 fois plus de NaCl,
H 0fus ( H
Ln1 x( NaCl )
1 1
2O )
.
R Solidif ( H 2O )
T T
Solidif ( mél)
Ln1 x( NaCl )
1 1 R
TSolidif ( mél) TSolidif ( H 2O ) H 0fus ( H
2O )
Ln1 0,17
1 1 8,31
0,00392
TSolidif ( mél) 273 6000
VH 2 O VEtOH
nH 2 o H 2 O . 3,88mol nEtOH EtOH . 0,51mol
M H 2O M EtOH
V 97 ,18 cm 3 donc nous constatons que le préparateur ne peut pas constituer une solution de
100 cm3 en mélangeant 30 cm3 d’éthanol avec 70 m3 d’eau.
A.c) Pour constituer une solution de 100 cm3 il faut un mélange comportant les fractions molaires
suivantes :
nH O nEtOH
2
0,88 xH 2 O 0,12 xEtOH
ntotal ntotal
100cm 3 100
ntotal ntotal 4,49 mol
x EtOH V EtOH x H 2O V H 2O 0,12 53,6 0,88 18
ni .M i
Vi
Or
i
0,54 46 3,95 18
VEtOH 31,6cm3 VH 2 O 71,1cm3
0,785 1
n A 1mol nB 3mol
A : NH3 et B : H2
1 3
Gmél 8,31 2981Ln 3Ln Gmél 5,58 kJ
4 4
Gmél
est négative implique que le processus (c-à-d le mélange) est possible (spontanément) :
mélange totalement miscible.
or n2 m ms et ms n1 M 1 n2 m n1 M 1
En déduit donc : dV 1 mM1dV 2
molalité Volume molaire partiel H2O volume molaire partiel NaCl
0 V m ,l V 2( 0)
m V1 V2
V2
V 1 V m,l M1 m.d (V 2 ) (1)
V 2(0)
3
V 1 V m ,l M 1 0,885m 2 0,12m 2
3
V 1 18,07 18,015 0,885m 2 0,12m 2
3
V 1 18,07 0,0159m 0,00216m2 AN :
2
V 1(0,1) 18,069ml.mol 1
3. L’évaporation cesse lorsqu’il y aura 100% d’humidité, c.-à-d. lorsqu’il y aura ns moles de vapeur
d’eau à la pression saturante présente dans la buanderie.
PsV
ns
RT
Avec V le volume de la buanderie qui correspond au volume de la vapeur d’eau (le volume d’eau
liquide étant négligeable devant le volume de la buanderie).
Ce surplus de pression est dû à la pression de vapeur d’eau qui s’ajoute à la pression de l’air :
Ptot = somme des pressions partielles de chaque gaz = Pvap + Pair
3) Pour une pression de déclenchement plus élevée, la température des aliments serait pus
importante : les aliments cuiraient plus vite mais perdraient leurs qualités gustatives
(bouillie!).
1/ 4
P
1/ 4
2
t 100 sat 100 120C
P0 1
4) Initialement (T=20°C et P= 1bar) : Volume d’air enfermé dans la cocotte qui est de 8-1=7 L
(volume de la cocotte moins le volume occupé par l’eau).
PV 10 7.10
5 3
nair 0,29mol
RT 8,31 293
Lorsque la soupape se déclenche (T= 120°C, Ptot=2bar, Pair?) : l’air se trouve à T=120°C, elle
occupe toujours un volume de 7 L, et son nombre de moles n’a pas encore varié. La pression
de l’air est donc :
nair RT 0,29 8,31 393
Pair 3
1,35.105 Pa 1,35bar
V 7.10
5) Lorsque la soupape se déclenche : Ptot= Pair+Pvap = 2 bars.
Donc la pression de vapeur d’eau présente est Pvap= 2 – 1,35 = 0,65 bar
1
Donc mvap nvap M 0,14 18 2,52g Soit 2,5 ml = cuillère à café.
2
6) Lorsque la soupape se déclenche, la pression est de 2 bars.
1 kg d’eau prend un volume de 1 L, il reste donc 7 L de volume pour la vapeur.
Comme 2,5 mL d’eau suffisent à atteindre les 2 bars (1,35 bars étant fournis par l’air), on en
déduit que l’eau reste donc essentiellement liquide dans la cocotte ! soit 1kg .
Evidement si on laisse la soupape trop longtemps déclenchée, toute l’eau sera évaporée et
évacuée, ... c’est brulé, fallait ne pas discuter trop au téléphone !
Quelle est la durée nécessaire pour échauffer d'1 °C la température de chaque bain ?
Données :
QH 2O 75416
t H 2O
P
1.10 3
75 ,4 s tH O 1min15s
2
QHg QHg sol QHg Liq 0,2 0,12.105 1,2 139 2567J
t Hg
QHg
P
2567
1.10 3
t Hg 2,57s Environ 30 fois plus rapide que pour l’eau.
𝑥𝑉 . 𝑛𝑉 + 𝑥𝐿 . 𝑛𝐿 = 𝑛. 𝑥𝑀 avec 𝑛𝑉 = 𝑛 − 𝑛𝐿
Relation qui se transforme donc en :
𝑛𝐿 . (𝑥𝐿 − 𝑥𝑉 ) = 𝑛(𝑥𝑀 − 𝑥𝑉 )
Or (𝑥𝐿 − 𝑥𝑉 ) est égale au segment AB, et (𝑥𝑀 − 𝑥𝑉 ) est égale au segment AM.
𝑀𝐵 + 𝑛𝑉 . ̅̅̅̅̅
𝑛𝐿 . ̅̅̅̅̅ 𝑀𝐴 = 0
Ce théorème permet, en fonction de la position d’un point figuratif dans le diagramme binaire,
de connaître la répartition de la quantité en phase vapeur et de celle en phase liquide.
7. La composition du mélange indique une fraction en dioxygène de xL = 0,60. La première
goutte de vapeur apparaît donc à une température de 83 K.
8. Il faut trouver la température pour laquelle la fraction molaire en dioxygène est de xL = 0,75.
Nous obtenons sur le diagramme une température proche de 85 K.
𝑀𝐿 = (0,75𝑀𝑂2 ) + (0,25𝑀𝑁2 )
𝑀𝐿 = (0,75 𝑋 32) + (0,25 𝑋 28) = 31 𝑔/𝑚𝑜𝑙
La masse de liquide récupérée est donc de : 𝑚𝐿 = 𝑛𝐿 . 𝑀𝐿
𝑚𝐿 = 1,8.104 𝑋 31 = 5,6.105 𝑔
4) Pour ce mélange, quel est le composé le plus volatil ? Justifier votre réponse.
- Composé A
- Car PoA > PoB
5) Rappeler la loi de Raoult et donner la signification des termes de cette loi.
PA y A Pt PA : Pression de vapeur de A ;
y A : Fraction molaire de A dans la phase vapeur ;
Pt : Pression total de la phase vapeur ;
Pt 8,25 KPa
Pt PB0 xA PA0 PB0 x A 0,5
10) Quelles sont les fractions molaires de A et de B dans la phase vapeur du mélange équimolaire ?
y A 0,77
y B 0,23
11) En comparant les fractions molaires du liquide et de vapeur, tirer une conclusion concernant la
volatilité des composés de ce mélange.
x A xB
et y A yB A est plus volatil que B
4) On considère une mole de mélange liquide de composition Xeau =0,7 et initialement à 20°C que l’on
chauffe sous pression constante.
4.b) A quelle température la dernière goutte de liquide s’évapore-t-elle et quelle est la composition de
cette dernière goutte ?
94 °C ≈ 3 % en Ethanol
5) On place à 84°C une mole d’un mélange équimolaire eau/éthanol, déterminez numériquement les
fractions molaires en éthanol et en eau de chaque phase.
Xéth ≈ 10 % Xeau ≈ 90 %
yéth ≈ 60 % Yeau ≈ 40 %