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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

FACULTE DE MEDECINE / DIRECTION DE LA


PEDAGOGIE

FICHES TECHNIQUES
SIMULATION DE BASSE
FIDELITE
MODULE DES UMC

COMITE PEDAGOGIQUE
DECEMBRE 2017
FICHES TECHNIQUES SIMULATION DE BASSE FIDELITE

Fiche technique : Chariot d’urgence


Le chariot d’urgence a pour objectif de rassembler dans un même endroit du matériel et des
médicaments, afin d’agir rapidement et de pallier à un ou plusieurs fonctions vitales
défaillantes.

Pour cela, l’équipe doit avoir à sa disposition un matériel adapté, fonctionnel, par
conséquent le chariot d’urgence doit être :

 Facile d’accès
 Mobile
 Près d’un branchement électrique
 Connu de tous quant à son placement
 Le dessus doit servir de plan de travail
 Le nombre de tiroirs doit être limité à 5 ou 6, de profondeur limité, facile à
ouvrir, les tiroirs ne doivent pas déborder
 Facile à nettoyer et à désinfecter, entretenu et vérifié régulièrement

« A chaque syndrome un geste, à chaque geste le tiroir avec le matériel »

Dans le chariot d’urgence, le matériel utilisé doit permettre d’assurer « l’ABCDEF »

 A : Airway : liberté des voies aériennes


 B : Breathing : ventilation efficace
 C : Circulation : rétablir une circulation tissulaire
 D :Drugs : drogues de réanimation
 E : ECG : contrôler l’activité cardiaque et efficacité du massage cardiaque
 F : Fibrillation : pallier aux troubles du rythme de conduction par le défibrillateur

Quelques règles à adopter :

Pour le rangement du matériel, on peut aussi utiliser le système de couleurs couramment


employé, bleu pour la ventilation, rouge pour la circulation et jaune ou blanc ou gris pour
les divers.

Pour le classement des médicaments on peut les classer par lettre alphabétique, ou par
activité des médicaments (tonicardiaques, antiarythmiques…)

La vérification du chariot doit être hebdomadaire pour s’assurer de la disponibilité et de la


fonctionnalité de tous les produits.

La vérification doit être complète après chaque utilisation (par l’utilisateur) avec
remplacement des produits sortis.

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FICHES TECHNIQUES SIMULATION DE BASSE FIDELITE

Le chariot d’urgence doit être scellé par un cadenas à usage unique ouvrable à l’aide d’une
paire de ciseau accrochée sur le coté

Le défibrillateur situé sur le chariot fait l’objet d’une vérification journalière et d’une
maintenance préventive systématique.

Dotation minimale du chariot d’urgence :

 Un défibrillateur (traçabilité du fonctionnement , fiche de surveillance )


 Bouteille d’oxygène à manodétendeur intégré, vérifiée et prête à l’emploi,
Médicament : adrénaline, dérivés nitrés (injectable et en spray) atropine, lidocaïne,
amiodarone, furosémide, soluté glucosé à 30%, benzodiazépine (injectable), béta 2
adrénergique (spray et solution pour aérosol) solutés en perfusion (poches de Nacl,
colloïdes de synthèse, glucosé 5, 10, 15 et 30%)
 Matériel de ventilation (canules de Guédel, masques faciaux avec différents calibres,
sondes à oxygène tuyaux de connexion, masques à haute concentration,
laryngoscope avec 3 lames, , sondes d’intubation avec différents calibres , pince de
Magyll adulte, raccords biconiquesAMBU oxygène, sthétoscope
 Matériel pour accès veineux et injections : seringues de 5 et 10 mljeu d’aiguilles ,
cathéters courts 14-16-18-20-22G, perfuseurs avec robinets à 3 vois , compresses
stériles, solution antiseptique, garrot, champs adhésifs transparents , adhésifs de
fixation, gants non stériles , container à aiguilles , lunettes de protection , solution
hydro-alcoolique,
 Matériel d’aspiration : système d’aspiration vérifié et prêt à l’emploi, sondes
d’aspiration trachéo-bronchiques, sondes pour aspiration gastrique, seringue de
GYON (50 ml à embout conique), sacs à urines
 Plan dur pour massage cardiaque
 Fiches de traçabilité du matériel et des médicaments (spécialité, conditionnement,
quantité, péremption)
Exemple de fiche de traçabilité des médicaments

Spécialité conditionnement Quantité Péremption

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Exemple de fiche pour la vérification du chariot d’urgence et le défibrillateur

Chariot et défibrillateur Nom, fonction, signature Commentaires


Vérifiés le

Exemple de fiche lors de l’utilisation des médicaments du chariot d’urgence ( à


remplir après chaque utilisation eu urgence du chariot )

Date et Nom du Motif Médicaments Nom des Commentaires


heure patient utilisés utilisateurs

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Fiche technique : Liberté des voies aériennes


Principes d’action: assurer la liberté des voies aériennes de la victime,
empêcher la chute de la langue en arrière et ainsi éviter l’arrêt respiratoire.

Résultat attendu: le passage de l’air est possible

Technique :
- Basculer prudemment la tête de la victime en arrière(Hyper extension de la tête) et

tirer le menton vers l’avant (-Subluxation antérieure de la mâchoire.).

- Retirer tout corps étranger qui peut obstruer les VAS.

--Placer une canule de Guedel pour éviter la chute de la langue.

-Maintenir la tête dans cette position.

-± Manœuvre de Heimlich

- Position latérale de sécurité( PLS).

But :
- Décoller la langue du fond de la gorge de la victime et permettre un libre passage
de l’air.

- Empêcher que la langue ne rechute dans le fond de la gorge de la victime.

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Manœuvre de Heimlich
BUT:évacuer le corps étranger des voies aériennes.

1/ Malade assis:

 Passez derrière.
 En soutenant la poitrine du malade d’une main, penchez le vers l’avant
jusqu’à ce que la tête soit plus basse que ses épaules.
 Puis donnez 4 coups secs avec le talon de votre autre main, sur la colonne
vertébrale, entre les omoplates.

2/ malade allongé:

 Agenouillez-vousprès d’elle et roulez la sur le côté, face à vous.


 Puis, approchez votre cuisse de sa poitrine et donnez-lui quatre coups secs
dans le dos.

3/ si le malade est un jeune enfant:

 Installez-le sur vos genoux.


 Assurez-vous que sa tête est vers le bas et qu’il est penché en avant à
partir de la taille, soutenez le d’une main.
 Donnez 4 coups dans le dos avec le talon de l’autre main.

NB/ si un nourrisson: renversez le sur un bras pour effectuer cette manœuvre.

4/ malade debout:

 Tenez-vous derrière le malade et prenez le par la taille.


 Fermez le poing d’une de vos mains et placez le pouce contre l’épigastre
du malade.
 Gardez le poing au-dessus de l’ombilic du malade mais au-dessous de
l’appendice xiphoïde.
 Puis, saisissez votre poing dans l’autre main et exercez une poussée rapide
vers le haut.
 Réitérez la manœuvre si nécessaire.

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5/ Malade allongé par terre:

 Installez sur le dos, et tournez sa tête sur le côté.


 Agenouillez- vous à cheval sur le malade ou au niveau de ses hanches.
 Placez vos mains l’une sur l’autre directement au- dessus de son épigastre.
 Exercez une poussée rapide vers le haut avec le talon de votre main du
dessous, pour dégager la voie respiratoire.

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Fiche technique : Intubation orotrachéale:

L’intubation orotrachéale permet la ventilation contrôlée et facilite l'aspiration


trachéo-bronchique.

A) PRÉPARER ET VÉRIFIER LE MATÉRIEL :

 Laryngoscope muni d'une lame courbe adaptée au patient (N° 3 et 4 pour


l'adulte) avec des piles en bon état. Vérifier le bon éclairage.
 Une pince de Magill.
 Sondes d'intubation de différents calibres (avec ballonnet pour l'adulte.
Sans ballonnet pour le nourrisson.). Vérifier que le ballonnet est non perforé.
 Une seringue de 20 CC permettant de gonfler le ballonnet.
 Une canule de Mayo (ou de Guedel) évitant la chute de la langue avant
l'intubation et la morsure de la sonde après. Taille adapté au patient.
 Anesthésie locale: lidocaine en gel(xylogel) et lidocaine en spray (xylocaine
en spray).
 Médicaments pour l'anesthésie générale : hypnotiques, curares, morphines
 Des gants stériles.
 Un lien de fixation de la sonde.
 Une source d'oxygène.
 Un appareil d'aspiration avec sondes d'aspiration bronchiques.
 Matériel de ventilation : insufflateur (Ambu) et ventilateur mécanique
 Monitorage : capnographe (appareil permettant la mesure du gaz
carbonique expiré lors d'une ventilation artificielle), scope défibrillateur.

B) AVANT D’INTUBER :
 Informer le patient du geste, s’il est conscient.
 Mettre le patient en bonne position : décubitus dorsal, la tête en légère
extension, (attention si traumatisme du rachis cervical)et à bonne hauteur
pour l’opérateur.
 Se placer derrière la tête du patient,

 Ouvrir la bouche et désobstruer la cavité buccale, aspirer les mucosités et ôter


les prothèses dentaires mobiles.
 Bien oxygéner au masque avant l’intubation +++ : 3 minutes
d’oxygénothérapie.
 Anesthésier localement par la vaporisation d'un spray anesthésique, et
lubrifier la sonde par la lidocaine en gel(xylogel).
 Choisir une sonde d'intubation adaptée au patient (7,5 à 8 pour l'adulte).
 S’assurer que le patient a un bon abord veineux (VVP ou VVC).
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La position de la tête est primordiale pour une bonne visualisation de la glotte

C) INTUBATION ORO-TRACHÉALE:

1. Technique :

1. Le patient est en décubitus dorsal, tête droite, défléchie.

2. Ouvrir le laryngoscope, tenir la manche de la main gauche, l'extrémité libre du


manche orientée vers le sternum.

3. Faire pénétrer la lame du laryngoscope dans la cavité buccale à la droite de la


langue, en la refoulant vers la gauche, tout en faisant progresser l'extrémité de la
lame vers le sillon glosso-épiglottique. Cette progression est facilitée en relevant peu
à peu la manche, et en effectuant un mouvement de déflexion du laryngoscope.

4. Lorsque l'extrémité distale de la lame est au niveau du sillon


glossoépiglottique, exercer une traction en haut et en avant, dans l'axe du manche
(ne pas faire levier sur les incisives supérieures, attention aux dents). L'orifice
glottique est visible, on doit voir l'épiglotte, les cordes vocales et le début des anneaux
trachéaux.

5. Introduire la sonde d'intubation avec la main droite qui la tient telle uneporte-
plume. Faites passer le ballonnet derrière les cordes vocales.

6. Retirer le laryngoscope. Gonflez immédiatement le ballonnet de la sonde avec l’air


pour éviter les inhalations. Introduire la canule de Guedel.

2. Vérifier :

Vérifier la bonne place de la sonde en auscultant les murmures vésiculaires des 2


poumons. Si vous n’ausculter rien au poumon gauche, retirer la sonde de 1 ou 2
cm(dégonfler d’abord le ballonnet) et revérifier. Vérifier aussi le gonflement
satisfaisant du ballonnet et l'absence de fuite aérienne, lors de la ventilation
assistée, au niveau de la bouche ou du nez.

3. Fixer la sonde d’intubation:

Avec la canule de Guedel, mettre le patient sous ventilation assistée.

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D) ACCIDENTS Et INCIDENTS:

La mauvaise technique expose aux:

 Fracture dentaire (mauvais geste du laryngoscope)


 Arrêt cardiaque par réflexe vagal (bien oxygéner avant l’intubation,
prémédication)
 Intubation œsophagienne (dilatation de l’estomac)
 Érosions des narines, épistaxis
 Inhalation de liquide gastrique
 Œdème glottique, trajet sous muqueux, perforation trachéale ou
œsophagienne

Complications tardives:

 Obstruction de la sonde,
 Infection,
 Atélectasie par intubation sélective
 Fistules oeso-trachéales

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Fiche technique:Ressuscitation, massage cardiaque externe


(MCE)
1/ RCP de l’adulte

Les séries de compressions commencent immédiatement après le constat de l’arrêt


cardiorespiratoire(pas d’insufflations initiales).

Il faut privilégier les compressions thoraciques afin de permettre une perfusion des
tissus nobles avec l'oxygène qui reste dissous dans le sang (en attendant les
secours).

Les Compressions thoraciques :

1. Patient sur un plan dur en décubitus dorsal.

2. L’opérateur à genou latéralement à droite ou à gauche du patient ou en


califourchon.

3. Le positionnement des mains « au centre du thorax ».

4. Les bras sont maintenus tendus, les compressions viennent du mouvement des
épaules.

5. Il faut faire 30 compressions thoraciques en comptant à voix haute « unŔetŔdeuxŔ


etŔ...ŔetŔvingt-neufŔetŔtrente » (ce qui permet de donner un rythme efficace de 100
à 120 compressions par minute).

La ventilation

Réaliser 2 insufflations (chacune est administrée en 1 seconde ), stoppées dès que


la poitrine se soulève.

Le rapport entre les compressions et les insufflations est 30/ 2.

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Défibrillation externe automatique DEA


1. Mettre en marche l’appareil.
2. Coller les électrodes sur le thorax nu de la victime.
3. S’assurer que personne ne touche la victime lorsque l’appareil analyse le rythme
cardiaque.
4. Si l’appareil indique un choc, s’assurer que personne ne touche la victime et
laisser le défibrillateur délivrer le choc (DEA) ou appuyer sur le bouton « choc »
pour délivrer un choc (DSA).
5. Laisser le défibrillateur allumé et en place, nepas retirer les électrodes et suivre
impérativement les indications vocales et/ou visuelles données par l’appareil.

BUT :
- Pour mettre en fonction et suivre les indications du défibrillateur.
- Pour permettre une analyse pertinente du rythme cardiaque de la victime et
délivrer efficacement les chocs électriques externes.
- Pour éviter tout mouvement de la victime pouvant fausser l’analyse.
- Pour éviter tout sur-accident durant la délivrance du choc.
- Pour poursuivre la surveillance du rythme cardiaque de la victime, réaliser les
différentes opérations plus rapidement et en toute sécurité.

Administration d’un choc unique de 150J au minimum pour les défibrillateurs


biphasiques( 1er choc de150 -200J, pour les chocs suivants de 150- 360J), de 360 J
au minimum pour les défibrillateurs monophasiques( même énergie pour tous les
chocs).

La défibrillation est suivie de 2 minutes de RCP, sans vérifier l’évolution du rythme.


On effectue ainsi un cycle de RCP en environ 24 secondes, soit cinq cycles en 2
minutes (donc 75 compressions et 5 ventilations artificielles par minute en moyenne).
Tous les 5 cycles (donc toutes les 2 minutes) ou après chaque "Choc non
recommandé" du DSA les secouristes contrôlent l'absence de pouls.
Administration d’ADRENALINE (EPINEPHRINE) :
-FV et TV sans pouls : si le rythme persiste après le 2ème choc, 1mg à répéter
toutes les 3-5 minutes

-Activité électrique sans pouls (AESP) et asystolie : 1mg d’adrénaline à répéter


toutes les 3-5 minutes jusqu’au retour d’une activité circulatoire spontanée.

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Administration d’anti-arythmiques :
Si la FV ou la TV sans pouls persiste après le 3ème choc, administrer amiodarone
(CordaroneR) en bolus IV (300mg).
Si la FV ou la TV sans pouls est réfractaire ou récurrente, une dose supplémentaire
peut être administrée(150mg) suivie d’une perfusion continue(900 mg /24h).
Au cours de la RCP, il faut :
*corriger une cause réversible.
*Vérifier la position des électrodes et la qualité du contact.
*Mettre en place une VVP, débuter l’oxygénothérapie, contrôler la LVA.
*Masser en continu lorsque le patient est intubé.
*Administrer de l’adrénaline toutes les 3-5 minutes.

2/ RCP pédiatrique de base :


-Débuter par 5 insufflations, suivies de la RCP avec un rapport de
compression/insufflation de 30/2(15/2 avant la puberté,si plusieurs secouristes).
-Pour le nourrisson :
*si le secouriste est seul, compressions avec 2 doigts.
*si plusieurs secouristes, compressions avec les 2 pouces en encerclant le
thorax.
*Asystolie ou AESP : adrénaline IV ou intra osseuse à la dose de 10µg/Kg à
répéter toutes les 3-5 minutes(100 µg/Kg par voie endo-trachéale).
*la défibrillation : 4 J/Kg pour tous les chocs
Au- delà d’1 an : l’usage du DEA est recommandé

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Fiche technique- Abords veineux périphériques

OBJECTIFS

Poser et entretenir une perfusion dans des conditions d'asepsie optimales pour éviter
la survenue d'une infection iatrogène.

INDICATIONS

 Hydratation
 Transfusion
 Administration de médicaments

MATÉRIEL

 plateau propre
 garrot veineux
 gants non stérile
 tubulure de perfusion +/- robinet trois voies
 cathéters périphériques courts
 soluté
 pied à perfusion
 container pour évacuation du matériel piquant ou tranchant
 sac à déchets
 compresses
 antiseptiques

TECHNIQUE

1. préparation de la perfusion
2. purger la tubulure avec le robinet trois voies
3. se laver les mains
4. nettoyer largement la zone à ponctionner au savon
5. désinfection avec un antiseptique
6. laisser en contact pendant 30 secondes
7. repérer la veine
8. mettre des gants à usage unique
9. mettre le garrot
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FICHES TECHNIQUES SIMULATION DE BASSE FIDELITE

10. introduire le cathéter dans la veine : La ponction veineuse est réalisée en 2


temps : sous un angle de 45°(passage sous cutané facile et légère résistance
à l’effraction de la paroi veineuse), puis l’aiguille est redirigée tangentiellement
pour faciliter le cathétérisme.
11. En cas d’utilisation d’un cathéter court, dès que l’on constate un reflux sanguin
dans la chambre, le cathéter est enfoncé de quelques millimètres. L’aiguille
mandrin est retirée et le cathéter est poussé dans la veine.
12. Après la levée du garrot et pour empêcher un reflux sanguin, le doigt appuie
au- dessus de l’extrémité distale du cathéter lors de son raccordement à une
tubulure de perfusion.
13. jeter l'aiguille dans le container
14. connecter la perfusion purgée
15. vérifier le retour veineux
16. fixer le cathéter avec un pansement transparent
17. régler le débit de la perfusion
18. lavage des mains
19. transmissions

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Fiche technique - Ponction pleurale


 Indication

o Confirme la pleurésie
o Assure un diagnostic définitif dans 20% des cas
o Permet la distinction entre transsudat et exsudat dans 95% des cas
o Toutes pleurésies dont l’étiologie est incertaine

 Contre-indications

o Maladie hémorragique
o Traitement anti-coagulant
o Pleurésie d’origine cardiaque

 Préparation :

 Du malade
o
o Lui expliquer la méthode (ce que l’on va lui faire)
o Le rassurer (anesthésie locale)
o Radio du thorax de moins de 2 heures
o Effectuer un bilan sanguin (NFS, coagulation, gaz du sang)
o Poser une voie veineuse avec une attente
o Prise des constantes (TA, pouls, FR, état de conscience, SaO²)
o Scoper le patient
o Possibilité d’une prémédication
o Patient assis, la tête et les bras devant lui croisé appuyé sur un oreiller,
le dos rond
o Raser si nécessaire le point de ponction
o Faire un badigeon (demander si le patient n’est pas allergique à l’iode)

 Le matériel

o Chariot d’urgence à proximité


o Radio du thorax sur le négatoscope
o Table stérile
o Gants, charlotte, masque
o Aiguille IM + lidocaine (xylocaïneR)
o Compresses stériles
o Antiseptique
o Cupules
o Champs stériles
o Container à aiguille
o poubelle
o Aiguille de boutin
o Robinet
o Seringue pour anesthésie et seringue 50ml pour la ponction

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o Tubes pour les prélèvements


o Nécessaire pour faire un pansement.

 Technique :
1. Une ponction pleurale se réalise sur un patient en position assise et en l'abordant
par la partie postérieure de son thorax.
2. Le niveau de la ponction est repéré par percussion de la paroi (matité).
3. Après désinfection, l'anesthésie est effectuée.
4. L'aiguille, munie d'une seringue, est insérée au niveau du site de la ponction, juste
au-dessus de la côte inférieure, afin d'éviter nerfs et vaisseaux sanguins (se
situant en dessous de la côte supérieure).
5. Lorsque l'aiguille arrive au niveau de la plèvre (reflux de liquide) on effectue les
prélèvements ou le drainage.
6. L'aiguille est ensuite retirée d'un coup et un pansement est mis en place.

 Complications possibles

o Malaise vagal
o Perforation d’un organe
o Echec de la ponction
o Infection

 Surveillance

 Clinique

o Pulsation, tracer de l’ECG, TA, SaO2, FR, température


o Vérifier le point de ponction (inflammation, saignement)
o Surveillance de la douleur
o Surveillance de la toux
o Etat de conscience
o Préconiser la station allongée au moins 2 heures
o Faire le pansement tous les 48 heures ou sales

 Paraclinique

o Radio du thorax
o Gaz du sang

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Fiche technique - Ponction d'ascite


BUTS

La ponction d'ascite consiste à introduire un trocart dans la cavité péritonéale entre


les deux feuillets pariétal et viscéral de celle-ci pour prélever ou évacuer un liquide
pathologique, l'ascite. La ponction d'ascite peut être faite dans un but diagnostic ou
thérapeutique car il est possible d'injecter des médicaments in-situ.
La ponction se fait au niveau de la fosse iliaque gauche à mi-distance entre l'épine
iliaque antéro-supérieur gauche et l'ombilic. Elle est très fréquente dans les
cirrhoses, les carcinomes et la tuberculose péritonéale...

MATÉRIEL

 matériel de rasage (si nécessaire)


 gants à usage unique
 protection à usage unique absorbante et imperméable
 antiseptiques
 sparadrap
 matériel stérile (compresses, gants, aiguille à ponction d'ascite de 60 mm X 0.8
mm stérile à usage unique, tubulures stériles, robinet à trois voies)
 tubes étiquetés pour prélèvements
 médicaments si injection prescrite
 bocal de deux litres
 tensiomètre si besoin
 container à aiguille
 poubelle

TECHNIQUE

Réalisation du geste :
1. Informer le malade
2. Lui demander de vider sa vessie car l'évacuation peut durer plusieurs heures où le
malade ne peut pas se lever.
3. Peser le malade et prendre ses constantes
4. Mesurer son périmètre abdominal
5. Installer la protection sur le lit
6. Rasage si besoin.

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7. Préparation opérateur :
Lavage des mains soigneux et gants stériles
Masque chirurgical.

8. Installation du patient :
1/ Décubitus dorsal, éventuellement en décubitus latéral gauche (45°)
2/ Pas d’anesthésie locale
3/ Repérage du point de ponction : 2/3 à partir de l’ombilic d’une ligne reliant l’ombilic et
l’épine iliaque antérosupérieure.
4/ Désinfection locale par de la chlorhexidine ou de la polyvidone iodée
5/ Champ stérile autour du point de ponction.

Geste :
1/ Ponction perpendiculaire à la paroi abdominale en pleine matité sans anesthésie
locale
2/ Prélèvements (10 ml x 3 : biochimie (protéines), bactériologie (comptage des
PNN, examen direct, cultures), anatomopathologie (recherche de cellules
anormales), ensemencement flacons hémoculture.
3/ En cas de ponction évacuatrice, ponction réalisée avec robinet et tubulure, la
tubulure étant mise en déclive dans le réceptacle permettant ainsi l’évacuation du
liquide d’ascite.

Surveillance :
Température, TA, FC, Sa02, volume d’ascite évacué toutes les 2 heures.
Compensation : 1 flacon à 100 ml d’albumine à 20 % pour 2l d’ascite évacuée au-
delà des 2 premiers litres.

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