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■ Matériel
■ Technique et surveillance
Intubation difficile
■ Complications
Conclusion
DÉFINITION
LARYGOSCOPE: composé:
-D'un manche
-D'une lame courbe (type Mac Intosh) ou droite (type Miller)
-D'une source d'éclairage intégrée à la lame.
Les lames existent en différentes tailles.
De nombreuses variantes ont été développées
-lames munies d'un optique
-lames articulées,
-lames inversées pour gauchers,
-lames à usage unique
SONDES D'INTUBATION
Les sont des tubes de section circulaires, terminées en biseau, ayant un rayon de
courbure de 12 à 16 cm.
Elles sont le plus souvent munies d'un ballonnet permettant l'étanchéité trachéale.
Diverses formes permettent leur insertion par voie orale, nasale
Différentes tailles de sondes d’intubation:
Sondes à ballonnet
Homme Diamètre 7,5–9
Femme Diamètre 7–8
Adolescent Diamètre 6,5–7,5
Enfant Diamètre 5–6,5
Seringue de 20cc
CAPNOGRAPHE
-Scope défibrillateur
AVANT D’INTUBER
Cette progression est facilitée en relevant peu à peu la manche, et en effectuant un mouvement de
déflexion du laryngoscope.
Lorsque l'extrémité distale de la lame est au niveau du sillon glosso-épiglottique, exercer une traction en
haut et en avant, dans l'axe du manche (ne pas faire levier sur les incisives supérieures, attention aux
dents).
L'orifice glottique est visible, on doit voir l'épiglotte, les cordes vocales et le début des anneaux trachéaux.
Introduire la sonde d'intubation avec la main droite qui la tient telle une porte plume. Faites passer le
ballonnet derrière les cordes vocales.
Retirer le laryngoscope. Gonflez immédiatement le ballonnet de la sonde avec l’air pour éviter les
inhalations. Introduire la canule de Guedel.
VÉRIFIER
-La mise en place d’une sonde d’intubation induit un dessèchement du mucus et une
rétention des sécrétions bronchiques par manque d’humidification, de
réchauffement et arrêt de l’activité ciliaire.
-La résistance du tissu à l’infection est modifiée ; à cela s’ajoute l’existence d’un matériel
étranger, augmentant encore le risque infectieux.
Complications tardives:
- Obstruction de la sonde,
- Infection,
- Atélectasie par intubation sélective
- Fistules oesotrachéales
Conclusion
• Geste technique fréquent
• Potentiellement à risque si problème anatomique
• Surveillance cruciale pour les complications
BIBLIOGRAPHIE
• 1. Kiegel P., Garrigues B : L’intubation d’urgence, La revue du praticien, Tome XXXIV, N° 46, p2487-2490
2. Couturier P. : L’intubation en ville, Impact médecin, 28-9-85, p51-52
3. Jan F., Pochmalicki G. : Réanimation en pathologie cardio-vasculaire, éditions Masson 1990, p63-68
4. Torres E., Rudelin M.P., Royer E., Trucs et ficelles, Urgence Pratique publications, p7-29
5. Collège des médecins du Québec : Démarche en cas de difficulté imprévue à l’intubation, Canadian
Journal of Anesthesia, Août 1998.
MASQUE LARYNGE
FASTRACK
MATERIEL D’INTUBATION