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LA MÉTHODE
EN MÉTAPHYSIQUE
THÈSE DE DOCTORAT
l'AP,
Paul DUBUC
ANCIKX KI.KVF, iF. J.'F.COI.E XORMAl.i: SCPÉRIEURE
PARIS
aNCIKNNK I.IBliAIRIK GKRMKR RAILLIKHE X: C''
U dVof OTTAWA
39003000027036
cJ^
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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/essaisurlamthoOOdubu
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ESSAI
«lu
A MiyrHODE EN METAPHYSIQUE
FOURMIKS — IMPRIMKRIK 1)K I.A TRIBUNI"] DU NORD
ESSAI
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LA MÉTHODE
EN MÉTAPHYSIQUE
THÈSE DE DOCTORAT
PAR
Paul DUBUC
ANCIFN ÉLÈVE nE l'ÉCOI.E NORMALE SUPÉRIEURE
PARIS
ANCIENNE LIBRAIRIE GERMER BAILLIÊRE ^- O
FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
108, Hour.EVAiii» Saint-Germain, 108
1887
'^^^^THECA
Wl
A Monsieur PAUL JANET
MKMi'.rtK i>r: l'institut
HOMMAGE
DE RESPECT, DE RECONNAISSANCE
ET DE DÉVOUEMENT
(Aristote. — Exhortation à la philonophie, fragment
cite par le seol. p. 13 A, I. 2 à 5).
INTRODUCTION
H-¥-*-
ir
— la métaphysique au moyen de
2 INTRODUCTION
INTRODUCTION 3
1 la haute métaphysique. »
— •
Il
Berkeley.
INTRODUCTION 5
science expérimentale ?
INTRODUCTION /
vité.
et le but au moyen.
___^ ~»
sique.
se livre.
.
q ueme nt, sont les phénomènes physiqu es, objectifs^
'n'être?
10 I^'TRODUGTION
ment ontologique.
Ce phénomène d'un retouj" plus ou moins réilé-
l\
rayer de la psychologie cette proposition que le
\
recherches dans la préoccupation de ce but, (|u'ils
graphiques.
p. 186.
.
\ 6 INTRODUCTION
I
théisme subjectif ou objectif, Y idéalisme hégélien,
l'idéalisme transcendental
en dissimuler la difficulté.
CHAPITRE PREMIER
Iest
difficile de donner de la métaphysique une
défmition une et adéquate aux conceptions di-
métaphysiciens.
son d es choses. »
de l'être. »
de conceptions?
peu instructive.
London 1865.
DÉFINITION DE LA MÉTAPHYSIQUE 23
phie première.
Vùléalisme.
mesurable.
nelle.
réalité corporelle.
t
vue , où nous conduisent les deux premières
parties de la métaphysi(|ue, la cosniologie ration-
(1) SchcUinii.
DÉFirUTION DE LA MÉTAPHYSIQUE 33
•
entre le théisme et le panthéisme. L'absolu défini
3
34 DÉFINITION DE LA MÉTAPHYSIQUE
DE LA METHODE OBJECTIVE
Méthode expérimentale
vérité.
I
elles-mêmes, et non de la pensée qui les étudie.
•'
elle s'efforce, sans peut-être y réussir pleinement,
? raies.
firmer.
dernier sens.
propre de l'organisme.
MÉTHODE EXPÉRIMENTALE 49
qui ,
prises en elles-mêmes , ne comporteraient
science.
siques.
56 DE LA MÉTHODE OBJECTIVE
tions.
Le mouvement y
qu'il est permis de regarder
comme le plus intelligible et le moins subjectif de
môme inconcevable.
cliap. I, § 8.
MÉTHODE EXPÉRIMENTALE 65
causes premières.
Les bornes de la science apparaissent plus clai-
conscience.
philosophie :
inconsciente. ))
siques !
de sciences subjectives.
tion.
MÉTHODK EXl>ÉIUMKi\ïALE //
l'hylozoïsme.
expérimentales.
mathématique (^). »
se proposent.
tiques ,
qui étudient certaines propriétés com-
munes à tout objet matériel. La chimie, au
contraire qui analyse les corps pris individuel-
ï ,
naturelles.
mathématiques.
Définir c'est, en général, assigner h un être ou
à une chose sa nature propre. Les définitions ma-
thématiques, portant sur de simples concepts,
mentale.
géométrique. D'ailleurs ,
grâce à sa faculté
sensible.
sciences naturelles.
94 DE LA MÉTHODE OBJECTIVE
qu'elles soient.
sei'aient achevées.
MÉTHODE MATHÉMATIQUE 99
réduction.
i( BIBLIOTHECA /;
100 DE LA MÉTHODE OBJECTIVE
cédé d'investigation.
I
MCTIIODE MATHÉMATIQUE 101
difficulté proposée.
sultats.
102 DE LA :\JÉTIIODE OBJECTIVE
échappe à l'esprit.
MÉTHODE MATHÉMATIQUE 103
pas.
en est la légitimité ?
extérieures ?
synthèse inductive.
I
MÉTHODE MATHÉMATIQUE 109
tion mathématique.
Lorsqu'on attribue aux procédés des sciences
110 DE LA MÉTHODE OBJECTIV]-:
abstraites !
de la iréométrie ?
mathématiques.
Si de la nature essentielle du moi on passe à
(1) « On peut savoir que Dieu est infini... encore que notre
premier '?
(l) Lachelior —
Art. sur VJdée de T)um do M. Caro. — (Revue
de l'Instruction publique du i23 juin '18()ii.
o
MÉTHODE MATHÉMATIQUE 12,-
limitée et relative.
métaphysi(fue.
DE LA MÉTHODE SUBJECTIVE
la marche de la pensée.
lumière ou la chaleur?
(( Réduite à l'observation directe, dit M. Taine,
la psychologie ne peut pas découvrir de vérités
psychologie ?
ceptible ?
drait noter des faits les uns sur les autres ! Et, dans
psychologie'?
crises violentes.
conversion.
mordiales ?
tive.
10
146 DE LA MÉTHODE <;UBJECT1VE
conscience.
monde intime.
science.
« Kxcipc intcllectuni. »
à affirme i'
la valeur ol)jeciive des données de
subslantialité.
le concept de /inalitc.
teurs de la science.
science positive.
41
162 DE LA MÉTHODE SUBJECTIVE
l'ensemble.
de la substantialité et de la finalité.
de parties.
historiola animœ.
A la vérité, le corps vivant est un tout ordonné,
prouve sa raison.
En résumé,
- causalité, suhstantialité, finalité^
qui est notre acte, qui seul doit être appelé pro-
p. '28.
.
rieure.
manifestations multiples.
son fond, qui est tout activité, sans qu'il soit né-
p. 27.
174 DE LA MÉTHODE SUBJECTIVE
opposition.
parfait :
la raison.
parties corporelles.
U
178 DE LA :\JÉÏH0DE SUBJECTIVE
(1) La Nature
(» est iiiio Pensée (lui no se pense pas suspendue
à une Pensée qui se pense. )i — bachelier, (cité par M. Ravaisson.
La Philosophie en France au. XJX'' siècle, 2" édit., p. 95.)
divin ?
de V expérience psychologique. »
s'il en existe.
CHAPITRE V
Méthode dogmatique
4
MÉTHODE DOGMATIQUE 183
phie cartésienne.
phénomènes de l'univers.
'18G DE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
la science de l'être.
étendue ;
pour les autres, une substance divine im-
siques.
de la pensée symbolique.
dans ce cas.
rialiste :
13
194 DE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
matisme matérialiste.
s'opère.
r ordre illégitime.
Unis.
rience.
propriétés matbématiques ;
que ce soit l'être
incogitable ^^K »
sible.
métaphysique ^"^K
tort immatériels.
l'essence de la pensée :
forme (''\ ))
par l'espace. » .
la métaphysique.
Méthode critique
de l'être.
méthode dogmatique.
Certains interprètes de Kant ont contesté le
la vérité.
a pu faire.
la science.
foudroie.
l'absolu.
lui ,
qu'une pseudo-idée ,
pure négation de
mots :
lo ]J inc onditionnellement limi té : c'est
il
dire ('^).
I
conception elle-même et n'en fait pas une entité
est (2).
(lu'il
(2) <i Diic que nous ne [touvoiis counaitre Tabsolu, c'est dire
implicitement y a un al)Soln. Quand nous nions ([ue nous
(ju^il
tence.
l'expliquer ?
lisme transcendental.
plus complète.
])rohlème.
fection ('\ ^)
tion supra-ronscieule.
II Nouveaux casais,
I liv. 1\', cliitp. IX, ,^ Vil. — Cf. (Joi')'cs-
pondance avec Eckhard : « Dubitari potost an ]<]ns perfeclissiniiim,
(le cu.jus essenlia sit cjislenf.ia, non implicct contradictioiiem :
fateor eiiim, si semel concodatiir talo Etis osse possibile, sou esse
talem conceptum vol icleam, sequi quod existât. » — Œuvres phi-
losophiques de Leibnitz. (Ed. Gerhardt, t. I. p. 213.)
238 DE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
contradictioJi ('^.
inadmissil)le.
il) « Doi coiiccplu posilo, quud sit eus cujus vi oiiinia exist.uiit,
("i) <i Deinonslrandiiiii est ((tiod non pugnot cum ualnra luenlis
(Diinia inleWujere , (pioniadiiiodani onniia ridere piigiial cum
iiatiira oculi. w — Œuvres pltilosopliiques, (Ed. GciliardI, l, I. p. 250).
lu
242 OE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
enveloppent ^'^\
tionnée de celle-là ^% »
nn^nt.
physiqne.
(l) i< Dans la suite des choses répandues par l'iiui\ ers des créatu-
res, la résolulion en raisons ijarticulièies pourrait aller à un détail
sans !>oi-Hes, à cause de la vaiiété immense des choses de la
mérite '?
l(»nee.
du parfait.
la souveraine réalité.
de la vie ^^K y»
humaine.
Une raison imparfaite et bornée ne peut attein-
dre la vérité absolue, pas plus que le génie artis-
rayons ^^K »
17
258 DE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
infiniment plus.
pi'opre.
pbénomènes.
La psycbologie, entendue au sens profond du
mot, constitue donc une véritable métaphysique ;
ini])ossi])le.
Mais si ,
par hypothèse , nous ignorons ce
morale.
rences ;
que les êtres finis ne sont eux-mêmes
18
CHAPITRE VII
CONCLUSION
à découvrir.
(2) « J'ai été frappé d'un nouveau système qui paraît allier Platon
qusedam p/iiJosophia. —
Nouveaux essais. (Edil. Erdmann, Liv. I,
chap. I, p. 20.)
280 CONCLUSION
CONCLUSION 283
doctrines ?
intimes eux-mêmes ?
l'état positif.
principe :
n'était jamais
Je pense, donc je suis^ tombé dans
l'oubli, depuis que saint Augustin l'avait posé à l'entrée de la
science... 11 n'y a rien de nouveau non plus dans les raisonne-
ments par lesquels il passe de la limitation de notre pensée et de
la véracité réelle du monde extérieur et
de Dieu à l'existence
corporel... Acombien peu il a émis d'idées nouvelles
considéi'er
et qui se puissent soutenir, on éprouve quelque embarras à expli-
quer d'où est venu l'immense succès de sa doctrine. »
Kitter. —
Histoire de la philosophie moderne. Trad. Tissot. —
— (T. 1, p. 81)
'
CO?sCLUSIOxN 291
(1) (( Poui' moi, je n'ai jamais présumé (|ue mou esprit fi'it en
l'ion plus parfait que eeux du eommiui... Mais je ne ei'aindi'ai pas
(le dire que j'ai eu Ijoaueoup d'heur de nTètre rencontré dès ma
jeunesse en ceitains chemins, qui m"ont conduit à des consiih'ra-
lions et des maximes dont j'ai fovtné une nuH/tode, pai- laquelle il
droit ^^^
les conceptions philosophiques. — Des-
faite. »
le contraire du vrai.
vu ET LU EN SORBONNE,
le 8 février 1887,
A. niMLY.
vu ET PERMIS d'iMPUIMEIi :
GRÉARD.
I
APPENDICE I
M. H. Spencer :
Méthode du panthéisme.
(( Les panthéistes, dit le savant logicien, croient n'em-
ployer que la raison, et ils ne s'aperçoivent pas que leur
procédé réel, quoique latent, est Vahstraction. Au moins,
est-ce le seul qui puisse leur découvrir quelque chose
qui ressemble à (( l'unité de Dieu et du monde. »...
(I) Die Vernimft sich selbst allein folgend, auf dén Wege des
reinen Denkens, verwikelt sicli bel der Betrachtung dièses Dégriffés
unvermeidlich in die eigenen Schlingen, gerath in die Irrgange
einer ihr selbst ohne hohere Hulfe uiiaiifloslichen Nottiwendigkeit,,
veiiiert sich in den leeren Ungrund, inid jener erhabene Begriff
der erstenUrsachesinkt herab zu dem eines nothwendigen Wesens
ohne Personlichkeit, welches man den todten Abgot der Vernunft
nennenKonnte. » Fr. Schlegel. —
Ueber die Schrift Von den
Gottlichen Dingen und ihrer Offenbarung (Jacobi's Werke, B. III,
INTRODUCTION
CHAPITRE 1er
CHAPITRE II
DE LA MÉTHODE OBJECTIVE
Méthode expérimentale
CHAPITRE III
Méthode mathématique
CHAPITRE IV
DE LA MÉTHODE SUBJECTIVE
CHAPITRE V
DE LA MÉTHODE SPÉCULATIVE
Méthode dogmatique
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CONCLUSION
INTRODUGTION
CHAPITRE lei-
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
Conclusion 274
TABLE DES CHAPITRES 310
Appendice I 297
Ap{)cndice II 299
Eiijtta . -^ 310
E RR ATA
PAGKS
8 ligno 10 — IJ.7>
- ,^ /
1() — 25 — que conliiinei' — que poiif confiriiirr
137 — 13 — [)i'iniitr — /
pi'imitil'
22y — 19
7" contente-il -fv contente-t-il
DUBUC, PfiUL.
ESSfll SUR LP f»! E T H D E
CE BD 024 1
•06 1887
COG OUBUC» PAUL. ESSAI SUR
ACCiS^ 1396078