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UE Biopathologie Tissulaire
Cours du 13/03/2023 de 16h à 18h
Professeur C. Godfraind
Pris par : BILLOUX Anaëlle et CHEMIN Mathilde
I. Œdème
1. Aspect macroscopique
Image d’épanchement
péricardique par échographie
Signe du Godet
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2. Aspect microscopique
3. Physiopathologie de l’œdème
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II. Congestion
1. La congestion active
La congestion active est secondaire à une augmentation de l’apport de sang artériel (hyperhémie) par
vasodilatation active des artérioles. Cela dépend de plusieurs mécanismes possibles :
- Par mécanisme nerveux réflexe qui vasodilatation les artères
- Par adaptation lors d’une sollicitation fonctionnelle accrue (muscle en exercice
avec vasodilatation des capillaires)
- Lors de la phase initiale d’une inflammation
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Dans tous les cas, on a l’apparition d’une rougeur, d’une chaleur ainsi qu’une augmentation
dupoids de l’organe car il y a plus de liquide.
2. La congestion passive
La congestion passive est secondaire à un ralentissement du drainage sanguin veineux par stase
(du à une insuffisance cardiaque par exemple). On a alors une dilatation passive des veines et des
capillaires avec une diminution du débit sanguin et une augmentation locale de la pression
osmotique.
Dans la congestion passive, au contraire, on a une apparition de froid, une cyanose (désaturation
del’Hb en oxygène), aspect bleuté mais le volume sanguin est toujours majoré et entraîne donc
une augmentation du poids de l’organe à cause d’une diminution du drainage veineux.
C’est l’image du barrage.
Typiquement, c’est le patient qui arrive aux Urgences dans l’ambulance en positionsemi- assise voire
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assise car il ne peut pas respirer couché. Il est en train de s’étouffer et s’échappe de sa bouche une
écume blanchâtre : c’est l’œdème quitente de s’échapper des alvéoles. Tout ce liquide dans les alvéoles
fait que les échanges gazeux ne se font plus ce qui explique l’étouffement. Cet OAP est réversible par un
traitement agressif par diurétiques ; une fois que l’eau est partie des poumons le poumon retrouve sa
fonction normale.
- La forme chronique : une insuffisance cardiaque gauche chronique peut entraîner une
induration brune des poumons (à éviter ++). À force d’avoir de l’œdème, il va se
développer une réaction inflammatoire avec fibrose progressive des parois vasculaires.
Cette induration est irréversible et on retrouve des poumons fermes de couleur brique,
brunâtre.
Microscopiquement, on a une accumulation de sidérophages (=macrophage chargé
d’hémosidérine car il a phagocyté des globules rouges) dans les alvéoles puis une fibrose
progressive des cloisons alvéolaires qui conduit à une diminution des échanges gazeux.
Cela peut conduire in fine à une fibrose des parois vasculaires et une hypertension de la
circulation pulmonaire.
On a une augmentation de pression osmotique dans les veines caves et sus-hépatiques. On parle de
« foie muscade ». En effet, en amont, on a une augmentation de pression dans le système
circulatoire et donc dans le foie.
À l’autopsie, on voie un foie muscade car il a le même aspect qu’une noix de muscade
avec des petites zones blanchâtres (correspondant aux zones d’hypoxie tissulaire) au
milieu du parenchyme congestif plein de globules rouges.
Au niveau microscopique, on observe une dilatation des veines et des capillaires centro-
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lobulaires car ces structures veineuses donnent naissance aux veines sus-hépatiques et partent
vers le cœur donc c’est le premier site de la congestion. Si la stase est importante, l’hypoxie
altère les hépatocytes centro-lobulaires qui se chargent en graisse, entrainant une stéatose
hépatique voire une réaction inflammatoire avec une fibrose, conduisant à la cirrhose puis une
nécrose des hépatocytes.À l’inverse, les régions péri-portales sont préservées car elles ont une
double irrigation grâce à l’artère hépatique et ont alors de l’oxygène en suffisance.
- La forme chronique : une insuffisance cardiaque droite chronique peut entraîner une
cirrhose cardiaque par augmentation de pression dans les veines caves et sus-hépatiques.
Cet état d’hypoxie entraine une réaction inflammatoire pour nettoyer ces cellules mortes
entraînant une fibrose des régions nécrosées avec extension vers les espaces portes. Cela
est très rare aujourd’hui. On ne le voit plus et on espère qu’on ne le reverra pas (mais
l’espérance de vie diminue notamment en Angleterre car les situations sanitaires se
dégradent donc pourrait revenir …).
III. Hémorragie
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- Réaction inflammatoire :
• Restitution ad integrum du tissu après une élimination du sang par réaction
inflammatoire macrophagique (seule « marque » de cette hémorragie :
pigments d’hémosidérine qui peuvent être retrouvés des années après
(recherché par les médecins légistes pour savoir si la cicatrisation est due à un
phénomène hémorragique)
• Cicatrisation aboutissant à un tissu fibreux cicatriciel parfois tatoué
d’hémosidérine,parfois calcifié.
En médecine pédiatrique légale, dans le cas d’hémorragies cérébrales, pour faire la différence entre
un trauma à la naissance et un syndrome du bébé secoué, on recherche des méninges pigmentées
quitraduisent de petites hémorragies physiologiques lors de la naissance.
- Enkystement si hématome trop volumineux dû à une détersion incomplète car la
réactioninflammatoire est dépassée => hématome enkysté ; cela entraîne un abcès qu’il
faudra parfois déterger chirurgicalement ou qui va se nettoyer mais avec toujours de nb
conséquences post- inflammatoires de type fibrose. On observe alors une parodie
fibreuse avec à l’intérieur un magma brunâtre qui correspond à toutes les hématies qui
sont en train de mourir.
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- Dans les cavités séreuses, les dépôts de fibrine vont s’organiser en un tissu fibreux
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viscéral peu extensible ; l’espace est gagné au dépend des cavités cardiaques qui
nepeuvent plus s’étendre comme nécessaire ce qui conduit à une altération de la
fonction cardiaque.
• Hématome extra-dural : compression du cerveau, engagements, HT intracrânienne…
Tamponnade
cardiaque
Le choc ou collapsus cardiovasculaire correspond à une défaillance circulatoire aiguë avec une
hypoperfusion généralisée des tissus. Cela entraîne des lésions tissulaires par anoxie :
- Au départ, ces lésions sont réversibles si elles sont temporaires (même dans les tissus
hypovascularisés, pas de lésions)
- Si l’anoxie perdure car le sang oxygéné n’arrive pas dans la circulation capillaire des
organes, cela entraîne des lésions tissulaires irréversibles (organes nécrotiques) et le
décès potentieldu patient.
- La sensibilité à l’anoxie et à l’hypoxie n’est pas la même en fonction des organes, dans l’ordre :
• Système nerveux central (le plus sensible)
• Myocarde
• Muqueuse intestinale
• Pancréas
• Reins : nécrose tubulaire aiguë
• Poumons : dommage alvéolaire diffus, exsudat, membranes hyalines (fibrine)
• Foie : atteinte des régions centro-lobulaires
Une muqueuse intestinale récupère mieux que le cerveau car sa prolifération est importante avec
régénération. Une anoxie même temporaire du SNC ne récupère jamais même si non étendu, ce
quiest perdu est perdu.
NB : Cela est important pour les patients épileptiques → chaque fois qu’un patient fait une crise d’épilepsie, il
fait une hypertension au niveau du cerveau avec diminution de l’oxygénation du cortex cérébral de la zone en
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état de crise ; cela s’accompagne chaque fois d’une mort neuronale ; même si peu importante à chaque fois,
leur addition peut avoir des conséquences. Les enfants épileptiques ont des capacités d’apprentissage très
souvent discrètement affectées : y être attentif et encourager la prise des médicaments. Cela évite une
destruction neuronale chez les patients épileptiques bien équilibrés.
I. Thrombose
La thrombose est la coagulation du sang dans une cavité vasculaire (cœur, artère, veine,
capillaire)au cours de la vie. Il faut les différencier des caillots post-mortem et des hématomes.
Il faut le distinguer des caillots post-mortem car quand on fait une autopsie, il y a des thromboses
qui se forment dans les zones déclives du corps mais n’ont pas la même organisation que ceux qui
se sont formés pendant la vie. Un hématome est une accumulation de sang avec une organisation
que l’on neretrouve pas.
La triade de Virchow regroupe les trois facteurs principaux intervenant dans la formation
d’un thrombus.
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Lorsque l’on a une interruption de l’endothélium, cela met en contact le sang et la matrice
extracellulaire du vaisseau ou de l’organe dans lequel se situe le vaisseau. Cela met en action la
cascade du complément et on a donc une activation du phénomène de la coagulation. On peut aussi
avoir une activation procoagulante de l’endothélium (ex : toxines bactériennes).
Ce facteur est nécessaire et le seul facteur suffisant à lui-même à la constitution d’une
thrombose(situation de thromboses artérielles et intracardiaques).
Les causes :
- Turbulences circulatoires : au niveau des valvules ou des carrefours vasculaires (implique des lésions
de l’endothélium qui sont aussi à la base de l’athérosclérose)
- Athérosclérose
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Il est plus considéré comme un facteur de risque qu’un facteur causal par lui-même. En effet, s’il
estle seul présent, on n’a pas de thrombose (contrairement à une situation d’altération des cellules
endothéliales), il s’agit plutôt d’un facteur additionnel.
2. Morphologie du thrombus
a) Thrombus récent
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Les conséquences de la présence d’un thrombus dans un vaisseau dépendent de l’oblitération qui
està des degrés variables selon l’importance du thrombus et la diminution du diamètre initial du
vaisseau (qui peut être empirée par une athérosclérose déjà présente).
c) Évolution
Organisation du thrombus :
- Le plus fréquent, elle débute à 48h post-thrombus ; elle met en jeu la réaction
inflammatoire qui arrive pour éliminer le thrombus qui se termine toujours par la
formation d’un bourgeon charnu composé de péricytes du fait de l’angiogenèse
permettant une reb-vascularisation
- Si le thrombus était partiel : il s’associe à la paroi vasculaire et il est
recouvertprogressivement par les cellules endothéliales.
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Bourgeon charnu
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a) Thromboses veineuses
b) Thromboses intracardiaques
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c) Thromboses artérielles
Il faut attendre 1 an avant le début d’une nouvelle angiogenèse après une thrombose artérielle, certes
certains processus sont mis en place plus tôt mais pour que cela soit efficace il faut attendre 1 an. Le
principal conseil à donner au patient est l’activité physique.
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d) Thromboses capillaires
- Favorisé par la stase et par les lésions endothéliales : anoxie, état de choc ou effet de toxines
- Généralement multiples, à l’occasion du syndrome de coagulation
intravasculairedisséminée ou CIVD ++
• Multiples thrombus fibrino-plaquettaires
• Associé à un syndrome biologique de coagulopathie de consommation,
• Avec pour conséquence des phénomènes hémorragiques diffus (petit thrombi
par altération des plaquettes). L’accumulation des thrombi dans le glomérule
rénale empêche la filtration glomérulaire et peut entraîner une insuffisance
rénale.
• Étiologies variées : septicémie à bactéries gram négatives, état de choc, embolie
amniotique, traumatisme sévère (traumatisme sévère du fémur), toxines (venins),
...
• Siège préférentiellement : poumons, glomérules rénaux, foie, cerveau
II. Embolie
L’embolie est la circulation d’un corps étranger, appelé embole, dans le courant circulatoire et son
arrêt dans un vaisseau trop petit pour lui livrer passage, et ceci aussi au niveau lymphatique
(embole métastatique).
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2. Trajet de l’embole
a) Trajet classique
Une embolie paradoxale ne suit pas le courant du sang mais un circuit anatomique aberrant.
Par exemple, cela peut être le cas quand on a une communication interauriculaire qui fait que
lepassage se fait d’une oreillette à l’autre, à l’inversion du sens de circulation sanguin.
Ce sont des situations rares avec des anomalies et des communications cardiaques ou des fistules.
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3. Conséquences de l’embolie
a) Embolie pulmonaire
b) Embolie artérielle
Quand elle se fait dans une paroi artérielle elle va empêcher la circulation sanguine et
l’oxygénationce qui entraîne une nécrose et donc un infarctus.
c) Nature de l’embolie
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I. Ischémie
L’ischémie est une diminution, ou abolition de l’apport sanguin artériel dans un territoire limité
del’organisme, ou dans l’ensemble de l’organe. Elle provoque une hypoxie ou une anoxie des
tissus. Causes des ischémies = toutes les causes qui empêchent l’apport sanguin :
- Toutes les causes d’oblitération partielle ou totale d’une lumière artérielle.
- Situation pouvant être aggravée par une situation pathologie additionnelle :
Conséquences de l’ischémie
- Une ischémie complète et étendue
➢ Nécrose du territoire d’ischémie
➢ Infarctus, ramollissement, gangrène (nécrose en plus de l’infarcissement)
- Une ischémie incomplète et transitoire
➢ Hypoxie d’où douleurs intenses mais transitoires dans le territoire atteint. Hypoxie
= ischémie temporaire. La cellule soufrant par manque d’oxygène → symptômes.
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Peut- être transitoire si elle récupère. Lors d’une hypoxie digestive, le patient va
avoir principalement des douleurs en post prandial ou l’apport sanguin est
augmenté pour la digestion.
➢ E2 clinique
o Claudication intermittente
o Angor d’effort : douleur temporaire sans nécrose myocardique, une fois
quel’oxygène revient, on retourne à l’état normal
o Angor intestinal
- Une ischémie incomplète et chronique → atrophie du territoire avec fibrose progressive
parce que l’on a une nécrose à bas bruits et donc une réaction inflammatoire à bas
bruits.
II. Infarctus
1. Infarctus blanc
L’infarctus blanc est un territoire de nécrose ischémique exsangue, dans un organe plein (cœur,
rein,rate, cerveau, …) par obstruction d’une artère terminale (aucun sang ne peut y arriver). Le
territoire atteint subit une nécrose de coagulation = nécrose en cité morte - les cellules perdent
leurs noyaux, mais la structure cellulaire et toujours visible ; et dans un second temps il va y avoir
la réaction inflammatoire et l’apparition de fibrose).
Aspects
macroscopiques
- De 6 à 48h :
• Lésion progressive visible car devient plus pâle → blanchâtre
• Forme : celle du territoire artériel d’irrigation
• Apparition progressive d’un liseré congestif (rouge)
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Circulation terminale
triangulaire au niveau du
rein. Au niveau d’une rate.
Ce sont des circulations
terminales.
Aspects microscopiques
- De 6 à 48h :
• Nécrose de coagulation (image en cité morte) →
Disparitiondes noyaux
• RI débutante avec d’abord apparition de PMN
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Après un certain temps la RI apparaît et se met en liseré autour de la zone qui est en nécrose de
coagulation. Suite à cette réaction inflammatoire tout le reste se met en place → fibrose cicatrisée
D’un point de vue clinique, un infarctus aura une répercussion histologique qu‘après un certain
délaiaprès son apparition (de 6 à 48 heures).
En cas de décès brutal : infarctus important, on ne verra pas les stigmates de l’infarctus si mort
dansles 6 heures qui suivent l’infarctus clinique. Mais on aura les enzymes cardiaques élevées car
il y z bien une altération cellulaire.
2. Infarctus rouge
Définition : est un territoire de nécrose ischémique par obstruction d’une artère terminale dans
lequel apparaît secondairement une inondation hémorragique du fait d’une double circulation ou
d’une abondante circulation collatérale.
S’observe surtout dans les poumons et l’intestin, physiopathologie mal
connue. Dans un endroit avec double circulation. L’organe est de nouveau
vascularisé par un autre apport sanguin → aspect rougeâtre.
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D. Athérosclérose :
= Maladie inflammatoire de l’intima des parois artérielles qui s’accompagne de la formation de plaque d’athérome
c’est à dire d’une plaque lipidique fibro-inflammatoire.
• Etymologie de l’athérosclérose
= athérome : du grec « athere » : bouillie
+ sclérose : du grec « scleros » : dur
• Pathologie multifactorielle dont la cause est environnementale et/ou génétique suivant les
individus.
• Facteurs de risque réversibles, ou non, qui initient et accélèrent le développement des plaques.
Les lésions siègent sur l’aorte et sur les artères de gros et moyen
calibre :
Sur l’aorte :
- Surtout segment abdominal sous-diaphragmatique notamment au
niveau du carrefour aortique.
Ce n’est pas parce qu’un patient a une atteinte de l’aorte qu’il aura
forcément une atteinte des carotides, et pareil à l’inverse. Cela dépend
d’un patient à l’autre.
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Epidémiologie :
- Surtout les pays développés (facteur environnemental très important).
- Facteurs constitutionnels de risques :
• Facteurs génétiques :
o Les plus importants
o Stt de type multifactoriel et familial : HTA, Diabète
o Hypercholestérolémie familiale
- Facteurs modulables :
• Hyperlipidémie, et plus spécifiquement,
l’hypercholestérolémie :
o Facteur majeur car suffisant de par lui-même.
o L’élément pathogène : LDL (= « mauvais cholestérol »).
o L’élément protecteur : HDL (= « bon cholestérol »)
Mobilise le cholestérol des plaques se développant ou développées.
Action pharmacologique ou diététique pour favoriser les HDL : alimentation contenant des acides gras
polyinsaturés : poisson (maquereau, sardine), noix, avocat. Exercice, statines : diminue le
cholestérol circulant par action enzymatique au niveau de la production hépatique de cholestérol
par contre ce sont des médicaments avec beaucoup d’effets indésirables notamment des
myopathies.
• Hypertension artérielle
• Cigarettes
• Diabète : traitement du diabète, et aussi nutrition correcte mais le facteur nutritif est plus complexe a
corrigé car on a un aspect économique.
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• Syndrome métabolique
• « Hématopoïèse clonale de signification indéterminée » ou « CHIP »
o Statut de la personne âgée (10% de la population > 60 ans)
o = identification, chez des individus sans maladie hématologique, d’une ou plusieurs mutations
somatiques dans les cellules hématopoïétiques.
o Associée à un risque accru de transformation en hémopathie maligne (myéloïde ou lymphoïde)
o Mais aussi lié à une augmentation du risque cardio-vasculaire
o Pourquoi ? Modèles animaux avec ce type de mutations => les macrophages portant la
mutation impliquée dans la CHIP sécrètent plus de cytokines pro-inflammatoires =>
environnement propice à l’athérosclérose.
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Situation physiologique : Synthèse de NO par les cellules endothéliales provient de la transformation de eNOS
stimulée par des agonistes : acétylcholine et bradykinine et par un flux sanguin laminaire.
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Situation pathologique : Actions d’agonistes pro-inflammatoires (IL-1, TNF, endotoxine, …), lipoproteines oxydées
(LDL), de produits de glycation (AGE, provient d’une réaction de glycation entre protéine/lipide et sucre) et de flux
turbulent entraine une activation de NFKB.
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Formes anatomopathologiques :
Sur le plan macroscopique, l’OMS propose les quatre grades suivants :
Plaque d’athérosclérose :
Macroscopiquement : Lésion lenticulaire de 0,5 à 3 cm de diamètre, à surface lisse,
jaunâtre, devenant à surface irrégulière et grisâtre lorsque la taille augmente.
Microscopiquement :
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On a une ulcération car les cellules endothéliales qui recouvrent les plaques d’athérome sont toujours le siège d’une
turbulence vasculaire puisque le vaisseau est plutôt bombé à ce niveau.
Ulcération de l’intima, thrombose :
Suite et fin du cours le mercredi 15/03. Si vous avez des questions il faut contacter le Pr Godfraind sur son mail du
CHU
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