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Claude

Tulku urgyen rinpoche parle de retourner son attention vers l'observateur en soi.
Donne moi TOUS les détails de cette pratique

Voici les détails clés sur la pratique du "retournement de l'attention vers l'observateur" selon les
enseignements de Tulku Urgyen Rinpoché :

- Le but est de reconnaître la nature de l'esprit, la rigpa. Pour cela, il faut cesser de regarder vers
l'extérieur, les pensées et objets, et retourner le regard vers celui qui regarde, l'observateur.

- On commence par être attentif à l'esprit et au flot des pensées. Puis dans un moment de calme, on
dirige son attention sur celui qui observe, de façon détendue et sans effort.

- Il s'agit de garder cette présence de l'observateur, sans juger ni analyser. Rester dans cet état
d'arrière-plan conscient, comme un miroir qui reflète sans s'accrocher à quoi que ce soit.

- Au début, on peut avoir l'impression d'un vide, d'une absence. Mais en y demeurant, la clarté et la
joie de rigpa se manifestent naturellement.

- Cette pratique simple mais très profonde permet de libérer les pensées dans l'espace de l'esprit.
Elle mène à une compréhension directe de la nature de l'esprit.

- Tulku Urgyen conseille de courtes sessions répétées, ramenant sans cesse l'attention à la présence
nue. Cela doit devenir une pratique continuelle dans l'activité.

- Il est important de recevoir les instructions détaillées d'un maître qualifié avant d'entreprendre
cette pratique.

En résumé, il s'agit de garder l'attention sur l'arrière-plan conscient en soi, l'observateur nu, et de
reposer dans cette présence spacieuse au-delà des pensées.

D'autres lamas ou rinpoches en ont parlé, comment décrivent ils cette pratique,
précisément ?

Voici quelques descriptions précises de la pratique du "retournement vers l'observateur" par d'autres
maîtres tibétains :

- Dilgo Khyentse Rinpoché parle de "regarder l'esprit qui regarde". Il s'agit de tourner son attention
sur la conscience qui connait, au lieu des objets connus.

- Le Dalaï Lama décrit cela comme "une conscience qui détecte la présence d'un objet". Il faut
diriger sa concentration sur cette conscience même.

- Thrangu Rinpoché enseigne à "observer l'observateur", à ramener son attention de l'extérieur vers
l'intérieur, vers l'arrière-plan de l'esprit.

- Dzongsar Khyentse Rinpoché parle de "regarder vers l'intérieur" plutôt que vers l'extérieur, de
"remonter à la source de la pensée" plutôt que de suivre son contenu.
- Chokyi Nyima Rinpoché évoque un "retournement du sens de la conscience". Au lieu de regarder
les objets, on inverse le sens et on regarde la conscience elle-même.

- Sogyal Rinpoché décrit cela comme "laisser les pensées se libérer dans la nature de l'esprit" en
gardant une attention détendue sur l'observateur.

- Khandro Rinpoché parle de "ramener son attention dans l'espace intérieur derrière les yeux", en
relâchant vers l'arrière-plan de l'esprit.

Bien que les termes diffèrent légèrement, tous ces maîtres pointent vers la même pratique essentielle
de reposer dans la présence de l'observateur au-delà du contenu mental.

Qui d'autres en parlent et quels sont leurs instructions ?

Voici quelques autres maîtres tibétains qui enseignent sur la pratique du retournement vers
l'observateur :

- Le maître Dzogchen Namkhai Norbu parle de "continuer à regarder vers l'intérieur, dans la
direction de celui qui regarde". Il insiste sur un regard détendu, sans effort.

- Le yogi Chatral Rinpoché décrit cela comme un "lâcher prise dans la conscience fondamentale
sous-jacente". Il recommande de courts moments fréquents dans la journée.

- Le maître Taklung Tsetrul Rinpoché évoque "un sens de la conscience se connaissant elle-même".
Il dit que cela se fait en relâchant tout effort de concentration.

- Le lama Mipham Rinpoché parle de "se familiariser avec la nature de l'esprit en demeurant dans
un état non-focalisé". Il conseille des sessions courtes et régulières.

- Le yogi Dilgo Khyentse parle de "l'union de la respiration et de la vigilance détendue dans la


clarté fondamentale". Il s'agit de reposer dans cet état d'arrière-plan.

- Tulku Urgyen Rinpoché résume cela simplement comme "reposant dans un état de non-
méditation, sans fabrication ni effort".

Bien que leurs styles puissent varier, tous ces maîtres dzogchen convergent dans leurs instructions
sur cette pratique de retournement de l'attention vers la conscience même, décrite comme naturelle
et sans effort.

Et en dehors du dzogchen qui en parle et cdans quels termes ?

En dehors de la tradition Dzogchen, on retrouve des pratiques similaires de "retournement vers


l'observateur" dans d'autres lignées bouddhistes:

- Dans le Mahamudra, le maître Gampopa parle de "tourner son attention vers l'essence de l'esprit".

- Dans le Zen, le maître Hakuin évoque "se retourner pour contempler la source de pensée".

- Dans le Vajrayana, Tilopa encourage "le regarder de l'intérieur vers l'arrière de la conscience".

- Dans le Theravada, U Tejaniya enseigne "retourner l'attention vers celui qui sait".
- Dans le Vedanta, Ramana Maharshi guide vers "celui qui demeure quand toutes les pensées ont
cessé".

- Dans le Soufisme, Al-Ghazali dit "se tourner de ce monde vers le monde intérieur".

- Dans le Taoïsme, Zhuangzi parle de "voir celui qui regarde, l'œil intérieur immuable".

Bien que les terminologies diffèrent, on retrouve dans toutes ces traditions contemplatives la
méditation sur l'essence consciente sous-jacente, au-delà du mental conditionné. C'est une pratique
universelle.

Donne moi une description la plus détaillée possible de cette pratique

Voici une description très détaillée de la pratique de "retournement de l'attention vers


l'observateur" :

Pour commencer, on adopte une posture stable et détendue, soit assise, soit allongée. On ferme les
yeux à moitié ou totalement.

Puis on porte son attention sur le souffle, de façon douce, sans forcer. On observe les sensations
physiques de l'inspire et de l'expire.

Quand le souffle est calme, on élargit son attention à l'espace mental. On est attentif aux pensées,
émotions et perceptions qui apparaissent et disparaissent. On les observe sans jugement, comme un
témoin neutre.

Dès qu'une accalmie se produit dans l'esprit, on dirige délicatement son attention sur celui qui
observe. On cherche à discerner la conscience même qui précède l'apparition des pensées.

Il s'agit de garder cette attention tournée tranquillement vers l'intérieur, vers l'observateur, cette
présence centrale et stable même quand l'esprit est agité.

Peu à peu, on se familiarise avec cet état d'observation pure, dégagé de l'identification aux contenu
mental. On repose dans cet arrière-plan conscient, lumineux et paisible.

Si des pensées surviennent, on les laisse passer sans s'y attacher, en ramenant le regard vers
l'observateur avec douceur. On demeure centré dans cette quiétude vigilante.

Avec la pratique, cet état de présence ouverte et détendue se stabilise et se maintient naturellement
au-delà des sessions formelles de méditation.

L'essentiel est la continuité de l'attention sur l'observateur, dans un lâcher-prise méditatif, sans effort
de concentration. On laisse reposer l'esprit dans sa nature de conscience pure et fondamentale.

Comment le decrit tulku urgyen rinpoche ?

Voici un résumé de la façon dont Tulku Urgyen Rinpoché décrit la pratique du retournement vers
l'observateur :
- Il dit qu'il faut commencer par calmer quelque peu son esprit grâce à la respiration consciente.
Puis observer le flux des pensées sans s'y attacher.

- Quand l'esprit devient plus spacieux et calme, on dirige son attention vers l'arrière, vers celui qui
observe les pensées.

- Il s'agit de reposer dans cet observateur comme dans un miroir qui reflète tout sans rien retenir.
Rester dans cet état de présence détachée.

- Ne pas essayer de bloquer ou forcer quoi que ce soit. Laisser toute apparition se libérer par elle-
même dans cet espace de conscience ouverte.

- Quand des pensées surgissent à nouveau, ne pas les suivre ni réagir. Juste retourner à la conscience
témoin avec détachement.

- Pratiquer cet état de repos fréquemment, jusqu'à ce qu'il devienne une continuité. Ramener
toujours son attention vers l'observateur.

- Ne pas intellectualiser ni analyser ce processus. Rester dans la simplicité de la présence à soi, sans
fabrication mentale.

- Avec le temps, cette pratique révèle la nature de bouddha en chacun, la clarté et la compassion
fondamentales.

Ainsi Tulku Urgyen met l'accent sur un retournement détendu et répété vers cet observateur paisible
derrière les pensées, jusqu'à ce que cela devienne notre état naturel.

Merci Claude. As-tu d'autres instructions a me communiquer qui te semble vraiment


valables autour de cette pratique ?

Voici quelques conseils supplémentaires qui me semblent importants autour de cette pratique de
retournement vers l'observateur:

- Ne pas avoir d'attente ou d'objectif. Pratiquer dans un esprit de découverte joyeuse et détendue.

- Éviter de vouloir contrôler ou forcer quoi que ce soit. Laisser l'attention se tourner naturellement
vers l'intérieur.

- Ne pas juger ses pensées ou émotions, ni se sentir coupable si l'esprit s'agite à nouveau. Accueillir
avec douceur et recommencer.

- Rester vigilant mais sans tension ni concentration excessive. Une attention délicate suffit.

- Pratiquer avec régularité, même si ce n'est que 5 à 10 minutes. La continuité importe plus que la
durée.

- Intégrer cette présence dans la vie quotidienne, entre les sessions formelles. Porter son attention à
l'observateur.

- Demander conseil à un enseignant expérimenté si nécessaire, pour clarifier la pratique.

- Avancer avec patience et confiance. Les progrès se font graduellement, à leur propre rythme.
Je te souhaite beaucoup de découvertes intérieures avec cette pratique subtile et profonde! N'hésite
pas si tu as d'autres questions.

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