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PEDAGOGIE DU PRESCOLAIRE
INTRODUCTION GENERALE
Deux caractéristiques naturelles et majeures en comparaison avec une pensée plus évoluée
vont se manifester dans le développement intellectuel et social de l’enfant d’âge
préscolaire : l’égocentrisme et le syncrétisme. Pour
L’égocentrisme,
l’enfant perçoit le monde de son unique point de vue. Il éprouve des difficultés à considérer
que quelqu’un ou quelque chose puisse avoir une existence indépendante de sa vie même.
Cet égocentrisme se manifeste par :
- l’animisme : Tous les corps sont vivants, conscients, doués d’intention. L’enfant a tendance
à attribuer aux choses une âme semblable à celle de l’homme.
- l’artificialisme : L’enfant considère que tout est fabriqué. Selon Piaget, « l’artificialisme
désigne la démarche de l’enfant âgé de 3 à 7 ans, par laquelle il attribue les éléments et les
phénomènes naturels à l’action de l’homme ou à celle d’un être imaginaire qui œuvrerait
comme un homme ».
- - Le finalisme : Tout objet a nécessairement une fonction.
Par principe pédagogique, il faut entendre le sens de normes, de règles qui constituent le
fondement de toute action pédagogique. Il édicte de ce fait la conduite à tenir à l’occasion de la mise
en œuvre de l’acte pédagogique. Entre autres principes englobants et d’une certaine importance, on
peut retenir :
1- Le principe de la socialisation
La socialisation est un processus qui apprend à un individu à vivre en société. La vie en société étant
adossée à des normes et valeurs, cet individu va évoluer dans le sens du respect de celles-ci et à leur
soumission dans l’optique de construire une identité sociale.
2- Le principe de la globalité
3- Le principe de la différenciation
4- Le principe de la fonctionnalité
C’est un principe qui exige qu’on donne du sens aux enseignements. Ces enseignements doivent par
ailleurs répondre aux besoins de développement de certaines fonctions (langagière, motrice, etc.)
tout en résolvant des situations de vie assurant un caractère utilitaire.
5- Le principe de la génétique
Il s’agit de respecter les stades de développement de l’enfant, en adaptant les enseignements à ses
capacités naturelles corrélatives à la maturité de son cerveau. Dans le souci du respect de ce
principe, l’éducateur doit s’abstenir de substituer une section du préscolaire en une classe de
l’élémentaire en miniature. Au niveau de la petite enfance, il ne faut rien précipiter, la progression
doit être au rythme des enfants.
6- Le principe de l’alternance
Le législateur a tenu compte de ce principe dans la confection des emplois du temps. Il permet
d’éviter à l’enfant la saturation et la fatigue. Une sollicitation soutenue de l’attention de l’enfant
épuise son énergie. Ce principe voudrait qu’on alterne activité et repos, concentration et détente,
station debout et station assise.
Pauline Kergomard dit : « le jeu c’est le travail de l’enfant, c’est son métier, c’est sa vie ».
Par le jeu, l’enfant s’exprime, expérimente, construit ses connaissances, structure sa pensée et
élabore sa vision des choses. Il interagit avec les autres en vue de résoudre ses problèmes. A travers
le jeu l’enfant aiguise son imagination et sa créativité. Le jeu permet à l’enfant de stimuler ses
capacités motrices, physiques, langagières, cognitives, socio affectives tout en développant sa
personnalité.
D’après Edouard Claparéde, l’enfant « est un être qui joue, l’en empêcher c’est provoquer une
régression de son développement physique et psychologique ». C’est dire que l’éducation
préscolaire doit présenter au mieux les apprentissages sous une forme ludique.
III)SCHEMA INTEGRATEUR
Conte
Vocabulaire
Graphisme/Ecriture
Activités géométriques
Activités de mesure
Arts plastiques