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J ANNEXE I
A LA CIRCULAIRE N° 70·115 DU 27 OCTOBRE 1970
Décrète:
Art. 1••. - Les modifications annexées au pt;ésent décret sont FASCICULE SPECIAL N° 70-93 bis
apportées à partir du 1•• juillet 1970 au fascicule n• 61, titre VI
du cahier des prescriptions communes applicables aux marchés
de travaux publics passés au nom de l'Etat, Règles techniques de CIRCULAIRE M. E. L. N• 70-115 DU 27 OCTOBRE 1970
conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton relative au Titre VI modifié :
arm~
REGLES TECHNIQUES DE CONCEPTION ET DE CALCUL
Art. 2. - Est interdite, à compter de la date fixée à l'article 1••
ci-dessus, l' insertion dans l.es marchés de toute clause portant DES OUVRAGES ET CONSTRUCTIONS EN BETON ARME
référel].ce au déc.r at n° 68-340 du 4 avril 1968 non modifié,
Fascicule 61 :
Art. 3. - Le ministre de l'économie et des finances est chargé
de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal CONCEPTION, CALCUL ET EPREUVES
officiel de la République française. DES OUVRAGES D'ART
Fait à Paris, le 5 juin 1970. du cahier des prescriptions communes appllcablH
JACQUES CBABAN·DELMAS. aux marchés de travaux publics passés au nom de l'Etat.
Par le P1mmier ministre :
Le ·ministre de l'économie et des finances,
. VALÉRY GISCARD D'ESTAING.
Texte n° 743
M. E. L. 70-93 bts. - 2. J
.1 Ji,
- 7- .
-
ANNEXE II ...L
A LA CIRCULAIRE M. E. L. 70-115 DU 27 OCTOBRE 1970
~
Le Premier ministre,
1 1
Sur le rapport du ministre de l'économie et des finances,
Vu les articles 12, 22 à 25 et 113 du code d,es marchés publlcs
approuvé par le décret n° 64-729 du 17 juillet 1964 modifié;
Vu les décrets n° 64-1380, n° 65-798 1 n° 66-595, n° 66-781,
n° 67..371 et n° 67-856 rendant obligatoires neuf fascicules du
cahier des prescriptions communes applicables aux marchés de
travaux publlcs passés au nom de l'Etat ;
Vu l'arrêté du 24 aoO.t 1961 modifié portant eréation du groupe
- permanent d'étude des marchés de travaux publics;
Vu l'avis de la commission centrale des marchés en date du
1r
17 janvier 1968,
Décrète:
i~
de bât iment.
Il en est de même du fascicule n° 4, titre 1er, du cahier des
prescripti011s communes applicables aux marchés de travaux
publics (aciers pour béton armé), tendu obligatoire par le décret
n° 67-856 du 11 septembre 1967.
r
I
MINISTÈRE DB L'ÉQUIPE~ BT DU LOGEMENT, - 'RXTBS OFJ'IOIELS
; Art. 3. - Est 'interdite , à compter de la date fixée à l'arti-
cle 1•• ci-dessus, l' i.nserLJon dans les marchés de toute clause
portant référence à un c~h.ier de pres.criptions communes rela,
tif aux prestations défüiles à l'article 1.. particulier à un
département ministériel.
Art. 4. - ·Le ministre de l'économie et des finances est
chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au
Joùrnal 0JJ,1ciet de la République fransaise.,,,.
-·
Code des marchés publics (décret n• 64-729 d11 17 juillet 1964
modifié et complété) ;
...
Décret n• 68-340 du 4 avril 1968 rendant obligatoire le fasci•
cule n• 61, titre VI du C. P. C. ;
Circulaire n• 68-119 du 11 décembre 1968 et fascicule n• 61,
titre VI annexé ;
Décret n• 70-505 du 5 juin 1970 modifiant le fascicule n• 61,
titre VI du C. P. C.
-··
,,. "ta;:._,.
-- 1 . ~ 1 •
1
-.. . ..,,;
Pi êces jointes :
•
ANNB:o: I. - Décret n• 70-505 du 5 juin 1970;
ANNBXB II. - Décret n• 68-340 du 4 avril 1968 ;
ANNBu m. - Circulaire n• 68-119 du 11 décembre 1968;
ANNBXB IV. - Fascicule n• 61, titre VI (teltte et commentaires)
complété et modifié.
-,,
.,........ t-
■
ANNEXE m
CIRCULAIRE N° 70-115 DU 27 OCTOBRE
.
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MINISURE DE l'~QUIPEMENT ET OU lOGEMENT
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1
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1 j 1 .-
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--·--= •
1
...
1
Références :
Circulaire série A n° 27 du 11 février 1946;
Circulaire
Circulaire
n° 30 du 5 avril' 1958;
n° 33 du 8 avril 1958;
. -
Circulaire n ° 65 du 19 août 1960 ;
Code des marchés publics (décret n° 64-729 du 17 juillet
modifié et complété) ;
Circulaire n° 70 du 14 décembre 1964;
Circulaire n° 50 du 1er décembre 1965 ;
Décret n° 68-340 du 4 avril 1968.
Textes modifiés :
Circulaire série A n° 27 du 11 février 1946;
Circulaire n° 65 du 19 aofi.t 1960.
Textes abrogés : ■
-
,
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!
-10-
i
Le nouveau titre VI du fascicule n• 61 reprend dans l'ensemble 4'
Messieurs les chefs de service de na11igati01&.
les chapitres de l'ancien texte.
Toutefois, trois nouveaux articles du chapitre I traitent respec- Messieurs les ingénieurs en chef chaTgéi des services
spéciau:i: des bases aériennes de la Gironde et des
..J
tivement des surcharges climatiques, des séismes et des sollicitations
de services ; trois nouveaux articles du chapitre Il, des caractères Bou.ch es-du-Rhône.
mécaniques des fils tréfilés, des treillis soudés et des autre, arma• Messieurs les directeurs des poTts autonomes de D'UnkeTque,
tures ; un nouvel article du chapitre VI de l'ancrage des treillis Le Hoore, Rouen Nantes. Saint-Nazaire, Bordeaw:,
soudés, Marseille, Strasbourg.
En outre, à l'ancien texte a été ajouté sous le numéro XIV un Monsieur le chef du service technique des bases aériennes
chapitre assorti d'annexes, très largement inspiré du document tech- à PaTis,
nique unifié, ,relatif aux ll'ègles pour le calcul et l'exécution des Monsieur le chef du sel'tltce des tnvau:i: immobiliers
constructions en béton armé connu sous le nom de « Règles B. A. 60 i,, aéTonautiquea de la Tégion parisienne à Paris.
Ce chapitre applicable à la construction des bâtiments courants
permet le recours à des conceptions et des modes de calcul à la Messieurs les chefs de seniicè de l'aviation civile de
fois plus simples et plus rapides que les règles applicables aux Djibouti, Moroni, Nouméa, Papeete.
autres ouvrages.
Le décret n° 68-340 du 4 avril 1968 a rendu obligatoire à la date
Il appartient au cahier des prescriptions spéciales (C. P. S.) de du 1•• mal 1968 le titre VI du fascicule n• 61 du cahier des pres-
stipuler si les règles applicables à l'ouvrage envisagé sont celles criptions communes applicables aux marchés de. travaux publics
L du chapitre XIV. Dans tous les autres cas, ce sont les règles édictées
dans les treize premiers chapitres qui sont applicables (art. 0.1 du
passés a11 nom de l'Etat (1).
Le décret.·précise dans son article 2 que le fascicule est également
fascicule l. applicable aux marchés de travaux de bâtiment passés au nom
Par souci d'alignement sur la convention adoptée dans les pays de l'Etat.
T étrangers et recommandée par le comité européen du béton (C.E. B.), ll s'agit des « Règles techniques de conception et de calcul des
le nouveau fascicule, contrairement à l'ancien et contrairement aux
.,. \~ « Règles B. A. 60 », distingue la traction de la compression par
ouvrages et constructions en béton armé ». Le titre VI et les commen•
talres dont 11 est assorti, ainsi que le décret n° 68-340 lui-même,
l'addition pour cette dernière, de l'apostrophe aux symboles repré- qui ont fait l'objet d'une brochure (2) n° 1315 éditée par les
sentant des efforts, des contraintes, des aires, etc. Journau:i: officiels, constituent les annexes I et Il à la présente
Y:·l
t:?11 ... _
C
{ **•
Les principales modifications apportées au fascicule ancien sont
les suivantes :
circulaJre.
En vue de leur utlllsation pour certaines catégories de marchés
publics et pour les contrats du secteur privé, les mêmes :règles
ont été publiées (3) d'autre part sous le titre « Document technique
unifié ; , règ}es C C BA 68 » ; elles annulent le document technique
unifié connu sous le nom de « Règles BA 60 >.
Article 3, - Surcharges climatiques.
(ll Journal officiel du 17 aodt 1968.
Pour les ouvrages d'art, les surcharges cllmatiques sont indiquées
par les titres I à IV du même fascicule n• 61. Pour les autres {2) La première édition de cette brochure comporte quelques
erreÏlrs typographiques qui donneront lieu prochai.liement à la
constructions, il convi.e ndra de se :reporter a11 document technique diffusl.o n d'un errata.
unifié c Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les (3) Cette publication émane de la Société de diffusion des techni-
constructions ». (Règles N. V. 65-67.) ques du B. T. P,, 9, rue La Pérouse, Paris (16•).
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- 13-
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-12-
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- 15-
ANNEXE IV
A LA CIRCULAIRE M. E. L. 70-116 DU 27 OCTOBRE 1970
.
REGLES TECHNIQUES
de conception et de calcul de~ ouvrages
et constructions en béton afrmé.
Pages.
.....
- 16 -
P<iVH,
Ancrages par courbure . ......... . .................. , . . 221 CHAPITRE XI. - Dispositions constructives diverses : _
Art. 43. - Protection des armatures . ........ , ..•....... 141
Annexes au chapitre XIV :
Art. 41. - Possibilités de bétonnage correct .. , ......... . 144
A 1. - Méthode approchée pou.r le calcul des poutres conti,. Art. 45. - Correction mécanique . ...................... . 115
nues, soUdccires (ou non) des poteau:,; qui les Art. 46. - Soudage des barres ........................ .. 147
supportent, sous l'action de charges verticales . ... 229 l'I
Art. 47. - Reprises de bétonnage ..................... . 149
A 2. - Calcul des hourdis rectangulaires uniformément
chargés , ....................... , ........... . .. . Art. 48. - Assemblages et pièces dont !e calcul ne relève
243
pas de la résistance des matériaux ....... . 151
A 3. - Calcul des planchers champignons et des planchers
dalles .. , ..................... , .. , ..... , ... . ... , 245 CHAPITRE XII. - Fissuration :
A 4. - Calcul des parois fléchies (murs, cloisons ou voiles Art. 49. - Largeur des fissures., ......... _. ............ . 151
A 5. -
formant poutres) .......... ,.,., ... , ........ . ... .
Résistance d la torsion . ...... , ..... , ...... , .. , ... .
275
289 CHAPITRE XIII. - Déformations : ()
1
B 1. - Treillis soudés . .............. , .... , ...... , ........ . 295 Art. 50. - Calcul des flèches . ..... , , ............ , , . , . , . 157
B 2. - Présentation type des dessins des constructions en
béton armé ..................................... . 297 CHAPITRE XIV. - Dispositions applicables aux bâtiments cou-
C. - Thé,o_rte simplifiée de la fissuration du béton des rants:
■
pt.aces armées . .................................. . 315 Art. 51. - Température et retrait . ... . .. . .•.. . , .. . . ·.: . . 159
t Art. 52. - Conditions de non-fragilité . .. . , . . .........• . . 163
Art. 53. - Poteaux. Simplification de calcul et disposi•
-
tions constructives. , .... , ................ .. 165
- - ----]:- -■ ... ----....-- • ---..
REGLES TECHNIQUES
TBrB
PREAMBULE
.......• r .-__.
PREAMBULE
0.1. - Domaine d'application. 0.1. - Domaine d'application.
* Les ouvrages mixtes acier-béton sont ceux dans lesquels des 1
Les présentes règles de calcul sont applicables à tous les ouvragea
et constructions en béton armé.
éléments de béton armé ou de béton précontraint sont solidarisés
avec une structure métallique en we de concourir avec elle à la . Elles ne sont pas appUcables aux ouvrages et constructions en
résistance de la construction.
Les agrégats d'un béton léger sont de f.aible den·s ité ; i1J sont 1 ~-- ,,17 béton léger armé ou en béton caverneux armé ni aux ouvrages
et constructions mixtes acier-béton. *
-
1
généralement artüiciels. • Le cbapltre XIV ne s'applique en outre qu'aux ouvrages, construc-
•
1
t,lons et études faisant l'objet d'une décision expresse du _maltre
de l'ouvrage à. cet effet dans le C. P. S, ou dans le marché d'études,
** La procédure d'agrément par le C. S. T. B. est définie par
■
Les équipements ou procédés c non traditionnels • au sens de
l'arrêté du S septembre 1958 du ministre de la construction. l'arrêté du mlnlstre de la construction en date du 8 septembre 1958
' ne sont pas c$Oum1s aux présentes règles de calcul ; l'emploi de ces
équipements ou procédés, dans la construction, est subordonné
à c un agrément • accordé dans les conditions déf.in!es par l'arrêté
., du 3 septe.mbre susvisé. * *
0.2. - Convention de sigle. 0.2. Convention de sigle.
Les initiales C. P. S. désignent dans les présentes règles de calcul
le cahier des prescriptions spéciales d'un marché de travaux de
l'Etat ou le texte en tenant lieu, cahier des charges particulier par
exemple, de tout autre marché• de travaux.
"
0.3. - Maître de l'ouvrage et maître d'œuvre. .
~
Par c maître de l'otlVTage ,. on entend le ministère, la collectivité,
l'organisme ou la personne, ,p hysique ou morale, pour le compte ;-,
duquel le travail est exécuté.
Par c maitre d'œuvre » on enten-d l'autorité ou la personne
.- ·, (~
désignée par le maître de l'ouvrage pour diriger en son nom ! ~ ...L .•
r et contrôler l'exécution des travaux f•a isant l'objet du marché.
Le maître d'œuvre peut faire appel à des experts, personnes ..._
physiques ou moral~, en tant que conseils. En principe li ne .,.
leur délègue pas ses attributions.
,.
CHAPITRE I•• ~.
:.17
.,f t CHAPITRE I ..
2.1.
2.1. Les surcharges sont introduites dans les calculs suivant lei
Les surcharges visées au présent article peuvent être appelées modalités Indiquées aux articles 7 et 8.
surcharges d'exploitation pour les distinguer des surcharges cli-
matiques visées à l'article 3.
• Le C. P. S. fixe le programme des surcharges à envisager
sauf s'il est dé.fini _par les textes en vigueur ou par les conditions
Un bâtiment à usage d'habitation, un bâtiment à usage de bureaux, d'utilisation de l'ouvrage. En ·ce dernier cas, il est juatillé des
un pont-route, un pont-raH peuvent être cités comme exemples surcharge,.
d'ouvrages dont les programmes de surcharges sont définis par
les textes en vigueur. Un pont-canal ou un réservoir peut être
cité comme exemple d'un ouvrage dont la surcharge d'eau est
déterminée par les conditions d'utilisation ; un quai de port ou
un entrepôt comme celui d'un ouvrage dont les surcharges d'ex-
... -
ploitation doivent être fixées par Ie C. P. S. t 1-
l
a.l
• M. E. L. 70-93 bis. -
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COMMENTAIRU
2 . 2.
-22- -23-. n:rn
2.2 . Les variations des efforts qu1 xésultent, dans les conditioll3
Ainsi •p our le fond d'un cuvelage con·s tamment immergé ia d'utWsation des ouv1"ages, de changements de _p1·ess.ion ou .de
1 .. valeur minimale de la sous-Pression a 1e caractère d'une c~ge niveau de liquides, reLenus ou contenus par les ouvrages en
permanente_et l'écart entre les s011s-pressions maximaie et minimale exerçant sur eux, directement ou indirectement, des poussées
a le caractère d'une surcharge. De même si les terres soutenues d'Archimède, sont considérées comme surcharges.
par un ouvrage sont partiellement immergées dans des eaux de
niveau variable, l'action minima,l e de ces terres a ie caract ère
t d'une charge permanent e et la différence ent re leur action maximale
et leur action minimale doit êtr e considérée comme une surcharge.
Les pressions d'un liquide dont le uiveau peut varier doivent
être considérées comme surcharges. 2.3 . Au câ's ou le C. P. S. fixerait une surcharge d'essai produi-
sant dans coi·talnll élémell.1:S des eliets supértcu.rs de 'Plus de
~O p, 100 nui,. surchai:ge;, d'uxpfoitaUon, compte tenu évent11el-
lement dé reur.\i majorations pour effet;; dynrunJ4ues, cette
surclurrge d'essai dcvrnit être co11sidè.l•ée èonuno surcharge
d'e~plo"itation IY compris la majoration de pondération du
premler genre) pour les éléments en cause.
Article 3. - Surcharges climatiques. Article 3. - Surcharges cl'imatiques.
Pour le moment, et à défaut de texte en vigueur, on se référera 3 .1 . Les surcharges de neige et les actions du vent, OJl surcharg.e.,
aux règles N. V. 66 modifiées en 1967. climatiques, sont définies par les textes en -vigue ur, Le C. P. S.
.
1
peut toutefois, si des circonstances exceptionnelles le Justi-
fient, prévoir des surcharges climatiques plus sévères que les.
surcharges fb:ées par les taxtes visés.
3.2. P armi les surcharges cllmatlq_ues on distingue les su.ré"hargea
nonnales et les surcharges extrêmes qui sont lntrodu!J:es dans
les calculs suivant les modalités indiquées à l'article 7.
4 . 1.
Articfo 4. - Température et retrait. • Article 4. - TempéTature et Tetl'att.
4.1. Il doit être tenu compte des effets de -la t.empérature pour
i) Pour une construction non massive à l'air libre, ce sont en général les ouvrages qui ne seraient pas librement dllatab.les.
....~·
les variations annuelles de la température qui produisent les
effets les plus défavorables. Il suffit en ce cas d'envisager
une variation uniforme de la température de l'ouvrage, On
peut alors admettre que le produit de la dllatatlon relatlve par
le coefficient de déformation du béton armé, assimilé dans le
calcul à un coefficient d'élasticité, - varie entre 20 bar et
- 20 bar sous le3 climats tempérés comme celui de la France
et entre 30 bar et - 30 bar sous les climats à grands écarta
thermiques.
Les valeurs indiquées tiennent compte de ce qu'il s'agit de
déformations lentes auxquelles correspondent des valeurs
basses du coefficient de déformation du béton (cf. § 9.62)
....-
et de ce que la possibilité de la fissuration des parties tendues
du béton est susceptible de conférer aux ouvrages une défor•
mabllité supérieure à celle que supposent les calculs habituels. •
Dans les cas spéciaux où Il en serait autrement, il y aurait
Ueu d'adopter d'autres hypothèses en les justifiant.
li) Dans certains ouvrages ou éléments d'ouvrages tels que fours,
cheminées, p!Jlnche,rs chauffa nts, frlgorltlques, etc., Je bé'ton
armé peut êl-re porté en service à des températures générale,
ment va.rlables d'un point à un autre de sa masse, et diffé-
rentes de la température ambiante. Les disposltlons consli"uc-
tlves sont alors choisies et les calculs établis en tenant compta
de ce fait. On peut admettre dans ces calculs que le coefficient
de dilatation thermique du béton armé est égal à 10-•.
r
t
~: r . .1 1
t =--------...._...,· ~ ... ---- .._. =----== .. -----.J ..-: ,:..-. .=.. -=----- -"""---i ... i ...., J - ::::::1 - • .: .- !:::::::=I ---- - :::::;__ -
♦
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I
, COMMENTAIREIJ
4.2.
_ 21 --
t - ■
-2:.î -
4.2. Il doit être tenu compte des effets du retrait pour les ouvrages
qui ne seraient pas librement dilatables.
TEXTE
Article 5. - Séismes.
Article 5. - Séismes.
COMMEN'l'AIRU
Article 7. -
-26-
Sollicitations pondérées.
' .
Article 7. -
-27-
SoZlicitations pondél'ées.
TUTK
.. ~
-s\
sollicitations visées aux articles 2 à 5 ci-dessus, chacune d'entre
elles étant multipliée dans toutes ses composantes par 11D
même nombre, ou coefficient de pondération, dont la valeur
est spéclfiée cl-après.
En d'autres termes, en appelant :
(G) La sollicitation due à la charge permanente;
1, (P) La sollicitation due aux surcharges d'exploitation,
y compris leurs majorations éventuelles pour effet
dynamique;
(V) La sollicitation due aux surcharges climatiques nor-
r .
(W) La
males;
sollicitation due aux surcharges climatiques
extrêmes;
(T) La sollicitation due aux effets de la température et
■
au retrait;
(SI) La sollicitation due aux séismes,
une sollicitation totale pondérée se définit symboliquement
par:
(S)= Yr (G) + y, (P) + 'VT (V) + y., (W) + y, (T) + y,, (SI)
•
_les coeffi<iients 'V ,prenant les valeurs qui sont prescrites
cl-après.
7.3. 7. 3, Dans toute sollicitation totale pondérée, les sollicitations compo-
santes sont considérées dans toutes leurs combinaisons possibles
L'attention est attirée sur ce que les sollicitations composantes et prises en compte dans celles de ces combinaisons qui sont
d'une même sollicitation totale pondérée doivent être compatibles les plus défavorables pour l'élément à justifier.
eu égard au caractère des ouvrages e.t aux dispositions des textes
en vigueur:
En ce qui concerne la sollicitation (P) due aux surcharges d'exploi•
tatlon, l'attention est également attirée sur ce que les diverses
dispositions possibles des zones à surcharger, et même l'absence
de surcharges, doivent être examinées dans la recherche des combi•
naisons les plus défavorables. Il est souligné que les coefficients 'V
de la sollicitation totale pondérée considérée sont invariables et que
ce sont les surcharges composantes de (P) qui doivent être prises
en compte dans leurs effets extrêmes, y compris l'effet zéro de leur
absence. 7. 4. Pour l'ensemble d'un ouvrage, pour chacun des ensembles
partiels qu'il comporte éventuellement et pour chacun de ses
éléments, on considère successivemènt les sollicitations totales
pondérées du premier genre et celles du second genre, définies
ci-après.
7.5. 7. 5. Les sollicitations totales pondérées du premier genre sont
La considération d'une sollicitation totale pondérée du premier définies symboliquement par les égalités :
genre conduit à une justification de type habituel. La pondération (S 1) = (G) + 1,2 (P) + (T)
des surcharges y a pour but de tenir compte de ce que les effets (S'i) = (G) + (P) + (V) + (T)
des efforts susceptibles de varier peuvent être plus sévères que
ceux des efforts permanents.
■
.
1
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COMMENTAIRES
7.6.
- 28 -
genre du type (S, ) constitue une vérlfica Uon de Ia sécurité par (S,l = (G ) + 1,5 (P ) + 1,5 (V) +
(T)
rappor t aux surcharges. Elle peut être plus défavorable que celle d'une (S',) = (Gl + (P ) + y ., (W) + (T)
sollicitation du type (S,) bien qu'il hrl corresponde "des contraintes
admissibles p1us élevées {art. 8 et 9), dans lêS cas où li n'y a pas
(S",l = (G) + (P ) + (T) + (SI)
-
1
i) Pour les ponts-route et pour :les ponts-rail l'action du vent
participe du caractère d'une surcharge cli matique nor•
,l <P 1 , mu> < 0,20 (G)
1
male en ce qu'elle entre dans les sollicitations pondér ées
du premier genre ; mais elle n'est pas à considérer habi•
j ·e t éta.n t pris égal A l'unité dans le cas contraire. CP•· ,. .. >
r eprésente la somcitation maximale développée par les surcharges
tuellement dans les sollicitations pondérées du second pesantes d'e;,;.- ploitation pour l'en.s emble, l'ensemble partiel ou
genre, ce qui équivaut en ce cas à {V) =
(W) =
O. l'élément considéré par appllcatio.n du paragraph e 7 .4 cl-dessus.
De plus, pour un pont-route l'action du vent est incom• ) Le coeifkient y,. ainsi calculé s'applique à toutes les solll•
citations (PJ qu 'il y a lleu de prendre en comp,t e pour la
patible avec celles des surcharges d'exploitation. Pour un
pont-rail l'action du vent n'est pas la même selon que j ustification de cet ensemble ou de cet élément.
l'ouvrage est soumis ou non à la surcharge du train-type,
iil Le cas des surcharges militaires des ponts est réservé.
~ ~
L- -
- ,
, ....
(
;
L
COMMBNTAŒES -30- -31- 'l'UTS
,
/
- 3-2 -
De l'express!vn :
/ + -e. )
,, Il= 0,3011
\ Se,
1
..I 1 dans le cas d'une flexion composée où l'effort normal est une
compression si la valeur de cette expression est inférieure
. à 0,60 et 0,60 dans le cas contraire. Dans ladite expression,
e. désigne l'excentricité de la force extérieure par rapport
·1 à la section complète du béton seul et e1 désigne le rayon
l
--
1..
1 -
...r'
--
'
'!
'(1
-1
- -
■ ...
-.t.1111.. ■
,
I
C0.11'.MENTAlllU -3'- -35-
vecteur, de même signe que e., du noyau central de cette
même section dans le plan radial passant par le centre de
"- pression.
Q)i-
jl
t
i\ ·<
-
Fig. 1. - Exemple d'une section rectangvlatre.
Cette contrainte est nommée c de référence • et non c admissible 1 1 9.S.l. La contrainte de traction de référence du béton, dé1lgnée par
comme l'usage s'en était établi, parce que l'on peut admettre de la le symbole:
4
dépasser pour certaines sollicitations, a.
•
+ est la fraction P• de sa résistance nominale:
f
Oh == Pi, a'.
...._..
-
~ ~~
• ~ ~ -
-
~,......;;;;.:~ r::::, ~
- - -....,..__..... t' ~---
r n ,------------., ÏI i"'"7 --==-
1
--'
.-----i 1
= -
,._,
LI I r7. ,---r--- r .- - L--. ,l- 1
,
I
1 -37-
P• a Il y 8 =
11.5.3. Les facteurs a, Il et "I gardent les mêmes significations
qu'en 9.4 et prennent les valeurs qui y ont été prescrites.
9.5 .4 Pour une sollicitation totale pondérée du premier genre, la
valeur du facteur 8 est liée à la résistance nominale du béton
par la formule :
2,1
8 = 0,018 +
a'.
où o',, est exprimé en bar.
Pour une sollicitation totale pondérée du 1econd genre la
valeur précédente de 8 est multipliée par 1,5.
"
9.6. Déformations. 9. 6. Déformations.
La rédaction de ce paragraphe suppose que les déformations sont
• calculées de manière suffisamment approchée par les mêmes pro-
cédés que des déformations élastiques.
9.6. l. A défaut de mesures, on peut admettre qu'il l'âge de j jours
le module de déformation longi tudinale du béton sous des
contraintes normales d'une durée d'application lnférieuro à
vlngt,qu atre heures, ou module de déformation instantanée E,. a-
est égal à:
E, = 21.000 't/ a' 1 bai-
o'1 représentant la résistance du béton à l'âge d.e j joura et étant
exprimé en bars.
9.6.2. A défaut de mesures, on peut ail.mettre qu'â l'âge de j Jours 1
Je module de déformation longitudinale du bétou sous de-11
contraintes permanentes ou de longue durée d'application, ou
module de déforma.t ian différée E., est égal à :
E. = 7. 000 \/ a'~ bar
9.6. 3. Si l'on ne dlspose que des mesures à vingt-huit jours de la
)
résistance du béton, ou si, à la rédaction d'uD projet, la résistance
à vingt-huit jours est seulement escomptée, on pourra admettre
que pour les grandes valeurs de ; on a senslblement :
a'1 = 1,20 a',.
pour les bétons à base de ciments de la ciasse 325 et
a'i = 1,10 cf..
pour les bétons à base de ciments de classes supérieure,.
9. 7. Résistances attribuables a priori aux bétons courant.. 9. 7. Résistances attribuables a priori aux bétons courants.
A défaut de précéden~ ou d'études préalables, ou petrt ad.mett;e A titre indicatif pour une exécution normale, la résistance à
a priori, pour des bétons courants, lors de la rédaction des projets, la compression a' .. des bétons courants présente, en fonction du
des valeurs de la résistance dont la pratique a montré qu'elle• dosage en cim1mt de la ciasse 325 exprimé en kilogrammes par
peuvent être normalement atteintes sur les chantiers. mètre cube en œuvre, les valeurs indiquées au tableau ci-dessoua.
M. E. L . 70-93 bis. - 4.
J-,
- ~
-- -· --• - -=='"
~I
9...C:.·m '----'
,'
I
COMMENTAIRES -38-
Pour les mêmes bétons, le$ valeurs de la résistance à la traction,
- 39 --
Dosage
Contrôle strict
-,
(/3 = Il Contrôle atténué
-,
(/3 = 5/6)
(1<11/m"l
(J bo a. a •• Ob
(baro) (bars) (bars) (boro)
-
250
-54 -
5,3
-
45
-
4,4
300 6,2 57,5 5,2
350
400
lill
~
7,0
7,5
67,5
715 '
5,8
6,2
-..
- -
_.... _ . . , ; : . . . _ _ _ ~ - .......-....---------------........... ' L ~ ~~~ 7 r .._ ____,-,.
,
'
COMMENTAIRES
10.9.Z.
-40- -41- TEXTE
10.3 . 4 . · 10. 3.4. Les limites d'élasticité nominales des armatures à haute
~
* Ces fiches d'ldentlflcation sont délivrées à chaque producteur adhérence sont, conformément aux textes en vigueur, celles
par application du C. P. c., fascicule 4 (Fournitures d'aciers et des classes dans lesquelles sont rangées ces armatures par
autres métaux), titre I•' (Aciers pour béton armé). ~ leurs fiches d'identification. *
Le tableau suivant rappelle les .v aleurs garanties des ilmites
d'élasticité nominaJe.s a•• pour les armatures des différentes classes
en fonction de leur diamètre.
Valeurs d·e a,s en kgf/mm• et en bars* :
DIAM~TRES CLASSES
nominaux
(mm) • FaE-40AetB Fe E 45 Fe E 50
•
50
5 à 16 42 4.900 *
4.120"' 45
20 4.410 •
:t
26-32 40 •
3.920 * 1
40 :t
--•-
L.
,'
!
t
-43- TllTJ:
par le 1ymbole :
~
ëf'a
est é&ale aux deux •tien .ie la llm1te d'éla1tldté nominale en
compresalon :
.(.
~
a'a = -3
2
o'en
l
tion différente (en principe perpendiculaire), disposés à intervalles 1 des fils bruts de -t réfilage de forme cylindrique non assemblés par
définis. • aoudm-e à d'autres fils.
1111 11.2. Fils trélilés à baut11 adhérence, 11.2. Fils tréfilés à haute iadh&ence.
1 11.2.1. L'emploi des fils tréfilés à haute adhérence, oon aSJ1embl61
par soudure à d'autres fils, n'est autorisé que sous réserve de
* Un fil tréfilé à haute adhérence est généralement obtenu par
déformation à froid d'un fil tréfilé brut de tréfilage (t·orsion d'Wl
• l'agrément de ces fils et publication d'une fiche d'identification. • fH. à section ·n on circulaire, ou· « crantage »).
11.2.2. Les dimensions nominales d'un fil t~llé à haute adhérence Jusqu'à parution des fiches d'identification, il. convient de se
L... ont mêmes définitions que pour les aciers en barres (Cf § 10.1).
t
repol'ter aux fiches d'agrément délivrées à chaque· produdeur par
i
Les diamètres nominaux utilisés sont indiqués par la fiche applleation de l'article 1.100 des règles B. A. 60.
d'identifica·tion.
Il-:
11.2.8. Le caractère mécanique qui constitue la base technique
des justifications de sécurité est la limite d'élasticité nominale.
Elle est définie par la fiche d'identification. "'
ff
pour lei aciers en barres.
....
Article 12. - Tremt. 1ou!U1. Article 12. - Treillis soudés.
~ 12.1. Caractères.
Le.s caractères géométriques et mécaniques des fils ou barr111
12. l. Caractères.
Les tre~llis soudés peuvent être formés soit de fils bruta de
constitutifs des treillis soudés, ainsi que ceux des treillis eux• tréfilage, soit de fUs tréfilés à haute adhérençe, aoit de barres
mêmes sont définis, selon le cas, soit par les textes en vigueur, à haute adhérence .
sol$ par let fiches d'identification.
1
•.a:
·- ·----
fT
,'
/
-45-
les plus défavorables et l'on vérlfie que sous cea solllcil.tatlons l'équ.1•
libre .statique demeure, au moins ctnctement, assuré. 1
k - L,_._.-..
-~~
I
COMMENTAIRES
; TBXTJ:
111.1. On calcule tout d'abord les efforts développés par les diverses
natures de sollicitations afin de pouvoir en déduire pou~ chaque
élément à justifier les sollicitations totales pondérées à consi-
dérer.
16.2. 16.2. Dans la justification des pièces constituant une Individualité
On admet que sous les sollicitations de service un ouvrage en mécanique, on admet que le béton puisse être fissuré suivant
béton armé puisse se transformer en un système de blocs de béton, les plans sur lesquels les efforts appliqués sont susceptibles
dit système fissuré, dont l'équHibre soit assuré par leurs réactions de développer des contraintes principales de traction ; on
mutuelles et par celles des aciers qui les relient et dont ils montre que ces efforts peuvent être équilibrés par des efforts
demeurent solidaires.
Il importe de remarquer que les fissures que prennent en . internes de compression agissant sur les éléments du béton
laissés intacts par la fissuration et par des efforts internes de
compte les procédés classiques de oolcul sont, plus ou moins traction et de compression sur les armatures suivant }eurs axes;
idéalisées, celles qui tendraient à se produire dans l'ouvrage on montre enfin que les contraintes ainsi développées par les
supposé non armé. 11 faut, évidemment, que les armatures de efforts internes sont inférieures aux contraintes admissibles des
chaque pièce résistent aux efforts de rupture du béton seul de matériaux.
cette pièce, sous lesquels les fissures en cause se produiraient. Dans le cas des pièces où ll est admis que le calcul des efforts
C'est :l'objet des c-onditions de non-fragilité (voir art. 19 ci-après). appliqués relève de la résistance des matériaux, on étudie les
Il importe aussi de remarquer que les réactions des aciers sur effels des moments f!échissants et des efforts normaux, d'une
les blocs du système fissuré développent dans le béton des part, et ceux des efforts tranchants el moments de torsion,
soHici•tations complexes. Ces sollicitations sont d'autant plus grandes d'autre part. L'analyse des effets des premiers relève du calcul
que les contraintes d'adhérence sont plus élevées. H convient donc, des contraintes normales. Celles des seconds relève dans l!es cas
pour des raisons évidentes de sécurité, que la résistance du béton habituels du calcul des contraintes tangentes et des règles de
soit en rapport avec le type de l'acier employé. C'est l'objet des couture.
prescriptions de l'article 18.
16.3. 16. 3. Les justifications des liaisons entre les éléments constltutifa
* Les fissures du béton, qui pourraient amener les séparations des pièces concernent:
en cause, n'apparaissent qu'à u·n degré très fünité, ou point du
tout, quand les liaisons prévues sont correctes. C'est ce qui conduit 16.3.1. Les liaisons entre les parties de béton armé d'une même
à distinguer les justifications correspondantes de celles du para- pièce, dont les justifications présentées en vertu du para-
graphe 16.2 précédent ont montré qu'elles étaient solidaires
graphe 16.2 bien qu'elles s'appuient sur les mêmes principes.
.....,,
,
A titre d'exemple des phénomènes visés, ont peut citer la tendance
et que les efforts appliqués tendent à séparer. Les justifi-
cations correspondantes relèvent des règles de couture. *
Ili la séparation dti hourdis de compression d'une poutre fléchie
.!
•
à section en T d'avec sa nervure à son enracinement sur celte
dernière.
** Essentiellement sous l'effet de l'effort tranchant dan~ les 16.3.2. L'entraînement des armatures en dehors des zones da
poutres et les dalles. jonction ou d'ancrage des aciers individuels dont elles
sont constituées. * *
""' Les justifications correspondantes relèvent des prescrip-
tions relatives à l'adhérence et peuvent éventuellement
relever des règles de couture.
16.3.3. Les scellements, ancrages et jonctions des barres d'arma-
ture. Les justifications correspondantes relèvent des pres-
criptions relatives à l'adhérence, des règles de couture et
éventuellement de règles spéciales.
18,4. Dans les justifications des assemblages des pièces entre elles,
on se conforme aux prescriptions de l'article 48.
1111•i====:....;.· 1
-
....L..
. -
,
}
-49- TEXTE
COMMENTAŒES -48-
' •
,.. 1
l'expression :
OJ == s Ob
1'b étant la contrainte de traction de référence relative aux sollici-
tations du premier gl;llll"e (art. 9.51).
- 51- TEXTE COMMENTAIRES -50-
A titre d'exemple, les procédés de calcul approchés applicables
à une section simplement fléchie à plan moyen peuvent consister
à admettre que le moment de rupture du béton est celui qui
développe la contrainte a1 sur la fibre tendue extrême de la section
dans l'hypothèse d'une distribution plane des contraintes; que la
hauteur utile de cette section est égale aux neuf dixièmes de sa
hauteur totale ; et que le bras de levier du couple intérieur de la
section fissurée est égal aux neuf dixièmes de la hauteur utile. Dans
éÏJ1 = 0,69 - -
a ••
ii) La section doit être calculée suivant les prescriptions de *** Dan.$ le cas de flexion simple si la section des armatures est
l'article 16 (§ 16.l et § 16.2) sous les sollicitations totales déterminée par la @ndition (i) la poutre n'est pas un élément
pondérées des deux genres, définies à l'article 7, majorées constructif fragile. C'est l'inverse si la section des armatures est
de 20 p. 100 dans toutes leurs composantes, et, suivant les déterminée par la condition (il), fait qui justifie la majoration
mêmes prescriptions et compte tenu des prescriptions de de 20 % de la marge de sécurité par rapport à une poutre non
l'article 49, sous les sollicitations de service définies à fragile ; en· ce dernier cas, en outre, le respect des prescriptions de
l'article B***· l'article 49 limite la largeur des fissures éventuelles et peut appor-
ter une marge de sécurité complémentaire. La variation de la sec-
Les dispositions du présent paragraphe 19.1 ne s'imposent pas tion d'armature strictement nécessaire. A, en fonction du moment
aux phases provisoires de l'exécution. Cependant il convient pour ces appliqué, M, est représenté à la figure ci-dessous, où M1 désigne
phases provisoires d'apprécier les risques et d'adopter les dlsposi• le moment de fissuration de la section non armée.
tions maintenant une marge de sécurité suffisante.
Seuil de
fragili té
/'', M
\_,,) 0 rv, f
"".,.~
Dans le cas de flexion composée, lorsque l'effort normal est une
compression et que le point de passage de la force extérieure tombe
dans la section, il se peut que la condition (ii) conduise à une
section nulle d'armature. Les considérations de bonne construction,
en particulier l'application du paragraphe 19. 5 ci-après peuvent
néanmoins demander un minimum d'armature.
r-
-53- TEXTE COMMENTAIRES -52-
-
rences de le.mpératu.r&. Dans le. cas où la pla.q uè est armée sur
0,00.08
( ses cl.eux faces, les armatures de chaque direction visées compreruiont
s'il s'agit de ronds lisses, et à les armatures de l'une et l'autre Dcappes. La ré_eartition de la set-
, lo..i.ro tion minimale exigée entre les deux nappes est alors matière à
:.,
1
1,2 i:J--
1;.,ll;;)
J,9 \o- 41 .'.:>
appréciation.
o.n - 2.200
11 - - Il,,
• ■ ■ -- - - 1
__._ - ___._ jj -
--
-55- TEXTE
COMMENTAIRES -54-
(D. 5-6-70] Pour l'application du présent article, une poutre-dalle (D. 5-6-70) Les armatures, parallèles aux bords libres, doivent pré-
droite est une plaque rectangulaire présentant deux bords libres senter une section minimale dé terminée comme pour une poutre, par
parallèles, distants d'au moins trois fois son épaisseur, et sollicitée a pplication du paragraphe 19 .l .
principalement parallèlement à ces bords. Les armatures nol'males aux bords libres doivent. présenlar uno
section minimale au moins égale à la pJus élevée des valeurs déter-
minées par les deux conditions suivantes :
1) L'application aux sections parallèles aux bords libres du
paragraphe 19 . l relalli aux pout.res, la solllcitatlon de ces
sections pouvant être évaluée da.us l'hypothèse de la nullité
du coefficient de Poisson ;
li) L'application du paragraphe 19.2.2 relatif aux armatures des
dalles. .
, .- --::-· -- •··-- ·-·-""'\
19.4, Pièces comprimées.
( 19.4. Pièces comprimée.s../
(O. 5-8-70) Les poutre s-- soumi§!iJ; _J_ une"' flex.lon composée, dans
(D. 5~·70) Cette preS1:rlplion a pour objet d'éviter la fragilité des laquelle l'effort normal est une compresslon et dont le rapporL de
pièces en cause par instabilité. La longueur de flambement est la longueur de flambement à la dlmenslon transversal e dans la direc-
définie aux commentaires de l'article 33 .1.1. tion la plus défavorable est au moins égal à cinq, dolvent satisfaire
Les prescriptions des §§ 19.1. et 19 .3. demeurent applicables. en ce quJ concerne 18\ll'S annal-ures tant longitudinales que t:nms•
versales au.x prescriptions de l'arllele 32, Dispositions constructives
des poteaux et colonnes.
19. 5. Effets des différences de température et de retrait. 19.5. Effets des différences de température et de retrait.
... .l
·r
() D'une façon générale, les efforts dans •l es systèmes hyperstatiques
sont cakulés dans !'-hypothèse de l'éla.s ticité- et, quand leurs forme•
f le permettent. par les procédés de la résistance des matériaux. On
f. peu.t cependant -apporter au calc\11 les simplifications indiquées au
') paragraphe 20,2 aulv1U1t.
f1
~
),
~
'
i
(
r-
--
,'
I
COMMENTAIRES
..
-=----~--~-,___________,_.
, COMMENTAIRES -58-
-59- TEXTE
~ ' \.
-r:
11)Cette section demeure plane sous l'action desdits efforts.
** Ces hypotMses conduisent aux formules hablluelles de la fil)Le béton et l'acier sont considérés comme des corps linéai-
réslslance des nllltérlau,-., si l'on évalue comme il suil los· aires rement élastiques et il est fait abstraction du retrait et du
moments scatlques et moments d'lnertle pris en compte ; dans ta fluage du béton.
section, chaque élément d'aire d'acier es t considéré comme équJ. iv) Par convention, le rapport du coefficlent d'élasticlté longitu-
valent A ,i fois sn su1•face tout en gardant le môme emplacement ; dinale de l'acier à celui du béton ou « coeîficlent d'équi-
chaque élément d'aire de béton conserve sa valeur géométrique valence » n, a pour valeur 15.
dans la zone comprimée de la section et est considéré comme ayant
une aire nulle dans la zoae tendue. La section aln.si transformée v) Il ne se développe pas de contraintes normales de traction
pour le calcul prend le nom de « section rendue ·homogène » ou sur le béton en raison de sa fissuration.
« section homo gène », si elle est entièrement comprimée, et de vil Conformément aux errements habituels, on ne déduit pas
« section homogène r éduite ~ ou « section réduite », si elle est, dans les calculs les aires des aciers de l'aire du ·b éton
au moins partiellement, tendue. comprimé. **
vil) Conformément aux er.rements habituels, on peut sup_pose.r
*** La vérification peut être faite graphiquement. concentrée en son cent.re de gravité, l'alre d'acier de la
section transversale d'un groupe de plusleurs barres, ten-
dues ou compdmée.s, pourvu que l'erreur ainsi commise
ne dépasse pas 10 p. 100 pour une barre comprimée. et
15 p. 100 pour une barre tendue, ***
** Dans le calcul, les aires des aciers ne sont pas déduites des En outre, dans les sections fléchies, le moment des forces élas•
aires du béton. tiques agissant sur le béton seul de la section homogène réduite
Dans le calcul d'une section fléchie, mené par application des sous la sollicitation totale pondérée du premier genre la plus
prescriptions du premier alinéa du présent paragraphe 22 .1, l'aug- défavorable, par rapport au centre de gravité des aires des arma-
mentation de l'aire de l'armature tendue conduit à la diminution de tures tendues, ne doit pas dépasser la valeur :
la contrainte maximale de compression du béton. Par conséquent,
pour une section simplement fléchie le moment néchissant admis- • L
t
j
sM cr't,,, (1,10 -
-,
a"•
---
)
sible augmente, toutes choses égales p·a r ailleurs, a-vec l'aire de 1 . ooo
r·
1 \
l'armature tendue. Or les essais montrent que pour une section S.~ représentant le moment statique de la section du béton seul
de béton donnée le moment de rupture ne peut croître avec l'aire .. ■ 1
situé du côté comprimé par rapport à la parallèle à l'axe neutre
de l'armature tendue au dessus d'une borne, ou plafond, qui ne menée par le centre de gravité _susvisé et o'•• la contrainte admis-
dépend que de la forme de la section et de la qualité du béton. sible du béton en compression simple exprimée en bars. * •
C'est la raison pour laquelle les considérations de sécurité ont
conduit à formuler la prescription du second alinéa du présent
paragraphe 22 .1.
22. 2. Sections partiellement mises en charge avant achèvement. 22.2. Sections partiellement mises en charge avant achèvement.
* Le cas se préser,te, par exemple, pour une poutre en T dont Lorsqu'une pièce prismatique (dont la section sera dite cl-dessous
on utilise l'âme comme poutre à section rectangulaire pour supporter partielle) destinée à devenir partie intégrante d'une pièce de section
le hourdis pendant sa coulée. plus importante (dont la section sera dite ci-dessous totale) a été
mise en charge dans une première phase par suite des circonstan-
ces visées à l'article 6 et que des efforts de compression déve-
loppés en première phase sur le béton de sa section {partielle) sont
susceptibles de se reporter ultérieurement en partie sur le béton
ajouté pour former la section totale, on peut, à défaut de calculs
plus exacts, recourir aux justifications suivantes : *
**Dans l'exemple qui vient d'être visé, la contrainte du béton
On calcule dans les hypothèses de l'article 21 et pour les sollicita-
dans l'âme au contact de la table de compression doit être au plus
égale à la contrainte admissible qui correspond à une section rectan- tions de l'article 7 les contraintes développées sur la section partielle
gulaire, majorée de 20 p. 100 (croquis). sous la sollicitation (en général unique) de première phase, puis les
contraintes développées sur la section totale par les sollicitations
supplémentaires qui agissent sur elle. Les contraintes de service sur
2~ e,hase la section partielle de la pièce sont supposées résulter de la super-
position des deux systèmes de contraintes. Elles doivent être au
1 plus égales aux contraintes admissibles que l'on détermine comme
il suit; en ce qui concerne les aciers, on applique l'article 10 ; en ce
qui concerne le béton, on choisit la valeur la plus élevée qui résulte
) de l'application de l'article 9 soit à la section partielle, soit à la
section totale et l'on majore cette valeur de 20 p. 100. * *
1! Phase
• - .%.--!""""""~~ !'-
+
COMMENTAIRES -62- -63- TEXTE
Dans le cas d'une construction en plusieurs phases le béton qui On doit, en outre, ,•érlfier que l'npplicatJon de la solUcltaUon totale
a été mis en place en premier peut être mis en cbaTge avant (sollicitations partielles et somclfa tlons supplémentaires) à la sectlon
vi'ngt-hu lt jours d'âge. Si ce~te circonstance survient U y a Ueu totale, supposée complètemMt achevée, s.a Usialt aux prescriptions
de vérifier que dans les diverses pbases de i a construction le béton du paragraphe 22 . 1 ci-dessus (sections mises en charge après complet
n'est pas trop sollicité eu égard à la réslstance qu'il a atteinte et achèvement) .
que ses dé.formations ne risquent pas d'êh'e excessives. A défaut
d'essais d'inîormatlon, o.n peut admettre qu'à une température
comprise entre 16° et 20° et pour un béton de ciment Port~nd
de la classe S25, les rapports de la résistance atteinte à un âge donné
à: la résistance à vingt.huit jours prennent l es valeurs sulvantes :
A llept jours : 0,60.
A quatorze joUl'S : 0,88.
A vingt et un jours : 0,95.
.---.,
Article 23. - Rigles de détatl. \
~ ' """'\
Article 23. - Rigles de détail.
23 .1. Sections nettes. 23 . 1. Sections nettes.
On déduit tous les vides des secti.ons prises en compte pour le
calcul des contraintes, que ces vides soient réservés au bétonnage
ou créés par refouillement, et qu'ils soient ou non remplis après
coup de béton.
23 .2. Armatures compr~es. 23.2. Armatures comprimées.
Les hourdis ne comportent généralement ,pas d'armatures non Les armatures comprimées ne sont prises en compte dans le calcul
paraJ.lèles à leur 'Plan moyen. D n'y a pas lieu dans ces conditions des sections des pièces prismatiques gue si elles sont ligaturées tous
de tenir compte des armatures existant dans les zones où ils les quinze diamètres au plus dans les conditions précisées à
.seraient comprimés, que- ces hourdis ,so1ent considérés dans :leur l'article 32 . 4.
flexion propre ou comme tables de compression de poutres.
23 . 3. Largeurs des tables de compression des poutres fléchies en T, 23.3. Largeurs des tables de compression des poutres fléchies en té.
La largeur des hourdis qu'il y a lieu d'admettre d'un cO!é d'une
nervure de poutre fléchle en té à partir du parement de cette
nervure, comme taisant partie de la table de compresslon de cette
poutre, est limitée par la plus restrictive des condltlons cl,après :
• Lorsqu'il s'agit de nervures parallèles équidistantes et également 23.3.l. On -n e doit pas attribuer la même zone de hoUTdla à deux
ehacgêes, la -largeur en cause est !lliml limltée à lia moitié de la
distance entre nervures.
) poutres différentes. *
La -prescription ne fa it pas obstacle à ce qu'on considère un
hourdis comme Uê dans son ~n-semble à plusieurs nervures, ainsi
qu'on le fa.it dans le calcul des ponts à pautre.s sous chaussée.
•
-
COMMENTAIRES - 61- - 65 - TUTE
CHAPITRE V CHAPITRE V
111-
* c'est-à-dire si dans le béton supposé non fissuré l'état de contrainte Si sur un plan (ou une partie d'un plan) idéalement mené à l'inté-
en chaque point du plan est un état de cisaillement simple et si rieur d'une pièce s'exerce une action tangente simple, *
la contrainte sur chaque élément de ce pian est une contrainte
tangente (ou de cisaillement),
* * La fissuration sous l'effet de l'action tangente, tend, en l'ab- on n'admet pas, sauf exceptions justifiées, que la sécurité de la
sence de coutures, à amener la dislocation de la pièce par écartement pièce puisse être assurée par la seule résistance à la traction du béton.
des éléments situés de part et d'autre d'une (ou des) fissure(s). Les On prévoit à t.ravers ce plan des armatures dites de couture, qui sont
coutures s'opposent à cette dislocation en atta(:hant mutuellement ancrées dans les parties de la pièce dont la fissuration sous l'effet du
ces éléments. D'où 4e nom de coutures d'attache qui est donné à cisaillement n'est pas à redouter, et qui sont disposées de manière à
ces coutures quand il y a :lieu de les distinguer des coutures d'en- pouvoir, associées aux éléments de béton demeurés intacts après fissu-
robage (des armatures) et de fendage, qui sont visées plus loin. ration sous l'effet de l'action tangente, équilibrer l'effort corres-
pondant. **
* * * Par exemple, dans une poutre en T symétrique simplement Ces prescriptions s'appliquent également aux plans et éléments de
fléchie dans son plan moyen, le plan neutre est soumis à une sollici- plan qui sont visés aux articles suivants et sur lesquels ne s'exerce
tation de cisaillement simple tandis que, pour une section du hourdis pas seulement une action tangente simple. * * *
parallèle au -plan moyen, se superposent à une telle sollicitation
une sollicitation de compression longitudinale et une solllclta-tion
de traction transversale du hourdis.
v·attentlon est attirée sùr ce qu'une poutre dépourvue d'armatures )
d'âme ne saurait -appartenir au domaine du béton armé.
-
r-
- - -.1
1
p ~
1
'J
,
1 l
s
•,
Il vient alors :
st
(6) 011t = A, (sin fi + cos fi)
et
A, a., )
(6) si fi =0 t=---
s
lt A, Gat
(7) si fi= - t = 1,307 - - -
8 s
lt _ A, a.,
(8) si 6 = - t = i;2--
4 •
24.3 . 24.3. Il est justifie que, sou.s les sollicltatlons du premier genre les
Les justifications de couture ne sont pas en principe exigées plus défavorables, ni la contrainte tangente du plan lntéres,é, ni
pour les sollicitations du second genre. Il appartient aux ingénieurs la contrainte de lractio.n des aciers de couture ne dépassent les
de reconnaître les circonstances où ces justifications peuvent néan• contraintes admissibles fixées pour chaque cas dans les artlclea
moins s'imposer. L'attention est attirée à cet égard sur les solllci• suivants.
tations dues aux séismes.
M. E. L. 70-93 bfs. - 8.
!
- L... ....
-70- -71- TZXTB
COMMENTAIRBS
~
Pour le calcul de toutes les contraintes qui dépendent de l'effort
trancbant dans les poutres soumlses à la fle.i.:ion simple, le bras
de levier z du couple élastique peut être pris égal aux
sept huitièmes (7/ 8) de la hautelll' utile quand les sections trans-
versales de ces pièces sonl rectangulaires ou en forme de T ou de
double T.
(D. 5-6-70) 25.1.2. Lorsque les armatures transversales d'Ame sont
(D. 5-6-70) 25 .1.2. droites, c'est-à-dire normales à la fibre moyenne de la poutre :
1) La contrainte tangente du plan neutre -,:• est bornée au
droit de chaque section droite en fonction de la contrainte
maximale de compression du béton a',,, concomitante, sur
cette même section droite, par les inégalités suivantes :
au cas où
a'i, " cr••
r
'&b " 3,1> ëJb
J""'
et au cas où
a-•• " a'. ~ 2 ëJ'••
<I.
* La contrainte de traction de référence a-. est définie Il 'l:b " (4,5 - --) a'b *
cr••
l'article 9. 5.
,,.,.
l
-
==r
• ~'1_
y ~~~~~~ ~1...~-L,~ ~ ~r ~ ~ LI- r
0 - L - - - -
. _-
1
- --
- -~ - -- -
..
COMMENTAIRES - 72 - i
! - 73 -
1
•• lt désigne la hauteur utile de la poutre ou distance du centre \
de gravite· de son armature de tracllo:n à sa face comprimée. ~ ii) La contrainte de traction admissible des armatures
La valeur de 'tb entrant dans le calcul de P•
valeur maxlmale susceptible d'ètre développée à
et de l; est la
l'abscisse où le
• ;.i
Ill
sales d'âme est égale à :
ëi,.t Pa a.n =
r 1 .J avec
calcul est effectué.
1:b
La formule (6) se transforme ici en la formule classique : .1. P• = 1- --
Tt 9 a,,
(10) a.,= - - r\ si cette valeur P• est supérieure à 2/3 et si la section
z A,
. ne comporte pas de reprise de bétonnage, et avec
où At désigne la somme des ai.r es des sections transversales des
aciers constituant un cours d'armatures lransversales d'âme.
-~ p, =2/3 dans les contraires.
Il y a lieu d'interpréter la condition d'espacement comme exigeant
des armatures transversales d'âme écartées au plus de la hauteur
utile de la poutre, même si l'effort trancha.n t est nul.
li
'I
~a; 1
En outre l'espacement t des cours successifs des arma-
tures transversales d'âme est au plus égal à l'espacement
admissible t dont la valeur est la plus grande des deux·
quantités suivantes: ~
-
t, = h (1 - 0,3 - ·-) , "tb
cr,
~ 1
t, = 0,2 k **
(D. 5-{;-70) 25. 1. 3.
25 .1. 3. L'emp.lol d'armat ures transversales d'âme inclinées sur la
,;, La comparaison d'uue poutre d'essa1 et d'une poutre d'ouvrage ne fibre moyenne de Ja pou tn permet en principe, sous réserve que
devra se faire qu'avec circonspection, la résistance à l'e!for~ tran- les dispositions prévu.es sohint correctes, d'admett re des valeurs
de To plus ~!evées que ci-dessus.
'
chant pouvant dépendre de dispositions de détail relatives au fer•
ralllage et aux: conditions d'appui. li est recommandé pour les Il convlent d'apprécier, d'aprh les r ésultats obtenus aux essais
poutres à sections r ectangulaires ou en té d e bome.l' supérJeu.rement de disp ositions analogues à celles qu'il est el!visagé d'adopter,
"'" à la valeur 5 o-•. les valeurs mnxlmnles admissibles de la contrainte. *
** L'attenHon est attirée sur ce que l'article 37 .3 limite, saur jus•
L'an.g'le aigu des armatures transversales (!'Ame inclinées avec
tiflcation_s spéciales, à 2'..! 0 30' l'angle avec la section d.1•oite des
armatu, es d'âme simplement bouclées autour des armatu1·es de la fibre moyenn e de Ia poutre doit être au moins égal à 45° et le
traction. Le recour;; aux barres rel.evées n'est pas conseillé. Si contrain te admissible de ces armatures d'lime est prise épie.
2
néanmolns il y est fa!t a1>pel, elles ~ont obligatoirement associées
à des armatures d'âme droites. La fraction de l'effort lranclul11t à - a.ru ainsi que celles des armatures d'âme droites qui leur
a
équilibrée par les barres relevées considérées isolément n'excède pas sont éventuellement associées. **
50 %. L'écartement de leun cours successifs mesuré parallèlement
à la fibre moyenne de la poutre est au plus égal à l'espacement
admlsslble T, donné par la fotmule :
-
t, = -h (5 -
T•
-)
3 a.
- k
t, restant néanmoins supérieur à -. ,,..
2
•/
( ... ,/ ~
- ...
TDTII
coMMENTAŒES
...
,,
\1
j:
1
••'
,1
,
"
Ir:.- ■
• .
COP.IMENTAIRES - 76- -ï7-
- TEXTE
Article 26. - Poutres soumises à la flexion composée, Article 26. - Poutres soumises d la flexion composée.
l -= - - .- ·:!!. -··
- ~~ '------~--·--___.._..!.,I
·~..._._. -r ===-~ )
T
-78-
t1 -79- nrn:
COMMENTAIRES
1
*
Article 27. - Plaques et coques.
* Les plaques sont également appelées dalle-s , hourdis ou voiles
(plans) et les coques, voiles ou voiles min.ces (courbes).
j
l
Article 27. - Plaques et coques.
27 .1. Par dérogation aux dispositions de l'article 24, les plaques et
les coques peuvent ne pas comporter d'armatures non parallèles
à leur feuillet moyen sous réserve que soient remplies les condi-
i tions suivantes :
• * Une plaque, par exemple, se dlsUngue d'une poutre large en
ce que l'ouverture d'une !lssure d'e.fforl tranchant, que tondralt à.
produire une sollicltat\011 de flexion dans un sens, peut y être
0· 27 .1.1. Que leur fonction mécanique soit blen ce!le d'une plaque
' ou d'une coque. * *
27 .1.2. Que les conditions de non-fragilité de l'article 19 soient
entravée pnr la mise en jeu de la résistance de la plaq11e à la remplies.
flexion dans le sens perpendleulai.re.
*• * Le moment de flexion admissible sur 11ne section fl~chle est 37.1.3. Que les moments de flexion admissibles de même signe
en chaque point sur deux sections normales rectangulaires
le moment maximal qul puisse agie sur cette- sootion sans qu'il y ~
ait dépassement des é.ontra lntes admissibles des matérlau..x. soient au moins dans le rapport de 1 à 3 si les charges
Deux moments de flexion agissant sur deux sections normales appliquées comprennent des forces concentrées, et dans le
rectan-gulalres sont de même signe si les courbures qu'ils tendent rapport de 1 à 4 dans le cas contraire. * **
à Imposer à la plaque ou à la coque sont elles-mêmes da même 27 .1.4. Qu'elles soient bétonnées sans reprises dans leur
signe. . épaisseur.
?:1 .2. La contrainte tangente du plan neutre d'une plaque ou d'une
coque, calculée en considérant la section réduite normale à cette
contrainte, ne doit pas dépasser 1,15 ëib sous une sollicitation
totale pondérée du premier genre.
Toutefois, cette prescription ne s'applique pas aux: effets des
forces localisées au sens de l'article 39. 5 auxquels sont appll•
cables les prescriptions de ce dernier article.
CHAPITRE VI
l CHAPITRE VI
Adhérence. Adhllrence.
1
...
.......- ~
-
- 81- TEXTil
COMMENTAIRES - 80-
Vis-à-vis des sollicitations d'entraînement, le périmètre utile du
* * L'ancrage du paquet n'est pas admis par les prescriptions de paquet est égal au périmètre minimal circonscrit à la section
l'article 30. droite du paquet. ·
Les solilcitations d'entraînement des armatures sont celles
qui font varier l'effort axial qu'elles équilibrent (effort calculé
suivant les presoriptl ons de l'article 21) en dehors des zones
(en général, d'extrémité) où elles sont ancrées.
• Vis-à-vis des solllcltaflons d'ancrage, le périmètre utile d'une
des barres du paquet est son périmètre nominal. * *
~
28 . 2.3. P.aquet de trois barres:
28 . 2 . 3. Trois barres parallèles forment un paquet lorsqu'elles sont au
Le périmètre utile d'un paquet de trois barres de diamètre nomi- contact deux à deux.
nal 0 est ainsi égal à : Vis-à-vis des sollicitations d'entraînement, le périmètre utile du
paquet est égal au périmètre minimal circonscrit à la section
(~+3)0 )
droite du paquet diminué du périmètre du vide intérieur.
Vis-à-vis des sollicitations d'ancrage, le périmètre utile d'une
Le périmètre utile d'une barre d'un paquet de trois barres est des barres du paquet est égal à son périmètre nominal diminué
ainsi égal à : de deux fois l'arc du périmètre intérieur du paquet qui appartient
2 1C 0 à cette barre.
3
28 . 3. Limitations de sécurité.
28 . 3 . Limitation de sécurité.
Les contraintes d'adhérence des armatures, calculées sous les
sollicitations du premier genre, ne doivent pas dépasser les contrain-
tes admissibles f-ixées aux articles suivants.
Article 29. - Entraînement des armatures.
Article 29. - Entraînement des armatures.
29 .1. Aciers en barres.
29 . 1. Aciers en barres.
29 .1.1. Les contraintes d'adhérence admissibles vis.A-vis de l'entraî-
nement, :c., des armatures constituées d'àciers en barres,
Isolées ou en paquets, sont fixées, sauf le cas visé à l'artl-
cle 39.56, à:
Dans les poutres : 2 ,i,. cr0 ;
Dans les plaques et les coques : 2,5 'IJJ• a.,
dans les conditions et sous les réserves formulées aux paragra•
phes 29 . 1.2 à 29.1.9 suivants.
29 . 1. 2. Le coefficient de scellement ,~., qui caractérise les barres
29.1.2. au poillt de vue de leur adhérence, est pris égal à l'unité pour
Jusqu'à la parution des fiches d'ldentification il y a lieu d'adopter les ronds lisses bruts de laminage et à la valeur fixée à sa
la valeur: fiche d'identification pour chaque type de barre à haute
1,5 adhérence.
'\JJ,l : : - - = 'l]O
\12•
11, étant la valeur du coefficient de scellement fixée par les fiches
d'agrément délivrées aux producteurs par application de l'arti-
29.1.3 .
cle 1.100 des règles BA 60.
------------- ...
"'" ■
29.1.5. 29 .1. 5. Pour des barres isolées parallèles, dans la direction hori-
Le calcul des distances libres est effectué sur les sections nom.lnales zontale et entre deux barres voisines :
(comme si les barres à haute adbérence étalent des ronds lisses) La distance entre axes doit être au moins égale à deux
et non sur les sections d'encombrement, les valeurs fixées en tenant diamètres nominaux ;
compte. Si le granulat constitutif du béton est roulé, la distance libre
Il y a toujours intérêt à adopter des distances supérieures aux doit être au moins égale aux 6/5 de la grosseur de ce granulat
minimums indiqués, particulièrement dans les cas où ies barres si les barres sont disposées en une nappe, et aux 7/5 · de cette
ne sont ·p as aisément accessibles lors du bétonnage. grosseur si elles sont disposées en deux nappes ou plus. S'il
est fait usage de granulat concassé, les rapports précédents
sont portés respectivement à 7/ 5 et à 8/ 5.
29 .1.6. 29.1.6 . Le plan des axes des barres d'un paquet de deux barres
La présence de paquets de deux bar res dans un groupe de barres de diamètre supérieur à 10 mm doit être toujours vertical.
disposées en plusieurs nappes ne change pas les règles d'espacement Dans une même file verticale de plus de deux barres
horizontal formulées en 29 . 1.ô. parallèles, les intervalles libres entre barres sont de deux
en deux au moins égaux au diamètre nominal des barres
les plus grosses et à la grosseur du granulat utilisé, que les
groupes de deux barres ~ventuellement plus rapprochées
1 forme,nt paquets ou non.
29 . 1. 7. Les distances dans la direction horizontale entre paqueta
( ( ( de trois barres parallèles sont telle$ que les prescriptions du
parag1:apbe 29 .1.5 soient satisfaites pour deux barres voisines
appartenant à deux paquets différents.
Dans le sens vertical les distances entre périmètres circons-
crits de deux paquets de trois barres sont au moins égales
au diamètre nominal des barres des paquets et aux 6/5 ou aux
7/5 de la grosseur du granulat utilisé selon qu'il est roulé ou
concassé.
29.1.8. Quand les barres sont disposées en paquets de deux ou de
trois, le béton doit être mis en place par vibration.
29 .1. 9. L'emplol de groupes de trois barres non au contact deUJ:
à deux n'est pas admis.
Les paquets de plus de trois barres ne peuvent être utilisés
que s'ils ne sont soumis à aucune sollicitation d'entrainement.
li
• .... .....___,.
COMMENTAIRES - 84 -
-85- TEl[TJ:
30 . 1,2.
S0.1.2. Dans une zone d'ancrage, la contrainte d'adhérence est
La réaction de courbure par Wllté de longueur en un point est .supposée constante.
égale au quotient de l' effort axial dans la barre par }e rayon de Cette contrainte n'agit que sur le périmètre utile de la
courbure de cette dernière au point considéré.
barre.
Eventuellement, dans les parties courbes de la zone d'ancnge,
a'exerce en sus sur la barre un effort axial de frottement
égal à la réaction de courbure de la barre ·multipliée par le
coefficient de frottement de l'acier sur le béton.
30 .1.8.
80.1.S . La aolllcltatlon du béton par adhérence à la surface d'une
* L'action tangente simple, définie à l'article 24 dans le cas où barre et à son voisinage est considérée comme une action
elle s'exerce sur un plan, peut s'exercer sur une surface cylindrique. tangente 11UDple, &UBCepüble de fissurer le béton. •
* * Les aciers visés ici jouent le rôle de coutures d'attache. Les Les éléments de béton laissés Intacts par la fissuration,
exceptions justifiées visent les hourdis, les plaques et les coquea
dont l'épaisseur ne permet pas d'y dJsp oser des armatures qu.l ·ne Inclinés à 45° sur l'axe de la barre, sont supposés ne pouvoit
soient pas parallèles à leu:rs surfaces. équilibr er que des efforts de compression simple. Les compo-
santes normales à la barre de ces efforts doivent être équlll•
brées aux deux extrémités desdits éléments, au besoin par des
aciers spéciaux dits de couture, sauf exceptions justifiées. * •
30.1.4 . Les dispositions, constructives et autres, des paragra,
phes 30.2.1 ou 30.2.2 ci-dessous devront être satisfaites.
30.1.5 . Les ancrages sont vérifiés sous les sollicitations du premier
genre. Les contraintes d'adhérence ne doivent pas dépasser
en chaque cas la contrainte d'adhérence admissible, ni la
contrainte des aciers de couture la contrainte de traction
admissible .
:r.I. E . L. 70-93 bis. - 7.
* Les zones d'ancrage visées sont dites normales par opposition 30. 2 .1. Zones d'ancrage normales ; *
aux zones d'ancrage, dites en pleine masse, visées plus bas en 30.2.2,
La contrainte d'adhérence admissible ï;• dans sa zone d'an•
crage normale d'une barre d'acier constitutive d'une armat~
(') 1 . .
:rr>,..., est fixée à : ,,,
i. = 1,25 'Il''. a,
,i,. étant le coefficient de scellement défini à l'a1·tlcle 29, sous
~
réserve des prescriptions suivantes:
,· ■ ■
- ;
-1
-- --
~
-89- TEXTE
COMMENTAIRES -88-
,.
1
équilibrer les efforts tendant · à !aire éolater le béton par
fissuration parallèle aux: barres qu'entraine la mie en jeu de
l'adhérence de ces dernières. *
premières du côté de ln masse du béton.
* * L-es arm atures transversales d'âme des rout..-es peuvent, dans
leurs dispositions les plus h:ibituelles, jouer le rôle de coutures d'at•
0 i
~ 1; Elles doivent, en outre, comme U est pre&Cl'it en 30.v.S,
agir comme coutures d'attache (art. 24) vis-â-vls de l'acUon
tangente qui s'exerce sur le béton au vo:islDage d'un ancrage.
sche des annatul'es de trarllo)1 nux «arrêts " et aux ~coupures ~ des Les armatures qui auraient été prévues à d'autres fins
bëll'rCS constitutives de ces armatures. fJ convient dans ce cas de "' peuvent jouer le rôle de coutures d'attache si leur tracé est
vél'ifiet· si elles sont suffisantes en tllnl que lelles et s' ll y a !leu
de les renforcer ou compléter à cel égard. t correct à cet égard. * *
La limite d'élasticité à prendre en compte pour le calcul deJ
* *
* Cette prescription ne fait pas obstacle à l'emploi éventuel )i I armatures de couture d'attache est au plus égale à celle des
(bien qu'inhabltuel) d'armatures de couture de nuance supérleure
. armatures à ancrer. * * *
Il celle des armatures à ancrer.
?!atl/Jen
; PROPORTION DES BARRES
Bilrras
à ancrer. Bures lisses. à houle odhhence,
~ 1/3 1 9/10
> 1/3 et ~ 1/2 8/10 7/10
> 1/2 2/3 2/3
""
30.4.3. Zones d'ancrage en pleine masse:
30.4.3. Les armatures de couture d'attache doivent être elles-mêmes
On peut admettre que- l'effort de compression susceptible d'être ancrées (par boucles ou autrement) à une distance suffisante
développé par une armature de coulure rectili gne est un iformément des barres à ancrer pour que les effort-s de compression qu'elle.t
réparti ISUI' les bases d'un cône de .révolullon dont le sommet ■
exerceraient sur le béton si elles entraient en traction puissent
coïncide avec !e point où cette armature est ancrée totalement, être considérés comme effectivement répartis à l'emplacement
dont J'axe est celui de cette armat\ll"e et dont la pente des géné• des barres à ancrer.
ratrlces sur l'axe est égale à 1/2. La contrainte de traction admissible de ces aciers de couture
Le plus souvent, les condfüons d'ancrage en pleine masse seront est fixée aux deux tiers de leur limite d'élasticité nominale.
offertes P!l.l' des régions spécialement renforcées par [rettage.
1
l - -.- ----..--!"===a. 2:a_ - ~ · · · ~
?
-91- TDTS COMMENTAŒES -90-
j
'
4
■
:1
30.5. Ancrages de barres rectlllgnes. 30.5. Ancrages de barres rectilignes. !
30.5.1. Longueur de scellement droit: 30.5.1.
.J
La longueur de scellement droit d'une ba?Til est la longueur j
1-- Se reporter au premier commentaire du présent article 30. L'expres-
minimal e de la zone rec.tillgne sur laquelle son an.c.rage peut êtN
total 1'orsqu'elle est isolée.
sion de la longueur de scellement droit est :
0 ë.
1
1
-,
1
en traction, et :
z. = - - -
z,. =
4 ~
0 ci'.
4 i"a
n
',___..
...
_..._: ............ [ - ----------~ - . __ • "'"
=:,-:.. ...-,. !::= - ·
COMMENTAIRES -92-
-93- TEXT:I
(D. 6-6-70) 30.6.2. Conditions de non-écrasement du béton.
(D. 5~70) 30.6.2. Conditions de non-écrasement du béton. La situation la plus dangereuse est celle d'une barre dont le
En toute partie courbe d'une barre, qu'elle ait été prévue aux fins
d'ancrage, ou pour d'autres raisons (changement de direction d'une
armature tendue par exemple), le rayon de courbure r doit satis•
faire à l'inégalité suivante :
tracé est parallèle à une paroi. On augmente beaucoup la sécurité
en Inclinant la zone courbe vers la masse du béton (quand cela est
possible, circonstance qui se présente fréquemment aux ancrages). -
T ;;a,• a (1
0,10 0 -•- + --
d ) V
o".. 0
où
171 désigne le diamètre de la barre ; .1
·a. la contrainte de cette barre à l'origine de la courbe ;
If'•• la contrainte admissible du béton en compression simple; 1r 1
d la distance du centre de courbure de la barre à la paroi dont
la proximité augmente le danger d'écrasement du béton;
v un coefficient numérique dont la valeur est :
- l'unité lorsque la barre courbée est isolée ou fait partie d'un
ensemble de barres courbées disposées en un seul lit ;
- 5/3, 7 /3 ou 3 respectivement lorsque la barre courbée fait
partie d'un ensemble disposé en deux, trois ou quatre lits,
sous réserve que les distances libres entre lits successifs
soient au moins égales au diamètre des plus grosses barres.
S0.8.3.
I0.8.8. Crochets normaux: * * Le crochet normal comporte une partie en demi-cercle du rayon
Les prescriptions du présent paragraphe 30 .6.3 s'appllquem indiqué ci-après et un retour rectiligne, parallèle à la barre, d'une
exclusivement dans les zones d'ancrage nor males aux barret longueur égale à deux fois le diamètre de cette dernière.
llases des nuances Fe E 22 et Fe E 24 et aux barres de haute Pour les barres lisses de nuance douce, le rayon de 1a par.tie
nuance à haute adhérence : courbe du crochet normal est égal -à trois fols le diamètre de la
1) A défaut de calcul plus exact, on peut admettre que l'effort barre. Le crochet normal est alors également nommé crochet
de traction admissi ble du fait de l'ancrage à l'origine d'un
crochet normal est égal à w. moitié de l'effort admissible
sur la barre en raison de sa résistance mécnnlque.
il) A défaut de calcul plus exact, on peut aussi ad mettr e que
la longueur d'a.n crage total mesm·ée hors crochets d'une
,. CONSIDERE.
Pour les barre, de haute nua:n:ce à !haute adhérence, le rayon
de la partie courbe du crochet normal doit être au moins égal à
cinq fois le diamètre de la barre, et -aussi à la valeur minima-le
fixée à la fiche d'identification du type de barre en cause par
barre munie d'un crochet normal est égale, pour une barre application du paragraphe SO. 6 .1 ci-dessus, et doit enfin satisfaire
lisse de nuance douce, et pour une barre de haute nuance à ·à la condition de non-écrasement du béton du •paragraphe S0.6,2
haute adhérence, respectivement aux soixante et aux qua- égalememt ci-d1tssl18,
rante centièmes de leurs longueurs de scellement droit. * * Le croquis cl-dessous illustre ces dispositions :
t
Hi) La jonction de deux barres parallèles i dentiques munies de
t
crochets normaux est assurée par recouvrement avec cro-
chets lorsqu'elles se chevauchent sur leur longueur d'an•
crage total mesurée hors crochets, défini en li ci-dessus,
augmentée de l'écartement transversal des centres de
courbure de leurs crochets s'il est supérieur à cinq foll
leur diamètre. Les coutures présentent en ce cas, une
section au moins égale à la moitié de celle qui serait
1,
71
0, 60ld
ou O,t,Ofd
j
**
p
nécessaire pocr un scellement droit.
Ci
/•
\. _../
C
~
o,so.l?d +c ..J
ou 0,40Qd + C Figure 4.
.,
Il
.. ..._ - _._ - __. - - h:n ,-p--.......__ ~ -...~-----
-94- -95- TBXTII
tOMMSNTAIRES
Article 31. - Ancrage des treillis soudés. Article 31. - Ancrage des treillis soudés.
31. 1. Treillis soudés formés de fils bruts 31.1. Treillis soudés formés de fils bruts de tréfilage
de tréfilaee de forme cylindrique. de forme cylindrique.
31.1.1. Fils porteurs et fils de répartition :
I Sont considérés coD1D1e ms porteurs pour l'application du
•
'
présent paragraphe 31.1 cewc qui prêsentent le plus grand dia-
mètre ainsi que les fils qui leur sont perpendiculaires et dont le
diamètre n'est pas inférieur de plus de deux millimètres au
dlamètre des pre1ulors. Sont considérés comme ms do répartffion
ceux donl le dlamètre est Inférieur d'au moins deux millimètres
au diamôtro des !Ils qui leur sont perpendiculaires.
31. l. 2. Ancrages :
L'ancrage d'un fil est mpposé assuré, non par l'adhérence sur
la surface de ce fil, mals par l'appui sur le béton des fils h-ans-
ve~ux qui lul son·t soudés. Chaque soudure de !il transversal
peut être supposée équilibrer un effort au plus égal au tiers de
l'effort ndmisslble sur un !11 porteur et à 111. moitié de l'effort
admissible sur un fil de répartition.
81.1.3. 31.1. 3. Scellement droit :
ll peut être envisagé des scellements droits partiels, pour les filJ Le scellement droit d'un fil ou ancrage· total par un élément
porteurs à deu:-: ou une soudure, pour les fUs de répartition à une rectillgne doit collllPrendre au moins trois soudu.r es d'aciprs
soudure, susceptibles d'équilibrer respectivement les deux tiers ou le transvCi"Seux pour un fil porteur et deux soudures pour un !il
tiers et la moitié de l'effort admJssible sur le !Il. de répartition.
81.1.4. 31.1.4. Recouvrem-ent:
On peut envisager des jonctions partielles par recouvrement de La jonction par recouvrement de deux !Ils recUlJgnes doit
deu ou une soudure pour les fils porteurs et d'une soudure ponr comporter sur chaque 111 trois soudures s'il s'ngll de fils porteurs
les fils de répartition, susceptibles d'équJJJbrer respectivement les e1 de1uc soudures s'il s'agit de ms de répartition. t...es soudures
deux tiers ou lo tiers et la moitié de l'effort adrnJssJble sur les fils
._,
intéressées sur l'un et l'autre UI sont, dans chaque paJre, écartées
en jonction. do cinq fols au moins l<i diamètre du til dans le sens opposé à
celui o'à l'efforl tend à les rapprocher (croquis).
w __.
B &
1
.._ J
-
1
r;j ~
1 Fig. ô.
\_..... ,~
'
·~
•• l • _..
. •r I"- • ~
...._ L _ _.
--
COMMENTAIRES -98-
-99- TEXTB
CHAPITRE VII
CHAPITRE VII
Poteavx et colonnes.
Poteavx et colonnes.
Article 32. - Dispositions constructives des poteauz et colonnes.
Article 32. - Disparitions constructives des poteauz et colonnes.
32.1. Prescriptions générales.
32.1. Prescriptions généraleB.
Ces prescriptions ne préjugent pas le mode de calcul applicable
en chaque cas particulier. Les prescriptions suivantes sont applicables à tous les poteaux
Les poteaux qui ne sont soumis à aucun effort horizontal notable ou colonnes que leur charge soit axiale ou excentrée,
et pow- lesquels l'excentricité de la charge appliquée est cel'taine-
ment petite, bien qu'éventuellement d'évaluation incertaine, par
exemple les poteaux des blitlments qul n'assurent pas le contreven•
tement de ces dernJe.rs el sont justiciables des règles simplifiées
de Yartlcle 53 .1, peuvent, selon les usages, être consldérés comme
soumis à la compression simple. L'attention est attirée sur la néces-
sité de prendre en compte l'cscentrlclté de la charge lorsque les
conditions qul vie.onent d'être énoncées ne sont pas stTlctement
remplies.
.
----- •
COMMENTAIRES -100 ~ - 101-- TU.Tl:
M. E. L. 70-93 bis. - 8.
... __w_.
COMMENTAIRES - 102- - 103- TBDII
*** L'attention est attirée 8W' ce qu.e dans un poteau calculé dans Le symbole o'm désigne la contrainte moyenne de compression
de la pièce sous solllcitatlon du premier genre, calculée sur la
l'hypothèse de la compressi.o n simple, la condition de aécurUé
a'• ~ ëY•• n'enu-a.tne pas mfoessairement a'. ~ .,-... section du béton seul (sans tenir compte des armatures longitu-
dinales), et cr'"• la contrainte admissible du béton en compres-
sion simple. ***
(D. 5-6-70) 32.2.2.
;,) (D. 5-6-70)32.2.2. La limite d'élasticité nominale O"en des armatures
*
cl
* Les armatures longitudinales des pièces comprimée! peuvent longitudinales doit être en principe au moins égale à 3.soo-·bars.
être Indifféremment constituées de ronds lisses ou de barres à
haute adhérenoe. I : Il peut néanmoins être fait usage d'aciers de limite d'élasticité
nominale inférieure, à condition de frapper la contrainte de
compression admissible de l'acier du coefficient de minoration:
O",n
,.
3.340
f
(D. 5-6-70) 32.2.3. Les armatures longitudinales doivent être réparties
dans la section au voisinage des parois de manière à assurer au
miem, la résistance à la flexion de la pièce dans les directions
les plus défavorables.
En particulier, dans un poteau à section rectangulaire allongée
la distance maximale de deux armatures voisines sur une
grande face ne doit pas excéder la largeur d'une petite face.
(D. 5-6-70) 32.2.4. (D. 5-6-70) 32.2.4. La distance de l'axe d'une armature lon gitudinale
Les distances aux parements fixées à l'article 43 pour des raisons à une paroi ne doit pas être inférieure à une fois et dem,ie
~ n diamètre.
de protection doivent également être respectées.
------
(D. 5-6-70) 32.2.5. (D. 5•6•70) 32. 2. 5. Les ancrages et recouvrements des armature&
* Il peut être nécessaire de recourir à des ancrages par courbure longitudinales sont ree?tilignes dans le corps des poteaux. *
aux. jonctions d'extrémité avec d'autres pièces.
Les longueurs de recouvrement de ces armatures sont au
moins égales à la plus grande de trois longueurs suivantes :
r. ~
-
lx dixièmes de leurs longueurs de scellement droit ;
vingt fois leur diamètre, si elles sont des barres à haute
adhérence et si les armatures transversales sont constituées
d'aciers en barres, ou trente fois leur diamètre si elles
( sont des ronds lisses ou bien si les armatures transversales
1
- - sont constituées de treillis soudé.
la longueur suffisante pour placer les armatures transversales
nécessaires en tant que coutures de recouvrement, selon les
prescriptions des paragraphes 32.3.S à 32.5.5 ci-après.
\ Si la pièce peut être tendue, les longueurs de recouvrement
doivent en outre être suffisantes pour assurer la jonction par
adhérence des armatures compte tenu de leur contrainte de
traction maximale. Si enfin la pièce peut être soumise à des
chocs de direction axiale (cas des pieux préfabriqués et battus),
les longueurs minimales de recouvrement sont égales aux lon-
gueurs de scellement droit.
~
,_
- 105 - TEXTE COMMENTAIRES -104-
(D. 5-6-70) 32.2.6. Pour un poteau justifié dans l'hypothèse deT I· ~ 5-6-70) 32.2.6 .
compression simple par la condition de sécurité o'o ~ â'••• le -
pourcentage d'armatures longitudinales, qu'il est admis de Si ce pourcentage dépasse 5 p. 100 on doit évaluer les moments
prendre en eompte dans le calcul de a'•• est au plus égal_ à fléchissants agissant aux extrémités du poteau et calculer ce der•
cinq pour cent (5 p. 100). nier à la flexion composée.
l]j
disposition
non maintenue correcte
Fig.6
*** Dans un angle rentrant du contour la ceinture doit comporter
Exception est faite pour les armatures transversales circulaires,
ou cercles, des colonnes de révolution que l'on considère comme
assurant le maintien des armatures longitudmales embrassées
deux branches se croisant. }
par elles. .
Le tracé de l'acier constituant une des ceintures visées · au
premier alinéa du présent paragraphe 32.3.1 ne doit pas
comport-er d'angle rentrant, ni de recouvrement parallèle à :une
paroi *** i
Par exception aux prescriptions de l'article 31, les ancrages
des fils tréfilés, constitutifs des armatures transversales lor!ique
ces dernières s ont réalisé-es au · moyen de treillis soudé plié,
peuvent être assurés par courbure comme il est indiqué, àu
paragraphe 30.6.5 à condition de porter les longueurs mini•
males des parties rectilignes à : , ·
- quinze diamètres à la suite d'un arc de cercle de 135° ;
- vingt diamètres à la suite d'un arc de cercle de go•.
et sous réserve que la partie rectiligne prolongeant un aré de
cercle de go• soit soudée à un fil perpendiculaire.
IQ. ,,,--
- i07- Tl:XTll COMMENTAIRES -106-
(D. 5-ô-70) 32.3.2. Dans les zones où la proportion des armatures ,o. IHl-70) 32.3.2.
longitudinales présentant des jonctions par recouvrement est au
plus égale à un demi, la distance entre deux cours consécutifs La distance entre deux cours consécutifs d'armatures transver-
d'armatures transversales ne doit pas dépasser l'espacement sales est mesurée entre points homologues.
admissible f. Ce dernier est égal au plus petit des deux espace- Les égalités donnant t 1 et t. sont homogènes par rapport aux
ments t 1 et ti définis par les égalités : longueurs. Elles s'appliquent que les armatures transversales soient
eonslttuées d'aciers en barres ou de treillis soudés.
Lorsque les armatures transversales sont constituées d'aciers en
-t1 = (100 0t - 15 01 max> ( 2 - _a'b ) barres et que les armatures longitudinales sont toutes de même
"' t2 = 15 ( 2-
O'b
- - ) 01 min
ô"bo diamètre (01, maz = 0h m1nl les valeurs minimales lm1n de lle'spa-
eement l qui résultent des formules pour les poteaux très chargés
foo' =cr •• ) s'expriment en chiffres ronds en fonction des diamètres
iJ'bo 0 1 et 0, comme il est indiq_ué au tableau suivant :
Dans ces expressions 0 1 m1.n et 0 1 max sont respectivement les Valeurs de tm,.I 0 1 (arrondies).
diamètres le plus bas et le plus haut parmi les diamètres nomi-
naux des barres longitudinales employées dans le poteau
considéré, et a'b est la contrainte moyenne du béton sous 0, (mm) 5 6 8 10 12
sollicitation du premier genre.
16 15
r
20 10 15
j 25 9 15
~
32 10 15
40 10 15
0, (mm) 3 a,5 1 6
-- 4 - 1- -
-- 4,5- 1- -
5 -
10 150
-- --- - 1- 1-
12 120 170
- -- - - - ·- - -
j 14 HO 190
&
- - - --- - - -,- --,---
16
- - - -1-
20
110 160
-----=. ~ - 1 ~- - .... 1
r
-109- TEXTE COMMENTAIRES - 108-
Les prescriptions du présent paragraphe 32.32 s'appliquent
naturellement dans les zones où il n'y a pas de jonctions par adhé-
rence. Si, d'autre part, les armatures longitudinales ne sont pas
toutes de même diamètre, la proportion des barres en jonction est le
rapport de la somme de leurs sections à la section totale des
armatures longitudinales.
{D. 5-6-70) 32.3.3. Dans les zones où la proportion des armatures (D. 5-6-70) 82.3.3.
longitudinales présentant des jonctions par recouvrement est
supérieure à un demi et lorsque les armatures transversales Un cours d'armatures transversales disposé à l'aplomb de l'extré-
sont constituées d'aciers en barres, le nombre v de leurs cours mité d'un recouvrement peut être considéré comme disposé sur le
disposé sur le recouvrement de deux barres longitudinales doit recouvrement.
être au moins égal à 3 et satisfaire en outre l'inégalité : L'inégalité relative à v dérive de la règle des coutures par une
modification d'origine expérimentale.
2
01 Oen1 Les prescriptions du présent paragraphe 32.33 conduisent au
V ;;a., 0,4--- - tableau suivant lorsque les armatures longitudinales et transversales
2
0t Oent sont des aciers à haute adhérence de la classe Fe E 40 :
dont il faut arrondir la valeur du second membre à l'entier le
plus voisin et à l'entier supérieur si elle en diffère exactement Valeurs de v pour Fe E 40.
d'une demi-unité. Dans cette inégalité, 0 1 et 0t représentent
respectivement les diamètres nominaux et oen1 et Oent les
0t 6 8 10 12
limites d'élasticité nominales des barres longitudinales en recou-
vrement et de l'acier constitutif des armatures transversales.
"'
(mm) 5
.
~ 14 3
"' 16 4 3
20 6 4 3
j
t§ 25 7 4 3
~
1 32 11 6 4 s
1
_.
40 10 - 6 4
(D. 5..fi-70) 32.3.4. Dans les zones où la proportion des armatures (D. 5-6-70) 32.3.4.
longitudinales présentant des jonctions par recouvrement est
supérieure à un demi et lorsque les armatures transversales sont Les cours extrêmes du groupe d'armatures transversales satisfai-
constituées par l'une des nappes d'un treillis soudé plié, l'espa- sant aux conditions prescrites -doivent se trouver au-delà des extré-
cement t de leurs cours successifs sur l'étendue du recouvre- mités du recouvrement.
ment de deux barres longitudinales doit être au plus égal au L'inégalité relative à t dérive de la règle des coutures par une
tiers de la longueur de ce recouvrement et doit satisfaire en modification d'origine expérimentale.
outre à l'inégalité : ·
Lorsque le recouvrement présente une longueur !, égale A 30 0 1
2
0t O'ent cette inégalité s'écrit :
t ~ 2,5 lr - 1- - 0 ti Oent
01 O'en! t ~ 75 - --
01 a....i
dans laquelle le symbole non encore défini 1, représente la lon-
gueur du recouvrement.
~
. --;; -;;;;; -Pl -=;;;r- ..------ - __,.
- =-
,/,
sent aux espacements maximaux, ou admissibles, t suivants :
- -- --- _ 4_ ,~1_s_1_6_
0t (mm) 3 3,5
10 85 100
]
- - --- - - - ---,---,---•---
12
--- -
97
-- - --
___ ,
120 ___
14 83 108 187 140
l§ - - - --- - - -
16 95 120 148 1 160
20
--- 76 96 118 170
(D. 5-6-70) 32. 3.5 . (D. IHl-70) 32.3.5) . Les intervalles libres entre cours successifs
Il s'agit ici d'intervalles libres et non d'espacements mesurés entre
d'armatures transversales doivent être au moins égaux à 2,5 fols
points homologues. la grosseur du granulat constitutif du béton, si ce granulat est
roulé, et à 3 fois cette grosseur, si ce granulat est concassé.
Les longueurs de recouvrement des armatures principales
prescrites par le paragraphe 32.2 .5 doivent, sl nécessaires, être
augmentées pour que puissent être satisfaites à la fois les
prescriptions du présent paragraphe 32.3.5 et des paragraphes
32.3.3 ou 3.2.3.4.
...
'I ~
,'\..,,,,,/
-Article 33. Flambement des poteaux Article 33. - Flambement des poteaux
et colonnes de section constante. et colonne-s de section constante.
..
-
COMMENTAIRES -11-l.- -115 - Tl!XTI:
33.3. Recours au calcul aux états limites. 33. 3 . Recours au calcul aux états lhnites.
(D. 5·6•70) Le rappor t entre la charge ultlme (ou de rupture) (D. 5-6-70) Les justifications relatives au flambement peuvent
calculée pour une courte durée d'appllcallon de cette charge et la éventuellement reposer sur l'évaluation des charges ultimes (ou de
charge de sollicitation pondérée ne doit pas être, en principe, infé- rupt•1re). Les méthodes employées doivent avoir été confrontées
rie llr aux valeurs Indiquées au tableau ci•après : · de manière probante aux données expérimentales. La recherche
d'une sécurité convenable peut dans ces conditions s'appuyer sur
la considération d'états limites et prendre en compte plusieurs coef-
Charge de sollicitation ficients de sécurité partiels relatifs, les uns aux matériaux, les autres
pondérée _ _ __ ...,.. du premier genre. du second genre. aux sollicitations et à l'approximation du calcul.
det
courte durée d'application 2,3 2
lon_gue dL1rée d'application
ou susceptible de se
r épéter fréquemment ... 2,8 2,5
.. ---- ·- = ~ ~ ■
'Il
"""-
..
COMMENTAffiES -i16- - 117 - TEXTE
Article 85. - Armatures longitudinales de traction. Article 35. - Armatures longitudinales de traction.
35.1. 35 .1. Dans les justifications et vérifications de toutes les dispositions
En particulier, 11 doit en être ainsi pour la détermination des des armatures longitudinales de traction, on doit considérer les
lignes enveloppes des mom ents fléchissants et des r éactions d'appui sollicitations totales pondérées des deux genres les plus défa-
maximales, lorsque les efforts sont calculés dans l'hypothèse de vorables.
l'élasticité par application des procédés de la résist ance des matériaux. ~~
Lorsque les efforts peuvent être calculés par les procédés appro-
chés indiqués au chapitre XIV, il y a lieu de se référer aux prescrlp.
tions de ce même chapitre pour la détermination des « arrêts :t des 35.2. Lorsque les armatures transversales d'âme d'une poutre 1mnt
armatures longitudinales. droites, c'est-à-dire normales à la fibre moyenne de cette poutre,
on applique les prescriptions suivantes :
35.2.1.
La notation z désigne le bras de levier du couple élastique. Cette
prescription a pour objet de tenir compte des effets de la conco-
'r, 35.2.1. Dans toute section non visée par les prescriptions
des paragraphes suivants, 35 . 2.2 à 35 .3.2, la contrainte des
armatures de traction est évaluée en prenant en compte le
mitance de l'effort tranchant et du moment fléchissant. Sans conduire moment fléchissant agissant à la distance z/2 de la section
à augmen ter les sections maximales, elle conduit à allonger les barres considérée dans la direction où il augmente en valeur absolue.
à arrêter. Il est aisé d'en tenir compte par décalage de z/ 2 des
courbes enveloppes, soit des moments fléchissants, soit des 6ections
minimales d'armatures (figure à la fin de l'article).
35.3. Quel que soit l'angle des armatures d'âme avec la fibre
moyenne, on applique les prescriptions suivantes :
1,
(D. 5-6-70) 35.3.1. 35. 3 .1. La section minimale des armatures tendues en travée,
Il est de pratique courante de relever dans la section d'appui une qui doivent être conduites jusqu'à un appui simple d'about
partie des barres à ancrer, dans une proportion n'excédant pas la (sur lequel, par conséquent, le moment fléchissant est nul)
moitié, pour faciliter leur encrage. et qul doivent être ancrées totalement au-delà de l'appui,
doit être susceptible d'équilibrer un effort admissible égal
à l'effort tranchan t.
1- -- -·----
.
i
COMMENTAIRES -118- -119- TEXTE
Armatures supérieures
-))
Armatures inférieures
T
=
IS'a
Fig. 7.
Légende:
A section d'al'matures calculée d'après la seule considération du
moment fléchissant maximal M: A = M / z à. ;
A. section d'arl1111tures utlle tenant compte de la concom!tance
de l'effort tranchant ;
z0 • : bras de levier du couple élastlque au droit du point de
' moment nul intéressant les armalu.res supérieures;
z•. 1 : id. pour les armatures Inférieures.
Article 36. -
(D. 6-6-70) 36.1. Seules peuvent être 1>rlses en compte dans les calculs
Les formules donnant t, et t,, sont en fait identiques à celles de résista.nc.e les armalures longltudlnales de compression qui
qul sont relatives à l'écartement des armatures transversales des sont ligat urées par des armawres tr.:insversales dans les co.ndi•
tians suivn ntçs:
poteaux et qui figurent à l'article 32, § 32.3: dans un poteau calculé
en compression simple, la contrainte o'• au niveau d'une barre
,
i) Dans chncu11 de ses cours, l'armature transversale est tl"acée
l
longitudinale est égale à la contrainte moyenne du béton et la de manièr e à être mise en traction directe par un mouve-
contrainte admissible o". devient a'••· Ces formules peuvent être ment évent uel de la ban·c longi tudinale intéressée vers
ainsi considérées comme s'appliquant à tous les cas et en particulier la ou les J)arois les plus voî.sinc.s.
aux armatures des poutres soumises à la flexion composée.
ii) L'espacement des cours successifs des armatures tnnsver-
sales est au plus égal à la fois à chacun des deux espace-
J ments t, et t, :
a'• )
t, = (100 0, - 15 0,) ( 2 - o".
r
tr t. = 15 ( 2 - ;:: ) 01
i
- .:
.-~...,JI=- - - - - - - -
• .
(
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I
• r~ ~
~--~ :;-- ~~~.~~T- & = -~• -.....-~ --~ --, j,.. ~ r°......, n ~... ~ 1 1 ~~-'--- r--i ___r-L......LL.J" ~ - \ • • ~
(D. 5-6-70) 37 .2. Les armatures d'âme doivent être ancrées totale• transversalement la face de ladite nervure opposée au hourdis, soit
ment le plus près possible des faces extrêmes de la poutre. par des cadres généraux, soit par des épingles, soit par d'autres
Par exception aux prescriptions de l'article 31, les ancrages moyens.
des fils tréfilés, constitutifs des armatures transversales lorsque
ces dernières sont réalisées au moyen de treillis soudé plié,
peuvent être assurés par courbure comme il est indiqué au
paragraphe 30. 6. 5 à condition de porter les longueurs mini- 1 1
males des parties rectllignes à : ' 1
- quinze diamètres à la suite d'un arc de cercle de 135°, !
- vingt diamètres à la suite d'un arc de cercle de go•,
et sous réserve que la partie rectiligne prolongeant un arc
de cercle à go• soit soudée à un fil perpendiculaire. épingle
87 .3. Il n'est admis d'assurer l'ancrage des armatures d'âme sur les
i! ~ ~
armatures de !a membrure tendue dans une pièce de section
rectangulaire, par bouclage des premières autoar des seconde~
que lorsque l'angle des deux sortes d'armatures est supérieur ou
- '\
égal à 3 n/8. peu satisfaisant satisfaisant
Figure 8.
Inver soruen l, il est peu satisfais ant dans les poutres en T forte-
ment sollici tées à l'effor t tranchant (,:0 2 > o.
pour fixer les idées)
de supprimer les é triers sur certa ines files intermédiaires en rai.son
de la présence d' un cadre général ;
t
l"l r l 1 1 r 1
ï 1
1,, • • . .
peu satisfaisant satisfaisant
Figure 9.
Article 38. - Application des efforts concentrés. Article 38. - Applicatton des efforts concentrés.
~
• • Si par exemple, dans une croisée de poutres horizontales de
Si cette transmission doit entraîner la mise en. tension trans- hauteurs sensiblement égales, la poutre porteuse est soumise à
versale de l'âme de la poutre, il sera nécessaire de l'assurer au un moment positif et la poutre portée à un moment 11égatif, il
moyen d'aciers gpécialement disposés ou suspentes. * * est nécessaire de prévoir des suspentes reliant les membrures
comprilnées des deux poutres qui sont opposées et tendent à se
sép91·er. Ce.s suspentes peuvent être, en ce cas, constituées par des
armatures verticales d'âme de la poutre la plus haute (normalement
la poutre porteuse) disposées dans le volume commun aux deux
poutres ou à sa proximité immédiate. Ces suspentes doiven~ êt re
~
prévues en sus des armatures d'âme de la distribution n ormale.
-
38 .2 .
38.2. A l'appui simple d'about d'une poutre, on admet. que l'effort
tranchant est équilibré par une bielle unique incllnée à 45• sur • Les conditions d'équilibre envisagées à l'about s'accordent avec
l'axe de la poutre et dont la largeur mesurée parallèl-ement à les prescriptions de l'article 35.3. C'est la largeur mécaniquement
cet axe est égale à celle qui est offerte par l'appui. On vérWe offerte au niveau de l'armature côté appui qu'il convient d'appré•
que la contrainte de compression de cette bielle ne dépasse paa cler et qui sert de base à l'estimation de la largeur de la bielle
la contrainte admissible du béton en compression simple. * comprimée d'appui.
Dans le cas d'une poutre s'appuyant sur un poteau, la largeur
de la bielle est le produit par 1/y! de la distance du parement
du poteau côté poutre à l'origine de la courbure de l'ancrage
de l'armature inférieure de la poutre. ,
Pour une poutre à talon s'appuyant sur une articulation, on peut
escompter un certain épanouissement de la largeur d'appui à partir
de cette articulation daru; l'épa.l sseur du talon et celle du montant
d 'appui et la vérlflcation de la section de la bieille est à faire
à la jonction de l'âme avec l'arase supérieure du talon et le
parement côté poutre du montant d'appui.
Dans le cas d'une poull'e à nervure rectangulaire ou ou talon
étroit s'appuyant sur une artlculotlon, on peut fretter ln zoné
de l'articulation et compter du w1 certain épanouissement de la
largeur d'appuJ dans ln zone frettée. On se laissera guider dana
l'appréclallon de cet épanouissement, dons la disposition à don.n er
au fi-eltoge et dans le choix de la section de vérification de la
blelle d'appui, Plll' la cons.ldérallon du tracé (approché) des i10-
stotlques.
~
"'" Se reporter au commentaire du paragraphe 35.3.2.
On admet la même bypothèse et on procède à la même véri-
fication lorsque sur l'appui se développe un moment positif ou
négatif de module inférieur à Ti. * *
:; ___ ,
(" CD. 5-6-70) 88 .3. Si à un appui intermédiaire l'appui d'une poutre
•
continue se fait sur sa face comprimée et sur toute la largeur
de cette face, la contrainte moyenne de compression de l'aire
d'appui ne doit pas être supérieure à une fols et demie la
contrainte admissible du béton en compression simple.
Si la poutre comporte un talon symétrique, l'étendue transver-
sale de l'appui ne peut être estimée supérieure à l'épaisseur de
l'âme augmentée de la hauteur du talon, à moins que la poutre
ne comporte un montant d'appui.
~=---=:....,....U,~L_ -------.1~---JI - --,,> E,,;:: ~ .,_ -------~----: -- -~--=~~i:,;---'."':"---:Ï1Ï~-----------------,....__.-===========~=====-;;;.,,=~::::::::~-"-=---:,-------,
•
.~
'.l"F.XTB
CHAPITRE IX CHAPITRE IX
Plaques sur appuis continus. Plaques sur appuis continus,
Article 39. - Constitution et calcul des plaques. Article 39. - Constitution et calcul des plaques.
39 .1. Domaine d'application. 39 .1. Domaine d'application.
Les hourdis reposant sur appuis quasi ponctuels (planchers- (D. 6·6•70) Les prescriptions quJ suivcnt visent les plaques C ou
champignons ou planchers-dalles sens champignon) font l'objet de bourdls) dont les appuis sont constitués par des éléments continus
l'annexe A 3. avec lesquels elles forment ruonoUtbes (poutres ou nervures, cloisons
ou murs en b(!ton armé) ou pnr des murs en béton ou en maçon•
nerie sur lesquels elles reposent. Eventuellement ces plaques peuvent
présenter des bo1·ds libres. Elles sont supposées ne comporter que
des a1·matures parallèles à leur feuillet moyen.
39.2. Plaques utilisées comme hourdis de compression. 39.2. Plaques utilisées comme hourdis de compression.
Il est rappelé que suivant les errements reçus, on traite le hourdis Dans la détermination et la justification des plaques en tant que
de compression d'une poutre sans considérer son rôle en tant que telles on peut faire abstraction de leur rôle éventuel de tables de
plaque. · compression de poutres,
Cependant, dans les zones où un hourdis associé à une nervure
peut être mls en traction du fait de la flexion de cette dernière,
il est recommandable de renforcer les armatures du hourdis paral-
lèles à la nervure par rapport à ce qu'e,cigerait son utilisation en
tant que plaque.
L
-- - r .;w,...,_ •
-- - -
--.
·..-i
d)
t ~ - ·======·==-,, -= ~"" -- a...-.1~
•
(D. 5-6-70) 39.7. (D. 6-6-70) 39. 7. Les armatures armant à la flexion la région centrale
Ce peut être le cas d'une dalle appuyée sur une nervure de d'une plaque sont prolongées jusqu'aux appuis :
faible raideur à la torsion ou d'une dalle médiocrement encastrée - dans leur totalité, si la plaque est soumise à l'action des
dans un mur en maçonnerie. charges concentrées mobiles ;
- à raison d'une sur deux au moins, s'il n'en est pas ainsi.
Dans ce dernier cas, les arrêts de ces barres sont déter-
minés en prenant en compte le moment fléchissant agissant
à la distance z de la section considérée dans la direction
où il augmente en valeur absolue.
Les armatures prolongées jusqu'aux appuis y sont ancrées
au-delà du contour d'appui théorique de la plaque. Leur ancrage
est total si elles sont constituées d'aciers en barres. Cet ancrage
peut ne comporter qu'une soudure si ces armatures sont des
fils porteurs, au sens du paragraphe 31.1.1, d'un treillis soudé,
et si la plaque n'est pas soumise à l'action de charges concen-
trées mobiles .
Les arrêts et les recouvrements des ronds lisses dans l'étendue
d'une plaque doivent comporter des crochets.
Sur les parties du contour d'appui où pourxaient se développer
des moments d'encastrement partiels, aussi faibles soient-ils, on
prévoit toujours des armatures en « chapeaux•; capables d'équi-
librer un moment de signe contraire au moment de flexion
maximal de la région centrale et d'une valeur minimale au
1 moins égale aux quinze centièmes de ce dernier,
.-------, ....---,
COMMENTAIRES -132 - -- 133 -
CHAPITRE X CHAPITRE X
40.2. Le béton d'une pièce dont une face est chargée dans les
conditions visées au paragraphe précédent doit être armé paral-
lèlement à cette f.ace et jusqu'à la profondeur voulue d'une
manière suffisante pour éviter la rupture locale du béton
sous la charge.
-
Les armatures visées peuvent être déterminées par Pun des
procédés en usage, le tracé approché des isostatiques par
exemple.
~
noyau tretté ;
~ 6, le coefficient de forme des frettes dont la valeur num.
rique est égale à :
3 pour les trettes circulaires et les quadrlllagea;
1,5 pour les cadres carrés ;
a.a la llmlte d'élastlclté nominale dea frettes ;
~
o'a la résistance nominale à la compression du béton.
) 41.2.6. En aucun cas la contrainte de eompression admi11&lble
ne peut être inférieure à:
- 1,U fi. bar
ô'. désignant la contrainte de compression admissible 1111'
la section de la pièce supposée non frettée, exprlméll'
en bars.
41.2. 7. Le rapport du volume des frettes au volume total de
la pièce n'est pas inférieur à eix millièmes (0,006).
-- J. ■
- -=-- ..
◄
41.3. 41. 3. Chaque tronçon de barre constitutif d'une frette doit être
En particulier, les jonctions de spires d'hélices circlllaJres ne doi, ancré totalement à ses deux extrémités par des ancrages par
vent pas comporter un simple r ecouvrement, mais bien un recou, courbure calculés suivant les prescriptions de l'article 30 pour
vrement de l'ordre de 15 à 20 diamètres suivi de deux ancrages une contrainte des frettes égale à a•• , les contraintes d'adhérence
par courbure ave.c retours dirigés vers le cœur du noyau. Les admissibles étant celles des ancrages en pleine masse. Seules
ancrages d'extrémité de spire doivent, en outre, comporter des retours sont considérées comme constituant zones d'ancrage les parties
parallè.les à l'axe du cylindre d'enroulement des frettes. de barres situées à l'intérieur du noyau fretté.
~~
Article 42. - Articulations. Article 42. - Articulations.
42 .1. Résistance. . ~ 1
42. 1. Résistance.
V- On peut considérer que la résistance à la compression d'une pièce
comportant une articulation équivaut à celle de la même pièce armée
(mais non frettée), ne comportant pas d'articulation, sous réserve
que soient remplies les conditions formulées aux paragraphes 42.2
et 42.3 suivants.
42.2. Articulation d'une pièce prismatique droite 42.2. Articulation d'une pièce prismatique droite
soumise à une compression axiale et de section minimale. soumise à une compression axiale et de section minimale.
Le titre du présent paragwphe résume les conditions suivantes :
l'eitort appliqué se réduit. à une force, agissant suivant l'axe de la
pièce, lieu des centres de gravité de ses sections droites rendues
homogènes ; le p lan de l'articulation, c'est-à,d!re soit le plan tangent
aux surlacl!s en contact, soit le plon moyen du noyau d'articulation
(cf. Commentaires de 42.2.1) est normal à cet axe; la contrainte
moyenne de compression de la pièce, calculée sur sa section homo-
gène, est égale à o'•• , contrainte admiss.Jble du béton en compression
simple.
42.2.1. (D. 5-6-70) 42. 2 .1. La pièce est frettée à partir de l'articulation sur
(D. 5~-70) * Une articulation est dite ponctuelle si elle permet une profondeur égale à la distance maximale atteinte par les
(sous réserve de limitations d'amplitude) des mouvements de rota- intersections avec ses parements du ou des cônes de révolution
tion relatifs des éléments articulés autour d'un axe d'orientation dont les axes sont parallèles à celui de la pièce (et à l'effort
quulconque dans le plau de contact de ces éléments. Elle peut être appliqué), dont le demi-angle au sommet a pour tangente 0,5
réalisée par le co11tact d'une s·phère et d'un plan ou par l'inter, et qui admet ou admettent, comme sommet (s), le point d'arti-
position d' un no_yau rétréci de section ch-cnlaire (dans ce del'nler culation si l'articulation est ponctuelle, ou la droite d'articulation
-C.'lS, la plan moyen du no_yau joue Je tôle de plan de contact des si l'articulation est linéaire *·
.ë.lëments artlculésl. Le point d'articulation est le point de contact Sur les six dixièmes de la profondeur frettée à partir de
de la sphère et du plnn ou le centre de la sec:tion du noyau située l'articulation, le volume relatif de frettes circulaires est au
dans son plan moyen. moins de 4 p. 100 ; le volume relatif de frettes en quadrillage
Une articulation est dite linéaire si les mouvements de rotation est au moins de 4 p. 100 si l'articulation est ponctuelle et
relatifs qu'elle permet s'eflectuent autour d'une droite fixe par de 2 p. 100 normalement à l'axe de l'articulation et 1,2 p. 100
rapport alL"< pièces articulées. Elle peut être réalisée par le contact parallèlement à lui si l'articulation est linéaire.
d'un cylindre et d'un pion ou por l'interposition d'un noyau rétréci Sur le reste de la profondeur frettée, les volumes relatifs des
de seetlou rectangulaire. La droite (ou axe) d'arliculatlon est la frettes peuvent être réduits de 40 p. 100 par rapport aux valeurs
gén&at.r ice de contact du cylindœ et du plan ou l'n:-:e de symétl'ie précédentes .
parallèle à ses grands côtés de la section du noyau située dans
Toutefois, les dispositions ainsi prescrites peuvent être modi-
son plan moyen. fiées si des essais probants le justifient.
·-. -
... .. - - ~ .LI r r- -,_ - .:=:::;_s .:...:.. ,.:::i,,-:.________a_,_ ~ ~me_ -V, =--- ,_ ~ C
"·
20 o' m. uo•
ëi'•• étant la contrainte admissible du béton en compression
simple;
o'. étant la contrainte moyenne de la pièce articulée en dehors
de l'articulation ;
o',., ••• étant la contrainte moyenne de compression du noyau ;
o'. étant la résistance nomina}e du béton.
42.3. Articulations de pièces quelconques. 42 .3. Articulations de pièces quelconques.
42.3.1. 42.3.1. Une articulation est toujours comprimée, et, si elle e,qt
* Le mot articulation vise lei le point ou la droite de contact des linéaire, sur toute son étendue. *
surfaces qui limitent les pièces articulées ou le noyau rétréci qui
les réunit.
* "' Une articulation ne doit pas équilibrer d'effort de traction, Les efforta transmis par une articulation se réduisent à une
même &i des aciers la traversent, ni de couple de torsion. force passant par le point ou }a droite d'articulation. L'lncll• ·
naison de
cette force sur la normale au plan d'articulation est au
plus égale à un quart. * *
(D. 5-6-70) 42.3.2. (D. 5-6-70) 42.3. 2. On considère l'enveloppe des cônes de révolution
La détermination de ces armatures relève selon les cas de consi• dont les axes sont pai-allèles à la résultante des forces appli-
dérations relatives
approximativement
au tracé des isostatiques, que l'on effectue
par l'un des procédés habituels, ou de consi-
J qulles, donl le demi-angle au sommet a pour tangente 0,5 et qui
admettenl comme sommets les poin ts de la droite d'articulation
dérations relatives à l'entraînement du béton ou des armatures (si l'articulation est ponctuelle, l'enveloppe se réduit à un cône).
qui donnent lieu à l'application de la règle des coutures. On considère les sections de l'enveloppe et de la pièce en cause
par des plans normaux aux axes des cônes et, dans ces plans,
les aires intérieures à la fols aux sections de l'enveloppe et aux
parements de la pièce. On considère le plan particulier pour
) lequel le quotient de l'effort de compression appliqué par la
surface de l'aire visée est égal à ô •• et, dans ce plan le
contour C de ladite aire. On considère le prisme droit P qui
admet pour directrice le contour C et pour bases, d'une part,
le plan d'articulation et d'autre part le plan tangent au contour C
qui laisse le contour C à l'intérieur de ce prisme P.
On frette tout le volume du prisme P intérieur à la pièce
suivant les prescriptions du paragraphe 42.2.1 pour une pièce
prismatique droite, soumise à la compression axiale et de section
minimale. Pour l'application de ces prescriptions, la hauteur du
prisme P est assimilée à la profondeur frettée. 1
J.,
~
)
- -- -i::::=_;:,
T:aaTJi:
COJDONTA!Rfl -140-
- 141 -
CHAPITRJ: XI
CHAPITRE XI
Dl1po1ltfon1 con1trucffvn dlvel'NI,
Dispositions constructives diverses.
Artlcle 43. - P1'otectton des armatim1s.
Article 43. - Protection des a1'matu1'eB.
43.1.
'3.1. L'enrobage de toute barre est au moins égal à:
* L'expression " embruns • s'étend 1c1 aux gouttelettes d'eau de
4 cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embrurui ou mer, de dimensions comparables à celles de la pluie fine, suscepti-
aux brouillards salins ; * bles d'être transportées par le vent et d.e se déposer sur les pare-
2 cm pour les parements exposés nu.x Intempéri es ou suscep- ments des ouvrages. Les b.roulllards salins diffèrent des embruns
tibles de l'être, exposés aux cond.ensnlions ou, eu égard J?-'lf la dimension encore moindre de leurs gouttelettes qui permet
à la destination des ou-.,rage.s, au contact d'un liquide à ces dernières de demeurer longtemps en suspension. Les dlsta.nces
(réservoirs, tuyaux, cnnalisatlons, etc.) ; de la mer auxquelles il peut y avoir exposition aux embruns ou awc
brouillards salins dépendent des circonstances 1.ocn.les. Elles peuvent
atteindre des centaines de mètres pour les embruns et des kilo-
mètres pour les broulUards salins si la mer brise vlole.mment su.r la
côte et sl la terre n'o!fre aucune protection vls..à-vis du vent.
1 cm pour des parois qui seraient situées dans des locaux ** L'enrobage d'une barre est défini aux commentaires de l'ar-
couverts et clos et qui ne seraient pas exposées aux ticle 29.
La prescription s'appllque aux barres de hourdis, armatures et
condensations. ** ligatures transversnJes des poutres et poteaux, etc.
Les enrobages mini.maux Uxés au chapitre VI en considération
de l'adhérence doivent, en outre, être .r espectés.
L'attention est attirée sur ce qu'il ne semble pas y avoir intérêt
à augmenter dllllS les parl:ies tendues l'enrobage minimal fixé pour
les armatures des ouvrages à la mer, en raison de l'accentuation
de la ilssuratlo.n qui en résulterait.
L'attention est attirée sur ce qu'1111e protection effJcace des
ouvrages à la mer, ou exposés aux embruns ou aux brouillards
sallns. ne x,eut être offerte par le seul respect de l'enrob4ie
--- ~ Ill
. \__,-._~ ....,. •---- ~ _... --- --- ·-
JJ.. . - ■
1
COMMENTAIRES -142 -
- 143- TEXTB
prescrit. 11 est .non moins essentiel que le béton solt suffisamment,
ü.2. f.Je11 enrobages des barres sont calculés compte tenu des sinon fortement dosé en cim.e nt (850 à 400 kg/m•J et qu'il soit aussl
enlèvements évenlucls de matière postérieurs à la mise en peu permeable et hygroscopique que possible, ce qui ne peut s'obtenir
place du béton par bouchard.age, lavage ou brossage précoce, que par l'étude sérieuse de sa composition et par le soin apporté
etc. à sa mise en place.
1
COMMENTAIRES - 144- -115- TEXTB
Si des raisons particulières conduisent à juxtaposer des barres Des barres parallèles et juxtaposées dans un élément mécanique
qui ne soient pas de même type et de même nuance, il convient pour y jouer le même rôle et y subir les mêmes déformations
d'admettre, dans les calculs relatifs à leur groupe, les vahmrs mini• relatives doivent toutes en principe être de même type et de
males relatives aux différentes barres quant à leur limite d'élasticité même nuance.
et à leurs contraintes admissibles d'adhérence.
45. 2. Ancrages des armatures transversales .
45 . 2. Ancrages des armatures transversales.
Les ancrages d'extrémité des barres constituant des éléments
Se reporter aux prescriptions du chapitre VI. d'armatures transversales de pièces prismatiques, tels que cadres,
étriers, épingles, cerces, spires, etc., doivent être totaux pour les
contraintes admises dans ces armatures transversales.
45.3.2.
45.3.2. Lorsqu'il y a poussée au vide d'une barre eourbe, cette
barre doit être attachée par des ligatures normales à elle et
Il y a poussée au vide d'une armature courlle lorsque sa réaction l'embrassant et ancrées d'autre part dans la masse du béton.
de courbure est dirigée vers le parement de la pièce où elle est Ces ligatures sont calculées sous les sollicitations du premier
disposée et non vers la masse du béton, ou corps, de cette pièce. genre, compte tenu d'une contrainte de traction admissible
La réaction de courbure, égale par unfüi de longueur de !Jarre au égale aux deux tiers de leur limite nominale d'élasticité.
quotient de l'effort normal dans cette barre par son rayon de
courbure, est située dans le plan de courbure et dirigée vers la Ces ligatures sont tracées et fixées à la barre de façon qu'il
concavité de la courbe si la barre est tendue et vers la convexité soit impossible qu'elles se déplacent par rapport à elle à la IIWIA
si la barre est comprimée. en œuvre du béton.
On peut admettre qu'il y a impossibilité de déplacement lorsque
la courbure des armatures poussant au vide est faible, par exemple
s'il s'agit des armatures longitudù1ales d'une poutre de hauteur
variable à tracé galbé. ~
..
Si la courbure des armatures est forte, comme cela se produirait
pour des armatures tendues proches du contour d'un angle rentrant,
le seul procédé de fixation des ligatures transversales efficace serait
le pointage par soudure à l'arc électrique. Or, il est toujours dan•
gereux, parce que créant un risque de rupture fragile sur une barre
qui a été écrouie par son façonnage, quelles que soient sa nature et
sa nuance. Il est hautement recommandé de recourir au croisement
d'armatures droites parallèles aux côtés de l'angle dans un cas de
cette sorte.
~ ..1
-
-=------ ---..:. _. """""- :-,_ ~........._ ' "
Dans les coques trop minces pour que des ligatures puissent
Y être prévues, on peut accepter la poussée au vide d'armatures
courbes pourvu que leur rayon de courbure, r, satisfasse à
l'inégalité suivante :
r ~ 0,75 0; ( O"b
l + 0,4 °)
d
f21 étant le diamètre nominal d'une barre ;
d la distance de son axe à la paroi du côté de la poussée _au
vide;
Ob la contrainte de traction de référence du béton;
a la contrainte de traction ou de compression. selon le cas.
des barres poussant au vide.
46.3.3. i5.3.3. Les poussées au vide qw pourraient résulter de la mise
La mise en jeu mécanique d'un ancrage par courbure, tendant à en jeu mécanique d'ancrages par courbure doivent être équi-
faire glisser la barre suivant son axe dans sa gaine, tend à la librées par des armatures de tracé et de 1ection approi>rié1.
faire fléchir là où sa courbure change. Les réactions, nées de cette
flexion, peuvent constituer des poussées au vide qui sont suscep-
tibles parfois de faire sauter le béton de couverture de la ba1Te.
L'ancrage le plus dangereux à cet égard est l'ancrage qui comporte
un retour rectiligne parallèle à une paroi et à sa proximité immé-
diate. Une simple ligature (d'un diamètre de l'ordre du quart de
celui de la barre ancrée) reliant le retour ·à la masse du béton
suffit en ce cas à écarter le danger. Quand cela est possible, on
préfère incliner les retours rectilignes des ancrages vers la masse
du béton. Les armatures existant pour d'autres raisons suffisent
alors le plus souvent à jouer le rôle de ligatures vis-à-vis des poussées
au vide.
- ~,
.~:.f\\•v· . '
r,-o;~•, . · ~
};iJ7:◊." ....
:q-Q•':.;
•·•.ô,,/S}~(ij
!
•
.:.:...- .
incorrect ' correct i
Figure 10.
Article 46. - Soudage des barres. Article 48. - Soudage des baffes.
- - --=-- - --- ~
COMMENTAIRES - i48- -149- TUT&
46.2. 46.2. Le soudage à l'arc électrlqu.e est admis pour les ronds lisses
* Ces conditions peuvent mentionner sans l'expliciter un mode de la nuance Fe E 24.
opératoire recommandé par le producteur. 11 y a lieu dans ce cas
de s'informer de ce mode opératoire et de s'y conformer. Il est également adml3 pour les aciers des barres à haute
adhérence dont la soudabilité est garantie par leurs flches
d'identification, sou.s réserve des conditions particu1Jères qui
peuvent être formulées par ces fiches d'identification. *
Le soudage à l'a.r c électrique peut être admlll un )ot
irur
partlcuJler homogène de ronds lisses de la nuance Fe E 22 par
la prise en considération des résultats favorables d'essais spé•
claie.ment entrepris.
:t;>ans tous les cas, la conception et le calcul des soudures 1
sont conformes aux prescriptions en vigueur.
46.3.
Le pointage à l'arc électrique est fortement déconseillé dans les ) · 46.S . Le pointage à l'arc électrique en vue de la fixation éven-
tuelle de barres se croisant ou se tou.c hant, dont une partie
zones où les barres équilibrant les efforts normaux de traction sont au moins est destinée à équilibrer les efforts normaux de
rectilignes et dans le cas où 11 n'est pas interdit par ce qui précède, traction s'exerçant sur les sections droites de pièces pris- •1
sauf si ces barres sont des ronds lisses de la nuance Fe E 24, parce
. matiques, de plaques ou de coques :
~
qu'il peut créer le risque de ruptures fragiles.
Est Interdit pour res barres à haute adhérence à soudabi•
lité garantie, s'il est proscrit par leurs fiches d'identlfica•
tlon:
Est Interdit pour toutes les barres dans les zones où sont
courbée"s les barres équWbrant les efforts normaux de
traction vlsês cl-dessus.
- •
---·- Dr -
COMMENTAŒES - 150 - - 151 - TUTB
* L'attention est attirée sur ce que les dispositions visées par le Les assemblages des diver.ses pièces des constructions ainsi que
présent article sont parmi les plus essentielles des projets et sont ~ les pièces dont le calcul ne relève pas des hypothèses de la résis-
les plus délicates en ce qu'il est impoS6lble de formuler à leur égard tance des matériaux sont conçus et vérifiés compte tenu des pro•
avec précision des _règles générales. prlétés physiques des matériaux.
Les efforts de ·traction non étroitement localisés sont supp{w
~ découper le béton par des fissures.
** L'attention est attirée sur ce que, dans les systèmes plans, les Les éléments de béton délimités par la :fissuration sont supposés
pouvoir équilibrer des efforts de compression. Les éléments de
fissures du béton suivent dans leurs directions générales le tracé
des isostatiques de compression (on peul considérer comme telles béton respectés par la fissuration parce que comprimés peuvent
les lignes el surfaces orthogonales aux isostatiques de ll"action équilibrer à la fois compressions et cisaillements. On s'assure que
quand le bé'ton est seulement tendu) et sur ce que le béton est
d'autant plus apte à r ésister aux soll!cltaUons de cisaillement qu'il
l les ancrages des aciers destinés à équilibrer les efforts de tracUon
sont bien disposés pour ne pas rlsq11er d'entraîner la destruction
est. plus comprimé dans les limites des contraiDtes admissibles. par fissuration secondaire des éléments de béton laissés intacts
par la fissuration primaire développée par les efforts appliqués, • •
~
On vérifie que les contraintes admissibles des matériaux ne sont
point dépassées au moins en moyenne et on borne les contrainte■
réelles en fonction de la marge d'approximation du schéma· méca-
nique adopté.
CHAPITRE XII CHAPITRE XII
Fissuration. Fissuration.
Article 49. - Largeur des fissures. Article 49. - Largeur des fisS11.res.
49.1. 49.1. Les formes de chaque ouYrage ou construction et les disposi-
* Les moyens de limJtel' la fissuration sont d'a11oir recours à des tions de ses armatures sont conçues de manière à limiter
c pourcentages • suffisants d'an.natures tendues et de 11roportlonner convenablement la probabilité d'apparition de fissures d'une
leurs diamètres aux dimension~ transversales des pièces. A ce largeur supérieure à celle qui serait tolérable en raison du
dernier point de vue, il convient d'utiliser, dans chaque cas si on le rôle et de la situation de l'ouvrage. *
peut, le plus petit dlamêtre, c'est-à-dire le plus grand nombre de
barres, qui soit compatible a11ec une mise- en J>lace correcte du
béton sans nécessiter d'accroissement inju.sllilé des dimensions
transversales des p.ièces.
Ces précautions suffisent pour la grande majorité des ouvrages
des t ravaux publics, les ponts en particulier, qui sont fortement
ferraillés. En particulier, on ne doit pas utiliser à la traction de ronds
Pour les ouvrages qui sont peu ferraillés ou les constructions lisses de hautes nuances sous des contraintes qul ■eraient
pour lesquelles la Jargeur maximale des fissures doit être spécia• supérleiµ-e~ aux contraintes de traction admissibles pour lu
lement limitée, ou doit recourir aux règles exposées cl-après au ronds Usses de nuance douce Fe E 22 et Fe E 24, sans justifier
paragraphe 49.2. que les largeurs des fissures demeurent convenablement limi-
** L'emploi de ronds lisses de haute nuance à tl-actlon doit être le tées. * *
plus souvent r éservé à des cas spécinuit où les contnl.ntcs dei; aciers
sous charges permanen tes son t très modérées ou même nulles et
où 18'8 sollicitations n'agissent que rarement avec une tntenslté de
l'ordre de leur maximum. Parmi ces cas spéciaux on peut citer les
poteaux de lignes électriques. a
j Quel que soit le type d'acier utilisé, on borne quand ll y a lle11
les contraintes de traction de service à des valeurs maxlmalea
1 Inférieures aux valeurs admissibles en raison de la résistance
~
,\
mécanique.
~
,... J
COMMENTAIRES
49.2.
-152-
'
-- 153 -
-
49.2. Lorsqu'il peut être nécessaire de limiter les contraintes
.
TEXTE
.
~
La nécessité de borner les contraintes afin de limiter la fissuration au-dessous des valeurs admissibles en raison de la résistance
peut apparaître dans les bâtiments courants et dans les bâtiments " mécanique, on peut avoir recours aux règles cl-après qu.i sont
industriels tels qu'usines, silos, entrepôts, etc. On doit pour ces applicables aux armatures longitudinales des tirants, poutres
ouvrages, dont l'énumération n'est d'ailleurs pas limitative, appliquer à nervure rectangulaire et à talon, plaques et coques tendues;
les prescriptions du présent paragraphe 49.2.
L'annexe C au chapitre XIV développe une théorie simplifiée de
la fissuration et il est toujours loisible d'employer les résultats
qu'elle fournit.
Les dispositions du présent paragraphe 49.2 ne font pas obstacle
à l'application des règles plus restrictives en vigueur pour les
-cuves et réservoirs à liquides, et éventuellement pour d'autres
ouvrages.
i 1 w
Flgure 11.
~•
)
Lorsque la répartition des armatures dans la zone tendue est
très variable, U est souvent opportun de considérer sépar~ment
les zones de pourcentages très différents '('par exemple : dans une
poutre haute ou dans une poutre à talon, d'une part ie faisceau
des armatures de traction voisines de la face la plus tendue ou
concentrées dans le talon et, d'autre part, les a-r matures réparties 1 ·~ ,
dans l'âme).
** Des pourcentages effectifs faibles sont parfois rencontrés dans
ies voiles, hourdis, chainages et corniches. A ces faibles valeurs
de ;;,, correspond une fissuration localisée qui peut donner lieu à
On appelle pourcentage de fissuration
Wr
A
== - -
i:i, le rapport:
•r.
des ouvertures inacceptables si pour une raison quelconque des B,
déformations imposées à la piècP. et non prises en compte dans les
calculs <retrait, tassements, ete.) entraînent des contraintes élevées de la somme A des aires de la section droite des barres
.des armatures. tendues prises en compte à la section d'enrobage. **
-155 - TEXTE
COMMENTAIRES - 154 -
49.2.2. La valeur maximale de la contrainte de traction des 49.2.2.
armatures est limitée à la plull grande des valeurs sol•
vantes exprimées en bars : ·
fi "'•
ai= k---
{Zj l + 10 "'•
....
a. 2,4 ~ka.
{2j
le = o,:; . 10• si l'ouverture des fissures est très préjudiciable * * Il y a généralement intérêt à choisir des barres de diamètres
puce que les éléments considérés sont exposés à un voillin11. L'emploi des barres de petit diamètre est favorable.
milieu agressif ou bien doivent assurer une étan- Lorsque les pièces fléehles sont hautes, minces et fortement
chéité. * * armées en traction, U y a lieu d'étu-dier spécialement les conditions
de fissuration, comme indiqué à l'annexe C au chapitre XIV.
"--- ---
•
TUTE COMMENTAIRES - 156-
- 157 -
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIII
Dfiormatlons.
Déformations.
Article 50, - Calcul des fi.èche s.
Article 50. - Calcul des flèches.
i) Dans les pièces dont le béton demeure lnt,11ct, parce que
L'évaluation des fli>ches sous }es charges de service doit tenir comprimé, on obllent une approximation convenable des
compte, dans une mebure aussi exacte que possible, des lol.s phy- déformations par les procédés de la résistance des matériaux
siques de la déformation des matériaux ainsi que des conséquences en attribuant au béton les eoeW.cieuts de déformation définis
de la fissuration du béton tendu. à l'artlcle 9.6 et en prenant en compta la secUon homogène,
tout en altribuat1t au coellicient d'équivalence ou rapport du
module de Young de l'acier au coeiflclent. de déformation
du béton -la valeur qui cor-respond à celle que l'on attribue
à ce dernier.
On peut d'ailleurs, dans la plupart des cas, négliger l'in-
fluence des acie1:s longiludlnaux et ne tenir compte que de
îa section du béton seul.
ii) Dans les pièces dont la !ls.ruration du béton tendu peut être
supposée complète en sei-vice, li y a lieu de tenir compte de
ce que l'allongement des partle_s lelldues est celul de l'acier
--1 . et n'a pas de rapport avec les d~ormatlons p1·opres du béton.
La façon la plus satisfaisant!! d'évaluer la courbure de déiorma-
1
tion - d'une !Poutre à plan moyen, rectiligne ·o u à faible courbure,
T
semble être de considérer l'égalité :
1 E'b + Ee
-= - - --
T h
où:
e'• représente le raccourcissement relatif du béton sur la fibre
extrême comprimée ;
e. 1'al1ongement relatif de l'acier le plus éloigné de l'axe '11.eutre ;
h ~a hautelll' utile de la section.
-Le raccourcissement relntlf du béton peut ètre évalué à partir
de sa contrainte de compression o'. (calculée par les procédés indi-
qués à l'article 21 en admettant n =
15, eu égard à la préclslon à
attendre du calcul) et de son coefficient de déformation évalué
comme 11 est dit à l'article 9. 6, ainsi que, s'il y -a 'lieu, de son
retx-ait.
L'allongement relatlf de l'ac.i er peut être -évalué -à partir de sa
contrainte de traction calculée par ies p.rocédés lndiqués à l'ar-
Ucle 21, avec n = 15. Eventuellement, l'allongement correspondant
pouxra être diminué de la quantité:
---0"1 -
2 E. "'•
pour tenir compte de J'e.ffet de l'adhérence de 1'acier au béton,
a1 désignant la contrainte de rupture •par traction du béton à l'âge
de j Jours considéré et "'r le pourcentage de fissuration défini à
l'article précédent, sous résel'Ve que le pourcen.tage ;;, , soit supé-
rieur à o 1lo•.
-- --=- ~
1-.....- - . w-,, r . -
-~ ■
,_,,
- 159 - TEXTB COMMENTAŒES - 158 -
CHAPITRE XIV
' 1
30 à 35 mètres dans les régions de l'Est, les Alpes et le Massif
Central;
,.f
COMMENTAmES -160 - TnTII
-· 161 -
Les joints qui doivent être prévus dans les ossatures en élévatlon
ne sont pas obligatoirement à prolonger dans les parties enterrées
et les fondations où il est souvent préférable de .n 'en pas prévoir
pour éviter notamment les fondations excentrées, à moins que des
coupures totales ne soient nécessaires en ,raison des con-dltlons de
tassement.
Il est précisé que les distances entre joints indiquées s'entendent
en général pour les ossatures et les planchers intérieurs des étages
courants des bâtiments. Dans le cas de bâtiments recouverts par des
terrasses, il sera souvent opportun de prévoir, entre le dernier étage
et la terrasse, des joints tels que ceux communément appelés
c joints diapason " permettant de diviser au moins par deux les
""
distances entre joints principaux.
1
CAS DrUN BALCON
Coupe
f7
7 - ·-Plan-- -----w,,a ___ _j_ 1
Joinl 1
p rinc_ip•I
1
1
J
1
1
I
Joint
5upplérMnlaire
1
1
• )i
-
1
Il
_I __ _ ·-- -·!'
Figure 12.
-- 1k -- .. ._ ,....,__
•
•
COMMENTAIRES - 162- - 163 - TEXTB
,,..,.__
Article 52. - Conditions de non-fragilité. ·~ Article 52. - Condittons de non-fragilité.
(D. 5-ô-70). Après avoir calculé la section A 0 d'armatures longitudl- (D. ~-70) Les armatures longitudinales, susceptibles d'être tendues,
nales suffisantes pour résister aux sollicitations des deux genres défi- des poutres et plaques rectangulaires doivent satisfaire les prescrip-
nies à l'article 7, ainsi qu'atLX sollicitations de service dérinlcs à tlon11 de l'article 19.
l'article 8, en tenant compte des prescriptions de l'article 49, le
projeteur doit calculer:
1. Une section d'armature A1 évaluée pour résister dans les
même,s conditions que ci-dessus aux mêmes sollicitations majorées
de 20 p. 100 dans toutes leurs composantes. Dans le cas général,
A1 sera égal à 1. 2 A 0 •
2. Une section d'armature A2 pouvant équilibrer la aollicltatlon
de fissuration ou de rupture par traction du béton supposé non
fissuré et non armé. ••
En définitive, la section A des armatures longitudinales, suscep•
tibles d'être tendues, d'une poutre ou d'une plaque rei:tan_gulaln,
doit être au moins égale :
- d'une part à la section A0 :
- d'autre part à la plus petite des sections A1 et A1•
Comme il est indiqué à l'article 19, la section A2 peut être évaluée
de la façon suivante : •
- pour les poutres de section rectangulaire llimplement fléchies, j
il est admis q~ §$&.tion A 2 satisfait à l'égalité suivante :
1
A2 èïb
-bh, = 0,69-
O,m
'I
r
1;
oil b est la largeur d~ectlon, .r.
11 est la hauteur utile,
ll°b est la contrainte de traction de référence du béton,
o.,. est la limite d'élasticité nomip.ale de l'acier en traction.
- pour les plaques rectangulaires, la section A 2 est évalué& en
multipliant la valeur déduite de l'égalité (1) par le toef!icient: .)
2-p
- - - pour les armatures disposées suivant la portée 1.,.
2 1
1 + p
- - - pour les armatures disposées suivant la portée 111 •
4
1.,
avec p = --
lu
~,l
COMMENTAIRES -164 - - 165 - TEXTB
r'
53 .1 . Calcul des effor ts solllcitant les poteaux. 53 .1. Calcul des efforts sollicitant les poteaux.
* La surcharge visée est la surcharge d'exploitation et dans sa A défaut de leur détermlnatlo.n par des méthodes prenant en
compte la continuité des poteaux et des autres éléments de la
comparaison avec la charge permanente il n'y a pas lieu de lui
appliquer de coefficient de pondération. construlclon, on peut, dans les bâUments ol) la surcharge variable •
est au plus égale Il 1,5 fols la charge perm3Jlente, évaluer les efforts
sollicitant les poteaux en appliquant les règles simplifiées antvanlel.
■ • c~ 1
1----.---..
i . pondanl tant sur la semelle quo sur Je. poteau et les poutres
qu'U supporte.
53. 2. Flambement. 53.2 , Flambement.
La longueur de flambement !, est déterminée en fonction de la
longueur libre !0 des pièces et de leurs liaisons effectives.
53.2 .1. Evaluation de la longueur libre:
Ln longueur libre ! des poteaux d'un bâtiment à étages multi-
0
ples est com ptée entre faces supérieures de deux planchers consé-
cutlls ou de la Jonction avec la fondation à la face supérieure du
premier plancher.
~ ....
COMMENTAIRES - 168 -
- 169 - TEX:TB
;i. '\
Figure 13.
54.1.2. Sections d'encastrement à vérifier dans les poutres contlnue1
ou partiellement encastrées : 54.1.2.
Dans les éléments continus ou solidaires de leurs appuis, Il y a lieu de s'nssul'el' q1.1e le mom.enil d'eni:astrement est bien
les sections pour lesquelles on doit s'assurer de la résistance aux équilibré par les réactions du massif d'appui Cc~ d'une poutre
moments de continuité sont les sections des nus intérieurs des s'appuyant dan.s un murl ou par celles des éléments aboutissant au
appuis, sous réserve du contrôle des effets des réactions sur les nœud d'a,ppul de !a poutre (cas d'une ossalurel . ·
appuis ou sur les nœuds qui doivent équilibrer les moments
d'encastrement.
54.2. Calcul des moments fléchissants des poutres et poutrelles.
~-
54.2.1. Conventions: 54.2 . Calcul des moments fléchlssants des poutres et poutrelles.
Dans une poutre supposée horizontale supportant des charges
verticales, les moments fléchissants sont considérés :
Comme positifs s'ils engendrent des tractions sur les fibres
inférieures ;
Comme négatifs s'ils engendrent des tractions sur les fibres
supérieures.
54.2.2. Méthodes de calcul autorisées:
Les moments fléchissants peuvent être calculés, dans les hypo- 54.2.2.
thèses correspondant aux liaisons réalisées soit par les méthodes Les calculs des planchers conduits suivant les méthodes de conti,
de la résistance des matériaux classique, soit par les méthodes nuité théorique 11ppellcn1: les remarques suivantes :
simplifiées et approximatives indiquées aux articles 55 et 56
et à l'annexe A 1.
i) A moins de complications excessives, ces calculs ;
Toutefois ces méthodes simplifiées ne doivent être employées
que dans les domaines de validité qui leur sont Impartis. - ne prennent pas en compte les variations du facteur El
le long de la ligne moyenne des poutres ;
-~--
~1
j
-175 - TU'l'm
COMMENTAIJlU
- 174 -
54.3. Cas particulier des charges appliquées au voisinage
des appuis d'une poutre. 54.3. Cas particulier des charges appliquées au voisinage
des appuis d'une poutre.
Dans le cas où des charges sont appliquées au voisinage des appuis,
on tient compte des effets de transmission directe de la façon suivante:
A partir du point A,, pro-
jection sur le plan moyen de
la poutre du centre de gravité
( de la section par le plan du
nu de l'appui de l'armature "i ....
inférieure de cette poutre, on
trace une ligne faisant avec
la verticale un angle 8 tel
que tg 8 = 0,75 que l'on pro-
longe jusqu'à la face supé-
_____ .,_
1
rieure de la poutre en A ••
Les charges ou fractions de =
tg 8 0,75
charges appliquées à la pou-
tre à l'intérieur du triangle Fig, 14.
A A1 A. ou entre A et A, ne sont pas prises en compte dans le
calcul des armatures transversales, étriers ou barres pliées.
En revanche, on prend en compte l'effort tranchant résultant de
la totalité des charges appliquées dans la vérification concernant • Les prescrlptton.s ci-dessus vlsent le cas d'appuis constituéa par
les sections d'appui. * dea poteaux en bétt>n armé et non, en principe, le cas d'appuis
constitués par des poutres ou par des maconnerJes.
Article 55. - Méthode de calcul applicabie aux planchers
à surcharge modérée. Article 55. - Méthode de calcul appUcable auz planchers
à surcharger modérée.
55.1. Domaine de validité.
(D. 5-6-70) Les règles ci-après ne sont applicables qu'aux éléments
fléchis de plancher, poutres, poutrelles et dalles portant dans un
seul sens, pour lesquels :
- la fissuration n'est pas considérée comme préjudiciable à la
tenue du béton armé ni à celle des revêtements ;
- la somme des surcharges pesantes variables qui peuvent leur
être appliquées est inférieure à deux fois (2 fois) la somme
des charges permanentes (dans cette évaluation, les sur-
charges variables ne sont pas pondérées) ;
- les éléments solidaires ont une même section constante dans
leurs différentes travées.
Les règles ci-après sont donc applicables - sous réserve qu'ils
ne comportent pas de revêtements spécialement fragiles - aux
planchers d'habitation, aux planchers des bâtiments à usage de
bureaux, de locaux d'enseignement et d'hospitalisation, mais elles j
ne doivent pas être appliquées aux planchers à fortes surcharges,
tels que les planchers de magasins ou d'entrepôts, de salles de
spectacle et de danse.
.,_
55.2. Evaluation des charges transmises aux différents éléments.
55.2. Evaluation des charges transmises aux dJiférenta élément,. ...
Pour l'évaluation des charges transmises par les hourdis aux pou-
trelles, par les poutrelles aux poutres et par les poutres aux poteaux, n est rappelé que les normes en vigueur prévoie.nt que les élé-
on peut admettre la discontinuité des différents éléments, exception ments Porteurs supportant une- surface Jmportante de p,Jancbers
faite toutefois : (poutres prJnclpales de grande portée, poteau.'() peuvent, sl les
condition.s réelles d'e,cpJoltaUon le justifient, êt.re calculéa pour u.ne
surcharge infédeure à celle ayant servJ de base aux calculs des élé-
ments secondaires ChourdJs, poutrelles).
Le C. P. S. lndlque éventuellement da.m quelles condltJons préclse.1
ce texte peut être appliqué.
+
"
=• """"i:
COMIŒNTAill.ES - 176 -
- i77 - TEXTB
1
'
1 Des travées de rive de poutrelles et poutres où, sur le premier
,1 appui intermédiaire, il est tenu compte de la solidarité, soit en
prenant en considération les moments de continuité adoptés, soit
forfaitairement en majorant les réactions correspondant aux tra-
vées indépendantes de 15p.100 s'il s'agit de poutres à deux travées
et de 10 p. 100 s'il s'agit de poutres à plus de deux travées ;
Des travées de rive prolongées par une console où l'on tient compte
1 •l
de l'effet de console.
l '1
~
55.3. Moments fléchissants pris en compte.
0,50 M0 dans le cas d'une travée intermédiaire; Cas de travées intermédiaires de section constante telles que
0,60 M. dans le cas d'une travée de rive, les rapports de la portée libre de la travée considérée aux portées
des deux travées qui l'en-cadrent soient tous deux comprill entre
et la valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire 0,80 et 1,25. Les moments M.., et M, sont choisis égaux :
n'est pas inférieure à :
-M.., M, - M.
0,60 M dans le cas d'une poutre à deux travées ; -
0
COMMENTAIRES - 178 -
lllncastrement )
0 + 0,93 M0 - 0,50 M0 ,(:au moins 3 travées)
•négl~geable
0 + 0,90 M0 - 0,60 M0
en rive.
0 + 0,86 Mo - 0,70 M0
0 + 0,83 M .. - 0,80 M0
lllncastrement )- 0,20 M 0 + 0,81 M0 - 0,50 M 0 ·(au moins 3 travéles)
ad.missi ble - 0,20 M 0 + 0,77 Ma - 0,60 M0
en rive : - 0,20 M0 + 0,73 M0 - 0,70 M0
1 - 0,20 M0 - 0,20 Ma + 0,70 Mo - 0,80 M0
),,,.
Encastrement \ - 0,40 M0 + 0,705 M0 - 0,50 M0 •tau moins 3 travée.··
1&, e n r ive : ?-
admis s 1ble - 0,40 M0
0,40 Ma
- 0,40 M0 - 0,40 M0
+ 0,655
+
+
0,61
0,60
M0
M0
M0
-
-
0,60
0, 70
0,80
M0
Ma
M0
~
.~
Même dans le cas rootrtctJ.f des rapports <le portées visé~s
eD 55. 3 .1, U est difficile do donner des règles générales per-
mettant de détermLner •a priori les longueurs des armatures
supérietu·cs (chapeaux) et des at·matuTes Inférieures de deux.i&me
lit. On peut seuJ&ment ~n<Uquer que dnus Je cas de 1>lanolu31•9
-- ~~
TEXTB
COMMENTAIRES - 180 - ·- 181 -
ht
ea. )-ht.
Figure 15.
65.3.2. 55.3.2 . Cos d'éléments à travées .solidaires de section constante,
Dans le cas où les rapports de la por~e libre de la travée co nsi- l'un au moins des rapports de la portée libre de la travée
dérée aux portées des travées contiguës ne sont pas Lous deux considérée aux portées des travées contiguës étant inférieur
compris entre 0,80 et 1,25, Il esl nécessaire d'étudier séparément à 0,80 ou supérieur à l,25 :
les effets des charges permanentes et ceux des surcharges, ces Dans ce cas on peut encore appliquer les règles déflnles
dernières étant disposées dans les eondlllons plausibles les plus cl-<lessus, mais au lieu de le faire globalement pour l'ensemble
défavorables. Dans le ca.s de travées de portées tr~s lnégales, iJ est des charges et surcharges, il convient d'étudier séparément
évident que des a!'maturcs supé1•ieures doivent èlre prévues éven• l'effet des charges permanentes et celui des surcharges dans
tuellemeni. sur toute la longueur de la pet.ile travée. les dllférentes hypothèses plausibles de répartition de celles-cl
On peut aussi appliquer la méthode définie à l'article 56, r
pouf tenir compte dans une mesure 1·aison11able des phéuomè. l On peut au.ss! appliquer la méthode déllnle cl-après à l'artl·
d'adaptation, Il est !olslble de prendre des valeurs des momen\v
fléchlssants sur appu is, sous l'actloo des chnrges permanentes,
cle 56 pour les planchers à forte surcharge, mais U est alors
loisible de réduire les valeurs absolues des moments !léchls• \
sants sw· appuis sous l'eilet des charges permanentes aux deux
égaux nux deux tiers (2/3) des valeurs lrouvées par applicaUon tiers (2/3) de celles trouvées, les moments en travée étant évi•
directe de la méthode de l'nrtîde 56. Ces momcnt.s réduits servant
à tracer les llgnl!s de fermelure des dlagt·ommes des moments. dernment majorés en eonséquence.
les vrueurs des moments fléchlssants en travée se trouvent majorées
par ra pport à celles J"ésultanl de l'appllcation dlrecte de la méthode
de l'uticle 56.
_J
M. E. L. 70-93 bis. - 13.
- - -· . . "lia.F-----!C_ --=--FL- ?-._____,_--.__ ~ ~ ~~- ~- ~~ -- - ~--~------ -- _A l - - =,
COMMENTAIRES
-182- ' .
-183-
Il est bien évident qu'on peut nppllquer la méthode définle à
l'article 56, même dans les conditions restrictives de portées visffl
à l'article 55 .S. l ; il n'est alors pas nécessaire de vérifier les lnéga.
Utés fixées dans le mdme article.
55 .4. Calcul des efforts tranchants.
55. 4. Calcul des efforts tranchants.
Les efforts tranchants peuven-t être calculés en faisant abstraction
...... de la continuité, saui dans le cas des travées· de rlve où il est tenu
compte soit des moments de continuité évalués, soit des majorations.
forfaltalres de 15 p. 100 et 10 p. 100 fixées en 55. 2.
Article 56. - Méthode de calcul applicable aux planchers
à forte surcharge. Article 56. - Méthode de calc11i applicable aux planchers
à forte su-rcharge.
56.1. Calcul des moments fléchissants.
56.1. Calcul des moments fléchissants.
La c méthode approchée pour le calcul des poutres conUnues
solidaires (o u non ) des poteaux qui les supportent sous l'action des Dans le cas de plnnchers à -forte surcharge, il convient, sl l'on
charges verticales ", exposée en annexe Al, est due à M. Caquot; veut limiter la fissuration, d'adopter, au moins sons l'action des
elle llent compte implicitement des varlaUous d'inertie résultant de aurcha.rges, des valcul's des moments flécbjssants sur appuis se
la présence des tables de compression eu travée et de la réduction rapprochan•t de celles que donne ln thi!ode classique des poutres
des moments sur appuis qul en est Ja conséquence. continues. On procède de même dans le cas de plnncheJ-s où la
fissuration éventuelle du béton orroé rlsqueralt d'êlre préjudiciable
à la te.n ue de l'ouvrage ou. à celle des revêtements. On peut, pa.r
exemple, u tiliser la méthode de contJnulté slmplliléc exposée à
l'annexe A 1, aussi bien pour l'évaluation ùes charges et 1,urcharges
transmises à un élément porteur que pour celle des moments
tléchissants et efiol'ts tranchants d'un élément quelconque (porteur
ou porté).
•
,,
------- -
JIii.
~
COMMENTAIRES
-184-
La section des arm:itures de 1·épa:rtJUon (c"est-à-dire parallèles aux
- 185- TUT&
grands côtés) par lUJl!-é de longueur doit être au moins égale au
quart de lo section des armatu.r cs principales (c'est-à-dire parallèles S1 Je panneau est appuyé le long des peUts cotés, el s'il esl
au petit cô té par un ité de longueur). solidaire de ces âppuis ou de hourdis adjacents, les chapeaux qu'U
y a llêu de prévoir sur ces petits côtés doivent présenter une
section au moins égale à lo moitié de ce.lie des armatures principales
57. 2. Autres panneaux uniformément chargés. par unité de longueur.
Les panneaux visés sont rectangulaires. Il est rappelé que leur 57. 2. Autres pannea'U:< uniformément chargés.
calcul ressortit à la théorie élastique classique.
~ 1·-. SI un panneau a11partio11t à un hourdis continu ou s'il est Ué
à des appuis do rive suscepUbles do luJ fournir u n encastrement
partiel, on peut rMui.re de 25 p. 100 dans le premler cas et de
15 p. 100 dans le second les valeurs des moments Clécbissants maxl-
mnux évalués dans l'bypotbèso de l'a.rl!culaUon sur les appuis de
rive.
Les moments d'encash·cment correspondants sont respectivement
les cinquante centlèmcs (60/100) et les trente centièmes (30/ 100)
67.3,1.
57. 3. Dispositions applicables à tous les panneaux. ·"" ' des mêmes moments fléchlssants.
57 . 3 . Dispositions applicables à tous les panneaux.
Dans le calcul des contraintes normales sur des sections fléchies 57. 3 .1. Le lit d'armatures le plus proche de la face tendue ~st,
on tient compte de la position de chaque lit pour évaluer la hauteur sauf exceptions justifiées, celui dont les aciers constitutifs sont
utile de la section qui lui est normale.
parallèles au petit côté du panneau.
67 .8.2. L'épaisseur minimale d'un hourdis coulé sur place eJ1t de:
4 cm s'il est associé à des corps creux ou à une protection
auxiliaire équivalente ;
5 cm dans , les autres cas.
L'épaisseur d'un hourdis préfabriqué en atelier n'est pas
inférieure aux trois quarts (3/4) de celle qui est fixée
cl-dessus.
57.3 . 3 Dans un hourdis ne supportant que des charges ou sur-
charges uniformément réparties, l'écartement des armatures ne
doit pas dépasser :
Trois fols l'épaisseur d u hour dis, ni 33 cm, pour les armatures
disposées suivant la petite portée ;
Quatre fois l'épaisseur du hourdis, ni 45 cm, pour les aTine-
tures disposées suivant la grande portée.
Dans un hourdis supportant des charges ou surchai:ges loca-
llsées les écartements maximaux cl-dessus sont respectivement
ramenés à :
Deux fols l'épaisseur du hourdis et 22 c:m ;
Trois fols l'épaisseur du hourdis el 33 cm.
(D. 5-6-70) 57 .3.4 . SI un panneau est lié à des appuis de rive non
susceptibles de lui !otu·nlr un encastremenl partiel dont U
(
'
puisse êtr(! fait état dans le calcul des moments fléchlssants,
ce panneau doit néanmolns comporter sur ces appuis des arllUI•
tures en chapeaux susceptibles d'équlUbre.r un moment égal
Article 58. - Planchers à corps creux. à - 0,15 M 0 •
58.2. Hourdis.
58.2. Hourdis.
* L'utilité des armatures dans les hourdis sur corps creux est quel-
quefois contestée. Cependant, de telles armatures sont utiles : Le hourdis doit avoir une épaisseur minhnale de 4 cm.
- pour limiter les risques de fissuration par retrait ; Il est armé d'un quadrillage de barres dont les dimenatons de
- pour résiste:r aux effet• des charges appliquées sur des surfaces mailles ne doivent pas dépasser:
réduites;
- pour réaliser un effet de répntition, entre nervures voisines, 20 cm (5 p. m .) pour les armatures perpendiculaires aux nervu-
res; /
des charges locallsées, notamment de celles correspondant aux
cloisons. 33 cm (3 p. m.) pour les armatures parallèles aux nervure&.
Les risques de fissuration par retraH sont d'autant plus graves que Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux
les ciments utllisés actuellement présentent souvent des retraits conditions définies ci-après :
accentués et l'ut-Jllsatlon de cert..'llns revêtements relativemen t fra-
giles peut accentuer les inconvénients des fissurai-Ions éventuelles. Quand l'écartement entre axes des nervures est au plus égal
Le fait de Clxer une secUon minimale pour les armatures perpen-
diculaires aux nervures ne dlspénse pas de vér-liier que la contrainte
~ ' n à 50 c.m, la s-ection des armature.s perpendiculaires aux nervures
e~rlmée en centimètres carrés par mètre linéaire doit être au
n'y dépasse pus ln contrainte ndmlssible a. lorsc! ue le hourdis
supporte uno ch.it'ge locnlisée Importan te (cloison per exempfe) ; on
peut ainsi être condult à augmenter cette section.
moins égale à - -
.2.160
a..
. -,
a ••
étant la limite d'élasticité nominale de
l
calculée comme précisé cl-dessus, est au plus égale aux trois quarts
_
_.
- - -- -. - -
-- ......
L-
- 189-
TEXTE
COMMENTAIRES - 188-
58.4. Flèches. 58.4. Flàches.
Pour calouler les flèches de.s poutrelles de planchers à hourdis L•épalsseur des plane.bers à hourd is ct·e1L'< doit être telle que leurs
creux, on peut utiliirer les méthodes indiquées pour les poutres en déformations restent suffisamment faJblcs pour ne pas nuire à
comm.e ntaire de l'arti.cle 61. Il est. loisible en ce cas d'appliquer à la l'aspe.e t. et à l'utlllsatlon de la construction et pour que les revê-
valeur calculée de la flèche totale nne réduction forfaitaire de tements, les clol.sons ou autres ouvrages supportés par lesdits
vingt pour cent. plane.bers, s'il en exlste, ne solemt pas endom.mag6s d'une !o.Çon
On, peut cependant se dispenser de donn:er une just!ficatlon de la lnadmissible par suite de déformations e:(cesslves de leurs supports.
h,
rigidité des planchers à hourdis creux: lorsque le rapport - de la
l
hauteur de section des nervures (épaisseur de dalle comprise) à la
1 M,
portée libre est au moins égal à - - - , M, étant le moment
15 M 0
fléchissant mulmal en travée, sous réserve que le pourcentage ,,-.--~'.!\
A 36 \
d'armatures w. = --
~h
soit inférieur à - . b. désignant la largeur
~ .
de1 nervures et a.. la limite d'élasUclté n,imlnale des armatures
tendu·es.
De plus cette tolérance autorisant à ne pu justifier la rigidité
h,
n'est valable que pour des poutrelles pour lesquelles le rapport -
1 1 1
est au moins éga} à - - .
i
22,5
Article 59. - Planchers a poutTeUes prifabriquies. Article 59. - Planch.eTs a poutrelles prifabriq"'es.
69.1 . Lorsque, par application de l'article 63, la justlflcat1on de
planchers à ·poutrelles préfabriquées relève. d'essais pou&-sés
jusqu'à rupture., ces essais portent sur la résistance des poutrelles
et- éventuellement sur celle des éléments a.ssocl~ aux poutreDes
et ceUe de l'ensemble du plancher.
59.2. D.a ns le cas où des pout.relles préfabrlquées dolvAnt être
étayées durant une phase de l'exécution des planchers, 1es d.!Jpo-
sitions d'étaiement doivent être clairement mentlonnées aur lea
plans.
69.3 . Les hourdis coulés en place sur de.a corps creux reposant sur
59.8. des poutrelles préfabrlquées doivent avoir une épaisseur minl-
Les d!sposlttons d.es planchers à poutrelle., pl'Mabrlquées doivent male de 4 cm et leurs armatures doivent satisfaire aux condJ·
permettre d'assurer une répartition satisfaisante des charges loca- tions définies à l'article 58.
lisées entre poutrelles volsines. Les sections d'armatures des hourdis Les llourdls coulés en place sur des co[[rages ne resta.nt pas
doivent notamment permettre d'assurer la répartition transversale 1 en œuvre do ivent avoir~ sauf justlflcations spéciales. une épais-
sur plusieurs poutrelles, dans les conditions requises, des charges 1-'
, seur minimale do 5 cm. Le\l1'5 armatu.res, qui doivent su minimum
localisées des cloisons. satisfaire aux conditions définies à l'article 58, font normalement
1 l'objet do justifications.
59.4.
La réalisation de liaisons correctes et efficaces constitue la dlfft-
culté majeure de l'utilisation d'éléments préfabriqués. Il est cepen-
t
1
69.4. Dans les planchers à surclta1·ge modérée, les moments !léchls-
sants dans les poutrelles peuvent être calculés suivant l'article 55,
s'il est possible d'assurer l a transmisslon de moments de
co.n tlnulté.
dant essentiel que de telles liaisons exlstent si l'on veut que les Dan.a tous les cas, même si les poutrelles sont calculées comme
techniques de la préfabrication permettent de réaliser des oss.a- si elles reposaient sur des appuis simples, c'est.A-dil'e pour un
tures monolithes comme le sont les ossatures traditionnelles de béton
arm.é. Les règles données ont pour objet d'obliger les constructeurs
à étudier avec attention ces liaisons.
1r moment mroumal en travée égal à Mw des armatures supérieures
doivent être disposées aux appuis pour équilibrer un moment
égal à - 0,15 M0 •
1
... ,
r
~ TEXTII
-190- - 191 -
COMMENTAIRES
Les armatures inférieures doivent être suffisantes pour équJ.
llbrer au nu de l'appui un effort de traction égal à l'effort
tranchant et être ancrées à partir du nu de l'appul pour cet
~
effort. ·
59.5. Les déformations des poutrelles préfabriquées dolvent rester
59.5. suffisamment faibles pour ne pas nlli.re à l'aspec t et à t•utlll·
Pour évaluer les flèches des poutrelles préfabriquées, on peut satlou de ta construction et po11r que les revêtemeuts, les cloisons
utiliser les méthodes indiquées pour les poutres en commentaire de _,--- ou autres ouvrages supportés par l'ossa ture en béton armé, s'il
l'article 61. L'attention des constructeurs est appelée Slll' les deux en existe, ne soie nt pas endommagés d'une façon Inadmissible
points suivants : par suite de ~éformations excessives de leurs supports.
Il convient d'être prudent en ce qui concerne les effets des
liaisons avec les éléments voisins;
D faut e.drapoler avec circonspection les résultats des mesures
de flèches faites sous charges rapidement croissantes à la détermi-
nation des déformations probables sous charges permanentes ou de
longue durée.
')
Article 60. - Problèmes particuliers concernant les poutres. Article 60. ..:.... Problèmes particuliers concernant les poutres.
- ~ .._
COMMENTAŒES -192- -193- TEXTB
'"."
·--
-...........,, . ' /✓'/ /.' ,,,,,.,.,,,..-
·, , .. .. - - ---
, ; /. /
-194-
!"
~
~
-195- TllTB
j
D'une •part, des exigences formulées par certains maitres d'ou-
YJ"llges concernant la 1·etombée des ,poutres ou l'épaisseur des
planchers;
D'autre part, de l'accroissement contJnuel des contra-lntes admls-
slbles, accroissement qul est parfallement légitime du point de
vue de la sécurité à rupture mals qui .l'isque d'inciter les projeteurs
à prévoir des éléments de dé!ormai.Jilit·é excessive ;
~
En!ln, de la rMuction des délais de construct.ion quJ conduit à
déco!irer plus 'Vite les planchers, à les charger plus tôt, sans parler
de l'ulllisatlon de ciments de labrlcation trop récente et de bétons
trop mouillés qui entraînent des retraits et des fluages importants.
61.2. Dispositions de détail. 61.2. Dlspositlous de détail
61.Z.1. Poutres supportant des planchers: Les prescriptions de l'article 60 relatives au calcul des flèches sont
i) D'une façon générale, on rpeut admettre qu'il n'est pas utUe appliquées compte tenu des conditions particulières aux bAtlmenta ·
de donner une justification {les flèches pour des poutres courants,
h,
dont le rapport - de Ja hauteur de section à la portée
t 1 M,
libre est au moins égal li - - - , M, étant le moment
10 M0
:t:léchJssant maxlmal en travée, sous réser ve que la
section A d'armalw-es tendues soit telle que l'on ait ~
A 43
-- ~ - - , b. étant la largeur de la nervure, h la hauteur
b. h. a••
uUle de la poutre et <1•• la limite d'élasticité C..'-pl'.lmée en
bars à introduire dans les calculs pour lesdites armatu"rea.
La tolérance visée ci-dessus n'est applicable qu'à des poutres
h,
!1 + ·r
associées à un hourdis pour lesquelles le rapport - eat
1 ' •
au moins égal à - quelle que soit la valeur relative de M,.
16 J
11) SI ces conditions ne sont pas rcm1>lies, on pe.ut, à défaut
de justifications spéciales tenant compte nolam.ment de la
f.issuratlon des zones tend ues, procéder aux détennlnatlo.ns 1
et vérifications ci-après.
11
lt aulvant les méthodea
\rlaux.
de fissurH éventuellea
ltue dans le calcul, au
:otale rendue homogène,
1 relation:
ln vnlour do µ résultant
do ectto c-xp1·esslon est
posltlvo ot ii zéro dons
lo cas conll'Oh'e.
,n de référence du béton,
ve de l'armature exprJmée
cas de charge env.Lu gé ;
j •
l
.,
COMMENTAIRES -.200- çOIIJ,lllNTAIRBS -198-
w le c pourcentage » ou rapport de l'aire A de la section de l'arma•
expressions où M désigne le moment dans la section d'encastrement. ture tendue à l'alre de la section utile de la nervure,
Il convient d'ajouter à la valeur de ces flèches, le déplacement
résultant de la rotation de la section d'encastrement si cette rotation A
ne peut pas être considérée comme négllgeable. ùl=--
b.h
,,
b0 la largeur de la nervure et b celle de la table de compression;
Dans les mêmes conditions que celles envlsagécs pour les pou tres I* le moment d'inertie de la ,ection totale rendue homogène calcul,
ou travées appuyées à leurs deux extrémités on dolt vérWer que Ja
part de flèche totale susceptible de mettre en cause le bon co01por1e- avec n =15.
ment des cloisons ou des revêtements de sols ou de plafonds si la
console en supporte, ne doit pas excéder : Les courbures -
1 1
et - - sous charges de faible durée et da ....
~
,._ 1'"00
l/250 si la portée Z de la console est au plus égale à 2,50 mètres ; longue durée d'application sont évaluées en prenant en compte res•
0,5 cm + !/500 si la portée Z excède 2,50 mètres. pectivè;ment les moments d'inertie 111 et Tr., correspondant à À1 et Àv
et les modules de déformation longitudlnale E1 et Ev définis à
Pour de faibles valeurs de a., c'est-à-dire, sous de faibles solllcl• 1 l'article 9 .6:
1 M 1 M
~
tations, le coefficient ,~ est nul : le moment d'lnerUe I, est ainsi
~
égal au moment d'inertie I, de la secUon totale, ce qui esl justifié -To = --- - -=
E1 If! roo E., I,..
par le fai L que sous l'action de faibles charges la poutre n'est pas
fissurée, sous réserve que ces charges solent les premlères à inter-
venir.
1 M désignant le moment fléchissant qui sollicite la section considérée.
A défaut d'une justification basée sur l'évaluation des déforma•
tlons à partir des valeurs des courbures, on peut admettre que lei
Ceci met en évidence le fait qu'il est nécessaire de tenir compte, flèches f. et foo sous charges de falble durée et dè longue durée
dans le calcul des déformations, de l'ordre dans lequel interviennent d'appllcation sont égales à
les diverses charges ou surcharges dont on veut évaluer les effets. 1411
Ml'
En particulier la détermination de la part de flèche totale qui ut
= ----
f.
10 E, 1, 1
foo = ----
10 E, I,.
susceptible d'affecter le bon comportement des cloisons doit être ces expressions étant appUcables aux cas des poutres ou nervure&
effectuée de la façon suivante : simplement appuyées 011 continues et aux bandes de dalle, conUnuc.s
ou non, dirigées dans le sens de la petite po1·tée. Dans tous lei
On calcule en prenant en compte, dans l'évaluation de µ, la valeur cas, l désigne ln portée mesu.rée entre nus d'appui de la travée cons1-
de a. correspondant au cas de charge envisagé : ti6rée et M le moment fléchissant maximal prodult dans cette travée
~ u
·. J
.J
,c,
"5,
~
---
-203- TD'l'S
,
COIIIMENTAIRES -202-
81.2.2. Hourdis rectangulaires appuyés sur leurs quatre côtés:
il On peut admettre qu'il n'est pH utile de donner une justi-
fication des flèches des hourdis si les conditions suivantes
sont réalisées :
1° Mx et M,. étant les moments maximaux en travée par
bsnde de largeur unité dans les sens 1., et 1,. de la dalle
supposée non encastrée sur ses appuis et non continue a-g,de!.à
'
de ~s appuis (M. étant supposé supérieur à M7 ) et M, le
moment en travée par bande de largeur unité dans le sens lz,
compte tenu des effets d'encastrement ou de continuité, le
ha 1 M,
rapport - est supérieur à - - - , M, ne pouvant être pris
l 20 M.
inférieur à 0,75 M.,.
2° A étant la section des armatures tendues par bande de
largeur b, h leur hauteur utile et a.D la limite d'élasticité à
introduire dans les calculs pour ces armatures, le pourcentage
maximal ( w0 = --
A )
bh
est inférieur à - -.
20
a••
i1) Si ces conditions ne sont pas remplies, pour évaluer les
flèches des hourdis, on peut utiliser les procédés indiqués
pour les poutres en 61.2.1.
Article 62. - Liaisons entre les diver, 4léments des constructions.
Article 62. - Liaisons entre les àivers éléments des const-ructions.
On doit réaliser des liatson1 efficaces entre les divers élémentll
des constructions en vue d'assurer la transmission correcte des * L'étude de la transmission des efforts entre les divers éléments
efforts dans tous les cas de charges. * des constructions doit être un des soucis essentiels de l'ingénieur.
Une construction dans laquelle la transmission des efforts a été
correctement étudiée peut en général résister -non seulement aux
systèmes de charges prévus dans les calculs, mais, éventuellement,
à des sollicitations exceptionnelles, telles par exemple que celles
résultant de séismes, de bombardements ou d'explosions acciden-
telles.
Dans les bâtiments à murs porteurs, on doit prévoir normalen1ent
au niveau de chaque plancher des chainages dans les épaisseurs des
murs. La section des armatures longitudinales de tels chainages ne
2160
sera pas, en principe, inférieure à 3 X - - cm•, a •• étant la valeur
a ...
de la limite d'élasticité nominale de ces armatures exprimée en
bars.
Inversement, on doit éviter les liaison, qui, en s'opposant aux
variations dimensionnelles inévitables des ouvrages, peuvent conduire "' * C'est ainsi qu'il est souvent indiqué de prévoir « flottantes ,. les
à des désordres. ** dalles de terrasses de certains immeub}es.
~-
Pour chaque type d'élément étudié et pour un mode de sollicitation Ces coefficients doivent être au moins doublés lorsque la rupture
déterminé, le nombre d'essais doit être tel que la probabilité d'obtenir des éléments se produit brutalement par épuisement de la résis-
la résistance recherchée soit suffisante. tance à la traction du béton. comme c'est le cas par exemple
de poutrelles non munies d'armatures transversales.
L'attention est appelée sur ce que le nombre des essais doit être
d'autant plus grand que la dispersion de lew-s résultats est plus
élevée. Par exemple, cinq essais peuvent être considérés comme
su!fisants si la rupture dépend essentiellement de l'armature,
tandis que douze essais peuvent être indispensables quand la
résistance de la pièce dépend principalement de la quÎillité du
béton, et notamment de sa résistance à la traction. En ce dernier
cas des essais sous charges répétées sont recommandés.
.
_
_.,_, .. ---.!!
-- -
COMMENTAŒES
.....,_, - -----
- 208 -
-
,.
- 200 -
CQ& ■
TEXTE
,.
Axticle 68. - Précision arithmétique des calculs. Article 68. - Précision arithmétique des calculs.
.J
Si l'on fait un calcul à la rupture, la même précision est exigée Les bases des calculs étant supposées admises par le maître de
sur les coefficients de sécurité. l'œuvre (ou le contrôleur qu'il a habilité), une vérification arithmé-
♦
tique exacte de ce calculs doit montrer que les contraintes maximales
~
. résultant, pour chaque élément, des dispositions proposées par le
constructeur sont au plus égales aux limites fixées par le présent
règlement.
...--.,, Toutefois, si la vérification montre que les écarts par rapport à
1 ces limites sont pour moitié environ dans un sens et pour le
~ surplus dans l'autre, sans qu'aucun d'eux dépasse 3 p. 100 au plus,
les dispositions proposées par le constructeur sont considérées comme
acceptables et le maitre de l'œuvre ne peut invoquer les écarts
constatés pour exiger des modifications du projet. Des modifications
peuvent être exigées si ces conditions ne sont pas remplies.
Article 69. - Dérogations. Article 69. - Dérogations.
Il appartient au ministre intéressé d'apprécier les motifs de toute
clérogaiion exceptionnelle qui pourrait être proposée, dans un cas
particulier, au présent règlement et d'accorder éventuellement cette
dérogation.
Article 70. - Mise en vigueur. Article 70. - Mise en vigueur.
Les dispositions du présent règlement ne s'appliquent qu'aux
projets dont l'étude a commencé postérieurement à sa mise en
vi11ueur.
Notations. Notations.
Quand on use de ces notations, la référ ence au présent règleme·n t 1. Il est recommandé de faire usage des notations ci-après parmi
dispense de définir les symboles employés dans les notes de lesquelles ont été choisies celles qui ont été utilisées dans le pré-
calcul. sent règlement.
2. Princi-pes. 2. Principes.
2 1. Majuscules latines :
• Les majuscules latines sont employées pour désigner:
Les éléments de réduction des efforts (forces, moments) ;
Placées entre parenthèses, les sollicitations;
Les grandeurs géométriques de dimension supérieure à
l'unité;
Les modules de déformation et d'élasticité;
Les types d'armature à haute adhérence.
2.2. Minuscules latines:
Les minuscules latines sont employées pour désigner :
Les longueurs ;
Les quantités géométriques ayant la dimension d'une lon•
gueur;
Les intensités des forces réparties (par unité de longueur,
de surface et de volume).
..
■--- =
COIIMBNTAIRES - 210 - -211 - T.l!:XD
2. 7. Surlignage:
Le surlignage du symbole d'une grandeur mécanique Indique
qu'il s'agit d'une valeur admissible de cette grandeur, c'est-à-
dire d'une valeur maximale qui ne doit pas être dépassée en ser-
vice.
* * Le symbole M désigne, d'une .façon générale, les moments M = Moment fléchissant dans une poutre simplement fléchie,
fiéchissants non seulement dans les càlculs du béton armé pro- ou moment de la force extérieure par rapport au centre
prement dits, mais également dans les calculs de résistanee des de gravité de la section totale du béton seul dans une
matériaux qui figuren-t dans les justifications des éléments de béton
armé. A cet égard, on pourra se servk d·es notations suivantes :
poutre soumise à la flexion composée. **
M. = Id. développé par la charge permanente.
M0 =
Moment fléchissant maximal dans une travée de poutre indé- M, = Id. développé par les surcharges.
pendante (au lieu de Mm .. l ; M;;. 1 et M:.; • = Id. développés par la sollicitation totale pondérée du
M1 = Moment fléchissant maximal dans une travée de poutre premier et du second genre.
hyperstatique (au lieu de Mm •• l ; M, = Moment de torsion.
M,. = Moment Iléchissant sur l'appui de gauche ; N = Effort normaL
M. =
Moment fléchissant sur l'appui de droite. N,, N,, N:2 1 et N,, • = Efforts normaux respectivement développés
par la charge permanente, la surcharg,e et les sollicita•
tions totales pondérées du premier et du second genre.
N • = Charge critique d'Euler.
P = Surcharges.
(P) = Sollicitation développée par les surcharges.
Q = Charge totale pondérée sur un élément.
*** Le moment statique d'une portion de la partie comprimée ou S0 = On considère dans une poutre simplement fléchie à plan
de la partie tendue pourra se désigner par le même symbole moyen une section droite homogè.ne totale ; S0 est, en
assorti d'un second indice de localisation. Par exemple : valeur absolue, le moment statique; par rapport à l'axe
S,. coocerne la partie de la zone comprimée située au-delà de d'inertie transversal de la section, de l'aire d'une dea
l'axe z parallèle à l'axe neutre ; parties de la section situées d'un côté ou de l'autre de
Sa concerne la zone A définie par une figure ou autrement. cet axe. * * *
S1 = On considère dans une poutre simplement fléchie à plan
moyen une section droite homogène réduite; S1 est, en
valeur absolue, le moment statique par rapport à l'axe
neutre de l'aire d'une des parties de la section située&
d'un côté ou de l'autre de cet axe.
(S) = (Avec divers Indices) sollicitation totale pondérée.
* * * * Le
symbole T désigne, de façon générale, l'effort tran- T = Effort tranchant. **• *
chant dans les calculs de résistance des matériaux. A cet égard, on
pourra utiliser : =
T., T,, T;;.,., T:,: • Efforts tranchants respectivement développés
par la charge permanente, les surcharges, les sollicitations
T0 =
Effort tranchant maximal dans une travée; 1 totales pondérée_s du premier et du second genre.
T,. =
Effort tranchant sur l'appui de gauche ;
=
T0 =
Effort tranchant sur l'appui de droite. U Charge de rupture.
. .. é. 1
- -
COMMENTAffiES - 216-
- 217 - TEXTB
·-~r 11 1 =
la fibre ,e xtrême comprimée au centre de gravité ,cte
l'armature tendue.
Hauteur totale d'une section fléchie.
i = Rayon de giration de la section droite du béton seul
d'une pièce à plan(sl moyen(s) dans un plan de .sy-;né-
trie de la section.
le = Quantité mécanique intervenant dans les calculs relatüJ
n i. l', =
'• =
à la fissuration.
Longueurs de scellement droit, en traction et en com-
pression.
Longueur de flambement d'une pièce comprimée.
n = Coefficien t d'équivalence,
p = Surcharge par unité de longueur ou de surface.
* Assortir la lettre c p ,. de l'indice c a ,. s'il peut y avoir P, Pa = Périmètre des armatures. *
confusion avec la surcharge, P. = Périmètre d'un contour.
P. = Périmètre utile d'un paquet de barres ou d'une armatu11.
en paquets de barres.
* * Employer les indices l, 2 ou l: 1 et l: 2 pour distinguer les q = Charge totale pondérée par unité de longueur ou de
pondérations du pr emier et du deuxième genre. surface. * *
1' = Rayon : de courbure, d'une ployure de barre, de déforma-
tion par flexion d'une pièce prismatique. •
r• = Rayon moyen d'une maille de grille form ée par des
barres.
1',. = Rayon moyen d'un moule.
* *
* Egalement appelé effort de gllssement ou de cisaillement par s= Effort tangent par unité de _longueur. * * *
unité de longueur. t= Espacement d'armatures tranveraales, d'âme ou de couture.
t= Espacement maximal admissible d'armnfures transversalès.
V' = Ordonnée maximale du contour de la section du béton seul
d'une pièce prlsmat.lque par rapport à l'axe central d'iner•
tic de cette section, normal au plan de flcxlon ou de flam,
bernent, soit du côté comprimé dans le cas de flexion,
soit du cMé le moins éloigné dans le cas de flambement.
v = Id. du côté tendu dans le cas de la flexion.
to = Largeur d'une flssure.
io,. = Largeur moyenne des fissures.
to.,.,. = Largeur maxunale des fissures.
Il = Ordonnée par rapport à l'axe neutre d'un point de la
section homogène réduite d'une pièce fléchie.
111 = Dans la même scct.Jon, valeur maxlmale de· 11 du côté
comprimé.
, = Bras de levier du couple des forces élastiques dans la
section d'une poutre soumise à la flexion simple.
* Dans les calculs ou ce diamètre intervient. Sur les dessins ou ti,1 = Espacement de deux fissures consécutives.
croquls accompagnant les ·calculs, lo, suJvl de la valeur numérique l: = Signe d'addition.
du diamètre en millimètres, désigne un rond lisse. f2J = Diamètre nominal d'une barre. *
- -
..,
COMMENTAffiES -218 -
- 219- TEXTE
!.4.
3.4. Minuscules grecques :
• n. Il, ô, e, ri, 8, ,i, = Coefficients sans dimensions de dJverses signi-
fications, avec ou sans indices.
=
Il Angle <le.s aciers de cou ture avec la normale au plan solli-
cité tangentiellement.
e= Déformation longitudinale relative en général. ,-
Il., s'. = Déformations longitudinales relatives en traction et en
" 8,
= A
com-pression du matériau acie.r.
eo, s'• == Ld. du matériau béton.
= Coe!îlcient de forme des frettes.
Elancement d'une pièce comprimée.
ç == Rapport de la charge perm_anente à la charge totale pon-
dérée dans le eas de flambement.
• =
w c Pourcentage ~ ou rapport du volwne de certains aciers
au volume du béton, en général.
.,, = Pourcentage de fissuration.
w', == Pourcentage des armatures longitudinales d'un poteau ou
* L'indice l peut se supprimer pour une poutre fléchie non armée des armatures comprimées d'une poutre fléchie.
en compression. w, == Pourcentage des armatures d'un tirant ou des armatures
tendues d'une poutre fléchie. *
"'• == Pourcentage de coutures, ou de frettes.
=
=
p0
p Retrait (ou raccourclssement relatif) du béton armé.
Retrait du béton non armé.
p., p'., p., p'• = Coefficients numériques relatifs à la détermination
des contraintes admissibles.
= a Contrainte normale en général.
= a. Contrainte de traction de l'acier.
=
a'. Contrainte de compression de l'acier. .
*
* Ce symbole se lit: sigma prime a surligné ra. et a'. concernent a. = Contrainte de traction admisslbJe de l'acter.
les armatures longitudinales). a. == Contrainte de eompresslon admissible de l'acier. **
=
â., Contrainte de traction admissible des armatures transver-
sales ou de couture.
=
O'• Contrainte de trectl.on. du béton.
a'• = Contrainte de compression du béton..
oo == Conlral.nt.e de traction de référence du béton.
ëi'. = Contrainte de COll)pression admissible du béton.
â'•• = Contralnte de compression adm1Bs.lbl.e du béton en compres•
sion simple.
a. == Contrainte critique d'Euler.
a., a'• = Limites d'élasticité de l'acier respectivement en traction et
en compression.
o..,a'.. = Llmltes d'élasticité nomJnales de l'acier respectivement
en traction et en compression.
111, ef1 = Résistance du béton respectivement à la tractlon et à la
compression à j jours.
a., ef. = Id. à vfrtgt-buJ.t jours.
cf.,. = Contrainte moyenne de compl'esslon.
o'. == Résistance no-inln.ale du béton.
,: = Conlralnte to.ngente <ou de cisaiJlement) en gén.Sr~l
T" == Coalralnte tangente du béton.
i. = Contrainte tangent~ admissible du béton.
=
....
"t~ Contrainte d'adhérence,
i'1 == Contrainte d'adhérence admissible.
q, == Coefficient de frottement de l'acier sur le b~ton.
COMMENTAIRES -220- - 221 - 'l'BXTS
ANNEXE AU CHAPITRE VI
-...)
Si F1 et F1 sont lea valeurs de
l'effort admissible supporté par la p, F2
_,,, barre à chacune des extrémités P1 2
et P. de sa partie circulaire (figure),
F1 étant supposé supérieur à F.,
on a:
(2)
. _ _ •cp8
F, = F 1 e
nf(Jr :;•( •cp9)
"
...,.,,/. ( ~,
En posant
- - --
x= e
(p
- 1P 8
1-e
(9 exprim6
en radians)
etx'=- 1 -
1( e
•q>8)
cp
Fig, 11.
on a:
- ■
(3) Fa = X i'~ ...;. 't! a: 0 r 'îa
Si l'on prend paur q, la valeur 0,4 (§ 30,3), lf. et x' prennent en fonction de 0 les valeurs Indiquées dans le tableau
ci-dessous où elles ont été arrondies :
5n: s
ff
-
12
-
l(
6
ff
-4 -
ff
3
--
12
lt
-2 -712n:- 2
--
3
it
--
3
4
1t
--
6
lt
--
12
n:11
lt
Si e est exprimé en degrés, on a x "" 10-0 ,008 9, expression directement calculable à la règle à calculs Mannheim.
Si l'ancrage comporte une succession d'arcs de cercle et de segments de droite o.n pourra le calculer en ~onsidérant ~
succellSivement les arcs et segments consécutifs. On peut même donner à cet égard une expression ténérale. a
~
-- ._----r - ~~ -
COMMENTAIRES -224-
-225- TBrr•
Pour un segment droit de longueur Z, l'on a :
<4> i\ = F1 - :rr flJ 1 ~
exi>ressJon qui peut d'ailleurs se déduire de la formule (2). La
formule (S) est alors applicable aux segments de droite à condiUon
d'y !alre:
=
x I x' 1 et ,. l = =
(' Soit alors un ancrage à n courbures (011 segments droits) numé-
rotées de 1 à n dans le seas des efforts décroissants, les angles au
centre ayant pour · valeur &,, . . . • e. Cou zéro) et les rayons de
courbures Cou longueurs droites) À1 0, A. flJ . . . 1.. 0,
<-
111
1 p
/ f;
1 ' n + ' ~ l '••1
FiQUf'e 19.
L'effort à l'extdmlté P. + 1 de l'ancrage étant nul, U e11t faclle
d'établlr que la formule générale conduit à :
_= .,;
F1 {2J • i, I" x'1 A,
1 Xi :t,a ... ·XI
Ezemple : ancrage à double coude.
Lu dimensions de l'ancraie choisi sont définiu sur la figure :
p6
) (,
Ji
P2 P1
Figure 20.
- ...::;:-
---
1 CO:aomNTAIRES -226-
-227- TJl:XTI:
8 ). x'
r - 1
--- ---
o•
- - -
"t XI :Ka • • •.• l(1
... -
P 1 P1 )., 1 1 1
"'
L.:
2
- - --- --- ---
P, Pa 90• 3 1,17
-- --- - o· --- - - 0,53 0,53
) 3 P1 P, 5 1
- --- - - - -
4 P, P1 90°
1 0,53
3 1,17 0,53 ==
-- - - - - ---
0,53• 0,28
-
IS o• Pa P8 Às 1 1 0,531 == 0,28
D'où:
• 3 X 1,17
-
ir.0'~«
l's =
[
Aa + - + - 5 - + -3 X 1,17 + -Às ]
. 0,53 0,53 . 0,28 0,28
ou F, = n; 0'~. o., + 29 + S,6 A..)
Pour attaebe.r la ba.rre pour la totalité de l'effort admJsslble eu
égard à la résl&·tance mécanique de l'acier, ce qu'il est toujours de
bonne construcUon de faire et cela au point P 1 (ce qui correspond
l '" =
0). Il fllut gue l'on ait :
n;f2J•
-4 - a.
i;;;; 1r 0· 'td uo + 3,6 "-l
\
if;
_,,f ~
soit 3,6 Às ;;;i, - - - 29
,. 4 ~.
Il a. = 2.800 bar et i. = 19,6 bar, on trouve Às ;;;i, 1,9 1oit 2.
.....
......... T
-- ---
COMMENTAIRES -228- - 229 - TEXTE
ANNEXE A
........~ j
~
A .10. 2. La méthode exposée ci-aprè~ concerne uniquement les
poutres soMdalres des poteaux gui les supportent. Le cas où cette
solidarité -est négligée n'est qu'un CH particulier de cette méthode
générale.
Les moments lliertie des poteaux sont supposés constan ts :
il n'est pas tenu compte des déplacements horizontaux relatlf's t1
des planchers.
) . A.11. Moments d'appui.
•
A.11.1. Principes de la méthode.
....... fictives dont. les longueurs .(désignées par I' avec indices w
ou el sont précisées pour les tJ:avées intermédiaires et les
travées de rive en A . ll.2 .1 et A.U.3.-2.
M. E. L, 70•93 bis. - 16.
■
;
1
I
t
,;
COMMENTAIRES - 230 --
- 231- TBXTII
.+
r
t
hs He
·,
i·· Fleure 21. -t
A.11.2, Travées intermédlakes.
,J
A.11.2.1. La longueur I',. de la travée fictive à gauche de !'appq1 est
prise égale aux huit dixièmes de la portée libre t_. de la travée
de gauche (0,8 1,,). On prend de même à droite de l'appu1
l', = 0,8 i•.
La poutre ét8.llt ~t.tpposée avoir dans chaque travée une
1ection constante, en désignant par :
q,, la c.h arge ani!ormémen t réputie par unité de loniueur sur la
travée de gauche (q. sur celle de droite) ;
Q;, une cbarge concentrée appUquée sur la travée de gauche
à la distance a,. du nu de l'appui (Q., o, pour la travée de
droite), on pose;
M',.
q.,,. .
= - --- + l'.., l:k,.Q,..
8,5
q ,, •
111'0 = -•-•- + l', l:k Q.
0
8,5
I
r ----;-=- -=------~ .::::a..-
~. = w:-
1., 1, 1. 1.
K.,
I'..,
K.= V. K,=~
0 + M',.
M,. = M'. 1- La face tendue du tronçon inférieur est du côté opposé.
0
Au nu de l'appui dans la travée de droite :
K, K.
M.= M', ·(l - --) + M'.., - - • * Si l'on néglige la solldarlté avec aes poteaux intérieurs, on a
D D
K1 = Ka = o ~t les formules deviennent :
Au nu inférieur des poutres dans le poteau infé-
rieur:
M, = : ( M', - M',.)
,
••
Poutres à section constante :
a) Lorsque les deux poutres aboutissant au nœud considéré n'ont
pas le même moment d'inertie :
K 0 q,.l' ,.• + K,.q,I',•
Au nu supérieur du plancher dans le poteau M.., M, = = ---- - - --
8,6 (K,. + K.)
supérieur: )
K.J',. l:k,.Q,. + K,.t', l:k,Q.
M, = :• (M'. - M',.) ** + K..,.+ K.
--.--------=-------
~
COMMENTAIRES -234-
-- 235 - TDTJ:
_fJ_~_
,,,...
ht 3ht
2
ht
2
Figure 22.
1
'
Figure 23.
r
Les quantités relatives au nœud de rive sont affectées
de l'indice 1, cellea du nœud voisin de l'appui de rive de l'indice 2,
....
celles du nœud suivant de l'indice 8, Ainsi i,., désigne la lon-
gueur libre d'une console éventuelle.
La poutre est supposée a'Voir d·ans chaque travée une section
constante. A.11.3.2. Travée de rive nvcc console:
ot<. On suppose q ue la valeur algébrique de M.. , est néga,
A.11.3 . 2. Travée de rive avec console:
tfve, c'est-à-dire, cor.vcntlonnellement, que la feco supé,
i} Nœud de ;rive (nœud 1) : rleur e de la console est tendue au voisinage de l'appui.
lie nœud de rive est étudié en faisant Kw = 0 dans 'les Dnns le cas cont.rafre, on changera le.s signes devant la
[
formules données en A.1'1.2 .2 et en y substituant M,.. 1 -v111~ur absolue de Mv, lnfrodultc dons les formules.
à M'..,, Mw, désignant la valeur absolue du moment 1S0•
statique de la ,console au nu de l'appui 1. *
~
~
D1 = K. 1 + K., + K01
K., 1., K I,, r,,,
=-- Il = ~ K.1 =--
l'., h'•• h'n1 ,
11) Nœud voialn de rive .(nœud 2) :
La ~ongueur 1',.1 de la travée fictive de rive est prise
égale à x, !.,., x, étant un coefficient compris entre 0,8 et 1.
On prend:
X• = 0,80 pour Ka1 + K,. 1 ~ 1.5 K 01 ...
K, 1 + K.,
x, = 1-
7,6 K,,
pour K,, + Ka, < 1,11 K.,
= 0.8 1...
h'.= K,.a = - -
0,8 1•• )
l'••
-------------
/
J
- 239- TZXTS COMDŒNTAIRBS -238-
+ ( ·M',., - 1
- - - ·M..,,
)
---
x..
2;125 "K11 + K,.. 1
+ (M',., - - 2,125
- M,.
1
1)
,... )
Z,. 1 + l',1
On prendra:
l'••
et l'..
= l, 11 la poutre est limitée à l'appui li,
1
= O,B I., sl la poutre eomporte an moins une travée
de l'appui 3.
A.11.3.8. Travée de rive Hns console:
au~olà
i
1
..._
,. Travée de rive sana console :
La méthode est eneore applicable awc poutres appuyMS à une ;
1 règles A.11.3.2 cl-desSllll •'étendent à ce cas en '1
nt M,. 1= O.
extrémité et encastrées à l'autre, en faisant 'l',.. 0 Cou 1'. 0)
dans rea formules, et aux poutres 1!D.castrées aux deux extrémités,
en faisant l',. =
0,8 1,. et I'. =
0 (ou z,., 0 et z,, =
0,8 ?.).
=
=
=
,r
A.11.4. Simpillflcations admises.
A.11.4. Simpllflcations admises.
S1 une travée de rive comporte une console, 11 ne faut paa
On peut négliger la raideur des poteaux, ceux de rlve e.,:ceptés. oublier, pour le calcul du moment su.r i'appui voisin du nœud de
Dans ce cas, -les moments aux nœuds de rive peuvent être évalués rive, de remplacer M'.,. par les valeurs indiquées en A.11.8 .2
comme indiqué en A.11.3.2 ou en A.11.3.3. tenant eompte de i'iniluence du moment M,.1 de Ia ,console a\l nq
Les moments sur appuis intermédiaires sont calculé! en faisan t du nœud de rh·e.
nuls les K, et K. correSpondanls, en conservant ,pour les moments
= \1
\
sur les appuis voisins des appuis de rjve !'n = y..,I,., (et l'e 2 Xs!c~
éventuellement). /)r
·J
■ - L/
--
- 243 - TEX'l'B C0111MENTAIRES -242-
Et, pour les moments négat.üs, celle qui Joint les moments d'appui
ma."ÙIIlaux en valeur abs.olue,
·Dans chaque cas de charge, en supposant que les surcharges
peuvent être indépendantes les unes -des autres.
,
A.13 . Efforts trançhants dans les poutres.
Dans I" cas de plusieurs travées, les efforts tranchants d'appui
.sont calculés 1,1ar la mélhode géné1·ale npplicable aux poutres conti•
nues, eu. faisant état des moments de continuité définis en A. 11 .2 j , . , .... ...::t
et A.11.3. A partir des efforts tranchants d'appui, on trace le . l
•
du,i;ramme des et:forls lrauchauts en travée pour les charges perma-
nentes et pour les surcharges en Silpp osant que les su1·charges
peuvent étre iudépendautcs les unes des autres. '
Dans le cas d'une seule travée, les efforts tranchants d'appui so.nt
prfs égaux il ceux de la travée lndépeudaolc de portée 1 si l'ossature
est syméti·jque et symét:rlquemei;1t chargée.
Soient 1,,, et !7 les dimensions, mesurées entre nus des appuis, d'un Le tableau ci-dessous donne les valeurs des coefficients µ.. et µ 7
pour eertaines valeurs particulières -du •r apport 1.11, :
tel panneau ( on suppose 0,40 ,,; Tz.. ,,; 1.) et q la charge unifor-
M.. M,
mément répartie par unité d'aire et couvrant
,..Il,. µ .. = µ,, =
panneau. 7ntièrement le q!." M..
. ... t4
- 244-
- Les valeurs des coefficients :
COMMENTAIRES
M. My
l'i = --
q!.,,•
et µ, =·--
·'Mz
'
sont données en fonction du rapport p = -!.,, _..
i. \
l'échelle fon<:tionnelle ci-contre.
'
•
A.22 . Panneaux continus ou semi-encastrés.
Dans le cas général de hourdis continus ou s~-
_.,-
encastrés, on applique aux moments fléchissants
calculés comme cl-dessus les réductions lnqiquées
à l'article 57. 2.
~
•
Y1
_m__ . .
_ J_' •
f"
L
i-.__.-f
y
:1
•
y ce plan, dont les
dir. ections sont
XI repérées respec•
tivement par les
lettres X et Y,
1
0 ~!•11 .J I et qw divisent
ledit plan en
. n ,_ !·, •
1 lJ I ·1 rectangles de dl-
mensions 1.,, et l,
' ,
?,;
,
-è-
(fig. 24), les va-
leurs de ~ <.o u 11 )
--
·-·
,t . - ·-- •
1
1~
, " ·.
.
1
.
X1 pouvant ê t r e
diH.érentes pour
deux travées suc-
cessives suivant
la directlOJl X
.
~
,...
1 J
■ •1 (OU Y}.
r
· 1
- ri
il----~-
î..--L-.:r =--
---
1
x,
Figure 24.
A.30.3. Chapiteaux.
Le chapiteau d'un piller Intérieur est un tronc de pyramide ou
un tronc de cône dont la petite base est la section supérieure
•- de la partie prismatique du pilier. La hauteur h, du chapiteau
est la distance du plan de la petite base à la face inférieure du
plancher.
,I_ Dans les calculs de résistance, on ne retient, comme volume
utile du chapiteau, que la partie comprise à l'intérieur du tronc
de pyramide ou du tronc de cône construit sur la petite base
. du chapiteau et défini par des plans ou des génératrices faisant
un angle de 45° avec le plan horizontal (fig. 26).
~ 11
\
11
lx,_ hi
'" l>,45•
... --------------~,_
~ ·
ll' l b
Il
D<,5•
~ Volume utl/1
Figure 26.
...1
f
... ::ï:ïlC,--
les droites (X) et (Y) ci-dessus définies, conformément à ce qu'indique Dans le cas où la dalle est surépalssle au vois inage de ses
la figure 24. On a donc ainsi à consldérer, dans chaque série, un appuis sr!ice 11. des panneaux en retombée tels que C D E F
certain nombre de portiques intermédiaires et deux portiques de (fig. 27), les dJmenslons a: et b' à introduire da,ns les calculs de
rive. résistance sont celles lndlquées sur la figure :
Chaque portique est étudié comme un système à deux dimensions Si les polllls A et B se U"0uvent enù·c les points C et D :
composé de montants verticaux constitués pa·r les piliers et de tra- (I' (ou b' ) = AB
verses horizontales définies de la façon suivante: Dans le cas contraire :
~
Pour un portique Intermédiaire X (ou Y ), les traverses sont consti•
tuées par la bande de dalle limitée par les lignes des centres des
panneaui.c situés de part et d'autre du portique considéré.
a' (ou b' ) = CD
1
•
:~
a' ou b
l,ti
lb
lyo Cb ::,
fi) - ~ Cb ~
.._<lJ "C...·-::,.
t yt
:,.
~ Q. Cb
'- ::, 't>
C) ....
•
. 1
.1
2
,,, "t:,
~-
ll.l Cb
f.l
1
ou b' - 1
l~ ',,
2
-~a~2b
2 2 ""' ""
1.. +1.. \ ln i,,
( et - -- - pour un portique Y/ 1 a~- b,s;:'.-
.._, 5
2 5
.;,.
Pour un portique de rive X (ou Y), Ies traverses sont les éléments
de plancher définis par la figure 28, de largeur A .31 . Méthode de c:elcul.
1,. ( ln ) On étudie Indépendamment l'Wle de l'autre les flexions dans les
+'7,, ou +iso sens X et Y des pailnealLx dont la j1L'daposition constitue le plancher,
2 2 et cela en prenant en compte chaque fols la totalité des charges et
1,. et z... d ésignant, quand ils existent, les porte-à-fawt de la dalle surcharges sup.vortée-s pa r celui-cl.
au-delà des pUlers de rive. Les calculs de résistance sont effec- A cet effet, le bâtiment ou chacun des éléments en lesquels U est
tués comme si le plan médian des traverses d'un portique éventuellement découpé par des joints de dJlatation, est décomposé
intermédiaire ou de rtve était confondu avec le plan contenant eu deux séries de portiques X cl Y supposés indépendants les uns
les axes verticaux de ses montants. des outres, dont les plans moyens sont les plans verticaux contenant
f
~ ~
~
~~ -
- 257 - TEXTI COMMENTAml!S -256-
Le moment d'encastrement des traverses sur appui est égal
')...',
au moment théorique multiplié par le coefficient 1 - - -
3
où ')...• représente le rapport entre la hauteur du chapiteau K. 1 1
- :J.:.__ V, Oa:O
..
2 b'
et la hauteur du ,poteau, et ')...' 1 le rapport - - - pour un
ln+ i,.
2a'
portique X ou - - - - pour un portique Y.
1., + ,.. e
Figure 29 o {1).
HsA
Il~ :o /'1 . . ::::L ,,. , 1 7 1
l
Figure 29 b (1).
MBA
KBA == - - - pour 8 A = 0
8B
Facteurs de transmission I.IAB et IJ.BA les quantités:
1,1,AB
MBA
= -MAD- et 1,1,BA = -
MAB
-
MBA
.
\.
On peut également faire les hypothèses simplificatrices
suivantes:
I
Sous l'action des charges permanentes et des surcharges, les
nœuds des portiques restent fixes, même en l'absence de
palées de contreventement à condition que les portiques
aient au moins trois travées ;
- ..
- 260 -
- • ~- n
-261- 1 COMMENTAIRES
TEXTm
l7
)
1;
En aucun cas l'7 ne doit dépasser -.
4 ';\
1.
La largeur de la bande centrale correspondante est égale à
i, - 2l'7• f·
Dans le sens de ia portée z,, la largeur V. est définie de la même
manière en substituant :,; à 'Il et a à b dans les expressions précé-
d.entes.
,- -_.. ,._ ~ - - r_
-,
~
i
'1
i
Pour l'évaluation de ces moments d'inerLle, la largeur de la de.mi-
ba nde sur appui il prendre en compte est la l.argeur en tra"ée. On
doit de plus vé.rliler que la somme des moments équilibrés pnr cette
demi-bonde et par ta poulre n'est pas Inférieure au moment lndlqué
dans le i:nbleau dans le cas de la rive non supportéo.
) t en A.31.l;
I le montant d'inertie de cette même bande ;
1., 1. les moments d'inertie de la section courante des piliers infé-
rieurs et supérieurs ;
2 I,, ( ;.~)
K..=--
3 h',.
l+-
2
q,. l' ,.• ( ;.,,..• )
M',..=-- 1 , 5 - -
8,5 2
q, l'•• ( ;.,.• )
M'• =-8,3
- 1,5 - -
2
) ( ,-î
Figure SS.
Chaque po.r tique étant par hypothèse assimilé o. \ID systë.me pion,
<~
op,# \~
.~ ·.u les vérifications sont à !aire en ilexfon composée et non en flexJon
dci.vi6e ; elles doiv(!llt êlTe fnltes dans la direction X et dons la
direction Y.
On dolt verllier Cl\ outre que les a.rmatu.res obliques des char>i•
tenux (fig. 33) sont suffisantes pour assurer l.a réslsl,mee aux couples
de flexion qui sollicitent lesdits chapiteaux lorsque Ja disposition des
SUIICharges est dissymétrique.
En ce qui concerne la charge transmise par un étage donné, on
doit retenir comme valeur de ta réaction d'app.u l, la réaetron. la
plus élevée de l'une et l'autre ~averse de directions X et Y qui
se croisent au drolt du poteau considéré.
1
t COMMENTAIRES
- .274-"-
---
- 275 - TEJ:TS
FJg. 34.
.....--._.E =W -
Dans le cas des planchers-dalles on peut en particulier utiliser Les prescriptions de l'article 61 sont applicables au calcul des
la méthode décrite au paragraphe 61.2 en désignant par: flèches des planchers-champignons et des planchers-dalles.
11 le motneot d'l·nertle de la section rendue homogène de la bande
ou de lâ dcml•brutde sur appuis dont la largeur est déterminée
suivant les lnclical.lons données a u paragraphe A.32 en ce
qui concerne l'évaluation de la résistance aux moments en
travée;
M le m L ment fléchissant en travée qui -sollicite la bande ou la
dem1·bande considérée et qui est déterminé suivant les indica-
tions du paragraphe A .32 .1.
.
~
...
• -.
- 263-
--
TDTli
.
■ 1
.J.
{ ~
t
Demi-bande centrale
d'un portique 0,20 (M) 0,12 (M') 0, tO (M')) 0,20 (M')
interm6dla1re (A).
r
() Demi-bande centrale
d~UD portique de rive (B) . 0,40 {Mt> (~,24 CM'il 0,20 (M'1 ) 0,4,0 !M'1)
--- '
.,..1
.
"~.
W;
D1mi-ll111d1 Ptn lrolo (partlqu, de f'ir~)
(A)
w
. ...
_
~ ~
~2"~
(J. ~
~..!;! J
S~ ~-~ ~ )g,W~ f~W@
01tr.i-hndf ,ur 1p;,u11 (p11rl1yu?,;,.j;,;/N1l'odi1irc) (C)
174'0'L<0'..#~U4"#.V.V..à'.ld<¼.(~Zl'"<{-Wo'.à. ~~
Cl: D1tni•b•M• 0Mlr11fa (portivu• i11tot111irli11ira J . (A)
· - ---- - -1- - - - - - - 1-- - - - - · ➔- ·
..
,
'
-- - p
- 259 - TUH
•
Les moments dé continuité produits en un nœud i par le■ ~
charges permanentes et les surcharges peuvent être évalués
en ne prenant en compte que celles appliquées aux traverses
aboutissant à ce nœud et en admettant que les traverses
-1
i - 2, i - 1 et i + 1, i + 2 sont parfaitement encastrées
en t - 2 et i + 2 respectivement et que les montants sont
parfaitement encastrés dans les planchers situés immédia-
tement au-dessous et au-dessus de celui contenant le nœud t
'!!~
considéré. Toutefois, les montants aboutissant au dernier
plancher ou partant des fondations sont considérés co~me
partiellement encastrés seule.m ent et on doit justifier les
hypothèses faites en ce qul les concerne;
----1 1,·_, 1i 1 1
~
t-2 i ..2
Fi&, 80.
C
11
,
- 247 - nm
Lea dalles sont pleines, d'épaisseur constante 11 0 et pourvues
d'armatures inférieures et de chapeaux disposés dnna les dlrec-
t1ons X et Y ; elles peuvent également être munies d'armatures
supérieures en dehors des zones voisines des appuis, En générlll,
l'armature des dalles ne comporte pas d'étriers.
Los ptUen, po1tvont lllre ou non pourvus, li chaque étage, de
tlltos épanouJes, on 1o1·mo générnlo dè trnucs do cônes ou de
pyramides renversés, n1>pelés chnplleamc. Lorsque les cbopltcaux
oxlslènt, les plnnchors sont dit~· 1>l11nchcrs champignons ; dons
le cas contraire, on a des planchers dalles.
SI les dalles ne sont pas prolongées en porte-à-Iaux au-delà
des plllers de rive, les épanouissements des têtes des pUJers de
rlve et des pUlors d'angle n'existent <1110 dons les zones volslnes
de ces têtes et intérieures au bâtlment,
A.S0.2. Plllers:
Tous les pillera lntérlours sont supposés Identiques, do section
transversale rectangulaire a x b (fig. 25), Si les sections transver-
âales dos plllers d'nll'e B s011t clrculnh·cs ou polygonales 1·égu.
llôrès, on p1•cnd dnns les colculs effeclués comme li est Indiqué
dons ce qul suit, a = b = VÏ3. Les plliers le long d'uno r ive
(tous ldè!lUqucs à l'exclusion des piliers d'angle) ont des
a
sections transversales rectangulaires au moins égales à - b
2
"
ou a -, a et I> étant soit les dlmenslons réelles d'un piller
2
Intérieur, soit les cllmcnslons flcllves déterminées comme Il
vient d'êLre dlL dans le cns oà les soctlom, des piliers do ·rlvè
sont des demi-cercles ou des demi-polygones réguliers.
- fx
~
·-·-·Ji'
., t
1
ly 1
1 ~---·-t
Figure 2ll.
Les piliers d'angle ont des sections transvêrsales rectangulaires
a I>
identique&, d'aire au moins égale à - X
2 2
,
- 241 - TEXTE
k A.11.5. Cas d'une seule travée (ossature symétrique
et symétriquement chargée).
A.11.5.1. En désignant par:
q la charge uniformément répartie par unité de lon-
gueur;
Q une charge concentrée appliquée à la distance a
r···
de l'appui sur lequel on calcule le moment;
la portée de la poutre entre nus Intérieurs des
appuis;
I son moment d'inertie supposé constant ;
( I, le moment d'inertie du poteau inférieur;
1. le moment d'inertie du poteau supérieur, on posera :
}I i
t • 1 I, 1.
K=-
l
K, = W. K.=,;;:
'
1
h', eth'. étant évalués comme indiqué en A.11.1.8 et
q!'
f M' = -8,5 + !~kQ
"
• les valeurs de k étant données par l'échelle fonctlon-
nelie ci-contre en fonction du rapport ail.
'
"
.
A .11. 5. 2. Les moments dans les sections dangereuses sont
en valeur absolue :
Au nu intérieur de l'appui, dans la poutre :
,.
1
K, + K.
M = M' - - -- - - -
K + '1~56 ,(K, + K.)
• M, =M 1
-
K
K•
+ '1,56 ,(K, + K
- - - - -- -
0)
\
---=:. . ..,.
î
- .. .....------
COMMENTAIRES ~ 276-
---.
- 277 - TEXTII:
l
des réactions du terrain sous le mur. Il est à noter cependant que
ces murs ne sonl Justiciables des présentes règles que si les ch111·ges
verticales npportëes par les poteaux et tru.mea ui-: ont mêmes valeurs
qu e les r éactions d'appui do la poutre· in versée supposée appuyé e
sur ces poleaux et t rume aux, considérés comme appuis Cl:-:cs et
chargée pn.r la réact ion du sol supposée liné airement distribuée ;
dans ce cas, le type IV est statiquement' id entique a u type Il.
A.40.3, Notations:
On désigne par :
i, la portée de la paroi entre ax· s des appuis ;
-
--;
8
ql,
;::=, T0 l'effo.t tranchant de référence T 0 --
2
3 To
1 ,: 0 la contrainte tangente conventionnelle , 0 =
1
.. ... '\ M. E. L. 70-93 bis. - 19.
-·
~
~
Jl
1
COMMENTAIRES - 278 - - 279 - TEXTE
q
La valeur llnùte de est définie par les deux conditions L'èpal'!iSeur de la paroi fléchie doit être telle
o'••11., 2
suivantes: q
- < -52
1
Zt ✓ q
1° Condition de non-déversement :
() f si
q
ëi".. h,
1
h. ~ - 2-
s g
100 'iroo h,
r,
s i -- ~ - h0 ~- ----
')...• q l, 'ir0o h, 52 2 ?°•• h,
h.~- - - -
2 â'•• h, Si la paroi fléchie est convenablemen~ dle par des membJù.re.s
où À est le coefficient d'élancement de ~a paroi, égal par définition longitudinales supérieures et l.nférieu.res soUdaires des mofitants
!,
) \1 d'appui, son épaisseur do1t satisfaire l'inégalité : -
à--. 3 q 1.
20 "· • _ ~l~. :::;:;, a'.. h,
2
2° Condition de résistance à la compression du béton ·tant sous q
la flexion que sous l'effort tranchant : quelle que soit la valeur de
ëi'..,h,
3 q z, Il est 11rêc.lsé qu'en tout état -de cause l'épaisseur de la paroi
h.~----
2 Ïroo h,
fléchie doit être su!-flsante pour ass urer atsé.menL le logement et
l'enrobage des armatures, même aux croîsemenLs, et cette concJHJon
pratique conduit gé.néra'lement à adopter une épaisseur supérieure
Si l'on désigne par h 0 1 et h.. les deux valeurs de h0 correspondant aux épaisseurs mini.males fixées par les fOl'tnules cl-dessus.
aux cas d'égalité, on a h., :::: h,. lorsque
q 1 1
,:,
ii'•• h, v2100 52
q 1 1
Lorsque < -, la condition prédominante est celle du t
a'•• h, 52
déversement qui s'écrit :
\
i,• q 1, J
h,20 ~ - - - - - -
2 X 400 ëi'.0 h,
mais si la paroi fléchie est raidie par des membrures longitudlnales
supérieures et inférieures de section suffisante et solidaires des
montants d'appui, seule intervient la condition de résistance à la
compression du béton.
TEXTE -~/
COMMENTAIRES -280-
ï
A.42. Armatures.
A.42. Armatures.
A.42.0 . Les parois nécbles sont munies d'un système d'a.rmatures
,p1·H1clpales et d'u.n système d'i,rmatu res réparties constituêes
•
p.i.1' des cadres Vet'!lc:aux (auitquels sonL évenluellemcnl adjoints
c)es étriers) et des at·malurci; horizontales disposées sur ws
deux rue.es de là paroi.
de la poutre.
-!- 1 Parois fléchies reposant sur deux appuis :
Mo ( t,
A = 0,90 - - l
h,a. + 2-3.-h,1, ) si -
2
~ h, < 1,
·•
1 M.
A= 1,50 - - si. h, ~ 11
,..,. l,a.
** *POUT les parois fléchi es de faible épalsseur forte.ment chargées, fléchies à plusieurs travées : ***
la nécessité de p.rêvoir des barres rc.dcwées inwort.an lcs, Ual'rcs 11ui
ne peuvent être arré!tées près des appuis en raison des pl"O!)Orlions i) Armatures inférieures :
de la paroi, conduit généralement à majorer les sections d'acier en
travée déterminées comme indiqué ci-contre. Travées intermédiaires :
1,
Les armatures Inférieures et les armatures filantes supérieures
doivent être disposées sur une hauteur de l'ordre de 15 h,/100. A = 0,60 -h,a.
M- 0
(
1 + h,
-
Z,
) si -
2
~ h, < l,
M.
A= 1,20-- si h, ~ t,
1,o,
Travées de rive :
A = 0,70 - -
M 0 (.
1 +-
h,) sl
l,
-~h,<l,
h,êï. l, 2
M.
A l,40 ~ si ht ~ 11
••O"•
• 1 .
Ut t- 3 ht) a. Il.
T...
et Ah = 0,25 - sl hi ~ It
<Ïat
Les deux tie1 3 de la section A II ainsi définie doivent être
répartis dans la partie inférieure le la poutre sur une hauteur
égale aux deu-~ cinquièmes de la ulu~ 0111tite dasi dimen•
sions ht et lt,
~
Ï
I
r
-!SS- TUTII COMMENTAIRES
-284-
2. Armatures transversales :
La djstrlbutfon des armatures transversales s'effectue donc comme
Les armatures trans1•ersales sont déterminées comme pou.r si la pouu-e était soumise à un effort tranchant constant en valeur
les poutres usuelles, selon l'article .25, mals en faisant état de To
absolue et égal à --.
la contrainte tangente conventi.onnelle , détl.nle en A.42 .2. 0.
0 2
l,
Si - ~ h, ~ 1,. on applique l'article 25 sans modification.
t
l
2
' ) Si h, > i., les calculs sont effectués avec u.ne hatrteur de To _ql
' ·- paroi fictive égale à t, et Ja m.oltié des armatures verticales -2
calculées est prolongée jusqu'à la partie supérieure de la
poutre. Tmoy,,, -;: To
La section totale des armatures transversales déterminées
se1on l'arU.ele 25 et correspondant à l'ensemble de la travée est 2
répartie lllli!onnément sur toute la longueur de cett9 travée.
't Ta
-~
-y
Figure 85.
.: .,.,
th
1'
,..,
Î! -L:
•
~ ...
- -·---,
•1111,
T'
.'
1 li r
i
1
~
J...
bJ 1
"'-
0 .l· ~
0)
•
•,:.:, .Ancrage
des barres prlncipales .
1§
Figure 36; (Cas oà ht ~ r.)
-.
.
~
• -~ -----,- ..
- 2f!1 - TEXTS COMMENTAIRES - 286 -
Le cas ,:-0 > 2,5 ii. correspond aux parois fléchies 'de faible
épaisseur fortement cho.rgécs (parois de silos par exemple).
Pour ce cns, n est recommandé d'utiliser les dispositions d'anna•
tlires indiqul1es par les flgw·es ci-après. ,,-,
La section A des a.rmatures principales doJt être constituée par
quatre barres au moins, ces barres étant relevées à 45° suivant les
indications données sur Jes figures cl-dessous, à l'exception de le
barre inférieure qul est filante.
- 1
,{ h, l
~ ~--===:::.~
o,f!.
t t Il l
-'--fq I l 1 . ,
Figure 37a.
• .
,1
h1
~
i{
' ....
tr
A. 42. 3 . Conditions de non-fra-gtllté :
à
On peut admettre que les conditions de non-fragilité énoncées
l'article 19 .1 sont satisfaites si les sections A des armatures
principales inférieures et supérieures vérifient l'inégalité :
A éio
- - ;;;i, 0,60 -
L...
h.ht a. •
et si les sections A0 et A, des armatures secondaires horizontales
et transversales vérifient les inégalités
A., â. A, Ob
- - ;;;i, 0,40 - , - - ;;;i, 0,40 - -
11..h, iïat h 0 h, ëfat
Dans ces inégalités, la valeur de h, dolt être limitée à celle de l,
quand la hauteur excède la portée. 1
.1
I
I
-=- - - ..... ------~- .
-289- TEXTX COMMENTAIRES -288-
•
A .43 . Cas des charges locall1ées. A .43 . Cas des charges locallshs.
L'action des charges localisées nécessite une étude spéciale relative Si l'lntenslté des charges localisées est du même <1r dre de grandeur
à chaque cas particulier. que celle des r éactions d'appui, il est indispensable de majorer la
1 section des armatures secondaires horizontales de façon · que la
Sous réserve que les charges localisées soient transmises par des section de ces armatures, xépartie dans la partie supérieure de la
nervures verticales régnant sur toute la hauteur de la paroi -fiée.h ie, poutre, ait même alre que celle pr évue a u paragra,phe A .42.2 èn ce ( ')
on peut, à défaut d'autre justlficatlon, détermJner les sections d'arma• qui concerne la partie inférieure.
tures principales et secondaires en remplaçant, dans les formules
données en A.42.l et A.42.2, M0 et T 0 par M" et T ,., ces dcu:.x
quantités désignant respectivement le moment fléchissant maximal
et l'effort tranchant maximal résultant de l' en.semble des charges
appliquées dans la travée supposée sur deux appuis simples.
où •i:.
a',, ~ a'•• - - -
w, = w,-= -2 - "lb
-..;;:. s a.
la contrainte cr. étant celle fixée à l'article 10 .4.
_., 't~I
A.53.2. -
i)
Armatures:
Les volumes relatifs des armatures longitudinales et trans-
,; =-~/..4,81-
o• P \ ~
1, 81
p
versales de torsion ou « pourcentages • longitudinal w1 et "tbaa
transversal Ci, sont égaux. Leur valeur commune est : Les valeurs de - - sont données en fonction
M,
a +b A.,
pour b ~ 3,5 a : .:, , = "'• = --- -
T•
v.H ~ e, de p par l'échelle fonctionnelle ci-contre.
3 b c1. A ~
lo~ ---
• 3,;• Wi:- : ~
pour b > 3,5 a : .:1 , = w, = - -- et lç
u~
7 a.
a,
étant celle flxée à l'article 10 . 4. c . ~' , ~J
la contrainte
,(
'(,.
l: -~ -! r
11) Les a.tmatures longitudinales sont dlsJ)Osées aux quatre angles
et éventuellement sur les faces pour les sections de gran•des
,dimensions. Les armatures transversales forment des cadres
en-veloppants dont les plans sont normaux à la ligue
moyenne et l'écartement inférieur à o.
1
~
f
• • ..--1"-- ......-~
COMMENTAIRES -292- -293 - 'CEXTE
8 - Mt -1 -+p• -
= E.a< p' [
8,18 - 1,29
( 1 -
--
p) •] E• étant le module de déformation longitudlnale du béton, qui
peut prendre lea valeurs E, ou E, définies à l'article 9. 6.
· 1 +p
DE.a•
Les valeurs de - sont données en .fonction A.54, Autret sections.
M,
de p par l'échelle fonctionnelle ci-contre. Les problèmes qul se rapportent aux sections en V, en I ou en
cornlères et aux sections évidées ou en caissons doivent être traités
en utilisant les théories classiques relatives aux profila à parois
minces ouverts ou fermés .
..
••
■
r■
■
■
ANNEXE B
B. 12 . Caractères m~canlques.
.,
milieu.
li) L'effectif de l'échantillon faisant l'objet (l'une même épreuve
1 de contrôle est fixé à 5.
fil) Les prescriptions de l'article 12 du fascicule 4, titre 1er, du
C. P. C. sont applicables pour l'interprétation des essais.
I
I
-- ----=:-
- ~
COMMENTAIRES - 296 - -297 - TEXTE
.
1 1 _.. L-.i ~l
~
B. 21 • Denln1 de caffrege,
■
~
f - --
- - . --
·l ===-
- - •":"-------- -- '! - _ _w 5 _
~
COMMENTAIRES - 300 -· _.J - 301 - TEXTE
j
béton) nécessaire à l'établissement de ce plancher.
B.21.2.2. La convention ci-dessus entraîne les conséquences sui-
vantes:
r-!•
1) Les poutres sont dessinées en traits pleins ;
il) Les poteaux-supports du plancher peuvent être représentés
1- par des surfaces pochées en noir ou en grisé ou par un
contour à' gros traits, s'il est nécessaire que des cotes
diverses soient attachées à l'intérieur de la surface repré-
sentant la section du poteau ;
lli) Le contour des murs porteurs peut être représenté par des
t,.. traits forts d'environ 0,5 mm ou plus.
B.21.2.3. Les ouvertures sont représentées par un irait limitant le
contour de celles-ci ; à l'intérieur de ce contour, il est prévu des
traits fins en diagonales. Si l'ouvrage comporte un grand nombre
de trous spéciaux, tels que scellements traversant complètement
le plancher ou limités en profondeur, on peut adopter unE
représentation schématique. Il suffit qu'une légende explicative
du dessin, très apparente, précise la signification du schéma
adopté.
B.21.3. Repérage des éléments des planchers. B.21.3. Repérage des éléments des planchers.
B.21.3.1.
Par exemple, une poutre du troisième étage peut porter le
B.21.3.1. Chaque plancher étant repéré par son titre, il n'est pas
utile que le repérage des éléments d'un même plancher soit
.,
numéro 225, cela ne signifiant pas forcément que le plancher suivi d'un indice numérique correspondant à l'étage. Les poutres
comporte 225 poutres, mals que ce numéro appartient à la suite de peuvent être représentées par des numéros en chiffres arabes. 1
toutes les poutres du chantier. On adopte, au choix, une numérotation particulière à chaque
-r- - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - -- - -- - ---..--= - - - .-. - -- - - -étage-ou-bien-une numérotatioir-continue-pour-toutes--les-peutres-----·- -c;.o=-j.,..---- '-
~,. .~ f '!" d'un même chantier. ..... 1
-
B.21.3.2. • B.21.3.2. Les poteaux peuvent être repérés par des lettres rnajus- Ji!.
Il est souvent commode de définir un poteau par l'intersection de cules P suivies d'un numéro en indice. Aucune loi de numéro•
deux axes orthogonaux, les axes étant désignés dans un sens par tation n'est Imposée pour le choix des indices. Toutefois, le
l. -
des lettres et dans l'autre par des chiffres (ex. : G 12). repère d'un poteau doit se retrouver à tous les étages si les
tronçons des poteaux supérieurs sont à l'aplomb du poteau de
-T"'J . ., ~ base.
ffl ' _, T • 1
,_.,., l 12 J..!..
~
- =--
- 303 - Tll'l'JI COMMENTAIRES -302 -
B.21.3.3. Le repérage des dalles en plan peut se faire par des lettres
minuscules entourées d'un cercle. Le cas échéant, un trait en
diagonale passant par le centre du cercle, mais interrompu à
l'intérieur de celui-ci, est tracé pour préciser les limites de la
e
dalle considérée.
B.21.3.4.
B.21.3.4. Les épaisseurR des dalles pleines sont Indiquées par un
nombre entouré de deux cercles, étant entendu que ce nombre ~
représente en centimètres l'épaisseur de la dalle de béton armé.
Les épaisseurs des planchers à hourdis creux sont indiquées
par deux nombres séparés par le signe + et entourés de
Ex. , 16 = do <Mps ere~ et 4 = a, dalle.
deux cercles, le premier nombre représentant l'épaisseur du
corps creux et le second celle de la dalle.
B.21.4.1. Repérage:
- - - - - - - -- -.1.es -diverses-coupes d' un-même-plan-de- coffrage..sont-r epér ée
-
'-
.
_ _ .·
~
sur celui-ci par des traits mixtes épais (fig. 39). --
Un retour perpendiculaire au trait de <:oupe et à l'extrémité
de celui-ci d'environ 5 mm de longueur, indique le sens dans
lequel la vue est faite.
Des chiffres romains situés aux extrémités des tralts de coupe
et à côté des retours servent pour le repérage des dessins
représentant les coupes elles-mêmes (fig. 39).
♦1.t JI. 1
Figure SI>.
-=-----' --
- 305 - TEXTF.
r -• a
"""'""""""'
--- ~
[ - -304-
Lorsqu' une même vue représente une co11pe ra ite par plusieurs
plans, la ligne de repérage Sûr le plan de colfrnge est une ligne
brisée don t chaque angle est indiqué par le cbJ:ffre romain
désignant la coupe (fig. 40).
41r
~ L._ -·-, J[
pr
__ _j
nL._
Figure 40.
B.21.4.2. Cotes:
i) Toutes les cotes nécessaires "à la correcte implantation et à
'
la complète exécution doivent être portées sur les dessins.
ii) Les cotes sont inscrites parallèlement aux segments de
ligne de cote dont elles désignent la longueur el en leur
milieu. Elles sont Indiquées en centimètres pour les Ion·
gueurs 1t1fér leures à 1 mètre, et en mètres, ~vcc deux
décimales après la vlrgule, pour les longueurs snpé•
rleures à 1 mètre.
SI, cxceptlonnellcn1ent, on II be.~ol n de donn e-r le chiffre
des ml1J1mètrcs, celui-et est figur é en caractères plus
petits, mals la partie supérieure du chiffre des milll·
mèti·es ne doit pas dépasser le sommet des chiffres
précédents.
Un point est disposé sous ce dernier chiffre pour pré•
ciser cette convention. Exemple : 27 9•
illl Les lignes de cote et les lignes de rappe} sont représentées
par des traits continus fins (0,1 à 0,2 mm d'épaisseur).
L"s long11e11cs. rr'9r!)s:sntntl vcs de ces cotes sont limitées
soit par deux !lèches aboutissant au.'t lraits do rappel
perpcndlculalres aux lignes de cote, soit par un petit
tra1t obllque sltu6 à l'intersection des lignes de cote et
t
-
1
r - :; -- LJ
des lignes de rappel.
iv) En principe, les cotes de segments verticaux sont Inscrites
à gau cbe de ces segments, de maniè re que la lecture de
tous les chlilres verticaux se fasse dans le même sens.
et de bas en haut.
l~
J
vil) Il est convenu que les hauteurs sont les hauteurs totales,
y compris la dalle de béton armé, mais non compris les
revêtements divers. S'il est nécessaire d'indiquer la hau-
teur de soffite sous la dalle de la poutre, le dernier
~
chiffre pourra être suivi des deux lettres minuscules sh,
signifiant • sous hourdis ».
viii) Sur les coupes verticales, élévations ou profils verticaux,
r ·--. les cotes de niveau sont accompagnées d'une flèche noire
et blanche dont la pointe est sit uée au niveau à repérer
et la base horlzont-ale (fig. 41),
--
~
raillage. Les dessins d'armatures étant des dessins d'exécution
....::::::: complets, les références aux. plans de c.o firage à consulter, les
joints ou plans d'.arcêt ou de 'J"8prise de bétonnage, les nota 1
Figure 42. importants concernant des sujétions particulières figurent sur
ces dessin s. En particulier sont définies les dlstances des barres
entre elles ou aux parois, notamment aux. croisements. Il peut
]
Cette disposition est valable aussi bien pour les nmatures des y avoir intérêt, dans les nœuds où le ferraillage est dense, à
poutres figu:ranl dans les élévations spéciales que pour les armatures
des dalles figurant sur l es plans au 1/ 50 (2 cm par mèt-re).
. représenter l'enchevêtrement des barres par un détail coté et
dessin.é à gr11nde échelle.
l
•'
~
--- -
~
bis. - 21.
1
~
-
COMMENTAlRES - 310 -
Cas des barres relevées :
Celles-ci peuvent être représentées rabattues dans le pla.n hori-
zontal (le précjser sur le de.ssln par un nota explicatif). On cote la
longueur de ces barres qui se tr ouvent en aciers su p6rleurs de part
et d'autre des poutres d'appui et on utilise une coupe pour faire
ressortir que les barres de premier lit des aciers inférieurs se
relèvent en premier lit des aciers supérieurs et que les barres de
deuxième lit des aciers inférieurs se relèvent en deuxième lit des
aciers supérieurs.
B .22 .2 .3 . B.22.2.3. Les indications relatives aux armatures sont portées soit
Le repérage peut être établi de la manière suivante : directement sur les barres dessinées dans les vues en plan,
46 0 8 X 5,00 (8 p. m) ou 46 0 8 X 5,00 (t =
12,5) soit sur des lignes de rappel attachées aux armatures à repérer.
Ce qui signifie : 46 ba1Tes de 8 mm de diamètre en acier Fe E 22
de 5 mètres de longueur, disposées à raison de 8 par mètre (c'est-
à-dire espacées de 12,5 cm).
B .22.3. Poutres ou poteaux. B,22.3. Poutres ou poteaux.
~
~
I
• jj;;:r-~~ ;;;r- -
- ~----..
COMMENTAffiES - 312-
B.22.3.6.
B.22 .3.6. Les étriers ou cadres peuvent être représentés sur la
Exemple : 4 X 10 - 3 X 11 signifie : 4 écartements de 10 cm demi-portée de ia poutre lorsque la répartition de ces armatures
suivis de 3 écartements de 11 cm. est symétrique par rapport à l'axe vertical passant par le ·milieu
de la portée. Les écartements des étriers peuvent être repérés
sur une ligne horizontale située sous la ligne inférieure limitant
la poutre. Lorsque les écartements se répètent, ceux-ci peuvent
être repérés sous forme d'un produit.
1
l
~
...
• ...
'
- 315 -
• ' TEXTII
COMMENTAIRES ----, 314 -
ANNEXE C
r .,
C .1. L11 prkente annexe concerne la fls1ur11tlon du béton
au vo lslnago Immédiat des armatures tendues.
.Les formules données ont été établies pour les pièces 11rmées
soumises à une tracLlon simple ei constituées soit par un tirant
pro1,reme.n l èllt, solt par le faisceau des nrinntures te.ndues d'une
plèco fléchie assoclé à la section du béton tendu ayant 1n~e centte
de gravité que ce fa1sccau. t.'elo.i,érlence prouve que l'asslm.llntion
de. cet ensemble à un tirant dow1e des :résultats acceptables.
~ h,
ftb
.
1
~~/4?
delle M
Œll'IGlures de "pecu"
des ornes dê poutre
Figure 44.
i C. 3 .1. Dans les pièces en béton armé, le retrait du béton est entravé
par les armatures, ce qui a pour effet de mettre le béton en
traction.
D'autre part, des contrainfe.s de traction prennent naissance J
dans les plèce-s 'Soumises à la. traction ou à la flexion simple •
ou composée sous l'action des forces appliquées.
. J
=, ..- ~
.._
COMMENTAIRES -316- - 317 - TUT&
C. 5 . Espacement des fissures entre elles. C. 5. Espacement des fissures entre elles.
C . 5 .1. Con.d itlons de formation systématique des a ssures: C .5. 1. Conditions de formati on systématique des (IS$W·es:
il Un pourcentage effectif w, égal à 0,2 correspond.raft à des
borres nombreuses de mi:,me diamètre 0, dont les axes seraient
écartées de 2 0 dans deux directions rectangulaires.
. Lors de la mlse en t raction du tirant envisagé en C l, si
l'eifort A a, transmis au béton par les armatures est. supérieur
à l'eUort B, cr1 nécessalre po ur provoquer la .rupture par tract.Ion
il) U est exceptionnel que le pou.rcentnge ,;,, descende au-dessous du béton du tlrant, effort égal au produit de i-a surface B, de
de 0,02 dans les tl.ran ls et les poutres. Pnr contre, les chaînages, ce dernier par Ja résistance à J,a t:ract!on u1 du bét-0n, une
les bandeaux et autres pièces peu armées (1:, 1 ~ 0,02) sont .première fiss ure appar a1t transversalement à la pièce, dans une
susceptibles de se trouver dans des condltions où la formati on seeUon de moindre résistance.
s.ysl.émauque des fiss ures est pe u probable. Des précautions Dans le ~a.s contraire, la prem:lère tissure ne peut êtl'e
particuUè.res sont alors A prendre pou r éYlter les conséquences qu'acc!den~lle et due par exemple à l'existence d'une r eprise,
des fissures localisé.es pouvant prendre des ouvertures impor• aux effets du retrait et des 'Variations de température, etc.
tantes par l'effet cumulé déS charges appliquées, du retrait
et des variations de température. La formation systématique dos lissures ne peut donc se
produire que si :
fil) Oans toute sectJon co.ntenaot des barres transversales (étrrers, Aa, ~ B ,0 1
armatures de réparUt1011 dans les hourdis), la section d'enro-
bage B, est dlmiJ1uée. Sl, d'autre part, l'.issomblnge aes ou, en appelal)t « pourcentage effectif des armat\ll'es du tirant •
armatures ttansversaJes aux a!'lnatures longltudlnaJe.5 est A
effectu, par soudure (c.is des treillis soudés par exemple), [I y le rapport w, = -:
a de ce (ail locaUsatlon d'une résistance de !roltement et par Bt
suite locaUsatlon des fissures au droit des armatures traîu;, 01
" fr
vel'Snles. Dans ce cas, la pr ésente théorie n'est plus appllcable. ro, ~ -
a,
On admettra que la théorie de la fissuration cesse d'être
valable lorsque le pourcentage w, dépasse 0,2 (20 p. 100) .
j
J
COMMENTAIRES - 316 -
r TEXTB
'
\
De la qualité du béton et notamment de sa résistance à la
traction.
C ,5 . Espacement des fissures entre elles. C, 5. Espacement des fissures entre elles.
C .5 .1. Conditions de Cormatlon systématique des Ussures: C. 5. 1. Condltlons de f-0rnl1ttion sfstématique des fissures :
Il Un pourcentage c.ffectif ;;,, égal à 0,2 co.rrespondralt à des Lo~s de la mlse en traction du tirant envisagé en C l, sl
barres nombreuses de même diamètre 0, dont les axes seraient l'e!Cort A o, transmis au béton par les armatures est supérieur
écartées de 2 0 dans deux direcUo.ns rectangulàlres. à l'effort B, c, 1 nécessa.ll:e pour provoquer la ru1>ture par ll:eclion
il) il est exceptionnel que le pourcentage .:., descende au•dessous du béton du tlra-nl, ef:Corl égal au produit de ~ ~urtace B, de
de 0,02 dans les tirants et. les poutres. Par contre, les cbaînag'es, ce dernier par la résistance à la tiractîon <1, du bét-0n, une
l.es bandeauK et autres pièces peu armées <w, ~ 0,02) sonf , ip,r em(ère fl.s sure apparaît transversalement à la pièce, da.ns une
susceptibles de se u·ouver dans des condJLlons ou la formation secUon de moindre résistance.
systématique des ·fissures est peu probable. Des précautions Dans le cas contraire, la premlèr-e fls.sure ne -pel.1! êfre
particu11ères sont alors à prencµ-e pour éviter les conséquences qu'accldentelle et due par exemple à l'existence d'une reprise,
des fissures locaJlsées pouvant prendre des ouvertures impor- &wt effets du retrait et des "vMia-tlons de température, etc.
tante$ par l'effet cumulé des charges appliquées, du retrait
et des variations de tempt!rature. La fol"lllat.lon systéma tique des fissures ne peut donc se
produire que si :
W) Dans toute section contenant des bnrres transversales (étrfers, Aa, ;;a, B,01
armatures de téparUtlon dans les hourdis), la sectron d'enro-
bage B, est dlnùnuée. SI, d'autre part, l'assemblage des ou, en appelant c pourcentage effectif des armatures du tirant >
armatures transversales aux armatures longitudinales est A
errectué par soudure (cas dêS trelills soudés par exemple), a y le rapport w, = - !
a de ce fait .Joéall!1etlon d'une résistance de trottemen( et pa11 ■ B,
suite locallsatlon des !issures au droit. des armotures trens•
venales. Dans ce cas, la présente théorie n'est plus applicable.
- ...,.-,,
-■ -
ro, ;;a, -
(/J
a,
1 On admettra que la théorie de la fissuration cesse d'être
•1•..;..• ~
I
a :i.
l
COMMENTAIRES -318- .J
1
-
C.ll.2. Apparition successive des fissures:
- 319- 'l'nTII
■
Aussitôt après l'apparition de la première fissure, les tractions
qui se répartissaient avant fissuration entre le béton et les
armatures sont uniquement transmises par les barres à travers
la fissure.
L'allongement de ces barres par rapport au béton mt1t en jeu
les efforts de liaison et la contrainte de traction du bétnn, nulle
' sur les lèvres des fissures, croît lorsqu'on s'écarte de celles-ci.
La distance à laquelle cette contrainte atteint la résistance à la
traction du béton est la distance minimale à laquelle une
nouvelle fissure peut se former au voisinage de la première.
•:❖:-:,
'½tiS
10.::ifl'f.!'.t.ffl:s,,·., ..•,•..•... .. ..
l';:; iE:;I;I
~ zv+t-••••.VN.,,Uf,•,',.•,,,•;•~
1~" fissrJrij 2;m, fis:sur, 1
1~• fissrJre
! - -
pl1----- T~'--------1! . r--...... ..,....-1 cr, 1,
.. '---~--- 1-----7-i fI/
1 1 - .......... -
....... ..... CTJ
•
t Figure 45.
•
I
Si deux fissures se sont formées à une distance inférieure au
double de la distance minimale, la contrainte du béton ne
pourra pas atteindre, entre ces deux fissures, une valeur suffi.
sante pour qu'une autre fissure intermédiaire se produise.
Si la résistance à la traction du béton et la contrainte de
rupture d'adhérence étaient parfaitement définies, l'espacement
entre les fissures varierait entre une et deux fois l'espacement
minimal et l'espacement moyen (moyenne des espacements)
serait égal à 1,5 fols ce dernier. L'irrégularité naturelle de ces
divers facteurs augmente la possibilité de variation de l'espa•
cernent. Mais l'expérience prouve que l'on peut en apprécier
l'ordre de grandeur d'une façon suffisamment approchée pour
les besoins de la pratique.
C.5.3. Calcul da l'espacement des fissures: C.5.3. Calcul de l'espacement des fissures:
Dans le ca., des treillis soudés, il peut arriver que l'espacement En admettant que la contrainte d'adhérence ,:" soit constante
des fissures soit systématiquement éga~ à l'espacement des fils le long des barres, à une certaine distance 6! de la première
transversaux, si ce dernier n'est pas nettement supérieur à 61, fissure, l'effort F transmis au béton par m barres de même
diamètre nominal {ZJ est : F =
âl -ra m 1t f2j.
,,
t'' - -321 -
TEXTE
COMMENTAIRES -320-
Lorsque F atteint la valeur B,a1 qui aDlène la rupture par
1 traction du béton du Urant, u.ne n.ouvelle fissure peut se pro•
.- duire au volsinagi: de la premîére et à la distance :mlnimale Al
telle que:
0C11
Ah.mn0 = B,a 1 ou At=~
1t
Des qualités d'adhérence dues aux rugosités d'un type de
barre qul peuvent être caractérisées par un nombre 11·
L'expression de la contrainte d'adhérence est donc :
,:• = Off\Î ( i.>,)
Compte tenu de cette expression, l'espacement moyen entre
1'.
.. lea fissures a pour valeur :
àt... =t Ai =-
4 11-
t0
w,f-(i.>,)
-
où t est un coefficient plus grand que 1.
r °td = 1 + 10 Wt
0
1 +1 -)
~l~
Alm=s (
11 10 "'•
•
~--= . -
.....µa., [__
-
~
■
COIOŒNTAIRES - 322 - - 323 - TB.I.Tll
C. 6. Contralntè moyenné des armatures entre deux fissures. C .6. Contrainte moyenna des armatures entre deux fissures.
il Dans le cas général, la contrainte a, dépend des charges ta conh:alnle des annatures éta•n-t égale à o, au droit de deux
et surcharges appliqué-es, ainsl que des effets du retrait- et fissures voisines, les
rrotlements qui engendrent l'adhérence ont
des variations de température. Quand ces effets sont peu pour conséquence de diminuer entre ces fissures .la contrainte a, de
importants, il n'y a généralement pas de difficulté pour la part corres)>ondnnt à l'ofiorL transmis a u bston. L'effort' maximal
déterminer une valettr approchée de cr,. qui peut ôtre transmis au béton esl l'effort de rupture B,a1• Pour
Dans Je cas d'une pièce soumise à la traction simple, l'espacement minlmnl, la diminulion moyenne de Yefi'ort transmis
cette valeur est connue exactement si la fissure affecte par les aciêrs est 0,25 B,111 ; pour l'espacement moyen, égal à 1,8 fols
toute l'étendue de la section, et elle est la même au droit l'espacemenl- nûnimo.t, elle a pour valeur :
de toutes les fissures. '1,8 x . 0,25 B,o, 0,45 B,a1 =
Dans le cas des pièces fiê<:hies., la valeur de rr, est On pourra donc prendre comme contrainte moyenne de l'acier :
toujours voisine de la contralnte a. détermlnée par la
méthode classique, c'est-à-dire en falsan t absl.ract!on du
1 béton tendu ; on aura à apprécier dans chaque NIS parti• CStm = -1 [
Ar;, - 0,45 B,a,
]
= cr, - 0,45
--~--
ITJ
~
Cett.e formule est déduite de celle donnant la largeur moyenne <1rmAlm
Cl\ remplaçant la contrainte moyenne de l'acier par la contrainte 10,a =---
effective nu di·oit de !.a fissure o, et en appliquant un coefficient E.
de majoration dont la valeur déterminée expérimentalement est si l'on néglige la déformation du béton, soit : ■
voisine de 1,4. 0,45 3 0 ( 1 )
85 p. 100 des largeurs de fissures observées au cours d'eitpérfences w ... = ( a,----
;;,,
--
E.11
lîj )
10 WJ
1 +--
portant sur des pièces normalement constituées se trouvent tnfé-
rioui:es aux valeurs déduites de la formule approc.bée cl•dessus. o,, Oi et E. étant exprimées avec les mêmes unités et Wm étant
donc exprimée avec la même unité que 0,
~
1
.
~
~
CO~UIENT,U.lt&S -324- -925- T&XT:S
0 Or (
l + 10
w,
w1 )
-,
·'
I
©/•
•
Figure 48.
j E. Tl w., ai 9
l(((1\((1::::. :,:;;.:+?Ci7
::::::::::::::::::::::::
...... ..... . ::::·
...::::::::::;:::::::::
........... _-
a, - ra V s0 - 2 111
le coefficient -
\/2
6
9
contraintes en bars :
a, = 1,3 ✓ 5.10°1)WaJ \
0
•
'Y'aleur qui dlffère peu d·e la valeur pour la·quelre on p asse de
te fissuration systématique à ila fis!IUl"atton non systématique
C ., , <étant mors fa1bieJ.
) La contrainte moyenne de l'·a eier est égale à a,/2 et la largeur
de !a fissure oau niveau de l'armature tendue résulte de l'aUon-
Pour les raisons déjà exposées en C. 7 .1, 11 a paru p]us y gement de l'acier sur la longueur 2 A 1. On a donc :
simple de fixer à l'article 49.2,2 une limite supérieure de l'ex- a.12
0 ( a, )" w,.. = 2 Al--
pression -a -1,8 en fonction des conditlOM d'utlllsation E.
1
t soit
de la conlltructlon et de ia nature des armatuTeS, {lJ (1 + 10 .,,) a,"
t w. =
6 ai TJ E 0
~
1
COMMENTAIRES - 329 -- TEXTW
-328-
O'r 1,,
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0 Figilre 48.
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5. to•11w "'•
a,= - -- - -
0 U + 10 "'•'
5 . 10" 11 w X 1,7 a 1
Courbe b b': a,•= - - - - - - ~ 1
0
Les formules précédentes ayant une base expérimentale
Uè1111ent compte lmplicltemént du retrait moyen normal. Dans
le cas où l'on aurait 1. cr:ilndre un relrall élevé, Il y aurait 1
Ueu de diminuer la contraJnte des aciers admissible pour une
largeur de fissure déterminée, d'u.n e valeur théoriquement égale
•
4
à E.? • p étant le suppl&nent de retrait, et pouvant atteindre
500 bar dans les régions except.lonnellement sèchtls. i ~ ■1
:l_ .C:·
1-
1
l 1 _ E'-=
I
'
-
COMllfENTAIRES
-330-
-331- TUT&
Par contre, sl la natw·e de ln construction soustrait ceUe
dernière au retrai t (cas des réservoirs constamment 11lel.ns,
radiers en sol Immergé, pieux dans l'eau, etc.), on pourra
augmenter la contrainte des aciers admissibles pour une largeur
de fissure détermlnée. C'est ce qui n été fait à l'article 49 .2,8
où la majoraUon exprimée en bars a, par slmpUflcalion, été
prise égale à 300 'Il·
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l\1:1: ~}.\ijli!:11111~111111:111 1:1111::1111111111111111~1
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Figure 49.
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au voisinage des barres et d'en diminuer la largeur.
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c·oMP.IENTAIRES
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