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Fides et Lux
Présenté par :
PARCOUR FINANCE ET COMPTABILITE
ANDRIAMAMONJY Maminiaina Princy GES000005704 FC N°2
MANANOMENJANAHARY Anthonya GES000005423 FC N°16
RAMAHEFARIVO Johann GES000005302 FC N°45
RAMANANJARASOA Patricia Pamela GES000005407 FC N°46
TSARAFITOERA Fifaliana Joëlson GES000005331 FC N°67
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Partie 1 : LA SPECIALISATION
1. Notion de la spécialisation
La spécialisation est le contraire de la diversification. Le dirigeant doit s'interroger sur
l'opportunité de l'une ou l'autre de ces 2 stratégies de croissance. Si l'activité est en démarrage
ou en croissance, la spécialisation sera une stratégie pertinente, particulièrement si l'entreprise
a des ressources limitées. À l'inverse, en phase de maturité, et plus encore de déclin, la
diversification peut devenir la seule stratégie viable pour l'entreprise.
Les années 1970 correspondent à l'âge d'or de la diversification avec une croissance forte, une
rentabilité importante pour beaucoup d'activités et de nombreuses opportunités. Depuis les
années 1980, la tendance est inversée et les entreprises pratiquent plutôt l'assainissement du
portefeuille d'activités par désinvestissement et le recentrage sur leur coeur de métier.
2. Définition
a. Définitions lexique
La spécialisation est la concentration des productions d’un pays dans des branche d’activité
ou des produits particuliers. Elle donne lieu a une division internationale du travail. La
spécialisation internationale dépend de nombreux facteur. Les économistes mettent en avant
notamment les rôles des avantages comparatifs, de la dotation factorielle. De manière moins
théorique, le rôle de la compétitivité-prix (proposé des prix relativement faible) et de la
compétitivité hors prix (caractéristique des produits par exemple) sont mises en avant.
b. Définition étymologique
Du latin specialis, spécial, particulier, propre à dériver de species, aspect, regard, vue,
apparence, forme, physionomie. Le verbe transitif spécialisé signifie affecter quelque chose
ou quelqu’un à un rôle, à une fonction, à un usage spécial.
Dans la forme pronominale se spécialiser signifie se cantonner dans une branche spéciale
d’étude ou de spécialité
Une spécialisation consiste pour une entreprise à privilégier une activité ou un métier unique.
La structure fonctionnelle d'une entreprise se caractérise par exemple par une spécialisation de
cahcun des responsables de secteur en fonction de leurs compétences.
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3. Les différents types de spécialisation
La spécialisation, dans le contexte stratégique des entreprises, englobe la stratégie de
concentration et de focalisation sur des domaines spécifiques, que ce soit au niveau
géographique, des produits, des marchés ou de l'expertise sectorielle. Cette approche vise à
canaliser les ressources et les compétences de l'entreprise vers des segments particuliers,
optimisant ainsi ses opérations et renforçant sa compétitivité.
En adoptant une approche stratégique de spécialisation, une entreprise peut atteindre une
efficacité opérationnelle accrue dans des domaines spécifiques, favorisant ainsi sa
croissance durable et renforçant sa position concurrentielle.
Les avantages concurrentiels se manifestent lorsque qu'une entreprise parvient à surpasser ses
concurrents sur certains aspects clés, tels que la qualité des produits, les coûts de production,
l'innovation ou la réactivité aux demandes du marché. Cela peut conduire à une position
dominante sur le marché et à une rentabilité accrue.
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Efficacité Opérationnelle :
En se spécialisant, une entreprise peut optimiser ses processus pour devenir plus efficace
dans la production, la prestation de services ou la gestion des opérations, ce qui se traduit
souvent par des coûts réduits.
Expertise Approfondie :
La spécialisation permet à une entreprise de développer une expertise approfondie dans son
domaine, renforçant sa crédibilité et sa réputation auprès des clients et des partenaires.
Les entreprises spécialisées peuvent être plus vulnérables aux changements de marché, car
elles dépendent fortement d’un segment spécifique. Les évolutions du marché peuvent avoir
un impact disproportionné sur leur activité.
Diversification Limitée :
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Partie 2 :LA SPECIALISATION COMME LEVIER DE CROISSANCE
EXTERNE POUR LES ENTREPRISES
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La spécialisation permet de répondre de manière plus précise aux besoins des clients dans un
créneau spécifique. En comprenant profondément les exigences du marché, une entreprise
peut élargir sa clientèle tout en fidélisant ses clients existants. Cette loyauté contribue à une
croissance externe durable, basée sur des relations solides.
En se spécialisant, une entreprise peut acquérir des avantages concurrentiels significatifs. Que
ce soit par des coûts réduits, une qualité supérieure ou des innovations constantes, ces
avantages renforcent le positionnement stratégique sur le marché. Cette position solide attire
les partenaires potentiels et facilite les alliances stratégiques pour une croissance externe
efficace.
Les marchés évoluent constamment. La spécialisation permet aux entreprises de rester agiles
et de s'adapter rapidement aux tendances du marché. Cette capacité d'adaptation favorise la
croissance externe en identifiant de nouvelles opportunités commerciales et en ajustant les
stratégies en conséquence.
Les avantages concurrentiels se manifestent lorsque qu'une entreprise parvient à surpasser ses
concurrents sur certains aspects clés, tels que la qualité des produits, les coûts de production,
l'innovation ou la réactivité aux demandes du marché. Cela peut conduire à une position
dominante sur le marché et à une rentabilité accrue.
1) Avantages
«…cette lutte acharnée pour la survie suscite chez les entreprises des pratiques dont
l’efficience est bien réelle, et qui peuvent avoir des retombées bénéfiques pour l’ensemble de
la société (si ce gain d’efficience est partagé de quelque façon avec les travailleurs et les
consommateurs).»
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La concurrence porte en effet les entreprises à «imaginer de meilleurs produits et méthodes de
productions» et permet d’augmenter le choix des consommateurs. On verra plus loin que ces
«bienfaits» entraînent aussi leur lot de méfaits, mais cette affirmation demeure vraie. Par
exemple, le Blackberry n’est pas resté bien longtemps la référence en matière de téléphones-
ordinateurs (je déteste l’expression «téléphone intelligent», même si l’Office de la langue
française l’accepte…), ce produit ayant été relativement rapidement surclassé par les produits
de ses concurrents.
Toute proportion gardée, la concurrence permet aussi de faire baisser les prix et faire
augmenter la qualité des produits. Finalement, la recherche de produits qui se distinguent des
autres incite les entreprises à investir davantage.
D'un côté, les avantages concurrentiels permettent à une entreprise de fidéliser sa clientèle,
d'accroître sa part de marché et d'atteindre une rentabilité durable. En investissant dans la
recherche et le développement, une entreprise peut innover, créant ainsi des produits ou
services uniques qui la distinguent de la concurrence. De plus, des économies d'échelle
peuvent être réalisées grâce à des coûts de production plus bas, renforçant ainsi la
compétitivité.
2) Désavantages
Nous payons toutefois bien cher (pas seulement dans le sens monétaire…) ces quelques
avantages. Ainsi, les actions prises pour diminuer les coûts de production n’entraînent pas
qu’une baisse des prix, mais aussi bien souvent des diminutions de salaires, quand ce n’est pas
la délocalisation des emplois, qui, elle, ajoute à la pression à la baisse des salaires sur les
emplois non délocalisés. La concurrence porte aussi l’employeur à augmenter l’intensité du
travail, donc le risque d’accidents de travail, et à externaliser les coûts : pollution, utilisation
de produits dangereux, etc.
S’il est vrai que la concurrence incite les entreprises à améliorer la qualité de leurs produits,
trop souvent l’appât du gain peut mener à retarder l’apparition du meilleur produit pour
écouler de vieux produits ou encore des produits intermédiaires. Pensons aux versions
rapprochées de téléphones interactifs et de produits informatiques. On lance aussi parfois de
«nouveaux» produits dont la valeur ajoutée par rapport au produit existant est pour le moins
discutable, comme l’ajout d’une cinquième lame à un rasoir… Mais, bien souvent, ces trucs
de marketing sont justement dus à une absence de concurrence réelle. D’autres entreprises
tricheront pour faire diminuer les coûts au détriment de la qualité des produits. Pensons aux
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distributeurs d’huile d’olive qui mélangent d’autres types d’huiles végétalespour faire baisser
les coûts de production et les prix, concurrençant ainsi malhonnêtement les distributeurs
honnêtes.
Si la concurrence permet d’augmenter le choix des consommateurs, la diversité des choix est
parfois bien factice et découle plutôt de la différenciation artificielle qui permet de donner la
perception au consommateur qu’une marque est meilleure qu’une autre, même si le produit
est identique (pensons à l’eau de javel qui est le même produit chimique quelle que soit la
marque, en concentration parfois différente, toutefois). Cette stratégie «efficace» entraîne à
son tour :
une hausse des dépenses de publicité, dépenses qui n’apportent rien de plus aux
produits mais fait augmenter les prix;
le suremballage des produits pour attirer le consommateur;
l’obsolescence planifiée («ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie
ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement.»), par
exemple en concevant des biens fragiles qui coûtent moins cher à produire ou en
mettant sur le marché des produits qu’on améliorera peu de temps après, comme
mentionné auparavant.
De façon plus générale, la concurrence, qu’elle soit locale ou internationale, entraîne d’autres
effets négatifs :
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Conclusion
En outre, la recherche constante d’avantages concurrentiels peut parfois conduire à des
pratiques commerciales agressives, voire déloyales, ce qui peut nuire à la réputation d’une
entreprise. Un équilibre délicat entre l’innovation et la stabilité est essentiel pour assurer la
pérennité d’une entreprise sur le marché concurrentiel. Bref, la concurrence peut apporter des
bienfaits, mais surtout pas en la laissant à elle-même comme le prônent les économistes néo-
classiques et autres adorateurs des marchés .La spécialisation émerge comme un puissant
moyen de croissance externe pour les entreprises. En se concentrant sur un domaine
spécifique, elles peuvent différencier leur offre, développer des compétences clés, élargir leur
clientèle, obtenir des avantages concurrentiels et rester adaptatives aux changements du
marché. Ces éléments combinés créent un environnement propice à la croissance externe
durable et à la prospérité continue des entreprises spécialisées.
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Bibliographie et webographie
Bibliographie :
Johan Bouglet , la stratégie d’entreprise, édition Gualino, 257pages
Webographie :
https://ses.webclass.fr
https://www.presse.fr
www.toupie.org
www.emarketing-.fr
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Sommaire
Introduction............................................................................................................................................1
Partie 1 : LA SPECIALISATION..............................................................................................................2
1. Notion de la spécialisation......................................................................................................2
2. Définition................................................................................................................................2
3. Les différents types de spécialisation.....................................................................................3
Partie 2 :LA SPECIALISATION COMME LEVIER DE CROISSANCE EXTERNE POUR LES ENTREPRISES.....5
1) Avantages...............................................................................................................................6
2) Désavantages..........................................................................................................................7
Conclusion..............................................................................................................................................9
Bibliographie et webographie..............................................................................................................10
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