Vous êtes sur la page 1sur 16

Université Catholique d’Afrique Centrale

Faculté de Sciences Juridiques et Politiques


Licence en Droit Privé
Troisième Année

Année académique : 2021-2022

RAPPORT DE STAGE DE
PROFESSIONNALISATION
Stage effectué du 18 mai au 01 juillet 2022
au cabinet JURITAX CONSEIL

En vue de l’obtention de la Licence en Droit Privé

Rédigé par : NOMO Pierre-Arnaud MABALLY

Encadreur académique : Monsieur Guy TIYON

Directeur des stages

Encadreur professionnel : Madame Carine NOUKIMI

Consultante juriste-fiscaliste Senior du cabinet JURITAX CONSEIL

Juin 2022

SOMMAIRE

LISTE DES ABRÉVIATIONS


INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE ET
DEROULEMENT DU STAGE.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL.
SECTION 1 : L’ENVIRONNEMENT EXTERNE.
SECTION 2 : L’ENVIRONNEMENT INTERNE.
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE.
SECTION 1 : DESCRIPTION DU LIEU D’AFFECTATION ET TÂCHES
EFFECTUÉES.
SECTION 2 : DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ET IMPACT DES RELATIONS
HUMAINES.
DEUXIÈME PARTIE : EVALUATION DU STAGE, PROPOSITIONS ET
SUGGESTIONS.
CHAPITRE 1 : EVALUATION DU STAGE.
SECTION 1 : LES APPORTS DU STAGE.
SECTION 2 : LES OBSERVATIONS FAITES.
CHAPITRE 2 : PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS.

ANNEXE : PLAN DE LOCALISATION DU CABINET.

LISTES DES ABREVIATIONS.

AUDSCGIE : Acte uniforme portant sur le droit des sociétés commerciales et des
groupements d’intérêts économiques.
AUS : Acte uniforme portant sur le droit des suretés.
AUDCG : Acte uniforme portant sur le droit commercial général.
CNPS : Caisse Nationale de prévoyance sociale.
DGD : Direction générale des douanes.
DGI : Direction générale des impôts.
DSF : Déclaration statistique et fiscale.
MINFI : ministère des Finances.
ONCFC : Ordre national des conseils fiscaux du Cameroun.
OHADA : Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires.
RCCM : Registre du commerce et du crédit mobilier.
SA : Société anonyme.
SARL : Société à responsabilité limitée.
TPI : Tribunal de Première instance.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Un grand intérêt depuis la classe de terminale pour les sciences juridiques et la soif
d’une formation de qualité car l’on retrouve le droit dans tous les domaines de la
vie, telles ont été les motivations du jeune bachelier que j’étais vers la filière de
Droit à l’Université Catholique d’Afrique Centrale communément appelée LSJP.
Autrefois, la Licence en sciences juridiques et politiques se trouvait associée à la
Faculté de Sciences Sociales et de Gestion, mais tenant compte de l’ampleur de la
filière, l’administration a décidé d’en faire une faculté indépendante. En évoluant
dans cette filière, le droit s’est notamment divisé en deux (02) pôles à savoir : le
droit public et le droit privé. Principalement intéressé par les matières ayant trait
aux rapports que peuvent entretenir les personnes privées, mon choix s’est donc
porté sur le droit privé. Au fil des années, j’ai acquis des savoirs principalement
théoriques. Cependant, arrivé en dernière année du cycle Licence, j’estime que tous
ces savoirs théoriques acquis ne sauraient trouver de sens sans une application
pratique d’où la citation de Léonard de Vinci selon laquelle : « la science est le
capitaine, et la pratique ce sont les soldats ». La pratique et la théorie sont donc
complémentaires. C’est ainsi qu’en vue de parfaire ma formation, il a été jugé bon
par la faculté de solder la fin du cycle Licence par un stage de professionnalisation
afin de voir si les connaissances théoriques acquises peuvent être mise en pratique.
Ce stage de professionnalisation représente non seulement une opportunité en ce
sens qu’il a pour but de mieux tester le savoir mais aussi de pouvoir cultiver de
nouvelles compétences, mais il représente également un défi en ce sens qu’il nous
met, nous étudiants de 3ème année de Licence, face à la vie professionnelle et à
l’environnement de travail dans une structure.

Le stage s’est déroulé sur à peu près quarante jours (40), plus précisément du 18
mai au 1er juillet 2022, au sein du cabinet de conseil juridique et fiscal JURITAX
CONSEIL, situé à Bonanjo face recette municipale à Douala. Il a consisté à
l’élaboration de nombreuses tâches tant juridique qu’autre.

Au terme de cette expérience professionnelle, il serait judicieux de faire un compte


rendu de ce qui a été notamment fait. Pour faire l’étalage des différentes tâches
effectuées, on ne saurait commencer sans tout d’abord une présentation de la
structure d’accueil (Chapitre 1), après on continuera par la phase de déroulement du
stage (Chapitre 2), ensuite on aura l’évaluation du stage (Chapitre 3), et enfin on
terminera par des propositions et des suggestions (Chapitre 4).

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE


D’ACCEUIL ET DEROULEMENT DU STAGE.

Afin de concrétiser les trois (03) années d’études qui m’ont été données de passer à
l’Université Catholique d’Afrique Centrale en vue de l’obtention de ma licence, j’ai
effectué un stage de professionnalisation ayant pour but de mettre en œuvre mes
connaissances acquises à l’université mais aussi de mieux appréhender le monde
professionnel ainsi que les réalités du terrain. Afin de mieux entrer dans le vif du
sujet, je présenterai d’abord la structure qui m’a accueilli (Chapitre 1) et ensuite
j’expliquerai le déroulement du stage (Chapitre 2).

Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil.

La structure dans laquelle j’ai eu l’honneur de faire mon stage est le Cabinet
JURITAX CONSEIL. Le cabinet JURITAX CONSEIL est une société à
responsabilité limitée qui voit le jour en novembre 2009 avec comme représentant
légal Madame KENMOGNE DJOUMESSI Laure, Associé-gérante, Conseil
Fiscal agréé CEMAC n CF 82 et inscrite au tableau de l’Ordre National des
Conseils Fiscaux du Cameroun (ONCFC) sous le numéro 0836 depuis le 11 mars
2008. Son siège social est basé au rez-de-chaussée de l’immeuble Victoria, situé sur
la rue Victoria en face de la recette municipale à Bonanjo. Le cabinet JURITAX
CONSEIL est un cabinet de conseil juridique et fiscal de droit camerounais,
également agréé CEMAC n SCF 06 et inscrit au tableau de l’Ordre National des
Conseils Fiscaux du Cameroun (ONCFC) sous le numéro 1206 depuis le 1er mars
2012 puis est passé au numéro 30 depuis le 31 mars 2017.

Section 1 : L’environnement externe de la structure.

Par environnement externe, on entend principalement les clients avec lesquels le


cabinet travaille qu’ils soient locaux ou encore étrangers, les partenaires du cabinet,
ainsi que les principaux concurrents présents dans son espace géographique à
savoir la région du littoral.

1. Les clients du cabinet JURITAX.

Étant donné que le cabinet JURITAX CONSEIL est un cabinet de conseil juridique
et fiscal, il compte donc un bon nombre de clients qui peuvent s’avérer être des
personnes physiques de droit privé comme de droit public.
S’agissant des personnes physiques ou morales de droit privé, on peut distinguer
des personnes telles que des particuliers mais aussi des sociétés locales comme
étrangères.

Quant aux personnes de droit public, le cabinet JURITAX CONSEIL travaille


principalement avec le ministère des Finances (MINFI) représenté par la Direction
Générale des Impôts (DGI) mais aussi par la Direction Générale des Douanes
(DGD). Ces deux entités représentent au Cameroun ce que l’on appelle
communément l’Administration fiscale.

En dehors de l’Administration fiscale, le cabinet JURITAX CONSEIL travaille


également avec l’administration du travail représentée par l’inspection du travail,
mais aussi il travaille avec d’autres organismes traitant du travail et de la situation
du travailleur tels que la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) lorsque
l’on se retrouve en face d’un problème tournant par exemple autour des cotisations
sociales.

2. Les partenaires du Cabinet JURITAX.

Le cabinet JURITAX possède de nombreux partenaires. Dans ces partenaires, on


peut notamment citer les fournisseurs tels que le bailleur, qui fournit au cabinet les
locaux qu’il occupe actuellement à savoir au rez-de-chaussée de l’immeuble
Victoria à Bonanjo. En dehors du bailleur, le cabinet est également fourni en
matériel tel que rames de papier, trombones, agrafes et bien d’autres.
Également, le cabinet à un partenariat avec les administrations fiscales, les
administrations du travail, les tribunaux, les greffes ainsi que les notaires.

3. Les concurrents du cabinet JURITAX.


Le Cameroun compte bien des établissements qualifiés dans le domaine du conseil
fiscal. Le cabinet JURITAX CONSEIL, spécialisé dans le domaine du conseil
juridique et fiscal n’est donc pas le seul à exercer dans le domaine du conseil fiscal.
Il a de nombreux concurrents dans la région littoral pour ne se limiter que là
comme le cabinet BEHLE ET ASSOCIES, le cabinet CAMEROUN AUDIT
CONSEIL, le cabinet FITAXIA, le cabinet MAZARS CAMEROUN et bien
d’autres encore.

Après avoir brièvement présenté l’environnement externe, nous allons nous


appesantir sur l’environnement interne de la structure.

Section 2 : L’environnement interne de la structure.

Par environnement interne, on entend notamment l’organisation et le


fonctionnement interne de ladite structure.

1. Organisation du cabinet JURITAX.

Le cabinet JURITAX CONSEIL comporte principalement 4 départements


notamment : le département de comptabilité, le département juridique, le secrétariat
de direction et le bureau du chef.

• Le département de comptabilité : il assure principalement le volet


comptable du cabinet c’est-à-dire qu’il traite tous les aspects comptables que
peut avoir un dossier, aussi bien du cabinet que des clients. C’est le
département de comptabilité qui s’occupe du montage des déclarations
statistiques et fiscales (DSF), des établissements de bulletins de salaire mais
aussi de la gestion de la situation du personnel en général. C’est également le
département de comptabilité qui se charge de la facturation des services
fournies par le cabinet, mais aussi le suivi des paiements et le rangement des
factures.

• Le département juridique : il assure principalement le traitement de tous les


aspects juridiques d’un dossier. C’est lui qui a la charge de répondre aux
préoccupations d’ordre juridique ou fiscal des clients que ce soit en matière
de droit fiscal, droit du travail, droit des sociétés commerciales ou encore
droit commercial général. C’est également lui qui est chargé de l’élaboration
et de la rédaction des actes comme des projets pour les sociétés lors des
assemblées (ordre du jour, résolutions…), les lettres de transmission, les
attestations de dépôt, les procès-verbaux ou encore les rapports de gestion.

• Le secrétariat de direction : situé à l’entrée du cabinet, il fait également


office de réception ou d’accueil. C’est par ce secrétariat que tous les dossiers
externes au cabinet passent avant d’arriver dans les départements. C’est au
secrétariat de direction que se tient le registre des courriers entrants et sortant
du cabinet.

• Le bureau du chef : c’est par ce bureau que toutes les consultations passent
avant de sortir du cabinet afin de pouvoir vérifier si les documents sont
conformes et si les solutions données dans les différents dossiers sont les
solutions adéquates à la situation posée.

En dehors des départements, le cabinet dispose d’une logistique dans laquelle on


retrouve la salle de réunion dans laquelle toutes les séances de travail se tiennent
que ce soit entre les membres du cabinet ou même entre les membres du cabinet et
des clients extérieurs; la bibliothèque dans laquelle on retrouve tous les ouvrages,
codes, actes uniformes pouvant être utiles à la résolution d’un problème juridique,
fiscal ou même comptable et un réfectoire dans lequel le personnel prend général
ses repas pendant la pause ou encore un lieu dans lequel on peut se reposer.
On ne saurait parler de l’environnement interne du cabinet sans toutefois présenter
le personnel.

2. Le personnel du cabinet JURITAX.

Le cabinet JURITAX CONSEIL est constitué d’une équipe de quinze (14)


personnes dont l’Associé-Gérante Madame KENMOGNE DJOUMESSI Laure, de
onze (11) conseillers juristes-fiscalistes et comptables-fiscalistes, et deux (02)
personnels administratifs. Suivant sa structure interne, le cabinet JURITAX
fonctionne en suivant une hiérarchie bien précise représentée par un
organigramme :

Associé-Gérante

Directeur de mission senior

Directeur de mission

Superviseur

Consultant senior ou manager senior

Consultant stagiaire
L’Associé-Gérante, elle est celle qui gère le cabinet c’est-à-dire qu’elle supervise
toutes les activités du cabinet. Tous les travaux une fois achevés, remontent à elle et
sa signature marque sa validation et son accord définitif. Elle intervient sur les tous
les types de travaux à savoir juridiques, fiscaux et comptables.

Le Directeur de mission senior (le chef), est celui qui seconde l’Associé-Gérante
dans la gestion du cabinet. En cas d’absence de cette dernière il agit comme un
intérimaire. Il a la charge de coordonner toutes les missions que le cabinet peut
avoir dans ou en dehors de la ville.

Les directeurs de missions aident le chef dans la coordination des missions. Les
directeurs de mission peuvent également assister le chef dans les différentes
missions qu’elles soient à l’intérieur ou à l’extérieur de la ville.

Le superviseur est celui qui veille à la bonne organisation et à la coordination du


département dont il a la charge.

La structure d’accueil ayant ainsi été présentée tant dans son environnement
externe qu’interne en passant par son historique (sa genèse et son évolution), il
s’agira donc dans la suite du déroulement du stage.

Chapitre 2 : Déroulement du stage.

Le cabinet de conseil juridique et fiscal JURITAX CONSEIL, dans le cadre d’une


immersion professionnelle a accepté de nous accueillir pour une durée d’un mois et
demi (40 jours) au sein de leur entreprise. Contrairement à nos ainés académiques
qui ont été perturbés par la pandémie du COVID-19 et les programmes
académiques inachevés, nous, étudiants de licence 3 avons eu le privilège
d’effectuer notre immersion dans de bonnes conditions. Durant cette période, nous
avons pu découvrir, apprendre, comprendre et nous améliorer à travers les
différentes tâches et missions qui nous ont été confiées. A la suite de ce chapitre,
nous entrerons dans les détails du déroulement du stage en présentant d’une part le
lieu d’affectation et les taches effectuées dans ce dernier et d’autre part nous
parlerons des difficultés rencontrées et l’impact des relations humaines sur le
déroulement du stage.

Section 1 : Description du lieu d’affectation et les tâches effectuées.

1- Description du lieu d’affectation.

Le cabinet JURITAX CONSEIL compte en son sein deux (02) principaux lieux
d’affectation à savoir : le service de comptabilité et le service juridique-fiscal. Dans
le cadre de notre apprentissage, notre affectation s’est faite au sein du service
juridique de la structure. Ayant étudié le droit depuis la 1ère année, c’est dans ce
service que mes compétences pourront effectivement être mise en œuvre. Le
service juridique-fiscal est constitué de quatre (04) membres dont deux (02)
directrices de mission et deux (02) consultants juristes-fiscalistes seniors.

On ne saurait parler de la structure d’une société sans évoquer le service juridique.


Il revêt une importance capitale en ce sens qu’il sert tout d’abord à sauvegarder les
intérêts de la société mais aussi de trouver des solutions à toute problématique
juridique. Par ailleurs, dans le cabinet JURITAX CONSEIL, le service juridique est
donc le service qui s’occupe du traitement de tous les aspects juridiques d’un
dossier. Il a pour but de traiter les dossiers qui lui sont soumis dans le stricte
respect des dispositions légales et de pouvoir ainsi apporter des solutions à des
problématiques juridiques concernant notamment les domaines comme la fiscalité,
le droit commercial général, le droit des sociétés commerciales mais aussi le droit
social.

Au-delà, de traiter et d’apporter des solutions à des problématiques juridiques, le


service juridique informe également les clients sur les risquent qu’ils encourent ou
encore les informe sur les récentes lois, qu’elles soient nouvelles ou encore
modifiées. Le service juridique sert en quelque sorte à anticiper les risques ou
encore de nouvelles obligations liées à une loi nouvelle.
Après avoir brièvement présenter le lieu d’affectation dans lequel s’est déroulé le
stage, nous allons par la suite présenter les différentes tâches effectuées, les
conditions de travail et leur déroulement chronologique.

2- Tâches effectuées, conditions de travail et déroulement chronologique.

Durant toute notre période d’apprentissage, les tâches qui nous ont été données
tournaient principalement autour du droit des sociétés commerciales, du droit
commercial général, du droit social mais aussi du droit des sûretés. Afin de mieux
tester nos compétences, nous avons été soumis à des cas relatifs aux différents
domaines cités plus haut.

• Droit des sociétés commerciales.

En droit des sociétés commerciales, nous avons pu travailler sur l’augmentation et


la réduction du capital d’une société anonyme (SA). L’augmentation de capital est
réglementée par les articles 562 à 626 de l’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et la réduction de capital est réglementée aux articles 627 à
638 du même acte. On peut notamment augmenter le capital de deux (02)
manières :
- Soit par émission de nouvelles actions.
- Soit par augmentation de la valeur nominale des actions.

De même que pour réduire le capital, on peut procéder de deux manières


également :
- Soit par diminution de la valeur nominale des actions.
- Soit par diminution des actions.

D’un point de vue plus pratique, j’ai participé à une Assemblée générale
d’actionnaires.

L’Assemblée Générale est une réunion notamment entre le conseil d’administration


de la société et les différents actionnaires afin de voter les différentes résolutions
prises par le conseil d’administration. Elle est généralement convoquée par le
conseil d’administration ou par l’administrateur général selon le cas échéant. Pour
que l’Assemblée puisse se tenir dans la conformité, il faut procéder à
l’identification des actionnaires. L’identification varie selon que l’actionnaire soit
présent ou absent.

- Identification de l’actionnaire présent : Pour identifier un actionnaire, il y’a


une procédure à suivre. Tout d’abord l’actionnaire doit présenter sa carte
nationale d’identité munie d’une photocopie de cette dernière pour
vérification. Une fois la vérification effectuée, l’actionnaire présentera le
papier de la banque prouvant ainsi qu’il possède effectivement des actions
dans la société. Ensuite, on remet une enveloppe à l’actionnaire contenant
des bulletins de vote. Le nombre de bulletins présents dans l’enveloppe
diffère en fonction du nombre de résolutions inscrites à l’ordre du jour. Par
exemple s’il y’a 11 résolutions à voter, il y’aura donc 11 bulletins (un
bulletin par résolution). Une fois l’enveloppe remise, l’actionnaire est dirigé
en salle de réunion par le personnel. Dans la salle de réunion, le conseil
d’administration prend la parole tandis que le secrétaire de conférence prend
les notes afin d’élaborer un procès-verbal. Enfin, le conseil d’administration
émet des propositions de résolutions afin qu’elles soient votées et approuvées
par les actionnaires. Une urne fera le tour de la salle afin de recueillir les
votes des actionnaires si et seulement s’ils sont contre la résolution ou alors
s’ils souhaitent faire abstention. Dans le cas contraire, c’est-à-dire que si les
votes sont unanimes, les résolutions sont ainsi adoptées.

- Identification de l’actionnaire absent : Lorsque l’actionnaire est dans


l’incapacité d’assister à l’Assemblée, il peut décider d’envoyer un
représentant. La procédure d’identification du représentant est différente de
celle de l’actionnaire. Une fois que l’actionnaire ait désigné son représentant,
ce dernier devra se munir d’une procuration lui conférant ainsi les pouvoirs
de l’actionnaire. La procuration doit être accompagnée d’une photocopie de
la carte d’identité de l’actionnaire à représenter, la carte d’identité du
représentant ainsi qu’une photocopie de celle-ci pour vérification. Une fois la
vérification faite, le représentant devra présenter le titre d’action prouvant
que l’actionnaire qu’il représente possède bien des actions dans la société.

- Cependant, s’il l’actionnaire est une société, la société étant une personne
morale, transféra ses pouvoirs à une personne physique afin qu’elle la
représente. La procédure est sensiblement la même que celle de la
représentation d’un actionnaire absent à la seule différence que dans le cas de
la représentation de la société, il faudrait la photocopie du registre du
commerce et du crédit mobilier (RCCM).

Comme autre tâche, j’ai fait des actes d’approbation de comptes, notamment en
établissant des rapports de gestion.

L’approbation des comptes est réglementée par l’article 138 de l’Acte uniforme
OHADA portant sur le droit des sociétés commerciales (AUDSCGIE). Afin
d’approuver les comptes, il est nécessaire d’établir un rapport de gestion. Le
rapport de gestion est un document fourni par le gérant lorsqu’il s’agit d’une
société à responsabilité limitée (SARL) ou par le conseil d’administration ou par
l’administrateur général lorsqu’il s’agit d’une société anonyme (SA). Ce rapport
expose la situation de la société durant l’exercice écoulé c’est-à-dire qu’il présente
la marche de la société, son chiffre d’affaires annuel, présente aussi l’évolution
prévisible de la société afin de déterminer s’il y’a un bénéfice ou une perte durant
l’exercice écoulé. En cas de bénéfice, on peut proposer d’affecter le résultat de
l’exercice afin de constituer des réserves légales. Le rapport de gestion présente
aussi la situation de trésorerie, les perspectives de continuation de la société mais
aussi le plan de financement :il peut s’agir de financement à fonds propres ou
encore d’un emprunt bancaire.

En dehors de l’approbation des comptes, j’ai également travaillé sur l’élaboration


d’un projet d’ordre du jour d’un conseil d’administration d’une société. Il faudrait
déjà rappeler que le conseil d’administration intervient dans le cadre de la société
anonyme (SA). L’ordre du jour représente en quelque sorte l’ensemble des points
qui seront abordés pendant la réunion du conseil d’administration. Dans l’ordre du
jour, on retrouve les questions relatives à la présentation des rapports de gestion et
du rapport du commissaire aux comptes de l’exercice écoulé, à la durée du mandat
des membres du conseil d’administration et celle du commissaire aux comptes
c’est-à-dire si leurs mandats sont renouvelables ou pas.

J’ai également élaboré un projet d’acte de fusion entre deux sociétés. La fusion en
droit des sociétés est régi par les dispositions des articles 189 et suivants de l’Acte
uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales. La fusion peut être
faite soit par création d’une société nouvelle, soit par l’absorption de l’une des
sociétés par l’autre. Le projet d’acte de fusion que j’ai eu à faire concernait deux
(02) sur le point de fusionner par voie d’absorption. Pour que le projet de fusion
soit conforme, il doit contenir des indications relatives :
- A la forme, à la dénomination, au numéro d’immatriculation au registre du
commerce et du crédit mobilier (RCCM) et au siège social des sociétés
participantes.
- Aux motifs et aux conditions de la fusion.
- Aux dates auxquelles ont été arrêtés les comptes des sociétés intéressées par la
fusion.
- A l’actif apporté par la société absorbée, au passif qui sera pris en charge par
la société absorbante et à la situation nette apportée.
- Au rapport d’échange des titres sociaux, dans le cas la société absorbante ne
détient pas déjà les titres émis par la société absorbée mais aussi si la fusion
envisagée ne se traduit pas par une augmentation de capital de la société
absorbante.
- Au bonni de fusion qui sera inclus dans les capitaux propres de la société.
- A la date à laquelle la fusion prendra effet.

Une fois le projet de fusion établi, il est déposé au greffe du tribunal de Première
Instance (TPI) afin d’affirmer que l’opération a été effectuée conformément aux
dispositions de l’Acte uniforme OHADA.

• En droit commercial général.

En droit commercial général, le cas sur lequel j’ai eu à travailler concernait des
préoccupations d’un client sur la notion de location-gérance. La location-gérance
est régie par l’article 138 de l’Acte uniforme OHADA relatif au droit commercial
général (AUDCG). Il s’agit d’une convention par laquelle le propriétaire du fonds
de commerce concède la location en qualité de bailleur à une personne physique
locataire-gérant, qui l’exploite à ses risques et périls. La question posée était de
savoir si le locataire-gérant est responsable du passif du fonds de commerce. Tant
que la convention de location-gérance n’a pas été publiée, le bailleur reste solidaire
des dettes avec le locataire-gérant. Cependant le locataire-gérant n’est pas
responsable du passif du fonds de commerce qu’il occupe.

• En droit des suretés.

En droit des suretés, le cas sur lequel nous avons eu à travailler concernait des
préoccupations d’un client sur le recours de la caution. Le cas concernait un
directeur général qui voulait se porter caution pour une société et voulait savoir
quelles sont les recours dont il dispose en tant que caution. La disposition qui régit
les recours de la caution est dans l’article 32 de l’Acte uniforme portant sur le droit
des suretés. En effet, la caution possède deux (02) recours à savoir le recours
subrogatoire et le recours personnel. Dans le cadre du recours personnel, la caution
peut poursuivre le débiteur pour récupérer non seulement la somme réglée au
créancier mais aussi il peut réclamer tous les intérêts et frais engagés, il peut aussi
demander des dommages et intérêts. Cependant dans le cadre du recours
subrogatoire, la caution peut réclamer au débiteur la somme qu’il/elle devait payer
au créancier, en quelque sorte elle se met à place du créancier, et elle bénéficie de
tous les droits qu’avait le créancier contre le débiteur par exemple si le créancier
possédait une hypothèque alors la caution possédera également cette hypothèque
contre le débiteur. Cependant la caution peut exceptionnellement faire un recours
contre le débiteur avant le paiement, c’est ce qu’on appelle une créance personnelle
d’indemnité.
• En droit social.

En droit social, le cas sur lequel j’ai eu à travailler concernait des préoccupations
d’une société camerounaise par rapport à la situation d’un employé étranger que la
société a affecté dans son pays d’origine. J’ai travaillé avec la convention fiscale
CEMAC et le Badoge. Les questions posées concernaient principalement son
salaire et les impôts. La première question était relative à son affectation hors du
Cameroun est ce que son salaire sera toujours assuré par la société camerounaise ;
la réponse est oui dans le cas où cet employé est toujours en contrat avec la société
camerounaise du coup c’est la société camerounaise qui continuera de payer son
salaire. La deuxième question était relative aux impôts à prélever ; les impôts
seront prélevés sur son salaire au Cameroun car l’employé malgré qu’il soit affecté
dans un État étranger est toujours sous contrat camerounais.

Section 2 : Difficultés rencontrées et impact des relations humaines sur le


déroulement du stage.

1. Difficultés rencontrées.

Durant notre immersion professionnelle, les tâches données ont bien été effectuées
et les enseignements et conseils donnés ont bien été assimilés. Cependant quelques
difficultés ont été rencontrées. Les difficultés rencontrées sont de deux (02) ordres
qui sont : l’emploi de certains termes comptables ou encore fiscaux et dans certains
cas des calculs tels que le calcul du montant du mali de fusion.

Concernant les termes comptables, j’ai eu des difficultés à comprendre ce que c’est
qu’une déclaration statistique et fiscale (DSF). Après les explications reçues par un
des juristes fiscalistes Mr Patrick NGANKEM, le dossier statistique et financier
est un document issu de l’arrêté des comptes de toute entreprise afin d’en apprécier
les conséquences fiscales. On y retrouve notamment les informations relatives au
chiffre d’affaires de l’exercice écoulé ainsi que l’exercice N-1, les recettes ainsi que
les dépenses, les revenus nets comptables et les revenus après imposition… Il est
produit par le commissaire aux comptes de l’entreprise.

Concernant les termes fiscaux, j’ai eu des difficultés à comprendre ce qu’est un


rescrit fiscal. En effet le rescrit fiscal est une réponse de l’administration fiscale sur
les questions relatives à l’interprétation d’un texte fiscal. J’ai été éclairci sur le sujet
par le comptable Mr William NGOUNKONG.

Concernant le calcul du mali de fusion, il m’a été expliqué par la directrice de


mission Madame Catherine BILOA. En effet, le calcul du mali de fusion est
simple ; il suffit de faire la différence entre l’actif net apporté ( qui lui se calcule
par la différence entre l’actif apporté et le passif pris en charge) et la valeur
comptable des actions de la société absorbée (cette valeur est contenue dans la
DSF). Une fois le montant du mali de fusion calculé, le montant trouvé sera inclus
dans les capitaux propres de la société absorbante.

2. L’impact des relations humaines sur le déroulement du stage.


Durant cette période d’apprentissage, les rapports entretenus avec les différents
membres du cabinet m’ont permis de mieux m’intégrer. Malgré la rigueur dans le
travail, tout en se respectant mutuellement les uns les autres, les travaux étaient
réalisés dans une ambiance très conviviale. Cette convivialité m’a permis de
travailler dans de bonnes conditions et dans un environnement propice à la
réflexion, favorisant ainsi une bonne intégration au sein du cabinet. Également, les
membres du cabinet sont bienveillants et toujours disponibles. Toutes les difficultés
que j’ai eu à rencontrer, j’avais toujours une personne vers qui me tourner, je ne me
sentais jamais perdu. Cette bienveillance et cette disponibilité dont faisait preuve
les membres du cabinet à mon égard m’ont permis de me sentir en sécurité mais
aussi d’être plus à l’aise.

DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DU STAGE,


PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS.

Chapitre 3 : Évaluation du stage.

L’évaluation du stage est en quelque sorte une façon pour l’étudiant de donner son
opinion sur le déroulement global de son stage. En effet, après une expérience aussi
enrichissante que pratique au cabinet JURITAX CONSEIL, il serait important d’y
apporter un regard critique en recensant les divers apports de celle-ci ainsi que les
observations aussi bien positives que négatives qui ont pu être faites.

Section 1 : Les apports du stage.

Durant cette période de stage, j’ai pu bénéficier sur plusieurs plans notamment sur
le plan académique, sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel.

1- Sur le plan académique.

Le stage a été le lieu pour moi de m’imprégner de manière pragmatique des notions
apprises en classe, mais aussi le stage m’a permis d’apprendre de nouvelles choses.
En effet, le point le plus frappant a été la place prépondérante des matières de droit
privé, principalement le module concernant le droit de l’entreprise c’est-à-dire le
droit des sociétés commerciales, le droit fiscal et le droit commercial général. Le
stage m’a permis d’appréhender ces matières d’une façon plus pratique par les
différents cas que j’ai eu à traiter mais aussi de faire une révision de certaines
notions qui ont été vues en classe.

Également, la manipulation des outils informatiques (Microsoft Word et Excel)


apprise en 1ère année de licence s’est avérée très utile dans le cadre du classement
des sociétés.
Comme nouvelles choses apprises, j’ai appris à utiliser le site internet de la
direction générale des impôts, rechercher et manipuler les fichiers des
contribuables, connaitre leur régime d’imposition.

2- Sur le plan professionnel.

À ce niveau, j’ai tout d’abord bénéficié d’un apport particulier concernant


ma vision de l’organisation. Prenant le cabinet JURITAX CONSEIL en tant
qu’entreprise, j’ai pu découvrir le quotidien d’une organisation, son fonctionnement
et l’importance de la vision, des valeurs et des procédures au sein de celle-ci.

Aussi ce stage a été pour moi enrichissant en termes d’orientation de


carrière, car m’ayant donné envie de beaucoup plus explorer le domaine du conseil
juridique et fiscal et du droit des affaires que je souhaite découvrir davantage et où
je souhaite désormais faire carrière.

En somme, le stage était pour moi l’occasion de ressentir ce sentiment


d’appartenance à une organisation professionnelle.

3- Sur le plan personnel.

J’ai pu trouver dans cette expérience une source de développement de


compétences personnelles, tant techniques que sociales. Il a développé en moi des
valeurs de respect, de travail en équipe, de maitrise de soi, d’écoute, de
pragmatisme et de dynamisme qui me seront indéniablement utiles dans un futur
proche.

Aussi, mon passage dans le cabinet m’a permis de combattre mon


introversion et m’a poussé à aller vers les autres et essayer de mieux les
comprendre pour mieux les aider et ensemble progresser. De façon générale j’ai pu
voir l’importance d’intégrer en moi la vision de tout projet pour pouvoir donner
une meilleure performance. Comme principale leçon retenue sur le plan personnel,
il est important de sortir de son univers et de son confort pour affronter l’univers
des autres et ainsi pouvoir se fondre dans la masse pour une meilleure intégration.

Section 2 : Les observations faites.

Les observations faites sont de deux ordres. D’une part, on a les observations
positives et d’autre part on a les observations négatives.

• Les observations positives : de mon séjour au cabinet, j’ai pu noter de


nombreux points positifs. Tout d’abord, le travail au sein du cabinet
JURITAX CONSEIL se fait dans une collaboration, une convivialité et
complicité à envier. On y trouve en effet un mélange entre l’efficacité de
traitement et la rigueur dans le travail. Les membres du cabinet ont un réel
souci et se préoccupe d’accompagner le client et ils font preuve d’un esprit
d’équipe très fort. Ensuite le cabinet est très bien organisé dans la réalisation
de ses prestations. Enfin, même s’il s’agit d’un cabinet de conseil juridique et
fiscal, ce qui laisse sous-entendre l’utilisation abusive des codes, lois,
conventions, traités et autres ce qui est le cas d’ailleurs, tous les membres du
cabinet manipulent parfaitement les outils informatiques. Et pendant le
travail, il peut y avoir des petits moments de détente et de causerie qui
permettent non seulement de créer des liens entre les membres du cabinet,
mais aussi de pouvoir relâcher un peu la pression et le stress auxquels les
membres sont soumis avec le traitement de multiples dossiers et les
préoccupations de multiples clients. Aussi, les membres du cabinet
entretiennent de bonnes relations avec les différents partenaires qui sont
également les partenaires de leurs clients : Administration fiscale,
Administration douanière, Administration des changes, du travail, greffes et
tribunaux.

• Les observations négatives : le principal point négatif que j’ai noté est la
mauvaise gestion du temps. Cependant elle n’est pas constante, cela peut
arriver quelques fois.

Étant donné que mon stage tournait beaucoup plus autour des matières du droit de
l’entreprise, et afin de justifier ma recherche qui sera faite en master, il est donc
pertinent de proposer une problématique pouvant justifier cette recherche. Alors la
problématique proposée tournera autour des procédures collectives. Les procédures
collectives sont des procédures mises en œuvre lorsqu’une entreprise est en
situation de défaillance économique. Ces procédures peuvent être une procédure de
sauvegarde de justice, une procédure de redressement ou une procédure de
liquidation. Cependant les procédures collectives permettent-elles de sauver
financièrement et durablement une entreprise ? Cette problématique invite à une
dimension prospective et historique des procédures collectives.

Chapitre 4 : Propositions et suggestions.

Dans ce chapitre, il s’agira de proposer des solutions face aux difficultés et


insuffisances rencontrées au cours du stage.

L’insuffisances rencontrée concerne notamment l’archivage. Pour trouver une


solution à ce problème, je suggère qu’il puisse y avoir des archives numériques qui
vont permettre la facilité dans les recherches de certains documents ou encore de
certaines lois ou conventions.
CONCLUSION.

L’expérience durant ces 40 jours de stage a été indéniablement une


expérience très enrichissante. Elle s’est avérée être un exercice nécessaire dont je
n’ai mesuré la profonde pertinence qu’une fois celle-ci vécue. J’en ressors
fortement grandi et ce sur plusieurs plans. Ce rapport comme son nom l’indique a
pu faire un compte rendu général du contexte de ce stage, de son déroulement
chronologique à travers les différentes tâches effectuées, mais aussi des
problématiques qui ont pu être relevées et des perspectives de solution.

Relativement aux objectifs préalables fixés, un bilan positif peut être fait.
En effet, l’assimilation des procédures de l’organisation et l’immersion dans le
quotidien de celle-ci, représentée en l’espèce par le cabinet JURITAX CONSEIL
ont été effectives. Même si on note une certaine limitation des tâches confiées,
pouvant notamment être expliquée par la sensibilité des activités menées et des
informations manipulées par le cabinet, l’objectif d’évaluation des capacités à
assumer des tâches concrètes a lui aussi été atteint. Mon défi personnel qui était de
d’appréhender cet univers sachant à quel point le conseil juridique et fiscal est
complexe, et bénéficier d’une certaine maîtrise du fonctionnement du cabinet et de
son quotidien, a pu, par ce stage être relevé.

Si mon expérience a fait ressortir des aspects positifs allant des apports
académiques, professionnels et personnels aux différentes observations telles que
la forte efficacité dans le traitement des dossiers, la rigueur dans le travail et un
esprit d’équipe très fort, elle a aussi mise en lumière un certain nombre de
problématiques. Des problématiques auxquelles on a essayé d’apporter des
solutions.

ANNEXE : PLAN DE LOCALISATION DU CABINET JURITAX.


1

Vous aimerez peut-être aussi