Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Analyse
Le document soumis à notre étude présente une expérience accompagnée de deux extraits de texte et
deux schémas sur la structure de la molécule d’ADN.
1- Expérience
On a pris deux souches de pneumocoques : les bactéries « S » virulente et les bactéries « R »
inoffensives. On a ensuite mis dans différentes cultures de bactéries « R », différentes substances
chimiques extraites des bactéries « S » à savoir : l’ADN, les glucides (polysaccharides), les protéines,
les lipides et l’ARN. Les différentes cultures sont ensuite injectées aux souris.
Résultats
- La culture contenant l’ADN des bactéries « S » + les bactéries « R » va causer la mort des
souris par pneumonie. De plus on trouve dans les corps des souris mortes de nombreuses
bactéries « S ».
- L’injection des cultures contenants les bactéries « R » associées aux autres éléments des
bactéries « S », n’entrainent pas la mort des souris et les corps des souris ne contiennent que les
bactéries « R ».
Information saisie
Seul l’ADN « S » a permis la transformation des bactéries « R » en bactéries « S ».
Conclusion : L’ADN est donc incontestablement le support du programme génétique.
Sa structure primaire
La structure primaire de l’ADN est constituée d’un groupe phosphate, d’un désoxyribose, d’une base
azoté formant un nucléotide ou un désoxyribonucléotide.
NB. Il existe 4 types de nucléotides en fonction de la base. La succession des nucléotides donne la très
longue molécule d’ADN.
Remarque
- dans une chaîne de nucléotides, les liaisons phosphates et désoxyribose sont covalentes (solides)
alors que les liaisons entre les bases sont fragiles (liaisons hydrogène).
- Les bases sont complémentaires deux à deux. Une base azoté ne peut s’unir qu’à une seule des
trois bases. T et A ; G et C.