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Matières : SVT et Physique-chimie Antonin MIRABAUD

Chandirane PARTIBANE

Thème : modèles et modélisations Elèves de 1°S

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Sommaire:
Problématique

Observations

Apparition du coca-cola et du bonbon mentos page 3

Composition de ces deux denrées page 3

Mode de fabrication des boissons gazeuses page 4

Propriétés de l’eau page 5

Question
-Hypothèse

Validation expérimentale :

I] L'effet du mentos dans le coca-cola


1) Réaction du glucose pure et du coca-cola
2) Réaction de la gomme arabique et du coca-cola.

II) La composition du coca et du mentos


A] Composition du coca et du mentos
B] La rugosité du mentos

III) Le dégazage du coca cola


1) Le dégazage du co2
Exemple pour justifier que la réaction est due a la rugosité des éléments inséré dans les boisson
gazeuses
2) La tension superficielle accélération du dégazage

Intérêt de cette validation vis à vis des modèles et modélisations

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Problématique
Observations

En 2006, la réaction du coca cola et du mentos s'est fait connaître au grand public. Comme on
peut le voir dans la vidéo jointe, lors de l'insertion d'un mentos dans une bouteille de coca cola, il y
a formation d'un geyser dont la taille varie selon la quantité de mentos mis dans le coca cola.
Poussés par la curiosité, nous avons voulu en savoir plus sur cette réaction si médiatisée.

Le Coca-Cola (Coke en Amérique du Nord et dans certains pays européens) est une marque
commerciale déposée en 1887 d'un soda (boisson gazeuse sucrée), née aux Etats-Unis. Depuis des
décennies, bien des chimistes se sont posées la question de la composition du Coca Cola®.
L'entreprise américaine a toujours entretenu le secret sur la composition exacte de son produit
commercial. Il s'agit probablement du secret le mieux gardé du monde. Officiellement, 3 personnes
seulement connaissent la recette exacte du Coca Cola®. Celle-ci serait gardée dans un coffre fort en
un lieu tenu, lui aussi, secret. C'était sans compter sur les nouvelles technologies d'analyse de
composition chimique qui nous permet aujourd'hui d'avoir la liste des ingrédients utilisés pour la
boisson gazeuse américaine.

La composition du Coca-Cola :

- 15% d’eau gazéifiée (H2O + CO2)

- 25% sucre (saccharose) (C12H22O11), glucose (C6H12O6) et caramel


(absents dans le Coca Light, remplacés par de l’aspartame)

-acide ortho phosphorique (H3PO4) 30%

- 4% d’extraits végétaux (essences d’orange, de vanille et de citron)

- 10% de caféine (C8H10N4O2) (absente dans le coca light)

- 1% de noix de cola

- 1% d’acide citrique (C6H8O7)

Le Mentos est une marque de confiserie du groupe Perfetti Van Melle. Leur produit se
présente sous la forme d'une pastille disponible en différents parfums, vendue en tubes.

La composition du mentos:

-sucre : saccharose (C12H22O11), glucose (C6H12O6)

-acide citrique (C6H8O7)

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-cire de carnauba et cire d'abeille

-huile végétale hydrogénée

-fécule

-sucroesters d'acides gras

-arômes (menthe)

-gomme arabique

Mode de fabrication des boissons gazeuses

Certaines boissons, comme la bière, sont gazeuses par l’activité de levures, ces êtres
unicellulaires sont capable de réaliser la respiration en aérobie (en présence de dioxygène).
Lorsqu’elles sont en anaérobie, elles utilisent aussi du glucose mais sans consommation de
dioxygène et on retrouve alors dans le milieu de l’éthanol et du dioxyde de carbone. Ce type
de métabolisme est appelé fermentation. Un des sous-produits formé étant l’éthanol, on parle
de fermentation alcoolique.

Perrier est une eau minérale gazeuse française


issue d'une source nommée depuis 1903 source Per-
rier. Elle contient 7gr/L de gaz. Sa source se situe à
Vergèze dans le Gard à 15km de Nîmes. Le gaz s’est
dissout dans l’eau en profondeur, en même temps que
d’autres sels minéraux.

D’autres boissons sont gazeuses par addition


artificielle de gaz sous pression, comme le coca-cola.

Dans les 3 cas, ce gaz est du CO 2comme nous le


montre un test à l’eau de chaux sur le gaz récupéré.

Le CO2 gazeux injecté sous pression


se dissout sous forme de microbulles puis
se ionise au contact des molécules d’eau
en ion carbonate, ion bicarbonate ou ion
hydrogénocarbonate.

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Pour mieux comprendre le comportement des composants du coca-cola, nous avons re-
cherché les propriétés de l’eau :

L’eau présente une structure tétraédrique : 104,47' pour H-O-H.

Les électronégativités selon Allred et Rochow sont :

c (O) = 3, 6 ; c (H) = 2,1

ce qui implique l'existence de deux liaisons polarisées. L'eau présente donc une structure di-
polaire : Le moment dipolaire est représenté par un vecteur µ orienté du moins (N, -) vers le plus (P,
+), selon l’équation : µ = q . NP ou vecteur µ = q . vecteur d avec le vecteur d orienté du barycentre
des charges négatives vers le barycentre des charges positives. Normalement exprimée en coulomb-
mètre, l'unité courante utilisée est le debye, en honneur du grand chimiste hollandais Peter Debye

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Moment dipolaire de
l’eau
µ = 1,84 D,

En conséquence, l’eau dissout les molécules ioniques ou polaires, comme le sucre. Mais les
molécules apolaires (µ =0), comme le CO2, précipitent.

L’eau a un rôle ionisant grâce à son moment dipolaire, H 2O devient H3O+ avec l’atome d’oxy-
gène qui arrache un hydrogène à une molécule dissoute.

L’eau a un rôle dispersant. La loi de Coulomb définit l’intensité de la force électrostatique


entre deux ions. l’intensité de la force d’attraction entre cations et anions est plus faible dans l’eau
qu’ailleurs.

L’eau a un pouvoir de solvatation, il se crée 3 sortes d’interactions entre le solvant et les


molécules de soluté dissous :
- l’interaction électrostatique ou force de Van der Waals où le nombre de molécules d’eau en
interaction avec l’ion dépend de son diamètre et de sa charge (voir le tableau de correspondance en
annexe)
- Les liaisons hydrogènes entre 2 H
- les liaisons de coordination entre un atome donneur d’électron et un atome receveur

liaisons hydrogènes
liaisons de coordination
l’interaction électrostatique

Les éléments contenus dans une bouteille de coca-cola sont donc tous en « équilibre », c'est-à-
dire que les éléments sont stables et liés par des liaisons faibles (donc facilement cassables).

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Pourquoi y a-t-il formation d'un grand geyser lors de
l'insertion de mentos dans le coca-cola?

Hypothèse 1 : le mentos chasserait le gaz de la boisson.

Validation expérimentale de l’hypothèse 1 :


Expérience 1

Protocole : Tout d’abord, nous


avons essayé de reproduire la
réaction créant le geyser lors de
l’insertion du mentos dans le coca-
cola. Pour cela nous avons versé
80mL de coca-cola dans un bécher
de 250ml puis nous y avons jeté un
mentos.

Résultat : Malgré la prise de


vue un peu floue on peut tout de
même observer que le mentos réagit
avec le coca-cola formant alors une
mousse intense débordant du bécher,
mais ce n’est pas un geyser !

Interprétation : Nous ne
savons pas encore comment le
mentos intervient. Il va falloir tester
ses composants l’un après l’autre
pour cerner la cause du geyser.

Hypothèse 2 : Le CO2 serait un facteur de la réaction.


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Validation expérimentale de l’hypothèse 2 :
Expérience 2 :

Protocole : Nous avons versé 80ml d’une autre eau gazeuse, du Perrier dans un bécher de
250ml. Nous ajoutons un mentos. Après 10min, nous ajoutons de nouveau 1 mentos.

Résultats : Nous voyons un beau dégagement de CO 2 lors de la première addition de mentos.


Ce dégagement s’arrête au bout de 1min. La deuxième addition de mentos ne provoque pas de
dégazage.

Interprétation : Le dégagement de CO2 de ne se produit que lorsque que le Perrier est encore
fraichement ouvert. On peut donc affirmer que le CO 2 s’est entièrement échappé lors du premier
dégazage correspondant à la formation des bulles.

Lors de l'insertion des 2 mentos dans


la boisson gazeuse sans CO2, l'enrobage
des mentos s’est dissout dans la boisson, et
après vérification c’était déjà le cas dans le

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coca.

Nous proposons alors de tester la


molécule constitutive de l’enrobage. Le
goût étant sucré, nous testons sa
composition avec un réactif spécifique.

Hypothèse 3 : l’enrobage serait constitué de glucose

Validation expérimentale de l’hypothèse 3 :


Expérience 3 :

Protocole : On enlève délicatement l'enrobage


du mentos à l'aide d'un scalpel. On insert 2gr de
morceaux d'enrobage dans un tube-à-essais en
Pyrex. On crée 2 tubes témoins, un avec 2gr de
glucose pur, l’autre avec 2gr de saccharose. On
ajoute 5mL de liqueur de Fehling dans chaque tube
et on place ces 3 tubes dans un bain-marie bouillant
pendant 3 minutes.

Résultats : Il se forme un précipité rouge


brique dans le tube avec enrobage et le tube avec
glucose, précipité qui montre la présence de glucose
dans l'enrobage du mentos. Le saccharose n’a pas
réagi.

Interprétation : Au cours du test à la liqueur de Fehling, le cuivre contenu dans ce réactif


oxyde la (ou les) fonction aldéhyde d’un sucre réducteur pour la (ou les) transformer en fonction
acide selon cette réaction bilan d’oxydo- réduction :

R-COH + 5OH-(aq) + 2Cu2+(aq) → RCOO- + Cu2O(s) + 3H2O

avec la réaction d’oxydoréduction suivante :

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liaisons de coordination entre
atome donneur d’électron et
atome receveur

La liqueur de Fehling initialement bleue se colore en rouge brique à chaud, par l’apparition
d’un précipité de cuivre oxydé, et cela uniquement en présence d'un composé qui présente la
fonction aldéhyde. C’est le cas des sucres réducteurs, comme le glucose, mais le test n'est pas
positif avec le saccharose (sucre de table), celui-ci ne présente pas la fonction aldéhyde R-C-OH.

Hypothèse 4 : le glucose de l’enrobage suffirait à créer le geyser.

Validation expérimentale de l’hypothèse 1 :


Expérience 4 :

Protocole : Nous gardons les mêmes


proportions que précédemment, soit 80mL de coca-
cola et nous y versons 2gr de glucose pur

Résultat : le glucose pur réagit très fortement


avec le coca-cola, l’effervescence est aussi
impressionnante qu’avec deux mentos !

Interprétation : Le glucose pur seul réagit avec


la boisson alors l'enrobage doit aussi être un facteur
du dégagement gazeux. Le glucose possède 5 liaisons
hydrogène. Les molécules de glucose se dissolvent en
créant des liaisons hydrogène avec l’eau :

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Pour confirmer ce rôle de l’enrobage, voici 2 autres tests :

Protocole a : nous avons allègrement décapé l’enrobage du mentos à l’aide de notre salive
pour voir si le mentos démuni de son enrobage permettrait la réaction. Le mentos sans enrobage est
inséré dans 80ml de coca cola

Résultats : L'insertion de mentos sans enrobage ne provoque aucun dégagement gazeux.


Aucune réaction ne se produit.

Protocole b : On utilise 80ml de coca cola et un mentos pour cette expérience. On enlève
délicatement l'enrobage du mentos à l'aide d'un scalpel. On insert les morceaux d'enrobage dans un
bécher de 100 ml qui contient déjà 80 ml de coca cola.

Résultats : L'insertion de morceaux d'enrobage provoque un dégagement gazeux et


l'apparition de mousse.

Mais nous n’avons toujours pas de geyser. Or le coca-cola contient


déjà du glucose.

Hypothèse 5 :, ce serait-une question de concentration de glucose.

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Validation expérimentale de l’hypothèse 5 :

Protocole : Nous préparons 4 béchers de 80ml d’de coca-cola. Le premier sert de témoin, le
n°2 reçoit 1gr de glucose, le n°3 reçoit 3gr, le n°4 reçoit 7gr.

Résultats : plus il y a de glucose, plus ça mousse.

Interprétation : chaque molécule de glucose établit des liaisons hydrogène avec les
molécules d’eau voisines.

Hors le CO2 se trouve en équilibre instable dans les « cages » formées par les molécules d’eau.

pas encore corrigé :

alors que le CO2 n’en possède pas sous forme dissoute car il ne comporte aucun ion h+. L’eau
dissout les molécules ioniques ou polaires, comme le sucre alors que les molécules apolaires
comme le CO2 précipitent. dans la boisson pourraient alors prendre la place des molécules de CO 2,
ce qui pourrait alors former le dégagement du CO2.

Il est donc possible d’envisager qu’un mentos entrant dans une bouteille de
coca-cola pourrait casser ces liaisons poussant alors les molécules de CO2 a
fuirent la bouteille formant alors le geyser !

Résultats : On remarque que l'insertion des morceaux d'enrobage sans le mentos provoquent
un dégagement gazeux et l'apparition de mousse contrairement au mentos sans enrobage qui ne
provoque aucune réaction.

On peut alors supposer qu'il n'y a que l'enrobage du mentos qui interagit dans cette réaction.
L'enrobage de mentos est constitué majoritairement de gomme arabique mais nous n’avons pas pu
nous en procurer et nous ne pouvons donc pas dire si ce réactif rentre dans la réaction.

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Bilan :

Nous savons désormais que l'élément responsable de la formation du geyser est contenu dans
l'enrobage pour ce qui est du mentos et qu'il s'agit du CO2 pour ce qui est du Coca. Nous savons
aussi que le CO2 du Coca n'est pas le seul élément à intervenir dans la formation du geyser. Nous
allons donc voir dans une deuxième partie s'il s'agit d'un phénomène physique qui pourrait par
exemple impliquer le CO2 du Coca et l'enrobage du mentos.

II ) Composition du coca et du mentos.


Nous nous sommes donc intéressés aux différents élément constituant les deux composants.

Nous avons décidé de tester les différents acides puis les différents sucres du coca cola qui
pourrait réagir avec le mentos.

La composition du Coca-Cola est :

-eau gazéifiée (CO2, H2O) 15%

-sucre (saccharose) (C12H22O11), glucose (C6H12O6) et caramel 25%

-acide ortho phosphorique (H3PO4) 30%

-extraits végétaux 4%

-caféine (C8H10N4O2) 10%

-Noix de cola 1%

-acide citrique (C6H8O7) 1%

-Escherichia coli sous forme liquide 14%

-aspartame (C14H18O5N2)

-acésulfame de potassium (C4H4NO4SK)

La composition du mentos est :

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Expérience 1:

Pour comparer la réaction avec les différents éléments, nous avons fait de petites expériences
avec chacun des sucres et des mentos pour voir lequel réagissait le mieux.

Protocole : Nous avons commencé par rajouter 2 carrés de sucre dans du coca cola puis nous
avons ajouté un mentos pour voir si, lorsqu’un mentos est plus concentré en saccharose, la réaction
est plus importante.

Résultats : On observe une effervescence comparable a l’expérience de base mais qui semble
provoquer un soupçons plus de mousse.

Interprétation : Dans un cristal de sucre, les nombreuses molécules de saccharose sont rangées
les unes à côté des autres, de façon très ordonnée. Des liaisons chimiques faibles s'exercent entre les
molécules et les maintiennent unies. Mais à la moindre tentation, ces liaisons sont bien
insuffisantes, ces tentations pourraient être le saccharose ce qui expliqueraient la remonté des
molécules de CO2 qui ne sont plus en équilibre dans la bouteille.

Molécule de saccharose (=glucose+fructose)

2) Nous avons ensuite voulu voir l'effet avec l'aspartame qui est un sucre 200 fois plus fort
que le saccharose ainsi que l’effet du glucose pur.

Résultats : Le glucose provoque une effervescence beaucoup plus importante que le

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saccharose mais l'aspartame forme facilement un geyser qui est signe d’une forte réaction.

Interprétation : Lors de l'insertion du glucose pur et des mentos dans le coca cola, les
molécules de glucose, étant polaire, se sont dissoutes dans l'eau constituée aussi des molécules
polaires. En effet les substances ioniques ou polaires comme le glucose se dissolvent facilement
dans l’eau. Les liaisons hydrogène entre le CO2 et l'eau vont alors céder pour relâcher le CO2.

Expérience 2 :

Essayons maintenant de voir si les acides sont responsables de la réaction. Nous avons dilué
20ml d'une solution d'acide citrique puis nous avons ajouté 80ml de coca-cola et un mentos.

De la même manière, nous avons remplacé la solution d'acide citrique par une solution
d’acide ortho phosphorique.

Observations : Il n'y a aucune réaction avec les différents acides du coca-cola. Les acides ne
réagissent donc pas avec le mentos.

Acide Citrique Acide orthophosphorique

Interprétation : Les substances ioniques comme l'acide se dissolvent facilement dans l'eau
mais les molécules d'acide ne prennent pas assez de place pour casser les liaisons d'hydrogène entre
l'eau et le CO2. L'espèce solvatée ne sera pas assez grosse pour provoquer un affaiblissement des
liaisons d'hydrogène.
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Bilan :

III : Le phénomène physique :


1) Le dégagement du CO2 contenue dans la boisson.
Dans toutes les boissons, les gaz sont à l'état d'équilibre entre le liquide et l'air tant qu'on ne
change pas leur pression dans l'un ou l'autre des éléments. La fabrication d'une eau gazéifiée ce fait
en mettant dans la bouteille du gaz carbonique à une pression supérieure à celle du CO 2 déjà dissous
dans l'eau. Le CO2 se dissout alors dans l'eau pour rejoindre un état d'équilibre entre les deux
pressions. Et inversement, à l'ouverture de la bouteille, une dépression se crée car la pression en
CO2 de l'air de la bouteille est supérieure à celle de l'air extérieur. Le CO 2 retenu par l'eau s'échappe
alors de la boisson qui perd peu à peu son gaz. Ce phénomène est le même avec toute les boissons
gazeuses, c'est pour cela qu'une réaction avec le coca-cola ne sera pas la même selon la manière
d'insérer le mentos dans la boisson, si on verse d'abord la boisson dans un autre récipient, du CO 2 va
s'échapper et la réaction entre le mentos et le coca-cola sera donc moins importante. Il faut préciser
que le CO2 se dissout très mal dans l'eau ayant des molécules apolaires.

2) Le phénomène de nucléation.
a) Aspérités sur le mentos.

Alors que toutes les conditions (forte acidité et température élevée) peuvent être réunies dans
une bouteille de Coca fraîchement et délicatement débouchée, un geyser ne sort pas spontanément
de la bouteille dès son ouverture ! Il manque un amorçage essentiel au dégazage brusque de la
boisson. La boisson est dans un état qui ne demande qu'à être perturbé pour évoluer vers un état
beaucoup plus stable. Une possibilité est de secouer la bouteille afin de provoquer l'agitation des
bulles déjà présentes et engendrer d'autres bulles. Nous avons observé précédemment que le glucose
réagissait bien avec la boisson ainsi que l'enrobage du mentos seul, le point commun entre ces deux
éléments est leurs rugosités. A l'aide d'un microscope, nous avons pu observer que les mentos sont
rugueux, ils possèdent de nombreuses aspérités à leur surface.

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mentos à l’orange vu au grossissement x40

Ces aspérités peuvent être microscopiques et invisibles à l'œil nu. du sel de cuisine, du sucre
en poudre peuvent être suffisamment rugueux pour servir de points de formation des bulles de CO 2
tant qu’ils ne sont pas dissout. De la limaille de fer, du sable, non solubles, sont encore plus
efficaces. Nous avons remarqué que les microscopiques dépôts de calcaire collés à la paroi d’un
verre favorisent aussi les bulles et la mousse, alors que les verres parfaitement propres et essuyés
(sans peluches) peuvent ne pas provoquer de bulles.

Quand on agite la bouteille avant de l’ouvrir, le geyser se forme d’autant plus vite que la
bouteille est tiède.

B) La nucléation.
L'introduction de plusieurs mentos dans la boisson gazeuse provoque alors la germination des
bulles de gaz carbonique en très grande quantité. Le gaz carbonique dissout s'accumule alors sur les
premières bulles formées, les faisant grossir rapidement. Les points de germination ou d'attache sont
appelés germes et ce phénomène s'appelle la nucléation (qui vient du mot noyau). On peut aussi
remarquer que si le mentos est trop humide (soit déjà utilisé, soit sucé, soit mouillé à l'eau), l'effet
de nucléation disparaît presque entièrement. En effet, le sucre étant soluble dans l'eau, l'enrobage
perd de sa rugosité rapidement.

Conclusion

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Bibliographie

http://www.sciences-en-ligne.com/DIST/Data/Ressources/lic2/chimie/chi_gen/solutions/
eau_solvant.htm

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