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Révision de la
Cinématique
et
la Statique du solide
Figure 2
ETUDE DE L’AXE 3
Gp
●
PLATE-FORME (6)
Paramétrage :
Le repère R0 = (O0 , x0 , y0 , z 0 ) est lié au châssis fixe (0), avec : O0 A = a y0 et O0 B = b x0 .
Le repère R5 = ( A, x5 , y5 , z 0 ) est lié à l’ensemble parc échelle (5), avec : ( x0 , x5 ) = ( y0 , y5 ) = ;
OA = dx5 ; AC = c x5 ; AD = H x5 .
Le repère R3 = (B, x3 , y3 , z 0 ) est lié à la tige du vérin (3), avec: BC = y (t ) y3 ; ( x0 , x3 ) = ( y0 , y3 ) = .
Le problème étant plan, donc l’action mécanique dans une liaison entre deux solides (i)
et (j) sera modélisée par le glisseur :
𝑋𝑖𝑗 −
⃗⃗⃗⃗
𝑅( 𝑖 → 𝑗)
{𝜏(𝑖 → 𝑗)} = { } = { 𝑌𝑖𝑗 − } avec R(i → j) située dans le plan (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ).
⃗0 𝑀𝑖𝑗 − N𝑖𝑗 ⃗ (𝑀𝑖𝑗 ,𝑥𝑖 ,𝑦𝑗 ,𝑧0 )
OA = dx5 ; AC = c x5 ; AD = H x5 .
L h
Le parc-échelle (5) est de masse m et de centre de gravité G tel que : OG = x5 + y5 .
2 3
0
moteur : (Moteur → 6) =
Cm z0 D
Questions :
Partie I : Corrigé
CPGE / MP - PSI - Page: 6/12 - Prof : A.ELFARH
Sciences industrielles TD/ Cinématique - Statique
Q2. Ecrire au point A le torseur cinématique (5 / 0) A , puis déduire au point O le torseur
cinématique : (5 / 0)O .
(5 / 0)
.z0
(5 / 0)
(5 / 0) A == = ; (5 / 0)O ==
V ( A 5 / 0) A
0 A V (O 5 / 0) O
dO O d (O0 A + AO) d (a y0 − dx5 )
On a : V (O 5 / 0) = 0 = = = − d . . y5
dt R dt R dt R
.z0
(5 / 0)O == .
− d
. . y5 O
Q4. Quelle est la nature de mouvement de la plate forme (6) par rapport au châssis (0).
Mouvement de la plate forme (6) par rapport au châssis (0) : Translation circulaire.
V (GP 6 / R0 ) = V ( D 6 / R0 ) = V ( D 6 / 5) + V ( D 5 / R0 )
¨ = 0: pivot
V (GP 6 / R0 ) = V ( D 5 / R0 ) = H . . y5 .
d ( BC ) d ( y (t ) y3 )
V (C 4 / 3) = = = y (t ) y3 .
dt R3 dt R3
Fermeture géométrique :
V (C 4 / 5) = 0 V (C 4 / 3) + V (C 3/ R0 ) − V (C 5 / R0 ) = 0
¨ =0: pivot
d (O0 A + AC ) d (a y0 + c.x5 )
On a : V (C 5 / R0 ) == = = c. . y5
dt R dt R
Partie II : corrigé
0 Pivot
Pivot Moteur
3 5 6
Huile
Pivot
Pivot glissant 4
Pesanteur
0 0
{𝜏(𝑃𝑒𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟 → 5)} = {−𝑚𝑔 0}
0 0 (𝐺,𝑥0,𝑦⃗0,𝑧0)
Q13. Ecrire la forme des torseurs des actions mécaniques transmissibles dans les
liaisons au point C dans l’espace et dans le plan (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) : {𝜏(4 → 5}𝐶 ; {𝜏(3 → 4}𝐶
Q14. Montrer que la résultante de l’action mécanique du cylindre (4) du vérin sur
l’échelle (5) peut se mettre sous la forme : R(4 → 5)= R 45 y 3 .
M B ( 5 → 4 ) + M C ( 0 → 3) = 0 M C ( 5 → 4 ) + BC R ( 5 → 4 ) = 0
=0 : pivot dans le plan =0 : pivot dans le plan
R 54 + Fv = 0 R 54 =- Fv
R 45= Fv
M A ( pesanteur → 6 ) = − Mg H.cos + x G z 0
On peut écrire :
L h
c.R 45 cos ( − ) .z 0 − mg − d cos − sin z 0 − Mg H.cos + x G z 0 = 0
2 3
c
On a : R 45= Fv , la relation (3) : c. .cos( − ) =y(t ) , y (t ) == . ( a cos + b sin ) et
y (t )
( b − c cos ) + ( c sin + a )
2 2
1
= =
c ( a cos + b sin )
𝑦(𝑡) = √(𝑏 − 𝑐 𝑐𝑜𝑠 𝜃)2 + (𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝜃 + 𝑎)2
c.cos( − ) y (t )
Donc :
( b − ccos ) + ( csin + a )
2 2
L h
Fv =
mg − d cos − sin + Mg H.cos + x
G
c ( a cos + bsin ) 2 3
( )
C m .z0 + xG x0 + yG y0 − Mgy0 = 0 Cm .z0 − MgxG .z0 = 0 𝑪𝒎 = 𝑴𝒈𝒙𝑮
1.1. Définition
La masse mD d’un système matériel D est définie par la relation : mD = ∫ ρ(M) . dv
M∈D
D
dv
✓ M : point courant du système matériel D ; M x
-3
✓ ρ(M) désigne la masse volumique au voisinage du point M (Kg.m ) ;
3
✓ dv : le volume élémentaire autour du point M (m ) ;
✓ mD en Kg.
1.2. Remarque
Si on assimile D à une surface ou une ligne, on raisonne de la même manière en utilisant la masse surfacique ou linéique.
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝐌 . 𝐝𝐦 = ⃗𝟎
𝐌∈𝐃
1
2-2. Remarque
Soit A point quelconque :
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐌 . 𝐝𝐦 = 𝐦𝐃 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐆
𝐌∈𝐃
2-3. Application :
Déterminer le centre de gravité d’une portion de disque creux d’angle 𝜋/2, homogène de rayon intérieur r et extérieur R et
de masse m.
4 (𝑅 3 − 𝑟 3 )
Résultat : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = (𝑥 + 𝑦 )
3 𝜋 (𝑅 2 − 𝑟 2 )
2-4. Propriétés
▪ Si le système matériel D possède un élément de symétrie matérielle alors G appartient à cet élément.
n
▪ Si D = Si
1
m AG i i
Alors : AG = 1
n
Relation du barycentre
m
1
i
2-5. Application :
Le solide (S) est formé de deux plaques planes homogènes (S1) et (S2) de même matériau et d’épaisseur négligeable.
Déterminer la position de son centre de gravité. 𝑧
S1
𝑦
O S2
𝑥
1
⃗⃗⃗⃗⃗
Résultat : 𝑂𝐺 = (𝑏 2 𝑥 + 𝑐 2 𝑧 )
2 (𝑏+ 𝑐)
• Démonstration :
d d d d
mD . ⃗⃗⃗⃗⃗
OG = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . dm
∫ OM ⟺ [mD . ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . dm ] ⟺ mD . [ ⃗⃗⃗⃗⃗
OG]R = [ ∫ OM OG ]R = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] dm
[ OM
dt dt dt dt R
M∈D M∈D R M∈D
2
⃗ (G/R) =
d′ où : mD . V ⃗ (M,
∫ V D/R) . dm
M∈D
• Remarque :
n n
n
mi V (Gi / R ) m i ( Gi / R )
D = S i , alors : V (G / R ) = (G / R ) =
1 1
Si n et n
1
m
1
i m i
1
• Enoncé
L’aire de la surface engendrée par la rotation d’une courbe plane et homogène, autour d’un axe de son plan ne la traversant
pas, est le produit de la longueur de la courbe par le périmètre du cercle décrit par son centre de gravité.
• Illustration
G rG
2𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗
Résultat : 𝑂𝐺 = 𝑦
𝜋
𝛥
Deuxième théorème
• Enoncé
rG
Le volume engendré par la rotation d’une surface plane et homogène, autour d’un axe de son 𝒮
plan ne la traversant pas, est le produit de l’aire de la surface par le périmètre du cercle décrit 𝐺
x
par son centre de gravité : 𝑽 = 𝟐 𝝅 𝒓𝑮 𝑺
• Application :
Déterminer le centre de gravité d’un demi-disque homogène, de rayon R et de masse m.
3
4𝑅
Résultat : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑦
3𝜋
3-1. Définition
𝑱(𝑸, ⃗ )
𝑺, 𝒖 = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑸𝑴 ∧ (𝒖 ⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑸𝑴 ) . 𝒅𝒎
𝑴∈𝑺
• Remarque :
Cet opérateur est linéaire et symétrique ; il est alors représentable par une matrice 3x3 symétrique, notée ̿𝑰(𝑸, 𝑺) telle que:
𝑱(𝑸, ⃗)
𝑺, 𝒖 = 𝑰̿(𝑸, ⃗
𝑺) . 𝒖
• Démonstration :
Dans une base orthonormée directe ( 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ), la matrice d’inertie du solide S au point Q a pour expression :
∎ ∎ ∎
̿𝑰(𝑸, 𝑺) = [∎ ∎ ∎]
∎ ∎ ∎ (𝒊, ⃗ )
𝒋, 𝒌
𝐽(𝑄, 𝑆, 𝑖 ) =∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ∧ (𝑖⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ) . 𝑑𝑚 = ∫ [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀2 . 𝑖 − ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ∧ 𝑖 ) . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ] . 𝑑𝑚
𝑀∈𝑆 𝑀∈𝑆
𝑄𝑀 = 𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 + 𝑧 𝑘⃗
On pose : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4
∫𝑀 ∈ 𝑆(𝑦 2 + 𝑧 2 ) 𝑑𝑚 ∎ ∎
On déduit alors que : ̿𝑰(𝑸, 𝑺) = ∫𝑀 ∈ 𝑆 𝑥 𝑦 .𝑑𝑚 ∎ ∎
[ ∫𝑀 ∈ 𝑆 𝑥 z .𝑑𝑚 ∎ ∎]
(𝒊, 𝒋, ⃗𝒌 )
= ∫ [ (𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 ) 𝑗 − 𝑦 . (𝑥 𝑖 + 𝑦 𝑗 + 𝑧 𝑘⃗ ) ] . 𝑑𝑚
𝑀∈𝑆
Donc : 𝐽(𝑄, 𝑆, 𝑗 ) = − [∫𝑀 ∈ 𝑆 𝑥 𝑦 . 𝑑𝑚] ⃗𝑖 + [∫𝑀 ∈ 𝑆(𝑥 2 + 𝑧 2 ) 𝑑𝑚] ⃗𝑗 − [∫𝑀 ∈ 𝑆 𝑦 z .𝑑𝑚] ⃗⃗𝑘⃗
On obtient finalement :
∫𝑺(𝒚2 + 𝒛2 ). 𝒅𝒎 − ∫𝑺 𝒙𝒚 . 𝒅𝒎 − ∫𝑺 𝒙𝒛 . 𝒅𝒎
𝑰̿(𝑸, 𝑺) = − ∫𝑺 𝒙𝒚 . 𝒅𝒎 ∫𝑺(𝒙2 + 𝒛2 ). 𝒅𝒎 − ∫𝑺 𝒚𝒛 . 𝒅𝒎
[ − ∫𝑺 𝒙𝒛 . 𝒅𝒎 − ∫𝑺 𝒚𝒛 . 𝒅𝒎 ∫𝑺(𝒙2 + 𝒚2 ) . 𝒅𝒎] ⃗ )
(𝒊, 𝒋, 𝒌
𝑨 −𝑭 −𝑬
Cette matrice est habituellement notée : 𝑰̿(𝑸, 𝑺) = [−𝑭 𝑩 −𝑫]
−𝑬 −𝑫 𝑪 (𝒊, ⃗ )
𝒋, 𝒌
• Définitions :
• Application :
Soit une tige rectiligne (T) de longueur L, de dimensions transversales négligeables, homogène, de masse m et de centre
d’inertie G. R(G, x , y , z ) est un repère orthonormé direct, dont l’axe (G, y ) est confondu avec l’axe de la tige (T).
Déterminer la matrice d’inertie de (T) au point G et relativement à la base ( x , y , z ).
A 0 0
𝑚 𝐿2
̿
Résultat : I(G,T) = [0 0 0] avec : 𝐴 = 12
0 0 A (x⃗,y⃗,z⃗ )
On alors :
𝑨 −𝑭 𝟎
̿𝑰(𝑸, 𝑺) = [−𝑭 𝑩 𝟎]
𝟎 𝟎 𝑪 (𝒊, 𝒋, ⃗𝒌 )
• Démonstration :
Le plan (Q, 𝑖 , 𝑗 ) est plan de symétrie matérielle du solide S. On peut écrire : 𝑆 = 𝑆𝑠 ∪ 𝑆𝑖 , avec 𝑆𝑠 = 𝑆𝑖
𝑥𝑠
⃗𝒌 𝑴𝒔 [𝑦𝑠 ]
𝑧𝑠 (𝑄, S
⃗ )
𝑖, 𝑗, 𝑘 s
x
Q 𝒋
x
𝒊
𝑥𝑖 𝑥𝑠
S 𝑴𝒊 [𝑦𝑖 ] = [ 𝑦𝑠 ]
i
𝑧𝑖 (𝑄, 𝑖, 𝑗, ⃗𝑘 )
−𝑧𝑠 (𝑄, ⃗ )
𝑖 𝑗, 𝑘
∎ 𝐸 = ∫ x z . 𝑑𝑚 = 0
𝑺
𝐴 −𝐹 0
Donc : ̿
𝐼(𝑄, 𝑆) = [−F 𝐵 0]
0 0 𝐶 (𝑖, ⃗ )
𝑗, 𝑘
• Conclusion : si S possède un plan de symétrie matérielle alors l’axe ┴ à ce plan est axe principal
d’inertie.
• Application :
Soit un disque (D) du plan (G, x ⃗ ) de centre d’inertie G, de rayon R, d’épaisseur négligeable devant son rayon et de masse m.
⃗,y
Déterminer la matrice d’inertie de (D) au point G et relativement à la base (x
⃗,y
⃗ , z).
6
C/2 0 0
𝑚 𝑅2
̿
Résultat : I(G,D) = [ 0 𝐶/2 0] avec : 𝐶 = 2
0 0 C (x⃗,y⃗,z⃗ )
• Démonstration :
Le solide S est contenu dans le plan (Q, 𝑖 , 𝑗 ) , donc :
∎ 𝐴 = ∫𝑺(𝒚2 + 𝒛2 ). 𝒅𝒎 = ∫𝑺 𝑦 2 . 𝑑𝑚 ∎ 𝐵 = ∫𝑺( 𝒙2 + 𝒛2 ) . 𝒅𝒎 = ∫𝑺 𝒙2 . 𝑑𝑚
∎ 𝐴 + 𝐵 = ∫ (𝑥 2 + 𝑦 2 ). 𝑑𝑚 = 𝐶
𝑆
∎ 𝐸 = ∫𝑺 𝑥 𝑧 . 𝑑𝑚 = 0 ∎ 𝐷 = ∫𝑺 𝑦 𝑧 . 𝑑𝑚 0
𝐴 −𝐹 0
Donc : ̿
𝐼(𝑄, 𝑆) = [−F 𝐵 0 ]
0 0 𝐴 + 𝐵 (𝑖, ⃗ )
𝑗, 𝑘
• Conclusion : si S est une plaque plane alors l’axe ┴ à son plan est axe principal d’inertie, et le
moment d’inertie par rapport à cet axe est la somme des deux autres moments d’inertie.
𝑨 𝟎 𝟎
On a alors : 𝑰̿(𝑸, 𝑺) = [ 𝟎 𝑨 𝟎]
𝟎 𝟎 𝑪 ( − ,− , ⃗ )
𝒌
• Démonstration :
𝐴 0 0
Les plans (Q, 𝑖 , 𝑘⃗ ) et (Q, 𝑗 , 𝑘⃗ ) sont plans de symétrie matérielle du solide S, Donc : 𝐼(𝑄,
̿ 𝑆) = [0 𝐵 0]
0 0 𝐶 (𝑖, 𝑗, ⃗𝑘 )
𝐴 0 0
̿
Les axes (Q, 𝑖 ) et (Q, 𝑗 ) jouent le même rôle pour S, Donc : 𝐼(𝑄, 𝑆) = [0 𝐴 0]
0 0 𝐶 (𝑖, 𝑗, ⃗𝑘 )
𝐴 0 0
̿
Tous les axes passant par Q jouent le même rôle pour S, Donc : 𝐼(𝑄, 𝑆) = [0 𝐴 0]
0 0 𝐶 (−, −, ⃗𝑘 )
7
3-5. Application :
Soit un cylindre creux (C), de rayon extérieur R et de rayon intérieur r, de hauteur h, homogène et de masse m, de centre
d’inertie G, et d’axe de révolution matérielle (G, z ).
Déterminer la matrice d’inertie de (C) au point G et relativement à la base ( x , y , z ).
A 0 0
𝑅2 +𝑟 2 ℎ2 𝑅2 +𝑟 2
̿
Résultat : I(G,C) = [0 𝐴 0] avec : 𝐴 = 𝑚 ( 4 + );𝐶= 𝑚
12 2
0 0 C (x⃗,y⃗,z⃗ )
⃗𝜹
• Démonstration : Q
𝐽 𝑆 /∆ = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MH 2 . dm
M ∈S
2 2
On a : MH 2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ QM 2 – ⃗⃗⃗⃗⃗
QH 2 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
QM 2 – ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 . 𝛿 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
QM 2 . 𝛿 2 − ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 . 𝛿 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 𝛿 − ( 𝑄𝑀
= 𝛿 . [ QM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝛿 ) 𝑄𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] = 𝛿 . [ 𝑄𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛿 ∧ 𝑄𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ] 𝛿
MH 2 . dm = ∫ 𝛿 . [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽 𝑆 /∆ = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑄𝑀 ∧ (𝛿 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ) ] . dm = 𝛿 . ∫ [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ∧ (𝛿 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ) ] . dm
M ∈S M ∈S M ∈S
𝐽 𝑆 /∆ = 𝛿 . 𝑱(𝑸, ⃗ )
𝑺, 𝒖
8
Le théorème de HUYGENS s’écrit : ̿𝑰(𝑸, 𝑺) = ̿𝑰(𝑮, 𝑺) + ̿𝑰(𝑸, 𝑴𝒔 , 𝑮)
Matrice d’inertie, au point Q, de
la masse de S localisée en G
• Démonstration :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑄𝐺
Avec : 𝑄𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , on aura : 𝐽(𝑄, ⃗ )
𝑆, 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
= ∫𝑀 ∈ 𝑆( 𝑄𝐺 ⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 ) ∧ ( 𝑢 𝑄𝑀) . 𝑑𝑚
𝐽(𝑄, ⃗ )
𝑆, 𝑢 =∫ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝐺 ∧ ( 𝑢 𝑄𝑀 ) . 𝑑𝑚 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 ∧ ( 𝑢 𝑄𝑀 ) . 𝑑𝑚
𝑀∈𝑆 𝑀∈𝑆
𝐽(𝑄, ⃗ )
𝑆, 𝑢 =∫ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ( 𝑢
𝑄𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) . 𝑑𝑚 + ∫
⃗⃗⃗ ∧ 𝑄𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ( 𝑢
𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) . 𝑑𝑚 + ∫
⃗⃗⃗ ∧ 𝑄𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ( 𝑢
𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) . 𝑑𝑚
⃗⃗⃗ ∧ 𝐺𝑀
𝑀∈𝑆 𝑀∈𝑆 𝑀∈𝑆
▪ ∫𝑀 ∈ 𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝐺 ∧ ( ⃗⃗⃗ 𝑄𝑀 ) . 𝑑𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢 ∧ ∫𝑀 ∈ 𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝐺 ∧ ( ⃗⃗⃗ 𝑄𝑀 . dm ) = 𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝐺 ∧
𝑢 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
( ⃗⃗⃗ 𝑄𝐺 ) = 𝐽(𝑄, {𝑮, ⃗ )
𝒎} , 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ( 𝑢
▪ ∫𝑀 ∈ 𝑆 𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) . 𝑑𝑚 = (∫
⃗⃗⃗ ∧ 𝑄𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . dm ) ∧ ( 𝑢
𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗ ∧ 𝑄𝐺 ⃗⃗⃗
𝑀∈𝑆
Donc : 𝐽(𝑄, ⃗ )
𝑆, 𝑢 = 𝐽(𝐺, ⃗ )
𝑆, 𝑢 + 𝐽(𝑄, {𝑮, ⃗ )
𝒎} , 𝑢
• Remarque :
Soit QG = X G x + YG y + Z G z , alors :
S
G 𝒀𝑮 𝟐 + 𝒁𝑮 𝟐 −𝑿𝑮 𝒀𝑮 −𝑿𝑮 𝒁𝑮
Q ̿𝑰(𝑸, 𝑴𝒔 , 𝑮) = 𝑴𝑺 [ −𝑿𝑮 𝒀𝑮 𝑿𝑮 𝟐 + 𝒁𝑮 𝟐 −𝒀𝑮 𝒁𝑮 ]
−𝑿𝑮 𝒁𝑮 −𝒀𝑮 𝒁𝑮 𝑿𝑮 𝟐 + 𝒀𝑮 𝟐 (𝒙⃗, ⃗, 𝒛
𝒚 ⃗ )
• Application :
Soit un vilebrequin (V) modélisé par trois cylindres 𝒞𝑖 , chacun centre de gravité Gi, de masse mi et d’axe de révolution
matérielle (Gi, z ).
On donne : G1G 2 = a 2 x + c2 z et G1G 3 = a 3 x + c3 z
Déterminer la matrice d’inertie de (V) au point G1 et relativement à la base ( x , y , z ).
A 0 −E
̿
Résultat : I(G1,V) = [0 𝐵 0]
−E 0 C (x⃗,y⃗,z⃗ )
avec : 𝐴 = ∑31 𝐴𝑖 + ∑32 𝑚𝑖 . 𝑐𝑖2 ; 𝐵 = ∑31 𝐴𝑖 + ∑32 𝑚𝑖 . (𝑎𝑖2 + 𝑐𝑖2 ) ; 𝐶 = ∑31 𝐶𝑖 + ∑32 𝑚𝑖 . 𝑎𝑖2 𝑒𝑡 𝐸 = ∑32 𝑚𝑖 . 𝑎𝑖 . 𝑐𝑖
9
4. Torseur cinétique
4-1. Définition
Le torseur cinétique du système matériel D, dans son mouvement par rapport à un repère R, en un point Q quelconque est :
∫ ⃗ (𝑴/𝑹) . 𝒅𝒎
𝑽
⃗⃗ 𝒄(𝑫/𝑹)
𝑹 𝑴𝝐𝑫
{𝓒(𝑫 /𝑹) } = { } =
⃗ 𝑸(𝑫/𝑹)
𝝈 ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑸𝑴 ∧ 𝑽 ⃗ (𝑴/𝑹) . 𝒅𝒎
𝑸
{ 𝑴𝝐𝑫 }𝑸
• Sa résultante est appelée : résultante Cinétique de D dans son mouvement par rapport à R (ou quantité de
mouvement) (en Kg.m.S-1) ;
• Son moment est appelé : moment cinétique au point Q de D dans son mouvement par rapport à R (en Kg.m2.S-1).
• Moment cinétique :
Démonstration :
On a : 𝜎𝑄 (𝑆⁄𝑅) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
𝑄𝑀 ⃗ (𝑀 , 𝑆 ⁄ 𝑅) 𝑑𝑚
𝑀𝜖𝑆
𝜎𝑄 (𝑆⁄𝑅) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
( 𝑄𝑀 ⃗ (𝑄 , 𝑆 ⁄ 𝑅) ) 𝑑𝑚 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ( 𝑀𝑄
𝑄𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝛺
⃗ (𝑆⁄𝑅) ) 𝑑𝑚
𝑀𝜖𝑆 𝑀𝜖𝑆
𝜎𝑄 (𝑆⁄𝑅) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
( 𝑄𝑀 ⃗ (𝑄 , 𝑆 ⁄ 𝑅) ) 𝑑𝑚 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (𝛺
𝑄𝑀 ⃗ (𝑆⁄𝑅) ∧ 𝑄𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝑑𝑚
𝑀𝜖𝑆 𝑀𝜖𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
𝜎𝑄 (𝑆⁄𝑅) = 𝑚 𝑄𝐺 ⃗ (𝑄 , 𝑆 ⁄ 𝑅)
⃗ (𝑆⁄𝑅)
̿ , 𝑆) . 𝛺
+ 𝐼(𝑄
Cas particuliers :
Voir Annexe 3
10
• Résultante cinétique : ⃗ 𝒄 (𝑫⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏 ⃗𝑹
⃗𝑹 ⃗ 𝒄 (𝑺𝒊 ⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏 𝒎𝒊 . ⃗𝑽 (𝑮𝒊 ⁄𝑹)
5. Torseur dynamique
5-1. Définition
Le torseur dynamique du système matériel D, dans son mouvement par rapport à un repère R, en un point Q quelconque est :
∫ ⃗ (𝑴/𝑹) . 𝒅𝒎
𝚪
⃗𝑹⃗ 𝒅(𝑫/𝑹)
𝑴𝝐𝑫
{𝓓(𝑫 /𝑹) } = { } =
⃗𝜹𝑸(𝑫/𝑹) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑸 ∫ 𝑸𝑴 ∧ ⃗𝚪(𝑴/𝑹) . 𝒅𝒎
{ 𝑴𝝐𝑫 }𝑸
• Sa résultante est appelée : résultante dynamique de D dans son mouvement par rapport à R (en Kg.m.S-2);
• Son moment est appelé : moment dynamique au point Q de D dans son mouvement par rapport à R (en Kg.m2.S-2).
Démonstration :
• Moment dynamique
𝑑 𝜎𝑄 (𝐷⁄𝑅) 𝑑 ( ∫𝑀 𝜖 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ∧ 𝑉 ⃗ (𝑀 , D ⁄ 𝑅) 𝑑𝑚 ) 𝑑 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ∧ 𝑉 ⃗ (𝑀 , )
On a : [ ] = [ ] =∫ [
D ⁄ 𝑅)
] 𝑑𝑚
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝑡 𝑀𝜖𝐷 𝑑𝑡
𝑅 𝑅
𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑄𝑀 ⃗ (𝑀 , 𝐷 ⁄ 𝑅 )
𝑑 𝑉
=∫ ( [ ⃗ (𝑀 , D ⁄ 𝑅) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
] ∧ 𝑉 𝑄𝑀 ∧ [ ] ) 𝑑𝑚
𝑀𝜖𝐷 𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝑑 𝜎𝑄 (𝐷⁄𝑅)
[ ] =∫ ⃗ (𝑀 ,
([𝑉 D⁄ 𝑅)
⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ] ∧ 𝑉
− 𝑉 ⃗ (𝑀 , D ⁄ 𝑅)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ Γ(𝑀 , D ⁄ 𝑅) ) 𝑑𝑚
+ 𝑄𝑀
𝑑𝑡 𝑅 𝑀𝜖𝐷
𝑑 𝜎𝑄 (𝐷⁄𝑅)
Donc : [ ] =∫ ⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ∧ 𝑉
(−𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ Γ(𝑀 , D ⁄ 𝑅) ) 𝑑𝑚
⃗ (𝑀 , D ⁄ 𝑅) + 𝑄𝑀
𝑑𝑡 𝑅 𝑀𝜖𝐷
=∫ ⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ∧ 𝑉
−𝑉 ⃗ (𝑀 , D ⁄ 𝑅) 𝑑𝑚 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ Γ(𝑀 , D ⁄ 𝑅) ) 𝑑𝑚
𝑄𝑀
𝑀𝜖𝐷 𝑀𝜖𝐷
⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ∧ ∫
=−𝑉 ⃗ (𝑀 ,
𝑉 D⁄ 𝑅 )
⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ∧ 𝑉
𝑑𝑚 + 𝛿𝑄 (𝐷⁄𝑅) = − 𝑚𝐷 . 𝑉 ⃗ (𝐺 ⁄ 𝑅) + 𝛿𝑄 (𝐷⁄𝑅)
𝑀𝜖𝐷
D’où il vient :
𝑑 𝜎𝑄 (𝐷⁄𝑅)
𝛿𝑄 (𝐷⁄𝑅) = [ ⃗ (𝑄⁄ 𝑅) ∧ 𝑉
] + 𝑚𝐷 . 𝑉 ⃗ (𝐺 ⁄ 𝑅)
𝑑𝑡 𝑅
11
Cas particuliers :
Voir Annexe 3
• Résultante dynamique : ⃗𝑹
⃗ 𝒅 (𝑫⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏 ⃗𝑹
⃗ 𝒅 (𝑺𝒊 ⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏 𝒎𝒊 . 𝜞
⃗ (𝑮𝒊 ⁄𝑹)
⃗ 𝑸 (𝑺𝒊⁄𝑹)
𝒅𝝈
• Moment dynamique : ⃗𝜹𝑸 (𝑫⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏 ⃗𝜹𝑸 (𝑺𝒊 ⁄𝑹) = ∑𝒏𝟏( [ ] + 𝒎𝒊 . ⃗𝑽(𝑸⁄ 𝑹) ∧ ⃗𝑽(𝑮𝒊⁄ 𝑹) )
𝒅𝒕 𝑹
5-4. Application
6-1. Définition
L’énergie cinétique d’un système matériel D dans son mouvement par rapport au repère R est :
𝟏
𝑻(𝑫 / 𝑹) = ∫ ⃗ 𝟐
𝐕 . 𝒅𝒎
𝟐 𝑴 𝝐 𝑫 (𝑴/𝑹)
6-2. Expression pratique
𝟏
Pour un solide S : 𝑻(𝑺 / 𝑹) = 𝟐
{𝓥(𝑺/𝑹) } ⊗ {𝓒(𝑺/𝑹) }
12
Démonstration :
On a : 1 1
2
⃗ (𝑀, ⃗ (𝑀, ⃗
𝑇(𝑆 ⁄𝑅 ) = ∫ 𝑉 𝐷⁄𝑅 ) . 𝑑𝑚 = ∫ 𝑉 𝑆⁄𝑅 ) . 𝑉(𝑀, 𝑆⁄𝑅 ) 𝑑𝑚
On sait que : 2 2
𝑀∈ S
⃗ (𝑀,
𝑉 𝑆⁄𝑅 ) = 𝑉⃗ (𝑄, 𝑆⁄𝑅 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑄 ∧ ⃗Ω ⃗ ( 𝑆𝑀 ∈ S
⁄𝑅 )
1
donc : 𝑇(𝑆 ⁄𝑅 ) = ⃗ (𝑀,
∫ 𝑉 𝑆⁄𝑅 ) .
⃗ (𝑄,
[𝑉 𝑆⁄𝑅 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑄 ∧ ⃗Ω⃗ ( 𝑆⁄𝑅 ) ] 𝑑𝑚
2
𝑀∈S
1
𝑇(𝑆 ⁄𝑅 ) = ⃗ (𝑀,
∫ [𝑉 𝑆⁄𝑅 )
⃗ (𝑄,
. 𝑉 𝑆⁄𝑅 )
⃗ (𝑀,
+𝑉 𝑆⁄𝑅 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗Ω
. (𝑀𝑄 ⃗ ( 𝑆⁄𝑅 ) ) ] 𝑑𝑚
2
𝑀∈ S
1
𝑇(𝑆 ⁄𝑅 ) = ⃗ (𝐺,
[𝑚 𝑉 𝑆⁄𝑅 )
⃗ (𝑄,
. 𝑉 𝑆⁄𝑅 ) + ⃗Ω
⃗ ( 𝑆⁄𝑅 ) . 𝜎𝑄 (S⁄𝑅) ]
2
1
D’où : 𝑇(𝑆 ⁄ 𝑅) = {𝒱(𝑆⁄𝑅) } . {𝒞(𝑆⁄𝑅) }
2
Cas particuliers :
Voir Annexe 3
Exprimer l’énergie cinétique de l’ensemble des solides en fonction d’une seule variable cinématique
1 1
Ecrire l’énergie cinétique de l’ensemble des solides sous la forme : 𝐽é𝑞 . 𝜔2 ou 𝑀é𝑞 𝑉 2
2 2
• Application
Le système à étudier est une table de machine permettant de déplacer des charges. Elle est constituée de :
• Bâti 0 : auquel est lié le repère galiléen R0 ( A , x0 , y0 , z 0 ) . g = − g y 0 ;
• Arbre moteur 1 : I1 moment d’inertie de 1 par rapport à son axe de rotation et Z 1 nombre de dents de la roue dentée liée à 1 ;
13
• Vis 2 : I2 moment d’inertie de 2 par rapport
𝑍1 𝑝 2 𝑍2 𝑝 2
Résultat : 𝐼é𝑞1 = 𝐼1 + (
𝑍2
)2 𝐼2 + 𝑀3 ( 2𝜋
) ; 𝐼é𝑞2 = 𝐼1 ( 𝑍1
)2 + 𝐼2 + 𝑀3 ( 2𝜋
) ;
2𝜋 2 𝑍2 2
𝑀é𝑞3 = ( ) [( ) 𝐼1 + 𝐼2 ] + 𝑀3
𝑝 𝑍1
14
Annexe 1 – Surfaces et volumes usuels
Cône z
h: hauteur
a
R: Rayon de la base
G πRa πR2h/3
0
OG = h/4
R: Rayon
4πR2 4πR
3
G: centre de la sphère /3
Sphère
Dique
R: Rayon
G: centre du disque πR2
Cercle
G R: Rayon Longueur
G: centre du cercle 2πR
15
Annexe 2 – Matrices d’inertie des solides usuels
Cylindre plein
Re
Ri = 0
h
G
Cylindre creux
Surface cylindrique
Re Ri
Ri = Re Re
h
h
G G
Disque plein
h = Ri = 0
Re G
Disque creux
h = 0 G
Re Ri
Re G
Tige rectiligne
Ri = Re = 0
G h
Cube
a = b = c
Parallélépipède rectangle
c a
a Surface rectangulaire
c = 0
G a
b
b
Tige rectiligne
m : masse ; G : centre de gravité
b = c = 0
G a
16
Annexe 3 – Cas particuliers
• Moment cinétique : ⃗
⃗ 𝑮 (𝑺⁄𝑹) = 𝟎
𝝈
• Moment cinétique : ⃗
⃗ 𝑨 (𝓢𝓟 ⁄𝑹) = 𝟎
𝝈
𝟏 𝟐
• Energie cinétique : 𝑻(𝓢𝓟 /𝑹) = ⃗ (𝑨/𝑹)
𝒎𝑽
𝟐
17