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Les principes fondamentaux de la preuve du paiement à Rome seront analysés sur deux
parties, qui sont le principe de la charge de la preuve(A) et la présomption de paiement(B).
Le principe de charge de la preuve en droit romain stipulait que celui qui réclame
l'exécution d'une obligation doit prouver cette obligation. Ce principe se réfère à la
responsabilité du créancier (1) et l’exigence de la preuve par écrit (2).
1. La responsabilité du créancier
Par ailleurs, le cautionnement en droit romain conférait au créancier un droit contre une
personne s’engageait à payer la dette à la place ou en l’absence du débiteur principal. La
responsabilité du créancier était principalement liée à l’exécution régulière de ses
obligations, et le non-respect de cette responsabilité pouvait entrainer sa mise en demeure.
En droit romain, l'exigence de la preuve par écrit était reconnue comme l'un des modes
de preuve. Conformément aux développements historiques, dans le droit romain, trois
modes de preuve étaient retenus : le témoignage, les écrits et les présomptions.
L'article 18 du règlement Rome I précise que les actes juridiques peuvent être prouvés par
tout mode de preuve admis par la loi du for ou par l'une des lois spécifiées à cet effet.
Ainsi, la preuve par écrit était l'un des moyens permettant d'établir la véracité des actes
juridiques. De plus, la charge de la preuve incombait au demandeur, comme le stipule
l'article 1315 du Code civil, qui dispose que celui qui réclame l'exécution d'une obligation
doit la prouver.
B. La présomption de paiement
La présomption de paiement était soumise à des conditions (1) et aussi des effets (2).
A. Les témoignages
Le témoignage était l'un des modes de preuve reconnus pour établir la véracité des actes
juridiques à Rome. Le témoignage avait une valeur probante (1) et des limites d’utilisation
(2).
Ainsi, en droit romain, les témoignages étaient soumis à des règles strictes et leur valeur
probante était inférieure à celle de la preuve par écrit.
Les documents écrits étaient l'un des modes de preuve reconnus pour établir la véracité
des actes juridiques à Rome. Nous avons : les registres comptables (1) et les textes de cire
(2).
Les registres comptables étaient utilisés à l'époque romaine pour enregistrer et analyser
les opérations quantifiables survenues dans une unité économique. Les livres de comptes
romains étaient basés sur des documents provisoires appelés "aduersaria" et "codex accepti
et expensi". Ces documents étaient utilisés pour enregistrer les opérations financières et
fournir une situation de l'unité économique. Les registres comptables étaient donc un outil
essentiel pour la communication des informations financières à l'époque romaine.
Après avoir parlé du registre comptable, mettons la lumière dès à présent sur le texte de
cire.