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Brelet-Foulard Françoise. L'expression du fantasme narcissique au TAT. In: Bulletin de la Société française du Rorschach et
des méthodes projectives, n°38, 1994. pp. 55-66;
doi : https://doi.org/10.3406/clini.1994.1668
https://www.persee.fr/doc/clini_0373-6261_1994_num_38_1_1668
Françoise BRELET-FOULARD
Affect'titre
Une courte phrase donnée comme résumé de l'histoire (comme un titre
donné à l'histoire) met l'accent sur Yaffect, alors que dans le champ névrotique
du contrôle (histoires conflictualisées) on repère la même tendance à "intituler
l'histoire", mais dans une intention de mise à distance de l'affect (Cf "Cn 3"
feuille de dépouillement).
Exemple : Laura, planche 3BM «Je veux toujours commencer en
disant ça m'évoque, et pas dire une histoire. On dirait une enfant. Je suis pas
sûre. C'est d'ailleurs pas une enfant, c'est une femme ... La désillusion. Une
femme qui pleure parce qu'elle a raté sa vie, [etc.]»
enfant, enfin un adolescent. Il peut peut-être dormir parce qu'il est fatigué ou
découragé, il pleure, ou alors s'être endormi, je sais pas, en jouant par terre,
endormi de fatigue... Il a une position abandonnée, plutôt pleurer que dormir.
Complètement effondré. Il se laisse aller, plus du tout de forces...»
Exemple : Pierre, planche 3BM « Un garçon ou une gamine. Ce n'est
pas la posture de repos normale, tout à fait la posture de quelqu'un de rejeté. Je,
je trouve ça horriblement triste. Vous ne me montrez que des choses tristes. C'est
noir et blanc, plus noir que blanc... C'est un enfant qui est triste parce qu'on l'a
disputé et qui attend que quelqu'un vienne le chercher pour le consoler. C'est
tout. (?) ... que quelqu'un va venir et va lui parler pour qu'il comprenne non
seulement ce qu'on lui demande mais pourquoi».
Mise en tableau
Un autre mouvement discursif peut aussi être mis en évidence, dans
lequel le sujet en test donne à voir, à regarder, aux témoins (ici au psychologue).
Nous l'avons appelé mise en tableau ("Cn 8" feuille de dépouillement).
Exemple : Camille, planche 13 B « Là je dirais que c'est une photo, la
représentation d'une photo qui a été prise et ça représente un petit garçon sur
le pas d'une porte dans un pays où il fait très chaud parce qu'on voit le rayon
de soleil qui rentre dans la maison, parce qu'il est pieds nus».
Conclusion
Références
Shentoub V., Debray R. (1970) Fondements théoriques du processus TAT, Bulletin de Psychologie,
24, 292 (12-15), pp. 897-903.
Shentoub V. et al. (1990) Manuel d'utilisation du TAT, approche psychanalytique, Paris, Dunod,
201 p.
UNIVERSITÉ RENÉ DESCARTES (Paris V), ISNTITUT DE PSYCHOLOGIE,
Groupe de Recherches en Psychologie Projective : Manuel d'utilisation du TAT ; Approche
psychanalytique Vica Shentoub et al. Paris, Dunod, 1990 (page 69).
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