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LICENCE3 BBCP

TD3

Exercice 1 : La phosphorylation du glucose en glucose‐6‐phosphate est l’étape initiale


du catabolisme du glucose. La phosphorylation directe du glucose par Pi est décrite par
l’équation :
Glucose + Pi => glucose‐6‐phosphate + H2O ΔG°’ = 13,8 kJ/mol
a) Calculer la constante d’équilibre de cette réaction. Dans l’hépatocyte de rat, les
concentrations physiologiques de glucose et de Pi sont maintenues
approximativement à 4,8 mM. Quelle est, à l’équilibre, la concentration de
glucose‐6‐phosphate obtenue par phosphorylation du glucose par Pi ? Cette voie
est‐elle une voie métabolique raisonnable pour le catabolisme du glucose ?
Expliquer.
b) En principe il est possible, pour augmenter la concentration de glucose‐6‐
phosphate, de faire évoluer la réaction vers la droite jusqu’à l’équilibre, en
augmentant les concentrations intracellulaires de glucose et de Pi. Pour une
concentration donnée de Pi à 4,8 mM, quelle concentration intracellulaire de
glucose devra‐t‐on avoir pour obtenir une concentration de glucose‐6‐phosphate,
à l’équilibre, de 250 µM (concentration physiologique normale) ? cette voie
représente‐t‐elle une voie physiologiquement raisonnable, sachant que la limite
de solubilité du glucose est inférieure à 1 M ?
c) La phosphorylation du glucose dans la cellule est couplée à l’hydrolyse de l’ATP ;
autrement dit, une partie de l’énergie libre de l’hydrolyse de l’ATP est utilisée
pour effectuer la phosporylation endergonique du glucose :
Glucose + Pi => glucose‐6‐phosphate + H2O ΔG°’ 13,8 kJ/mol

ATP + H2O => ADP + Pi ΔG°’ = ‐30,5 kJ/mol


Calculer la constante d’équilibre de la réaction globale. Lors de la
phosphorylation ATP‐dépendante du glucose, quelle est la concentration de
glucose nécessaire pour obtenir une concentration intracellulaire de glucose‐6‐
phosphate de 250 µM, sachant que les concentrations d’ATP et d’ADP sont 3,38 et
1,32 mM respectivement ? Ce couplage semble‐t‐il être, du moins en théorie, une
voie raisonnable pour la phosphorylation du glucose quand elle se produit dans
la cellule ? Expliquer.
d) Ce couplage de l’hydrolyse de l’ATP à la phosphorylation du glucose semblant
thermodynamiquement intéressant, il reste à déterminer comment ce couplage
peut se mettre en place. Un couplage nécessitant toujours un intermédiaire
commun, une des voies possible repose sur l’utilisation de l’hydrolyse de l’ATP
pour augmenter la concentration intracellulaire de Pi, Pi pouvant alors rendre
possible la phosphorylation défavorable du glucose. Cette voie est‐elle
raisonnable ? Expliquer.
e) La phosphorylation du glucose couplée à l’ATP est catalysée dans l’hépatocyte
par une enzyme, la glucokinase. Cet enzyme lie l’ATP et le glucose pour former un
complexe glucose‐ATP‐enzyme, permettant ainsi le transfert direct du phosphate
de l’ATP sur le glucose. Expliquer les avantages de cette voie.

Exercice 2 :
Les pH plasmatique et du suc gastrique sont 7,35 et 1 respectivement.
1) Calculer le gradient de concentration des ions H+ existant entre les
compartiments gastrique et plasmatique.
2) Calculer la valeur théorique de la variation d’énergie libre du transfert d’un
équivalent H+ du compartiment plasmatique dans le compartiment gastrique, à
37°C. (on ne tiendra pas compte de la différence de potentiel entre les deux
compartiments).

Exercice 3 : Ared  Aox + né = iH+


Etablir la relation permettant de calculer le potentiel.

Exercice 4 : La variation d’énergie libre standard de la réaction :


½ O2 + H2 => H2O est ‐56,73 kcal/mol, à 30°C.
a) Calculer le potentiel standard d’oxydo‐réduction de la demi‐pile 1/2O2/H2O.
b) Calculer le potentiel standard d’oxydo‐réduction de la demi‐pile 1/2H2O à pH 7.
c) Le potentiel standard d’oxydo‐réduction de la demi‐pile NAD+/NADH, est ‐0,32 V,
à 30°C, pH7. Calculer la variation d’énergie libre standard, à 30°C, pH 7, de la
réaction :
NADH + H+ + ½ O2 => NAD+ + H2O

Constante physiques et conversion des unités


Constante physique symbole valeur
Unité de masse atomique (dalton) Da 1,660 . 10‐24 g
Nombre d’Avogadro N 6,022 . 1023 mol‐1
Constante de Boltzmann k 1,381 . 10‐23 J K‐1
Electron‐volt eV 1,602 . 10‐19 J
Constante de Faraday F 9,649 . 104 C mol‐1
Curie Ci 3,70 . 1010 désintégrations s‐1
Constante des gaz parfaits R 8,315 J mol ‐1 K‐1
Constante de Planck h 6,626 . 10‐34 J s
Vitesse de la lumière dans le vide c 2,998 1010 cm s‐1

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