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Note de calcul d’une dalle alvéolée 120 ˆ 16

Table des matières

0.1 Hypothèses de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2


0.1.1 Les caractéristiques géométriques de la dalle alvéolée . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
0.1.2 Les caractéristiques mécaniques du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
0.1.3 Les contraintes limites de résistance du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
0.1.4 Acier de précontrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
0.2 Charges et sollicitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
0.2.1 Les charges appliqueés sur la dalle alvéolée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
0.2.2 Les sollicitations de calcul vis à vis des états limites de service . . . . . . . . . . . 4
0.3 La précontrainte minimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.4 Vérification à l’état limite de service des dalles alvéolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.4.1 Vérification lors de la mise en précontrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.4.1.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.4.1.2 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
0.4.2 Vérification au transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
0.4.2.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
0.4.2.2 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
0.4.3 Vérification à la mise en oeuvre, phase d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
0.4.3.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
0.4.3.2 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
0.4.4 Vérification en situation d’exploitation : combinaison rare . . . . . . . . . . . . . . 8
0.4.4.1 Caractéristiques géométrique de la dalle alvéolée avec dalle collaborante . 8
0.4.4.2 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
0.4.4.3 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
0.4.5 Vérification en situation d’exploitation : combinaison fréquente . . . . . . . . . . . 11
0.4.5.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
0.4.5.2 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
0.4.6 Vérification en situation d’exploitation : combinaison quasi permanente . . . . . . 12
0.4.6.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
0.4.6.2 Vérification des contraintes dans le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
0.5 Vérification vis à vis l’effort tranchant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
0.5.1 Détermination des valeurs limites de la capacité résistante à l’effort tranchant . . . 13
0.5.2 Détermination de la capacité résistante à l’effort tranchant de la zone fissurée . . . 14
0.5.2.1 Vis à vis de la rupture par fissuration d’âme, Vu1 . . . . . . . . . . . . . . 14
0.5.3 Détermination de la capacité résistante à l’effort tranchant de la zone non fissurée 15
0.5.4 L’effort tranchant, notée Vsd disposée à x “ 1, 5 m de l’about . . . . . . . . . . . . 16
0.5.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Bibliographie16

1
0.1 Hypothèses de calcul
0.1.1 Les caractéristiques géométriques de la dalle alvéolée

B pm2 q IGZ pm4 q S pm3 q vi pmq vs pmq bn pmq es pmq


0, 1256 3, 574 ˆ 10´4 3, 061 ˆ 10´3 0, 0796 0, 0804 0, 43 0, 03

Avec : es épaisseur de la membrure supérieure.


bn : la largeur selon la ligne de moindre résistance définie par le schéma suivant :

0.1.2 Les caractéristiques mécaniques du béton


• Le poids volumique du béton est pris égal à γBA “ 24 kN {m3 , aussi bien pour le béton des dalles
alvéolées que pour le béton des dalles collaborantes.

• Résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours : fc28 “ 40 M P a.

• Résistance moyenne du béton en compression au relâchement des armatures : fcm ľ 25M P a.

• Résistance à la compression du béton exigée au relâchement des armatures : fcm ľ 25M P a.

• La résistance du béton à la traction est prise égale à ftj “ 0, 6 ` 0, 06 ˆ fcj

0.1.3 Les contraintes limites de résistance du béton


Les contraintes du béton sont limitées aux valeurs suivantes :

• lors de la mise en précontrainte, la manutention et le stockage


* la résistance à la compression est limitée à 2{3.fcr
* la résistance à la traction du béton est limitée à ´1, 5ftr , avec ftr “ 0, 6 ` 0, 06 ˆ fcr .

• en situation d’exécution (phase provisoire de chantier)


* la résistance à la compression est limitée à 2{3.fcj
* la résistance à la traction du béton est limitée à ´0, 75ftj .

2
• en situation d’exploitation
* la résistance à la compression est limitée à 0, 6.fc28 “ 24 M P a
* la résistance à la traction du béton est limitée à :
*** sous combinaison rare :
–en section d’enrobage : ´p0, 5 ` σi {20q.ftj , avec σi est la contrainte en fibre inférieure calculée sous
la précontrainte seule.
– hors section d’enrobage :
$
&´1, 5.f , en fibre inférieure
tj
σľ
%´ftj , en fibre supérieure

*** Sous combinaison fréquente en section d’enrobage :


σ ľ ´0, 25.ftj
*** Sous combinaison quasi permanente en section d’enrobage :
$
&´0, 1.f , en fibre inférieure
tj
σľ
%0, en fibre supérieure

0.1.4 Acier de précontrainte


Les aciers actifs utilisés dans cet exemple, sont les torons T9.3 yant les caractéristiques suivantes :

• Un diamètre nominal, Dn “ 9, 3 mm

• Un section niminale, Sn “ 52 mm2

• Une contrainte limite de rupture garantie, fprg “ 1860 M P a

• Une contrainte limite élastique garantie, fpeg “ 1656 M P a

• Un module élastique, Ep “ 1, 9.105 M P a

• La tension à l’origine en prétension


$
&0, 85.f
prg “ 0, 85 ˆ 1860 “ 1581 M P a
σp0 “ min
%0, 95.fpeg “ 0, 95 ˆ 1656 “ 1573, 2 M P a

La tension à l’origine ou la tension des armatures au relâchement est égale à 1573 M P a La perte de
précontrainte selon la méthode de calcul simplifiée de CPT :
∆P
100. “ 23, 3 ` 0, 875.σ ´ 0, 4.fcm
P
Avec :
fcm est la résistance moyenne du béton au moment de relâchement des armatures de précontrainte est
prise égale à 25 M P a
σ est la contrainte calculée au droit du centre de gravité des armatures de précontrainte et en ne consi-
dérant que l’effet des actions parmanentes seules.

P M ` P.e0 0, 55 p0, 048 ´ 0, 0436.0, 55q


σ“ ` .e0 “ ` . ´ 0, 0436 “ 1, 45 M P a
B IGZ 0, 1256 0, 0003574
∆P
100 “ 23, 3 ` 0, 875 ˆ 1, 45 ´ 0, 4 ˆ 25 “ 15
P
ñ Les pertes de précontraintes représentent 15% de la force de précontrainte à appliquer.

3
0.2 Charges et sollicitations
0.2.1 Les charges appliqueés sur la dalle alvéolée
* La charge permanente (G)

• G1 : Poids propre de la dalle alvéolée :

G1 “ γBA ˆ B “ 24 ˆ 0, 1256 “ 3 kN {m “ 2, 5 kN {m2

• G2 : Poids propre de la dalle collaborante :

G2 “ γBA ˆ e “ 24 ˆ 0, 05 “ 1, 2 kN {m2

• G3 : Forme de pente :
G3 “ γB ˆ e “ 22 ˆ 0, 07 “ 1, 54 kN {m2

• G4 : Etancheité avec SP4 :


G4 “ 0, 15 kN {m2

• G5 : Enduit sous plafond (e “ 0, 015m) :

G5 “ γm ˆ e “ 20 ˆ 0, 015 “ 0, 3 kN {m2

G “ 5, 69 kN {m2
ř
ñ La somme des charges permanentes
* La charge variable (Q) :
Un plancher inaccessible : Q “ 1 kN {m2

0.2.2 Les sollicitations de calcul vis à vis des états limites de service
La dalle alvéolée est considérée comme une poutre isostatique de longueur L, le moment fléchissant
est maximal à mi travée et est égal à :

q (t/m)

7,5m
q.L2
M“
8
La charge permanente totale appliquée sur la dalle alvéolée est égale à

G “ 5, 69 ˆ 1, 2 “ 6, 83 kN {m

La charge variable appliquée sur la dalle alvéolée est égale à

Q “ 1 ˆ 1, 2 “ 1, 2 kN {m

˝ Combinaison rare
Les sollicitations de calcul sont de la forme :
ÿ´ ÿ ¯
Pm ` Gmax ` Gmin ` Q1k ` ψ0i Qik

4
La charge totale appliquée sur la dalle est égale à

q “ Gmax ` Q “ 6, 83 ` 1, 2 “ 8, 03 kN {m

Le moment fléchissant dû à la charge totale est égal à

8, 03 ˆ 7, 52
M“ “ 56, 46 kN.m “ 0, 0564 M N.m
8
˝ Combinaison fréquente
Les sollicitations à considérer sont :
ÿ´ ÿ ¯
Pm ` Gmax ` Gmin ` ψ11 .Q1k ` ψ2i Qik

La charge totale appliquée sur la dalle est égale à

q “ Gmax ` 0, 5.Q “ 6, 83 ` 0, 6 “ 7, 43 kN {m

Le moment fléchissant dû la charge appliquée est égal à

7, 43 ˆ 7, 52
M“ “ 52, 24 kN.m “ 0, 052 M N.m
8
˝ Combinaison quasi permanente
Les sollicitations à considérer sont :
ÿ´ ÿ ¯
Pm ` Gmax ` Gmin ` ψ2i Qik

La charge totale appliquée sur la dalle est égale à

q “ Gmax “ 6, 83 kN {m

Le moment fléchissant dû à la charge parmanente est égal à

6, 83 ˆ 7, 52
M“ “ 48 kN.m “ 0, 048 M N.m
8

0.3 La précontrainte minimale


La force de la précontrainte probable minimale doit être :
1
P “ ftj 1 vi
B ` e0 . IGZ

Avec :
B : l’aire de l section nette, égale à 0, 1256 m2
vi : la distance de la fibre neutre à la fibre inférieure, égale à 0, 0796 m
IGZ : le moment d’inertie de la section par rapport à la fibre neutre, égal à 0, 00035741 m4
e0 : l’excentricité de la précontrainte et est égale à : e0 “ ´pvi ´ dq “ ´p0, 0796 ´ 0, 036q “ ´0, 0436 m
ftj : la résistance à la traction du béton et est égale à ftj “ 0, 6 ` 0, 06 ˆ 40 “ 3 M P a

1
ñ P “ 3. 1 0,0796 “ 0, 17 M N
0,1256 ` 0, 0436. 0,00035741
Les armatures correspondantes de précontrainte doivent être régulièrement réparties sur la largeur de la
dalle ; de plus il faut au moins quatre files ou torons pour une dalle de largeur 1,2m.
Dans notre projet, on propose d’utiliser 8 Torons T9.3 de section totale égale à 52 ˆ 8 “ 416 mm2 . La
force totale appliquée sur les torons est égale à 8 ˆ p1573 ˆ 52.10´6 q “ 0, 65 M N
Après pertes, la force totale de précontrainte est égale à 0, 65 ˆ 0, 85 “ 0, 55 M N

5
0.4 Vérification à l’état limite de service des dalles alvéolées
0.4.1 Vérification lors de la mise en précontrainte
0.4.1.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant

Pour cette vérification il faut vérifier que le moment résistant relatif Me à cette phase doit être
supérieur au moment sollicitant de la même phase noté Me .
* Le moment sollicitant :
b.le2 . pl ´ le2 q
Me “ G1 .
2
Avec :
- b est la largeur de la dalle alvéolée, prise égale à 1, 2 m.
- l est la longueur de la travée, prise égale à 7, 5 m.
- G1 est le poids propre de la dalle alvéolée, considéré égal à 2, 5 kN {m2 .
- le2 est la longueur d’établissment de la précontrainte est donnée par la formule suivante :
b
2
le2 “ p0, 8.lsn q ` dp2

- dp désignant la distance du barycentre des armatures de précontrainte à la fibre la plus éloignée, égale
à 0, 124 m.
- lsn est la longueur nominale de scellement, est donnée par la formule suivante :
µ
lsn “ rlcs ` 2 p40 ´ fcm qs
0, 85
- lcs est la longueur conventionnelle de scellement pris égal à 75.Dn “ 75 ˆ 9, 3 “ 697, 5 mm.
- Le coefficient µ est donné par la formule suivante :
σpr 1562, 5
“ “ 0, 888
fprg 1860

0, 888
ñ lsn “ r697, 5 ` 2 p40 ´ 25qs “ 760 mm
0, 85
b
2
ñ le2 “ p0, 8 ˆ 0, 76q ` 0, 1242 “ 0, 62 m

Donc, Le moment sollicitant :

1, 2 ˆ 0, 62. p7, 5 ´ 0, 62q


ñ Me “ 2, 5 ˆ “ 6, 40 kN.m “ 0, 0064 M N.m
2
* Le moment résistant : $
&´ pσpv q ` 1, 5.f q . IGZ
s tm vs
Me “ max
%pσpvi q ` 0, 67.fcm q . IGZ
vi

Avec :
- fcm la résistance moyenne du béton en compression au relâchement des armatures, considérée égale à
25 M P a.
- ftm la résistance moyenne du béton en tration, égale à 0, 6 ` 0, 06 ˆ 25 “ 2, 1 M P a.
- σpvs q et σp´vi q sont respectivement les contraintes de précontrainte seule dans la fibre supérieure et
inférieure.
P P.e0 0, 55 0, 55 ˆ 0, 0436
σpvs q “ ` .vs “ ´ .0, 0804 “ ´1, 02 M P a
B IGZ 0, 1256 0, 0003574
P P.e0 0, 55 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´vi q “ ` . ´ vs “ ` .0, 0796 “ 9, 71 M P a
B IGZ 0, 1256 0, 0003574

6
Donc le moment résistant :
$
&´ p´1, 02 ` 1, 5 ˆ 2, 1q . 0,0003574 “ ´0, 00947 M N.m
0,0804
Me “ max
%p9, 71 ` 0, 67 ˆ 25q . 0,0003574 “ ´0, 0316 M N.m
0,0796

ñ |Me | “ 0, 0316 M N.m


Le moment sollicitant Me “ 0, 0064 M N.m est inférieur au moment résistant |Me | “ 0, 0316 M N.m, donc
la condition de résistance est vérifiée.

0.4.1.2 Vérification des contraintes dans le béton

En phase de mise en tension, la condition de résitance du béton est la suivante :

´1, 5.ftr ĺ σpyq ĺ 2{3.fcr


´3, 15 ĺ σpyq ĺ 16, 75
Avec :
P pM ` P.e0 q
σpyq “ ` .y
B IGZ
G1 ˆl2
Où : M est le moment fléchissant calculé sous l’eefet du poids propre de la dalle seule, M “ 8 “
0, 0211 M N.m
0, 55 p0, 0211 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σpvs q “ ` ˆ 0, 0804 “ 3, 72 M P a
0, 1256 0, 0003574
´3, 15 M P a ĺ σpvs q “ 3, 72 M P a ĺ 16, 75 M P a, dans la fibre supérieure la condition de résistance est
vérifiée.
0, 55 p0, 0211 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σp´vi q “ ´ ˆ 0, 0796 “ 5, 011 M P a
0, 1256 0, 0003574
´3, 15 M P a ĺ σp´vi q “ 5, 011 M P a ĺ 16, 75 M P a, dans la fibre inférieure la condition de résistance est
vérifiée.

0.4.2 Vérification au transport


Elle set identique à celle de la partie liée à la vérification lors de la mise en tension, dans cette
phase seulement, le poids propre de la dalle est multiplié par un coefficient dynamique pris égal à la plus
défavorable des deux valeurs suivantes ; 1,1 ou 0,9 pour tenir compte des effets dynamiques.

0.4.2.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant

1, 2 ˆ 0, 62. p7, 5 ´ 0, 62q


ñ Me “ 2, 75 ˆ “ 7, 04 kN.m “ 0, 00704 M N.m
2
Le moment sollicitant Me “ 0, 00704 M N.m est inférieur au moment résistant |Me | “ 0, 0316 M N.m,
donc la condition de résistance est vérifiée.

0.4.2.2 Vérification des contraintes dans le béton

´3, 15 M P a ĺ σpyq ĺ 16, 75 M P a


2
1,1.G1 ˆl
M“ 8 “ 0, 0232 M N.m
0, 55 p0, 0232 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σpvs q “ ` ˆ 0, 0804 “ 4, 19 M P a
0, 1256 0, 0003574
0, 55 p0, 0232 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σp´vi q “ ´ ˆ 0, 0796 “ 4.54 M P a
0, 1256 0, 0003574
Les contraintes calculées vérifient la condition de résistance minimale du béton.

7
0.4.3 Vérification à la mise en oeuvre, phase d’exécution
0.4.3.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant

On vérifie :
Mf ĺ Mr
Où :
l2
Mf “ pG1 ` G2 ` Qc q .b.
8
Qc est une charge variable de chantier, pour une dalle recevant une dalle collaborante, la valeur de cette
charge est prise égale à Qc “ 1 kN {m2 .
7, 52
ñ Mf “ p2, 5 ` 1, 2 ` 1q .1, 2.“ 39, 65 kN.m “ 0, 0396 M N.m
8
Le moment résistant est donné par l’expression suivante :
$
&pσp´v q ` 1, 5.f q . IGZ
i tj vi
Mr “ min
%p0, 67.fcj ´ σpvs qq . IGZ
vs

Le délai est très court entre la fabrication et la mise en oeuvre, on va supposer que la date de mise en
oeuvre est à 7 jours après la fabrication.
Donc la résistance caractéristique à la compression du béton est calculée à 7 jours après le coulage du
béton.
7
fc7 “ ˆ 40 “ 26, 50 M P a
4, 76 ` 0, 83 ˆ 7
La résistance caractéristique à la traction du béton est calculée comme suit :

ft7 “ 0, 6 ` 0, 06 ˆ 26, 50 “ 2, 19 M P a

Le moment résistant est égal


$
&p9, 71 ` 1, 5 ˆ 2, 19q . 0,0003574 “ 0, 0583 M N.m
0,0796
ñ Mr “ min
%p0, 67 ˆ 26, 5 ´ p´1, 02qq . 0,0003574 “ 0, 0834 M N.m
0,0804

Le moment sollicitant Mf “ 0, 0396 M N.m est inférieur au moment résistant |Mr | “ 0, 0583 M N.m, donc
la condition de résistance est vérifiée.

0.4.3.2 Vérification des contraintes dans le béton

En phase de mise en oeuvre, la condition de résitance du béton est la suivante :

´0, 75.ft7 ĺ σpyq ĺ 2{3.fc7


´1, 64 M P a ĺ σpyq ĺ 17, 75 M P a
0, 55 p0, 0396 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σpvs q “ ` ˆ 0, 0804 “ 7, 88 M P a
0, 1256 0, 0003574
0, 55 p0, 0396 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436q
σp´vi q “ ´ ˆ 0, 0796 “ 0, 89 M P a
0, 1256 0, 0003574
Les contraintes calculées vérifient la condition de résistance minimale du béton.

0.4.4 Vérification en situation d’exploitation : combinaison rare


0.4.4.1 Caractéristiques géométrique de la dalle alvéolée avec dalle collaborante

Les caractéristiques géométriques de la section transversale de la dalle alvéolée avec la dalle colla-
borante d’épaisseur 5cm, sont données dans le tableau ci-dessous.

8
B pm2 q 1
IGZ pm4 q V1 pmq V2 pmq V3 pmq bn pmq
0, 1855 8.2065 ˆ 10´4 0, 1136 0, 0776 0, 0964 0, 4322

0.4.4.2 Résistance vis à vis le moement sollicitant

• Vérification relative à la fibre (1) (fibre inférieure) :


** Le moment sollicitant la dalle en présence d’une dalle collaborante est donné par l’expression
suivante :
b.l2
Mr1 “ rα1 pG1 ` G2 q ´ kpα1 ´ 1q.G2 ` G3 ` G4 ` G5 ` Qs .
8
Avec :
I 1 {V1
α1 “
I{v1
Où :
I 1 {V1 est le module d’inertie de la dalle alvéolée plus la dalle collaborante, I 1 {V1 “ 8.2065 ˆ
10´4 {0, 1136 “ 0, 0072 m3 .
I{v1 est le module d’inertie de la dalle alvéolée seule,I 1 {V1 “ 3, 574 ˆ 10´4 {0, 0796 “ 0, 0045 m3

0, 0072
ñ α1 “ “ 1, 6
0, 0045
k coefficient d’étaiement, considéré égal à zéro, cas de pose sans étai.

1, 2 ˆ 7, 52
ñ Mr1 “ r1, 6 ˆ p2, 5 ` 1, 2q ` 1, 54 ` 0, 15 ` 0, 3 ` 1s . “ 75, 18kN.m “ 0, 07518M N.m
8
** Le moment résistant est donnée par l’expression suivante :
I1
Mr1 “ pσ1 ` 1, 5.ft28 q .
V1
Avec :
ft28 résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours, égale à 3 M P a
σ1 la contrainte due à la précontrainte seule au niveau de la fibre (1), elle est égale 9, 71 M P a

ñ Mr1 “ p9, 71 ` 1, 5 ˆ 3q ˆ 0, 0072 “ 0, 102 M N.m

ñ le moment sollicitant est inférieur au moment résistant de la dalle.

• Vérification relative à la fibre (2) (fibre inférieure de la section d’enrobage) :


** Le moment sollicitant la dalle en présence d’une dalle collaborante est donné par l’expression
suivante :
b.l2
Mr2 “ rα2 pG1 ` G2 q ´ k2 pα1 ´ 1q.G2 ` G3 ` G4 ` G5 ` Qs .
8
Avec :
I 1 {V2
α2 “
I{v2

9
Où :
I 1 {V2 est le module d’inertie de la dalle alvéolée plus la dalle collaborante, I 1 {V2 “ 8.2065 ˆ
10´4 {0, 0776 “ 0, 0105 m3 .
I{v2 est le module d’inertie de la dalle alvéolée seule,I 1 {V1 “ 3, 574 ˆ 10´4 {0, 0436 “ 0, 0082 m3

0, 0105
ñ α2 “ “ 1, 28
0, 0082
k2 coefficient d’étaiement, considéré égal à zéro, cas de pose sans étai.

1, 2 ˆ 7, 52
ñ Mr2 “ r1, 28 ˆ p2, 5 ` 1, 2q ` 1, 54 ` 0, 15 ` 0, 3 ` 1s . “ 65, 18kN.m “ 0, 06518M N.m
8
** Le moment résistant est donnée par l’expression suivante :

I1
Mr2 “ pσ2 ` ft28 p0, 5 ` σ1 {20qq .
V2
Où :
σ2 est la contrainte due à la précontrainte seule au niveau de la section d’enrobage, égale à 7, 29M P a
σ1 est la contrainte due à la précontrainte seule au niveau de la fibre (1), elle est égale 9, 71 M P a

ñ Mr2 “ p7, 29 ` 3 ˆ p0, 5 ` 9, 71{20qq ˆ 0, 0105 “ 0, 1075 M N.m

ñ le moment sollicitant est inférieur au moment résistant de la dalle.

• Vérification relative à la fibre (4) (fibre supérieure) :


** Le moment sollicitant la dalle est donné par l’expression suivante :

b.l2
Mr4 “ rk4 .G2 q ` G3 ` G4 ` G5 ` Qs .
8
k4 coefficient d’étaiement, considéré égal à zéro, cas de pose sans étai.

1, 2 ˆ 7, 52
Mr4 “ r1, 54 ` 0, 15 ` 0, 3 ` 1s . “ 25, 23 kN.m “ 0, 0252 M N.m
8
** Le moment résistant est donnée par l’expression suivante :

I1
Mr4 “ 0, 6 ˆ f ˚c28 ˆ
V3
Où :
f ˚c28 est la résistance caractéristique à la compression du béton utilisé pour la dalle collaborante,
prise égale à 25 M P a.

ñ Mr4 “ 0, 6 ˆ 25 ˆ 0, 0085 “ 0, 1275 M N.m

ñ le moment sollicitant est inférieur au moment résistant de la dalle.

0.4.4.3 Vérification des contraintes dans le béton

• Fibre supérieure
´3 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σpv3 q “ ` .pv3 q
B I
0, 55 0, 0564 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σpv3 q “ ` ˆ 0, 0804 “ 11, 67 M P a
0, 1256 0, 0003574

10
• Fibre inférieure
´4, 5 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v1 q “ ` .p´v1 q
B I
0, 55 0, 0564 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v1 q “ ´ ˆ 0, 0796 “ ´2, 84 M P a
0, 1256 0, 0003574
• section d’enrobage
´2, 83 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v2 q “ ` .p´v2 q
B I
0, 55 0, 0564 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v2 q “ ´ ˆ 0, 0436 “ 0, 43 M P a
0, 1256 0, 0003574
On remarque que les contraintes vérifient la condition de résistance limite du béton.

0.4.5 Vérification en situation d’exploitation : combinaison fréquente


0.4.5.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant

Cette vérification est relative à la fibre (2) (fibre inférieure de la section d’enrobage). ** Le moment
sollicitant la dalle en présence d’une dalle collaborante est donné par l’expression suivante :

b.l2
Mr2 “ rα2 pG1 ` G2 q ´ k2 pα1 ´ 1q.G2 ` G3 ` G4 ` G5 ` ψ11 .Qs .
8
Avec :
I 1 {V2 0, 0105
α2 “ “ “ 1, 28
I{v2 0, 0082
k2 “ 0 pose sans étai.

1, 2 ˆ 7, 52
ñ Mr2 “ r1, 28 ˆ p2, 5 ` 1, 2q ` 1, 54 ` 0, 15 ` 0, 30 ` 0, 5 ˆ 1s . “ 60, 96kN.m “ 0, 061M N.m
8
** Le moment résistant est donnée par l’expression suivante :

I1
Mr2 “ pσ2 ` ft28 {4q ˆ
V2
Où :

0, 55 0, 55 ˆ 0, 0436
σ2 “ ` ˆ 0, 0436 “ 7, 29 M P a
0, 1256 0, 0003574

ñ Mr2 “ p7, 29 ` 3{4q ˆ 0, 0105 “ 0, 084 M N.m

ñ On remarque que le moment fléchissant Mr2 est inférieur au moment résistant Mr2

0.4.5.2 Vérification des contraintes dans le béton

• Fibre supérieure
´3 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σpv3 q “ ` .pv3 q
B I
0, 55 0, 052 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σpv3 q “ ` ˆ 0, 0804 “ 10, 60 M P a
0, 1256 0, 0003574

11
• Fibre inférieure
´4, 5 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v1 q “ ` .p´v1 q
B I
0, 55 0, 052 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v1 q “ ´ ˆ 0, 0796 “ ´1, 87 M P a
0, 1256 0, 0003574
• section d’enrobage
´0, 75 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v2 q “ ` .p´v2 q
B I
0, 55 0, 052 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v2 q “ ´ ˆ 0, 0436 “ 0, 96 M P a
0, 1256 0, 0003574
On remarque que les contraintes vérifient la condition de résistance limite du béton.

0.4.6 Vérification en situation d’exploitation : combinaison quasi permanente


0.4.6.1 Résistance vis à vis le moement sollicitant

Cette vérification est relative à la fibre (2) (fibre inférieure de la section d’enrobage). ** Le moment
sollicitant la dalle en présence d’une dalle collaborante est donné par l’expression suivante :

b.l2
Mr2 “ rα2 pG1 ` G2 q ´ k2 pα1 ´ 1q.G2 ` G3 ` G4 ` G5 s .
8
Avec :
I 1 {V2 0, 0105
α2 “ “ “ 1, 28
I{v2 0, 0082
k2 “ 0 pose sans étai.

1, 2 ˆ 7, 52
ñ Mr2 “ r1, 28 ˆ p2, 5 ` 1, 2q ` 1, 54 ` 0, 15 ` 0, 30s . “ 56, 75 kN.m “ 0, 0567 M N.m
8
** Le moment résistant est donnée par l’expression suivante :

I1
Mr2 “ pσ2 ` ft28 {10q ˆ
V2
Où :

0, 55 0, 55 ˆ 0, 0436
σ2 “ ` ˆ 0, 0436 “ 7, 29 M P a
0, 1256 0, 0003574

ñ Mr2 “ p7, 29 ` 3{10q ˆ 0, 0105 “ 0, 079 M N.m

ñ On remarque que le moment fléchissant Mr2 est inférieur au moment résistant Mr2

0.4.6.2 Vérification des contraintes dans le béton

• Fibre supérieure
´3 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σpv3 q “ ` .pv3 q
B I
0, 55 0, 048 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σpv3 q “ ` ˆ 0, 0804 “ 9, 78 M P a
0, 1256 0, 0003574

12
• Fibre inférieure
´4, 5 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v1 q “ ` .p´v1 q
B I
0, 55 0, 048 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v1 q “ ´ ˆ 0, 0796 “ ´0, 97 M P a
0, 1256 0, 0003574
• section d’enrobage
´0, 3 M P a ĺ σpyq ĺ 24 M P a
P M ` P.e0
σp´v2 q “ ` .p´v2 q
B I
0, 55 0, 048 ´ 0, 55 ˆ 0, 0436
σp´v2 q “ ´ ˆ 0, 0436 “ 1, 45 M P a
0, 1256 0, 0003574
On remarque que les contraintes vérifient la condition de résistance limite du béton.

0.5 Vérification vis à vis l’effort tranchant


La vérification est effectuée à l’état limite ultime de résistance. Elle consiste à montrer qu’en tous
points de la dalle alvéolée la sollicitation de calcul à l’effort tranchant, notée Vsd , déterminée à partir de
la combinaison d’actions correspondant à l’état limite ultime de résistance est inférieure ou égale à la
capacité résistante de l’élément à l’effort tranchant, notée Vui ; soit

Vsd ĺ Vui

Avec : $
&V
u1
Vui “ min
%Vu2

0.5.1 Détermination des valeurs limites de la capacité résistante à l’effort


tranchant
** On vérifie, à l’état limite ultime de flexion, l’absence de traction dans le béton au niveau de
chaque armature jusqu’à une distance anf de l’about telle que :
„ ˆ ˙ 
fprg Dn
anf “ 1, 2 lsn ` ´ σpm
γp K.ft28

Où :

• γp est un coefficent partiel de sécurité à appliquer sur la résistance de l’acier, considéré égal à 1, 15.

• K est un coefficient dont la valeur dépend du coefficient de scellement de l’armature activ, pris égal
à 3, 4 pour les torons lisses.

• σpm c’est la valeur probable de la tension dans l’armature, elle est égale à 1322, 11 M P a
„ ˆ ˙ 
1860 12, 5
ñ anf “ 1, 2 760 ` ´ 1322, 11 “ 1544, 93 mm
1, 15 3, 4 ˆ 3
** Le moment de décompression du béton :
ˆ ˙
I{v1
Md “ P e0 `
B

Où :*

13
• e0 en valeur absolue étant l’excentricité de la précontrainte, considérée égal à 0, 0436.

• B l’aire de la section totale de la dalle alvéolée, B “ 0, 1256 m2 .

• P la force totale de la précontrainte, elle est égale à 0, 55 M N


ˆ ˙
0, 00448
ñ Md “ 0, 55 0, 0436 ` “ 0, 0436 M N.m
0, 1256
** Le moment de fissuration du béton après décompression :
I
Mf “ 1, 15 ˆ ft28 ˆ
v1
ñ Mf “ 1, 15 ˆ 3 ˆ 0, 00448 “ 0, 0154 M N.m
** Le moment critique de calcul :

Mcr “ 0, 9 pMd ` Mf q “ 0, 9 p0, 0436 ` 0, 0154q “ 0, 0531 M N.m

0.5.2 Détermination de la capacité résistante à l’effort tranchant de la zone


fissurée
0.5.2.1 Vis à vis de la rupture par fissuration d’âme, Vu1

La capacité résistante vis à vis de l’état ultime de l’effort tranchant d’une section appartenant à
la zone fissurée en flexion est donnée par l’expression suivante :
$
Mcr &τ .b .d
rd n
Vu1 “ ` min
x %VBA

** Vis à vis de la rupture par fissuration d’âme, Vu1 p1q

Mcr
Vu1 p1q “ ` τrd .bn .d
x
Où :
* τrd est la valeur de base de la résistance au cisaillement , plafonnée à 0, 36 M P a et est donnée par
l’expression suivante :
0, 063 a
τrd “ fcj ` 5
γb
0, 063 ?
ñ τrd “ 40 ` 5 “ 0, 281 M P a
1, 5
* bn est la largeur selon la ligne de moindre résistance, considérée égale à 0, 043 m.
* d est la hauteur utile, considérée égale à 0.124 m
0, 0531
ñ Vu1 p1q “ ` 0, 281 ˆ 0, 043 ˆ 0, 124 “ 0, 0369 M N “ 36, 9 kN
1, 5
** Vis à vis de la rupture par cisaillement compression, Vu1 p2q

Mcr
Vu1 p2q “ ` VBA
x
Avec :
kf .fcj ´ σb0 1 0, 9.d
VBA “ . .Ap . pfpeg ´ σpm q .
fcj ´ σb0 γp x
Où : * kf est un coefficient prenant en compte la concomitance de la compression et du cisaillement, dont
la valeur est la racine positive de l’équation :
« ˆ ˙2 ff ˆ ˙ ˆ ˙2
d ftj ftj ftj ftj
0, 81 ` 0, 56 .kf2 ´ 0, 56 . 1´ .kf ´ 0, 56 “0
x fcj fcj fcj fcj

14
ñ 0, 0475.kf2 ´ 0, 0388.kf ´ 0, 00315 “ 0

ñ kf “ 0, 89

* σb0 est la contrainte moyenne du béton, dans la section comprimée considérée, donnée par la formule
suivante :
2h ´ es
σb0 “ σbs .
2h
Avec : ˆ ˙ ˆ ˙
P vs 0, 55 0, 0804
σbs “ 1` “ 1` “ 8, 80 M P a
B vi 0, 1256 0, 0796
0, 32 ´ 0, 03
ñ σb0 “ 8, 80. “ 7, 97 M P a
0, 32
0, 89 ˆ 40 ´ 7, 97 1 0, 9 ˆ 0, 124
ñ VBA “ . ˆ 0, 000416. p1656 ´ 1322, 11q . “ 0, 00775 M N
40 ´ 7, 97 1, 15 1, 5
0, 0531
ñ Vu1 p2q “ ` 0, 00775 “ 0, 0431 M N “ 43, 15 kN
1, 5
Finalement Vu1 “ 36, 9 kN

0.5.3 Détermination de la capacité résistante à l’effort tranchant de la zone


non fissurée
La valeur de la résistance à l’état limite ultime de cisaillement-traction d’une section appartenant
aux zones non fissurées à l’état limite ultime de flexion est donnée par l’expression suivante :
I
Vu2 “ τu2 . .bn
S
Avec : d
Cv .ftj 2.Fx
τu2 “ 1`
γb 3Bftj
Où :
* Cv est un coefficient multiplicateur dont la valeur est égale à 0, 85.
* γb est le coefficient partiel de sécurité à appliquer sur la résistance à la traction du béton, γb “ 2.
* Fx est la précontrainte établie à la distance h{2 du nu intérieur de l’appui :

pla ` h{2q ˆ P
Fx “
le
* la est la distance de l’about au nu intérieur de l’appui, donnée par l’expression suivante :
$
&A “ Pa “ r1,35pG1 `G2 q`1,5.Qc sˆb.L{2 “ 1, 95 cm
1 1500 1500
la ľ max
%A2 “ 3cm

ñ la “ 3 cm

* le est la longueur d’établissement de la précontrainte, donnée par la formule suivante :


b
le “ lsn2 ` d2
p

a
ñ le “ 7602 ` 1242 “ 770 mm

p0, 03 ` 0, 08q ˆ 0, 55
ñ Fx “ “ 0, 078 M N
0, 77

15
La contrainte de cisaillement dans le béton est égale à ;
c
0, 85 ˆ 3 2 ˆ 0, 078
τu2 “ 1` “ 1, 36 M P a
2 3 ˆ 0, 1256 ˆ 3
Donc, la valeur de la résistance à l’état limite ultime de cisaillement-traction est égale ;
0, 0003574
Vu2 “ 1, 36 ˆ ˆ 0, 43 “ 0, 068 M N “ 68 kN
0, 003061
ñ La capacité résistante de la dalle alvéole à l’effort tranchant est :
$
&V “ 36, 9 kN
u1
Vui “ min
%Vu2 “ 68 kN

ñ Vui “ 36, 9 kN

0.5.4 L’effort tranchant, notée Vsd disposée à x “ 1, 5 m de l’about


ˆ ˙
L
Vsd “ q ˆ ´x
2
ˆ ˙
7, 5
Vsd “ 11 ˆ ´ 1, 5 “ 24, 75 kN
2

0.5.5 Conclusion

Vsd “ 24, 75 kN ă Vui “ 36, 9 kN

La dalle alvéolée résiste à l’effort tranchant développé par la charge à l’état limite ultime.

16

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