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5o* ,
h" d, OUVRIR UN DEBAT

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r58
mais elles deviendront plus claires avec I'habitude. Limportant,
dans un premier temþs, est que vous appreniez à saisir le moment
où vous pouvez vous exprimer. Et que vous ne le laissiez pas passer.
En vous entraînant de cette faç9n, vous apprendrez à intervenír
au bon moment et à bon escient. Vous prendrez confrance en cer-
tains réflexes quí vous permettront d'animer un débat.
"nr.rit"

PREPAREZ.VOUS
o

Quand vous élaborez votre exposé, cherchez quelles questions on


pourrait vous poser. Un débat est comme une partie d'échecs : íl y a
toujours plusieurs ouvertures possibles. Utilísez votre imagination
pour vous y préparer.

OUVRIR UN DEBAT Si vous craignez qubn vous pose certaines questions, cherchez
d'autant plus quelle réponse vous pourriez y apporter. Ne vous dites
CHAPITRE III
jamaís que votre auditoire n'osera pas vous poser une question parce
et qu'elle est dérangeante. C'est au contraire celle qubn risque de vous
Animer un débat demande une certaine capacité d'écoute
poser en premier !
un talent de meneur de jeu. ll vous faudra donc déveloPPer ces
Gardez en féserve des faits, des exemples, des anecdotes que
qualités.
vous utiliserez au moment du débat. Il est importent, même si vous
répondez aux questions avec des idées que vous avez déjà dévelop-
pées, que vous ayez de nouveaux exemples pour les. illustrer.
ENTRAîNEZ.VOUS
a

Le meilleur entraînement consiste à poser le plus de questions


CREEZ UN CLIMAT DE CONFIANCE
possible dans les débats auxquels on participe en tant qu'auditeur'
a
þor"..rt" question dans un áébat paraît souvent difficile' On réflé-
à faire est Sachez créer un climat de confiance pour que le débat se passe bien.
chit trop. On se dem"nde si I'intervention qubn s'apprête
Et tout d'abord, préparezvotre audítoire à poser des questions.
vraiment pertinente. Très vite, le débat évolue, et la question que
poser est dépassée Pour cela, signalez au début de votre exposé à quel moment il
I'on s'apprêtaít à
à réagir rapidement' À poser une question sera possíble de le faire. Définissez clairement les règles du jeu:
fl faut
"ppr"rdt"
encore en rapport avec ce-qui vient d'être dit' Si vous
pourra-t-on vous interrompre à n'ímporte quel moment, à la fin de
quand
"lle "sl chaque point ímportant, ou ne répondrez-vous aux questions qu'à
idée précise de ce que vous voulez demander' n'hésitez pas'
"lrr"".rrr" vous allez la fin de votre exposé
Lancez-vous, même si vo.rs n'êtes pas sûr des mots que
?

utiliser. Essayez de faire des phrases courtes' Vos premières ques-


Pendant la communication, utilisez des formules comme:
Vous vous dites sans doute que... )), Lequel d'entre nous n'a pas
tions seront peut-être un Peu maladroites' un Peu embrouillées'
< u
DIFFÉRENTS TYPES DhUDITOIRES
OUVRIR UN DEBAT

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déià...>, <Vous savez tous que...>. Elles prépareront I'auditoire à


Questions ouvertes, quest¡ons fermées
intervenir. La distance entre vous et le public sera moins grande et
donc moins difficile à franchir pour ceux qui souhaíteront por", d"s
Une question peut être ouverte: < Que pensez-vous
questions.
de.,. Comment percevez-vous... ? rr, < Pourquoi avez-
? >>, <
Ne finíssez pas sur unJquestion fermée, trop limitée. Ni sur
vous... ? >. Elle favorise alors I'expression, encourage la
ouve
une question demandezà votre public : participation. Elle ouvre la voie à des réponses très dif-
<Qu'en pensez-vo r, il ne saura par
s à dire ? férentes les unes des autres.
où commencer, il Si vous finissez ,l'r, .rrr" Une question peut être fermée : < Aimez-vous... ? >, < Doit-
question, elle doit être ouverte et assez précise pour encourager la
on dire que... ? >, < Quelle est votre couleur préférée ? >. Elle
participation de I'assistance.
laisse beaucoup moins de possibilités de s'exprimer, oriente
si personne nbse ouvrir le débat, ne laissez pas le silence s'ins-
vers une réponse, qui peut se limíter à oui ou non, vers une
taller. Il ferait encore plus hésiter ceux qui nbsent pas se lancer.
alternative.
utilisez une fausse interrogation pour vous poser à vous-même la
première questíon: < Vous devez vous demander pourquoi... >, <
|e
sais que certains dþntre vous se demandent... rr.
Dans le public, beaucoup brûlent de poser une question, mais
Ne vous sentez pas obligé de répondre immédiatement. prenez le
personne ne veut être le premier à le faire : en le faisant vous-même,
temps de réfléchír à ce que vous allez dire. Le sílence qui s'ensuivra
vous leur permettrez de franchir ce cap.
vous paraîtra sans doute interminable. Mais il sera naturel pour
ceux qui vous écoutent.
En revanche, essayez de répondre brièvement. Cela encouragera
nÉpoNonE AUX euEsnoNs ceux qui posent des questions à être eux-mêmes plus synthétiques,
a
plus concis. Cela dynamisera le débat.
D x qui ont pris la parole Si on vous pose une questíon interminable, vous serez placé
al ':ifants n'auront
devant un cas de conscience. Devrez-vous interrompre le ques-
sc ".ra.rn
tionneur ? ou le laisser continuer au risque de voir une partie de
Näyez pas de réaction négative. prenez en compte toutes les
I'auditoire décrocher ? S'il est vraíment trop long et que vous avez
questions. Reformulez celles qui sont maladroites. Reconnaissez
compris où il veut en venir, attendez qu'il marque un temps, faites
s sujet. Proposez comme s'il avaít fini, reformulez sa question en la synthétísant et
souhaite. Si vous répondez-y.
déplacée ou sans Vous pouvez être obligé d'interrompre quelqu'un qui monopo-
geréz les autres d'en poser à leur tour.
lise la parole. Dans ce cas, faites auparavant des < sommations >
pour que le groupe accepte votre intervention. Faítes mine, deux ou
trois foís, de reprendre la parole. Signifiez votre désir de parler par
un geste ou en commençant une phrase. Si votre auditeur ne tient
pas compte de ces signaux, vous pouvez alors lui couper franche-
La seule chose à laquelle vous êtes tenu est l'écoute.
ment la parole.
DIFFÉRENTS TYPES DhUDITOIRES OUVRIR UN DÉBAT

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lntervenir, c'ést retenir La reformulation

Confucius disait : < J'entends et jbublie, je vois. et je me sou- Reformuler, c'est répéter la même chose d'une façon diffé-
viens, je fais et je comprends. > rente.
Les études sur I'apprentissage ont prouvé qu'onretient beau- Vous pouvez procéder ainsi pour vous faire rnieux com_
coup mieux ce qubn a formulé soi-même - même maladroi- prendre quand vous avez I'impression de ne pas avoir été
tement - que ce qubn a seulement entendu. C'est pourquoi assez clair, pour vous assurer d'avoir bien compris une ques-
il est si important que les participants posent des questions. tion, ou pour obtenir une réponse satisfaisante quand la
C'est à ce moment-là qu'ils se mobilisent, qu'ils s'aPPro- personne interrogée a répondu à côté. Cette technique a plu_
prient vraiment un concept ou une information. sieurs intérêts ; elle peut vous donner le temps de rassemtler
vos ídées, de vous préparer à répondre.
Répéter une questíon avec ses propres mots, c'est déjà être
Si une question est trop longue ou trop compliquée, reformulez- plus près de pouvoir y répondre. De plus, cela facilite la
la avant d'yrépondre. Vous permettrez à ceux à qui elle avait paru mémorísatíon de ceux quí vous écoutent.
confuse de la comprendre'et de s'íntéresser à la réponse. Même Les paroles ne peuvent être relues comme le sont les écrits. Il
I'auteur de la question vous en sera reconnaissant: vous lui permet- est donc utíle de répéter certains poínts essentiels.
trez d'entendre sa propre demande et de vérifier qu'il a réussi à se
faire comprendre.
Sí une question aborde un point que .vous désirez traiter La meilleure attitude est l'écoute. une écoute attentive, éven-
plus tard, annoncez que vous y reviendrez ultérieurement. Mais tuellement suivie d'une reformulation pour signifier au contradic-
nbubliez pas de le faire I
teur qubn accorde toute I'attention requise à sa protestation, qu,on
Procédez de temps en temps à été dit pour
la synthèse de ce qui a
sþfforce de bien la comprendre.
maintenir I'intérêt de lässístance. Votre rôle est de structurer le
Montrer qu'on saisit la préoccupation de I'autre, la prend.re en
discours au fur et à rriesure pour que le débat puisse avancer.
compte, ne veut pas dire qu'on est d'accord avec lui. C'est simple_
Enfrn, si vous ne savez pas répondre, ne cherchez Pas à le faire
ment lui reconnaître le droit d'exister, d'être différent, de .," p",
à tout prix. lotre auditoire nattend pas de vous que vous soyez
être däccord, ce qui est le fondement de toute communication.
infaíllible, mais seulement honnête et cohérent. Vous pouvez pro-
poser dãpporter une réponse après vérification, ou indiquer à votre Quelquefois, cette attitude d'écoute sincère suffira à faire
interlocuteur le nom de la personne qui pourra le renseigner. tomber I'agressivité. votre contradicteur ne vourait pas forcément
vous attaquer. Il avait seulement besoin qubn reconnaisse son
point
de vue.

REAGIR AUX OBJECTIONS En tout cas, votre comportement permettra de trouver un terrain
a

Répondre à une objection est un exercice délicat. Même si I'attitude


de votre contradicteur vous y pousse, il ne faut en aucun cas devenir
agressif. Si vous répondez de façon désagréable, le reste du public
aura I'impression que vous I'attaquez. ceux d'entre eux qui sont les plus virulents.
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Vous gagnerez aussí en crédibilité. On croit davantage quelqu'un naisse son existence- Donnez-luí des signes qui lui prouvent que
qui ne donne pas I'impression de se défendre. vou,s la reconnaissez avant de repasser la parole à quelqu'un d'autre.
À l'ínverse, en affirmant votre opiníon de manière péremptoire, Léchange se déroulera dans de meilleures condítions.
en empêchant la critique de s'exprimer, vous ne ferez que renforcer Inspirez-vous des bons animateurs de débats : quand ils doívent
la conviction de vos < opposants >. Et de ceux qui les écoutent. interrompre une personne, leur gestuelle devient un savant dosage
Il n'est pas toujours possible d'éviter les rapports de force. Mais il de signes d'écoute (u Je comprends >, < Je vous entends bien >) et de
faut les aborder avec l'état d'esprit qu'enseignent certains arts mar- sommations (< Attendez >>, < Une autre personne voudraít s'exprimer
tiaux: accompagner Ie mouvement de I'adversaire pour le stopper sur ce põint >, < Il y a une réaction dans le fond u).
sans violence inutile. Enfin, íl vous incombe de veiller à ce que le débat ne sorte pas du
Calmer quelqu'un d'agressif, c'est un peu comme devoir arrêter sujet traité.
une voiture lancée à vive allure. Vous pouvez vous placer devant elle
en roulant quasiment à la même vítesse, ralentir petit à petit, pour
frnalementla stopper. Vous pouvez aussi vous dresser sur son chemin FACE A UN LEADER
comme un obstacle. Mais, dans ce cas, vous n'éviterez pas le choc a

frontal. Le résultat sera beaucoup plus violent. Et moins efficace. Il peut vous arriver de devoír parler devant quelqu'un qui connaît
mieux que vous le sujet que vous abordez. Ou qui est votre supé-
rieur hiérarchique.
Cette personne peut vouloir tirer avantage de sa situation et
GARDEZ LE CONTRôIC OCS ÉCH¡NCES adopter une position de leader vis-à-vis du groupe. Vous n'avez
a
dans ce cas qu'une seule attitude possible:
C'est à vous de veiller à ce que les règles élémentaires de courtoisie - reconnaître sa compétence ;
soient respectées entre les participants. Il vous appartient de repérer
- solliciter son avis pour bénéficier de ses connaissances ;
I'intervenant timide qui demande la parole, même discrètement, - mais contenir son désir de prendre le pouvoír.
depuis un moment, et de la lui donner. Inversement, vous devrez À partír du moment où vous êtes l'animateur du débat, c'est à
modérer les bavards. vous que revient de coordonner les énergies du groupe. Vous êtes Ie
Un groupe sera sensible au climat de sécurité et de justice que capitaine d'un navire que vous ne devez pas abandonner à un autre,
vous établire z : le déb at y gagnera en participatíon. sí expert soit-il. Sinon, la confusion régnera.
Si vous avez donné la parole à un participant et qu'un autre Il faut donc accorder la parole à cette personne, mais en respec-
I'interrompt, il vous appartient de défendre le droit du premíer à tant un certain équilibre. Vous devez faire en sorte quÞlle n'empêche
s'exprimer. Chacun doitbénéficier d'un temps d'expression équiva- pas le reste du groupe de s'exprimer. De cette façon, il y aura auto-
lent. Et vous êtes le garant de lasérénité des échanges. régulation, et le groupe vous aidera à contenir ce u leader > potentiel.
Plus vous risquez de couper la parole à quelqu'un, plus il faut,
auparavant, donner des sígnes d'écoute (sígnes de tête, mouve-
ments d'approbation...).
Une personne qui n'arrête pas de parler est souvent quelqu'un
qui veut le pouvoir ou qui veut qubn I'aime, qui veut qu'on recon-
(" Q,iw dn
GII*^* 9,3onn,
u CRITIQUE ET AUTOCRITIQUE

--
ì14

tude de comptabiliser uniquement ce qui ne va pas finit par devenir


une déformation... Du coup, nous sommes facilement sûrs de nos
défauts, mais plus difficilement convaincus de nos qualités.
Pour t¡availler efficacement, il faut donc apprendre à nous auto-
critiguer d'une manière plus constructive. Si vous montrez I'enre-
gistrement vidéo d'une de vos interventions à diverses personnes,
vous verrez qu'elles ont une perception complètement différente de
la vôtre. Vous concentrez votre attention sur des détails. Sur tout
ce que vous estimez ne pas avoír réussi: votre main crispée, vos
bafouillages, vos répétitions... Elles ont pour leur part une vision
plus globale de votre prestation.
Si ces détails - qui vous paraissent insupportables - n'empê-
CRITIQUE chent pas votre message de passer, s'ils ne se répètent pas trop, elles
ny prêtent pas vraiment attention. Elles sont en revanche sensibles
ET AUTOCRITIQU E à la clarté du discours, à la convictíon du ton. À tous ces points que
CHAPITRE VI vous avíez oublié de porter à votre crédit.
Apprenez à revoir vos enregistrements comme s'il s'agissaít de
ceux d'une autre personne. Sans vous focaliser sur les détails. En
étant surtout attentif à la dynamique générale du discours. Pour cela,
UNE CR¡TIQUE DYNAMIQUE visionnez-les deux fois. La première fois, notez uniquement ce que
a vous pensez avoir réussi. Ne notez ce qui ne vous satisfait pas com-
Si vous désirez vous entraîner seul, avec une caméra vidéo, il faudra plètement qu'au deuxième passage. Au début, cela vous paraîtra dif-
que vous puissiez ensuite juger de la qualité de votre travail. Le plus ficile. Vous ne voüs trouverez que des défauts. Mais, peu à peu, cela
objectivement possible. En mettant de côté les < t.raumatismes > contribuera à rééquilibrer la perception que vous avez de votre travail.
hérités de critiques dures ou injustifrées que vous avez Pu recevoir Habituez-vous à faire une autocritique dynamique. À vous
par le passé. Autant dire que nous sommès totls loin de pouvoir y considérer comrire quelqu'un qui est en train de s'améliorer et pas
parvenir d'emblée. comme quelqu'un de totalement irrécupérable !
Nos autocritiques souffrent généralement de deux déforma- Quand vous vous entraînez, vous avez le droit d'être provisoi-
tions. Elles sont trop complaisantes. Ou trop destructrices. Nous rement déçu, mais ne soyez jamais découragé. Considérez qu'il
oscillons entre ces deux tendances, selon notre tempérament et ny a dans vos prestations que des choses que vous réussissez déjà
notre humeur du moment. La tendance autodestructrice est sou- et d'autres que vous devez améliorer en continuant à travaíller. Les
vent la plus forte. Beaucoup d'entre nous ne voient que leurs défauts défauts incorrigibles sont rares.
et se dévalorisent en bloc. Sans tenir compte de leurs qualités ou de Un enregistrement présente d'autres intérêts: il vous aidera à
leurs possibilités d'amélioration. repérer vos tics gestuels ou verbaux. Et donc à vous en débarrasser
Nous sommes habitués à compter les erreurs et pas les réponses plus vite. Il peut uo.rc pJ.-.ttre aussi de découvrir votre talent
justes. Les trains en retard et pas ceux qui arrivent à I'heure. L habi- particulier, votre style.
CRITIQUE ET AUTOCRITIQUE
AMÉLIORER SA COMMUNICATION


N'admettez des autres, comme de vous-même, qu'une critique
Nous avons tous un ou deux points forts naturels' Certains
dynamique, qui vous aide à avancer.
savent bien faire vivre une histoir
Le philosophe Alain a écrit : < Une fille deviendrait laide si on lui
clairs, ils permettent à ceux qui les
répétait qu'elle est laide. Car la tristesse est laide, et la timidité est
D'autres encore ont un charme ou
gauche. La plante humaine ne pousse bien qu'au milieu dbpinions
favorablês. > Une critique doit nous aider à progresser. Sinon; il ne
sägit pas d'une critique, mais d'une attaque.
Pour avoir une vision plus juste, demandez I'avis de dífférentes
ainsi de quels atouts vous personnes. Cherchez à voir ce qui se recoupe avec vos propres sen-
te de votre Public' sations. Une critique qui nã pas d'écho en vous ne vous aidera pas
il est déconseillé à I'inverse à progresser.
En revanche, à partir du moment où vous sollicitez I'avis de
quelqu'un, ne lui demandez pas ensuite d'arrêter dès qu'il vous fait
un compliment ! Soyez plus simple. Si c'est une personne en qui
vous avez confiance, écoutez-Ia. Vous devez être capable de recon-
chercher des < trucs naître et de recevoir un compliment sincère.
aD >>'

d" as un travail de fond'


M lefairedecettefaçon'

BONNES ET MAUVAISES CRITIQUES


a

Lautocritique ne suffit pas' Nous avons tous besoin d'avis exté-


rieurs pour progresser. Il suffit de passer trois jours enfermé' à tra-
vaillerìeul zur un projet, pour ne plus avoir suffisamment de recul'
Pour ressentir Ie besoin d'une lecture critique'
ce besoin
Quand nous faisons un travail sur nous-mêmes'
devient encore plus fort.
ll faut donc solliciter les critíques. Mais pour qu'elles aient un
une
effet positif, on doit être capable de faire la différence entre
bonne et une mauvaise critique' Une bonne critique sera Précise'
une piste pour retravailler et vous amé-
claire ; elle doit vous donner
Iiorer.
Ne tenez pas compte d'une critique trop vague, ironique ou que
vous ne sentez pas. C;est à celui qui la fait de se faire comprendre' de
vous faire ressentir ce qu'il a voulu dire.

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