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INTRODUCTION
1- Rationalité parfaite
a- Maximisation de l’utilité espérée
b- La réaction a des nouvelles informations
2- Le mimétisme
a- Définition
b- Causes du comportement mimétique rationnel
CONCLUSION
Bibliographie
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INTRODUCTION
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I- LES DIFFERENTS TYPES DE COMPORTEMENT
D’INVESTISSEURS INDIVIDUELS
Dans cette partie, nous nous attarderons sur les comportements majeurs des
investisseurs individuels à savoir la rationalité parfaite, l’opportunisme et le
mimétisme.
1- Rationalité parfaite
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2- Le mimétisme
a- Définition
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c- Causes du comportement mimétique rationnel
Le modèle de base des cascades suppose que tous les investisseurs ont accès, au
même prix, à l’ensemble des opportunités de placement. Dans le modèle fondé sur
l’information, les investisseurs peuvent observer les actions de leurs pairs, mais n’ont
pas accès à leurs informations privées ou aux signaux qu’ils reçoivent. L’idée est
qu’ils tirent des informations utiles de l’observation des décisions prises par les
investisseurs en amont, au point d’ignorer, de façon rationnelle, leurs propres
informations privées. Ainsi, une fois qu’une cascade est déclenchée, les décisions des
investisseurs ne donnent plus aucune information sur leurs signaux aux investisseurs
en aval. Or, l’optimum économique exigerait que chaque investisseur suive le signal
qu’il a reçu à titre privé, car ce signal viendrait enrichir la somme des connaissances au
profit de ses pairs. Le mimétisme crée ainsi une externalité négative dans la mesure où,
dès que la cascade se déclenche, l’information publique cesse de s’accumuler.
Dans ce modèle, le raisonnement repose sur l’hypothèse que le gestionnaire est lui-
même peu sûr de ses propres compétences. Mieux vaut donc pour lui imiter ses pairs,
même si l’information qu’il reçoit lui dicte une autre attitude. Si la décision commune
s’avère incorrecte, elle sera mise sur le compte d’un mauvais signal reçu par
l’ensemble des opérateurs. Cette conclusion renforce la conviction ultérieure de
l’employeur selon laquelle le gestionnaire est compétent (Scharfstein et Stein, 1990).
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pour nous d’énumérer les erreurs liées aux comportements des investisseurs
individuels dans la gestion de leur portefeuille.
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investisseurs sont surconfiants. Ce biais de surconfiance peut d’ailleurs être lié à
d’autres notions telles que le bais d’optimisme, l’illusion de contrôle ou encore
l’illusion de connaissance.
Des travaux empiriques et expérimentaux récents ont confirmé que les erreurs
de jugements commises par les individus influencent le comportement des cours des
titres sur les marchés financiers. En effet, les investisseurs n’obéissent pas forcément à
des notions objectives de perte ou de gain financier calculés mathématiquement. L’un
des principaux biais, auquel sont victimes les investisseurs, est le biais de confiance
excessive. En effet, ils sont tentés de surestimer la qualité de l’information dont ils
disposent et leur capacité à l’interpréter. Ces traits leur confèrent une illusion de
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contrôle de l’évolution des marchés et biaisent leur perception des risques, les incitant
de fois même à prendre davantage de risques.
CONCLUSION
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Bibliographie