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La responsabilité civile permet d’obtenir la réparation des dommages que l’on a subis.
Trois conditions doivent être réunies pour engager la responsabilité civile :
un fait générateur,
un dommage
Pour déterminer s’il y a inexécution du contrat, il faut qualifier l’obligation à laquelle le contractant
s’est engagé :
La faute est le premier fait générateur. Si le dommage a été causé par une faute, la responsabilité du
fait personnel s’applique : l’auteur de la faute doit réparer le dommage qu’il a causé, peu
important qu’il ait commis cette faute de manière volontaire ou par imprudence.
Ensuite, une personne doit parfois répondre du dommage causé par une autre personne : c’est la
responsabilité du fait d’autrui :
Ainsi, les parents sont responsables si leurs enfants ont commis un fait (fautif ou non) qui
a causé un dommage à autrui.
De même, les employeurs doivent répondre des dommages causés par leurs salariés à
l’occasion des missions qui leur ont été confiées.
Enfin, si une chose est intervenue dans la réalisation d’un dommage, le gardien de cette
chose (c’est-à-dire celui qui a les pouvoirs d’usage, de direction et de contrôle sur celle-ci)
doit réparer les dommages causés : c’est la responsabilité du fait des choses, qui nécessite,
pour être engagée, que l’intervention matérielle de la chose et son rôle actif soient prouvés.
Lorsqu’un animal est intervenu dans la réalisation du dommage, la loi prévoit un régime
spécifique calqué sur la responsabilité du fait des choses (le propriétaire de l’animal, ou celui
qui s’en sert, doit réparer les dommages causés par l’animal).
Les responsabilités du fait d’autrui, du fait des choses et du fait des animaux sont des responsabilités
de plein droit : le responsable ne peut pas s’exonérer en prouvant qu’il n’a pas commis de faute.
B. Le lien de causalité
Les preuves d’un fait générateur et d’un dommage ne suffisent pas à engager la responsabilité civile. Il
faut également prouver que le fait générateur a causé le dommage, c’est-à-dire que le dommage est la
conséquence logique de ce fait.
Lorsque plusieurs faits ont concouru à la réalisation d’un dommage, le juge retient, en principe, la
cause directe et immédiate de ce dommage, c’est-à-dire le fait qui a joué un rôle prépondérant, pour
déterminer le régime de responsabilité applicable.