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1. Qu'est-ce que le droit selon la définition présentée dans la leçon ?

• Réponse : Le droit est un ensemble de règles qui s’appliquent à un


groupe d'individus vivant sur un même territoire.
2. Quelle est la différence entre une entreprise individuelle et une entreprise
sociétaire ?
• Réponse : Dans une entreprise individuelle, l'entreprise et l'entrepreneur
sont confondus, tandis que dans une entreprise sociétaire, l'entreprise
est une entité distincte des individus qui la composent.
3. Qu'est-ce qu'un commerçant selon l'Acte Uniforme de l'OHADA ?
• Réponse : Un commerçant est une personne qui accomplit des actes de
commerce et en fait sa profession habituelle, conformément à l'article 2
de l'Acte Uniforme sur le droit commercial général de l'OHADA.
4. Quelles sont les catégories d'actes de commerce selon l'Acte Uniforme portant
sur le droit commercial général ?
• Réponse : Les actes de commerce sont classés en trois catégories : les
actes de commerce par nature, les actes de commerce par la forme et
les actes de commerce par accessoire.
5. Quels sont les documents comptables que doit tenir un commerçant ?
• Réponse : Un commerçant doit tenir les documents comptables
suivants : le journal, le grand livre, le livre d'inventaire, avec la balance
générale récapitulative.
6. Quels sont les moyens de preuve admis en matière commerciale ?
• Réponse : Les moyens de preuve admis en matière commerciale sont
divers, notamment l'écrit, le témoignage, le serment, l'aveu, les
présomptions, la commune renommée, et la preuve par support
électronique.
7. Quelles sont les conditions pour le recours à l'arbitrage en matière
commerciale ?
• Réponse : Le recours à l'arbitrage est conditionné par l'existence d'une
convention d'arbitrage, qui peut être incluse dans le contrat initial ou
formée sous la forme d'un compromis d'arbitrage lorsque le litige est
déjà né.
8. Quels sont les droits spécifiques des commerçants en matière de bail
commercial ?
• Réponse : Les commerçants bénéficient d'une protection spéciale
contre les expulsions arbitraires lorsqu'ils louent des locaux pour leur
activité commerciale. Il faut un motif légitime pour résilier le bail.

9 Qu'est-ce que le fonds de commerce et quels sont ses éléments


constitutifs ?
• Réponse : Le fonds de commerce est l'ensemble des éléments qui
permettent aux commerçants d'attirer et de conserver la clientèle. Il
comprend des éléments corporels tels que le mobilier et les
marchandises, ainsi que des éléments incorporels comme la clientèle, le
nom commercial, l'enseigne et les droits intellectuels.
10 Pourquoi la clientèle est-elle considérée comme l'élément
principal du fonds de commerce ?
• Réponse : La clientèle est considérée comme l'élément principal du
fonds de commerce car c'est elle qui génère les revenus de l'entreprise
en tant qu'ensemble des personnes qui sont en relation d'affaires
suivies avec un commerçant.
11 Quelles sont les opérations juridiques principales concernant le
fonds de commerce ?
• Réponse : Les opérations principales concernant le fonds de commerce
sont la vente ou la cession, la location-gérance et le nantissement.
12 Quelles sont les caractéristiques de la location-gérance d'un
fonds de commerce ?
• Réponse : La location-gérance est une exploitation indirecte du fonds
de commerce où le propriétaire concède la location à un gérant qui
l'exploite à ses risques et périls en échange du paiement d'un loyer,
appelé redevance.
13 Quelle est la différence entre la vente du fonds de commerce et le
nantissement ?
a. Réponse : La vente du fonds de commerce entraîne la dépossession du
propriétaire, tandis que le nantissement ne le fait pas. Le nantissement
est un contrat par lequel le commerçant débiteur garantit à son
créancier une sûreté portant sur le fonds de commerce.
14 Pourquoi la location-gérance est-elle une option intéressante pour les
commerçants ?
a. Réponse : La location-gérance est intéressante pour les commerçants
car elle leur permet de conserver la propriété du fonds tout en en
concédant l'exploitation à un tiers, notamment en cas d'impossibilité
matérielle ou juridique d'exploiter personnellement le fonds.

15 Qu'est-ce qu'une société sur le plan juridique, et quels sont les types de
sociétés courantes ?
a. Réponse : Sur le plan juridique, une société est un contrat par lequel
deux ou plusieurs personnes conviennent d'affecter à une activité des
biens en numéraire, en nature ou en industrie dans le but de partager
les bénéfices ou de profiter de l'économie qui pourrait en résulter. Les
types courants de sociétés incluent la SA, la SARL, la SCS, la SNC et la
SAS.
16 Quelles sont les caractéristiques du contrat de société ?
a. Réponse : Le contrat de société implique la mise en commun d'apports
en numéraire, en nature ou en industrie, ainsi que la volonté de
collaboration entre les associés, appelée "affectio societatis". De plus, la
société a un but lucratif, contrairement aux associations et autres
organismes à but non lucratif.
17 Qu'est-ce que la personnalité juridique d'une société et quand est-elle acquise
?
a. Réponse : La personnalité juridique d'une société la distingue de ses
membres et permet une séparation juridique et comptable entre son
patrimoine et ceux de ses associés. Elle est acquise à la date de son
immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier,
effectuée au tribunal de commerce.
18 Quelles informations doivent figurer dans les statuts d'une société ?
a. Réponse : Les statuts d'une société doivent contenir des mentions
obligatoires telles que la forme juridique, la durée de vie, le nom, l'objet
social, le siège social, le montant du capital et les modalités de
fonctionnement. Ils peuvent également inclure des mentions
facultatives et doivent respecter les formalités de publicité dans un
journal d'annonces légales.
19 Quelle est la différence entre une société de faits et une société en
participation ?
a. Réponse : Une société de faits peut exister lorsque les personnes n'ont
pas respecté le formalisme de constitution prévu pour certaines
sociétés, mais sans immatriculation au registre du commerce et du
crédit mobilier, ce qui signifie qu'elle n'a pas de personnalité morale. En
revanche, une société en participation est une société dépourvue de
personnalité juridique, sans patrimoine ni capital, où les biens affectés
restent la propriété des participants.
20 Quels sont les trois types d'organes qui composent une société, et quelles sont
leurs fonctions principales ?
a. Réponse : Les trois types d'organes sont les organes d'administration,
de contrôle et de délibération. Les organes d'administration dirigent la
société, les organes de contrôle surveillent et contrôlent les comptes,
tandis que les organes de délibération prennent des décisions avec les
associés ou les actionnaires.
21 Quelles sont les différences entre les fondateurs et les dirigeants sociaux d'une
société ?
a. Réponse : Les fondateurs dirigent la société avant sa constitution, tandis
que les dirigeants sociaux la dirigent après sa constitution. Les
fondateurs prennent des décisions avant la signature des statuts, mais
celles-ci ne peuvent pas engager la société si elles ne sont pas
conformes à l'objet social. Les dirigeants sociaux sont nommés par les
statuts ou par décision collective des associés et ont des pouvoirs
étendus pour agir au nom de la société.
22 Quel est le rôle des commissaires aux comptes dans une société ?
a. Réponse : Les commissaires aux comptes ont pour mission principale de
surveiller et contrôler les comptes de la société. Ils ont un droit
permanent de vérification sur les livres comptables et doivent être
convoqués à toutes les assemblées générales et délibérations des
organes d'administration. Ils présentent un rapport de certification ou
indiquent les motifs de réserve émis lors des certifications.
23 Quelles sont les différences entre les décisions ordinaires et extraordinaires
prises dans une société ?
a. Réponse : Les décisions ordinaires n'entraînent pas de modification des
statuts, tandis que les décisions extraordinaires entraînent une
modification des statuts. Par exemple, l'affectation des résultats, la
nomination des membres des organes d'administration et l'approbation
des comptes annuels sont des décisions ordinaires, tandis que
l'augmentation du capital social ou le transfert du siège social sont des
décisions extraordinaires.
24 Quels sont les droits des associés ou actionnaires dans une société ?
a. Réponse : Les droits des associés ou actionnaires comprennent le droit
aux bénéfices (dividendes), le droit de vote aux assemblées générales, le
droit à l'information, le droit de participer à la gestion sociale et le droit
à une responsabilité limitée aux dettes sociales, proportionnelle à leur
participation dans le capital social.

25 Ententes illicites :
a. Les ententes illicites entre entreprises pour fixer les prix, limiter la
production ou le marché, ou partager les clients sont strictement
interdites. Cela inclut les ententes sur les appels d'offres, les quotas de
production, etc.
b. Exemple : ententes de cartel, pratiques de fixation des prix.
26 Abus de position dominante :
a. Les entreprises dominantes sur un marché ne sont pas autorisées à
abuser de leur position pour éliminer la concurrence, par exemple en
fixant des prix excessifs, en imposant des conditions commerciales
déloyales ou en refusant de fournir des produits ou des services à des
concurrents.
b. Exemple : vente à perte pour éliminer la concurrence, refus de vendre à
des distributeurs concurrents.
27 Pratiques commerciales trompeuses ou déloyales :
a. Les pratiques commerciales trompeuses, telles que la publicité
mensongère, la falsification de la qualité des produits ou la diffusion
d'informations fausses sur les concurrents, sont illégales et peuvent
entraîner des sanctions.
b. Exemple : publicité mensongère, dénigrement des concurrents.
28 Concentrations économiques excessives :
a. Les fusions, acquisitions ou autres formes de concentration économique
qui entraînent une domination excessive du marché peuvent être
soumises à des restrictions pour éviter les abus de position dominante.
b. Exemple : fusion de grandes entreprises dans un secteur spécifique
conduisant à un monopole ou à une oligarchie.
29 Pratiques discriminatoires :
a. Les pratiques discriminatoires, telles que la discrimination tarifaire
injustifiée entre clients ou la discrimination dans l'accès aux
infrastructures essentielles, sont également réglementées.
b. Exemple : offrir des remises uniquement à certains clients, refuser
l'accès à des infrastructures clés à des concurrents.

Accord entre entreprises

30 Accords de sous-traitance : Ces accords impliquent la délégation de


certaines tâches ou activités à une autre entreprise, souvent spécialisée dans
ce domaine.
31 Accords de coopération commerciale : Ils incluent des partenariats tels que
les contrats de franchise ou de concession commerciale, où une entreprise
autorise une autre à utiliser sa marque, ses produits ou ses services moyennant
certaines conditions.
32 Accords de coopération technique : Ils englobent les collaborations pour la
recherche et le développement, ainsi que l'assistance technique dans des
domaines spécifiques.
33 Accords financiers : Ils comprennent des arrangements tels que la location-
gérance, où une entreprise loue temporairement une autre entreprise, ainsi
que la prise de participation ou de contrôle, où une entreprise investit dans
une autre entreprise pour obtenir une influence ou un contrôle sur ses
activités.

Fusion et scission

34 Fusion : C'est la combinaison de deux ou plusieurs entreprises en une seule


entité juridique. Cela peut se faire soit par absorption, où une entreprise
absorbe les actifs et les passifs d'une autre, soit par la création d'une nouvelle
entité.
35 Scission : C'est la division d'une entreprise en deux ou plusieurs entités
distinctes, où les actifs et les passifs sont répartis entre les nouvelles entités.

Société de sociétés et groupe de sociétés


36 Société de sociétés : Il s'agit d'une entité créée par plusieurs entreprises dans
le but de mener une activité commune ou de fournir des services communs.
Cela peut prendre la forme d'une joint-venture ou d'un groupement d'intérêt
économique (GIE).
37 Groupe de sociétés : C'est un ensemble d'entreprises distinctes liées à une
société mère, souvent appelée holding, qui exerce un contrôle sur les filiales
tout en maintenant leur existence juridique distincte. Un groupe multinational
est celui qui a des filiales dans plusieurs pays.

38 Qu'est-ce qu'un contrat ?


a. Réponse : Un contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes s'engagent envers une ou plusieurs autres personnes à
donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Il est le résultat d'un
accord de volonté.
39 Quelles sont les conditions imposées par la loi pour qu'un contrat soit efficace
?
a. Réponse : Pour qu'un contrat soit efficace, il doit respecter quatre
conditions imposées par la loi. Si l'une de ces conditions n'est pas
respectée, le contrat est nul.
40 Quelle est la différence entre la nullité absolue et la nullité relative d'un contrat
?
a. Réponse : La nullité absolue concerne la violation d'un élément
essentiel du contrat, souvent une règle d'ordre public, tandis que la
nullité relative vise à protéger un intérêt particulier, comme en cas de
lésion ou de vice de consentement.
41 Quelle est la force obligatoire d'un contrat ?
a. Réponse : Le contrat est la loi des parties, ce qui signifie qu'il a une
force obligatoire à l'égard des parties.
42 Quelles sont les actions que peut entreprendre le créancier en cas
d'inexécution du contrat ?
a. Réponse : Le créancier peut soit contraindre le débiteur à s'exécuter
(exécution forcée en nature), soit demander réparation du préjudice en
mettant en jeu la responsabilité contractuelle du débiteur, soit
demander en justice l'annulation du contrat.
43 Quelles sont les conditions de la responsabilité contractuelle en cas
d'inexécution du contrat ?
a. Réponse : Les conditions de la responsabilité contractuelle sont :
i. Le fait générateur, qui est la faute du débiteur qui n'a pas
exécuté son obligation.
ii. Le préjudice subi par le créancier, qui peut être le défaut
d'exécution partielle ou totale ou le retard dans l'exécution.
iii. Le lien de causalité entre la faute et le préjudice.
44 Qu'est-ce qu'un contrat de travail ?
a. Réponse : Un contrat de travail est une convention par laquelle une
personne (le travailleur) s'engage à mettre son activité professionnelle à
la disposition et au profit d'une autre personne (l'employeur),
moyennant rémunération, et à exercer cette activité sous l'autorité et la
direction de l'employeur.
45 Quels sont les critères d'existence d'un emploi selon la loi ?
a. Réponse : Les critères d'existence d'un emploi sont :
i. La prestation de travail exercée par le salarié de manière
personnelle, consciencieuse et loyale.
ii. Le lien de subordination juridique entre l'employeur et le salarié.
iii. Le versement d'un salaire ou d'une rémunération en contrepartie
du travail fourni.
46 Quelle est la différence entre un travailleur et un entrepreneur selon le texte ?
a. Réponse : Un travailleur est une personne qui est liée à un employeur
par un contrat de travail et qui exerce son activité sous l'autorité et la
direction de cet employeur. En revanche, un entrepreneur est une
personne qui dirige sa propre affaire et n'est pas sous l'autorité de
quelqu'un d'autre, sauf s'il emploie des salariés, auquel cas il est régulé
par le droit du travail dans ses relations avec eux.
47 Qu'est-ce que le lien de subordination juridique dans un contrat de travail ?
a. Réponse : Le lien de subordination juridique est un critère essentiel du
contrat de travail. Il permet à l'employeur de donner des ordres et des
directives au salarié, ainsi que de le sanctionner en cas de non-respect
de ces directives. Cela place le salarié sous l'autorité et la direction de
l'employeur.
48 Quelles sont les différentes formes d'emplois abordées dans la leçon ?
a. Réponse : Les différentes formes d'emplois sont l'emploi permanent
(CDI) et l'emploi non permanent, qui inclut le contrat à durée
déterminée (CDD), le contrat de travail temporaire ou intérimaire, et le
contrat de travail à temps partiel.
49 Quels sont les critères pour qu'un contrat de travail à durée déterminée soit
valide ?
a. Réponse : Pour qu'un contrat de travail à durée déterminée soit valide, il
doit être constaté par écrit et comporter une durée maximale de deux
ans, renouvelable une fois. À défaut de respect de ces conditions, le
contrat est considéré comme un CDI.

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