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Moodleslides I ComptaI2019
Moodleslides I ComptaI2019
INTRODUCTION
n Système comptable=> système d’information
(« monétaire ») et fonction de support en
aval des autres fonctions de l’entreprise
n Deux types de documents:
n Rapports internes ( aide à la prise de décision et
contrôle)
n États financiers
n Plusieurs utilisateurs de l’information
comptable
1
Exemple
n Paul décide de créer sa propre
entreprise avec 200 000 € cash. Lors du
premier jour d’activité, il acquiert du
papier d’emballage pour 200 000 € et
vend les trois quarts de son stock pour
225 000 €
4
Compte de résultats
n Profit 75 000 €
2
Bilan
3
Les principes de quantification
(ou de mesure)
n Les principes de quantification
généralement retenus sont au nombre
de 3 :
n le principe de monétarisation ;
n le principe des coûts historiques ;
n le principe de prudence.
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4
1.1. Le principe de monétarisation
(« money measurement principle »)
n Le principe de monétarisation est souvent complété
par un principe de nominalisme qui fait l’hypothèse
de la stabilité de l’unité monétaire dans le temps. Or,
la valeur de la monnaie évalue dans le temps, et, en
période de forte inflation, cette hypothèse est mise à
mal et des réajustements de valeur sont à effectuer
si l’on veut maintenir la représentativité de l’image
comptable produite.
n Par ailleurs, l’existence de différentes monnaies dans
le monde crée des problèmes pour la représentation
des activités des entreprises qui sont présentes dans
différentes régions de monde utilisant différentes
monnaies.
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CA CA CA
USA Belgique Total
en devises 70 USD 30 EUR s.s.
en EUR 58 EUR 30 EUR 88 EUR
en % 66% 34% 100%
14
CA CA CA
5
1.2. Le principe des coûts
historiques (« historical cost
principle »)
n La détermination de la valeur des avoirs d’une
organisation peut se faire en utilisant différents
critères de valorisation comme le prix d’acquisition ,
le coût de production du bien, la valeur de revente,..
16
18
6
1.3. Le principe de prudence
(« conservatism principle »)
n Le principe de prudence a pour objectif premier de
maintenir la confiance dans les comptes publiés par
les entreprises.
n Il consiste à prendre en compte immédiatement les
diminutions probables de valeur des biens de
l’entreprise alors que les augmentations de valeur ne
seront comptabilisées que lorsqu’elles sont
effectivement réalisées.
n L’application du principe de prudence évite la
surestimation de la valeur du patrimoine mais peut
conduire à une sous-estimation importante des
biens de l’organisation. 19
21
7
2.1. Le principe de l’entité (
« entity principle »)
n Selon ce principe, chaque entreprise est considérée
comme une entité distincte de ses propriétaires et de
ses partenaires économiques
n L’entreprise a une personnalité juridique (il s’agit
d’une personne morale) distincte des personnes
physiques qui en sont les propriétaires dans le cas
d’une entreprise individuelle, ne faisant pas partie
d’un groupe d’entreprises
n Les états financiers (bilan, compte de résultats)
présentent une image de cette entité indépendante
de ses propriétaires
22
23
24
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2.2. Le principe du découpage du
temps (time-period principle)
n Ce principe implique une convention de rattachement des faits
comptables à un exercice déterminé
n Le cadre conceptuel de l’information financière édité par l’IASB
précise à ce propos que : «La comptabilité patrimoniale
enregistre les effets des opérations et autres événements et
circonstances sur les ressources et les engagements de
l'entreprise, dans les périodes où ces effets se produisent,
même si les recettes et les paiements qui en découlent
surviennent dans une période différente» (Cadre conceptuel
2018, n° 1.17, traduction libre).
n Cela signifie que les produits et les charges sont comptabilisés
au fur et à mesure qu’ils sont acquis ou qu’elles sont
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engagées juridiquement
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Chap. II. Une représentation
synthétique du patrimoine et de
son évolution: le bilan et le
compte de résultats
29
10
Une représentation synthétique
du patrimoine : le bilan
ACTIF PASSIF
Utilisations, Ressources de
emplois de l’entreprise
l’entreprise
31
L’actif
n L’actif du bilan reprend des biens et/ou des droits qui
ont une valeur pour l’entreprise:
n Avoirs monétaires 32
Le passif
n Le passif est composé de 2 types de ressources :
33
11
Actifs = Passifs
34
35
12
Exemples de mouvements sur
l’actif et le passif
n Le bilan conserve son équilibre après la troisième
opération puisqu’une augmentation de l’actif a été
compensée par une augmentation du passif.
n Les mouvements sur les éléments de bilan n’ont pas
modifié la valeur de l’entité, mais bien la forme prise
par les actifs et les passifs, les ressources et les
emplois. En effet, les capitaux propres (en
l’occurrence, le capital) de l’entité, mesurés par la
différence : Actifs – Dettes, sont restés inchangés et
valent toujours 10 000 000 d’euros.
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38
COMPTE DE RESULTAT
Charges Produits
39
13
Différence avec les recettes et les
dépenses
14
Le principe de la partie double
Bilan au 31 janvier N
Actif Passif
([1]) Nous reviendrons plus loin sur le concept de “bénéfice” intégré au bilan.
45
15
Le principe de la partie double
46
Bilan au 2 février N
Actif Passif
48
16
Bilan au 3 février N
Actif Passif
Immobilisations corporelles 2 000 000 Capital 10 000 000
Bilan au 5 février N
Actif Passif
Créances commerciales 0
17
d. A une augmentation de passif
correspond une réduction de passif.
52
Bilan au 28 février N
Actif Passif
53
54
18
La notion de compte de bilan et la technique
des débits et crédits
DEBIT CREDIT
55
Comptes réciproques
56
19
DEBIT CREDIT
58
60
20
1. Augmentation d’un compte de
charge compensée par une
augmentation d’un compte de passif
63
21
4. Diminution d’un compte de
charge compensée par une
augmentation d’un compte d’actif
65
66
22
Plan comptable
n Plan comptable minimum normalisé:
"P.C.M.N." => fixe une nomenclature
très étendue des comptes susceptibles
d'être utilisés par les entreprises.
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Plan comptable (suite)
n comptes de produits => 7.
n Mais la classe 7 comprend aussi des comptes
commençant par 79, utilisés également dans le
cadre des opérations d'affectation et de
prélèvement sur résultats et capitaux propres.
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Chapitre 4. L’organisation du
traitement de l’information comptable
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Le livre-journal
Le livre-journal est un livre où les transactions
(achats, ventes, investissements, encaissements
de créances…) sont enregistrées
comptablement (c’est-à-dire en indiquant le ou
les comptes – du grand livre – débités et le ou
les comptes - toujours du grand livre – crédités)
dans l’ordre chronologique. Les informations
comptables y sont saisies sur la base des pièces
justificatives.
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24
Le livre-journal
N° de N° des Date et libellé Débit Crédit
l’article comptes
1 29 septembre N
Le grand-livre
74
Le grand-livre
75
25
Le livre d’ inventaire
Méthodologie du traitement
comptable d’une transaction
1. recherche des conséquences de cette
opération :
- augmentation d’actif ou diminution ?
- augmentation de passif ou diminution ?
- augmentation des charges ou diminution ?
- augmentation des produits ou diminution ?
étant entendu que ces quatre éventualités
peuvent se combiner à propos d’une même
opération ;
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Méthodologie du traitement
comptable d’une transaction
3. enregistrement au livre-journal ;
4. transcription au grand-livre.
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26
Comptes de bilan ou de Comptes de résultat ou
situation de gestion
79
81
27
Les rubriques du bilan
n Les schémas officiels belges classent les
rubriques:
n de l'actif, de haut en bas, par ordre de
liquidité croissante,
n du passif, par ordre d'exigibilité croissante
(ou permanence décroissante).
n Ils présentent le bilan après affectation
du résultat de l'exercice
n Les actifs sont présentés en valeurs
nettes. 82
Rubriques de passif
n les dettes.
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28
Les primes d'émission
n Les primes d’émission sont un prolongement du
capital, dont elles ne sont isolées que pour des
raisons qui tiennent généralement aux contraintes
liées au respect de l'égalité entre associés anciens
et nouveaux lors d'une augmentation de capital.
n Elles représentent la quotité des apports purs et
simples non compris dans le capital social ; elles
correspondent à l’excédent du prix d’émission sur
la valeur nominale des actions attribuées aux
apporteurs.
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Moyens d’autofinancement
n On distingue trois types de réserves :
n Les réserves indisponibles
n Les réserves immunisées
n Les réserves disponibles
Moyens d’autofinancement
n On distingue parmi les réserves indisponibles :
n La réserve légale correspond au montant cumulé
des bénéfices antérieurement réalisés par
certaines sociétés que le droit des sociétés interdit
de distribuer.
n Les réserves statutairement indisponibles
n Les réserves pour actions propres
n Les réserves pour soutien financier
n Autres
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29
Moyens d’autofinancement
n Les réserves immunisées correspondent le
plus souvent à des bénéfices antérieurement
réalisés, que la loi fiscale permet d'exonérer
de l'impôt des sociétés, définitivement ou
temporairement, pour autant qu'ils ne soient
pas distribués
n Les réserves disponibles correspondent aux
bénéfices antérieurs, que l'assemblée
générale d'une société a décidé de ne pas
distribuer, mais qu'elle pourrait dans le futur
répartir, par une décision à prendre à la
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majorité ordinaire
Moyens d’autofinancement
n Le bénéfice reporté correspond au solde des
bénéfices antérieurs, qui n'a été ni distribué,
ni porté sous quelque poste des réserves.
n Le solde déficitaire du résultat de l'exercice
est porté dans la rubrique perte reportée, à
moins qu'il ne soit pris en charge par les
associés ou déduit du bénéfice reporté ou des
réserves existant au terme de l'exercice
précédent.
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Plus-values de
réévaluation
n Au-delà des apports des associés et de
l'autofinancement par non-distribution des
bénéfices antérieurs, les moyens propres des
entités peuvent encore s'accroître, au moins
nominalement, par l'augmentation de la valeur
monétaire des éléments d'actifs.
n Songeons par exemple à un terrain qui aurait été
acquis, il y a de nombreuses années, pour 10.000
BEF, et qui vaudrait aujourd'hui 100.000 EUR.
90
30
Subsides en capital
91
92
Impôts différés
La rubrique des impôts différés a été
introduite en vue de refléter la probabilité de
certaines charges fiscales futures: taxation
étalée de plus-values temporairement
immunisées (voir ci-avant les réserves
immunisées), taxation progressive de certains
subsides reçus en capital (voir ci-avant les
subsides en capital).
93
31
Subdivisions des dettes
94
Comptes de régularisation
du passif
n Charges à imputer, c'est-à-dire "les prorata de
charges qui n'échoiront qu'au cours d'un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un
exercice écoulé", tels que des intérêts courus
mais non encore échus sur des emprunts en
cours
Rubriques d'actif
Deux grandes masses
96
32
Frais d'établissement
97
Immobilisations
incorporelles
n Il s'agit d'investissements en éléments
immatériels, tels que des frais de recherche
et de développement, des brevets, une
clientèle, un goodwill etc.
n Le goodwill, que l’arrêté royal du 29 avril
2019 définit comme « le coût d’acquisition
d’une entreprise ou d’une branche d’activité
dans la mesure où il excède la somme des
valeurs des éléments actifs et passifs qui la
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composent »
Immobilisations
corporelles
99
33
Immobilisations
financières
100
Stocks et commandes en
cours d'exécution
102
34
Placements de trésorerie
Valeurs disponibles
104
Comptes de régularisation
de l'actif
n Charges à reporter, c'est-à-dire "les
prorata de charges exposées au cours
de l'exercice ou d'un exercice antérieur
mais qui sont à rattacher à un ou
plusieurs exercices ultérieurs";
n Produits acquis, c'est-à-dire "les prorata
de produits qui n'échoiront qu'au cours
d'un exercice ultérieur mais qui sont à
rattacher à un exercice écoulé",
105
35
Les rubriques du compte
de résultats
n Les éléments qui influencent négativement la
valeur de l'entité (charges);
n Les éléments qui influencent positivement la valeur
de l'entité (produits).
106
107
Chap.7.Les rubriques du
compte de résultats
Le droit comptable belge privilégie l'approche
par nature de produits et de charges. Celle-ci
présente l'avantage d'une plus grande
simplicité pour le teneur de comptes, qui n'a
guère à s'interroger sur la finalité des
opérations.
108
36
. Notion de charges et de
produits non récurrents
n Produits ou charges d’exploitation non
récurrents : produits ou charges « ayant un
caractère d’exploitation mais qui ne
s’inscrivent pas dans le cadre de l’exploitation
normale de la société »(AR du 29 avril 2019)
n Produits ou charges financiers non récurrents
telles que réduction de valeur ou plus-values
réalisées sur immobilisations financières
109
37
Les rubriques du compte
de résultats
n Les services et biens divers s'enregistrent
également sous déduction des réductions
commerciales obtenues et de la taxe sur la valeur
ajoutée, dans la mesure où celle-ci est déductible.
114
38